lundi 14 juin 2021

Jacques Halbronn Le risque d'anachronisme des publications savantes. L...

L'inversion de la controverse et l'Entre soi apologétique autour des Centuries « nostradamiqu

Jacques Halbronn Bilan de son activité dans le champ de la bibliographie astrologique et prophétique depuis 1986

Bilan de son activité dans le champ de la bibliographie astrologique et prophétique, depuis 1986. oar Jacques Halbronn Dans les Actes du Colloque en Histoire de l'Astrologie (L'Astrologie en Terre de France, en ligne sur SCRIBD) que nous avions organisé il y a 30 ans, dans la crypte de l'Eglise Sainte Anne de la Butte aux Cailles -75013 Paris – en 1987, nous avions organisé un Colloque sur la Lune, au Couvent dominicain Saint Jacques – nous avions consacré notre communication à dresser une Bibliographie de la littérature anti-astrologique français d'Oresme à Voltaire. En1986, nous avions, lors d'un Colloque à Bayeux, (La Cométe de Halley et l'influence sociale et politique des astres,) dressé une bibliographie sur les comètes (Les variations d'impact des comètes en France. Etude bibliographique fin Xve -fin XVIIIe siècles). En 2007, notre post doctorat portait sur le dominicain Jean de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle (EPHE Histoire du Cathlocisme) A cette occasion, nous avions rédigé un mémoire sous la direction de Louis Le Chatelier : » Le recours du clergé catholique français à l'anonymat dans le débat autoir de l'astrologie ( 1618-1710). En 1987, nous avions rédigé dans le cadre de la préparation de notre thèse d'Etat, qui ne sera soutenue qu'en 1999 mais, entre temps, sur un autre sujet Le texte prophétique en France Formation et fortune) sous la direction de Jean Céard, un mémoire intitulé Introduction bibliographique à l'étude de l'Astrologie Française, le dit mémoire sera mentionné fautivement (Paris XII devient Paris IX, 1987 devient 1989) dans sa bibliographie par Hervé Drévillon dans sa thèse de doctorat (1994 EHESS) : Lire et écrire l'avenir . Astrologie, prophéties et prédictions dans la France du XVIIe siècle. Cette « Introduction » était annoncée dans une étude accessible uniquement en anglais .(p  217) in The revealing process of translation and criticism in the History of Astrology, Astrology, Science and Sociery ; dir . P. Curry, 1987) Enfin, nous sommes l'auteur du CATAF, le Catalogue alphabétique des textes astrologiques français (cf site du CURA)  Nous avons notamment mis en évidence le rôle des membres de la Compagnie de Jésus, notamment à propos du Père Jean François dont le Traité de 1660 reparaitra sous le nom de R. Decartes (cf l'article de G. Bachelard). Mais d'autres Jésuites français avaient retenu notre attention comme le Père Nicolas Caussin Lettre à une personne illustre sur la curiosité des horoscopes-1649 et le Père Jacques de Billy ( Le tombeau de l'Astrologie Judiciaire)1657) Nous signalions aussi la participation au débat autour de l'Eclipse de 1654 de François d'Aix alias Théophraste Orthodoxe (cf le travail d'Elisabeth Labrousse, La Haye, Nijhoff, 1974, cf Nos Questions autour du texte sur l'Eclipse de 1654 attribué à Gassendi, in Gassendi et la modernité, Dir Sylvie Taussig, Brepols, 2008) Entretiens curieux sur l'eclipse solaire du 12. Aoust 1654. Mais nous n'avions pas alors réalisé quelle était la véritable identité de ce François d'Aix qui écrivait sous ce pseudonyme dont on nous disait qu'il était Jésuite. (cf Bibliographie de la Compagnie de Jésus de Sommervogel, tome I p. 100). D'aucuns avaient précisé que ce François d'Aix appartenait à la famille de la Chaize mais l'on nous avertissait qu'il ne fallait pas confondre ce personnage avec le Père Lachaise, confesseur de Louis XIV, dont le nom a été immortalisé par le cimetière qui porte son nom, diversement orthographié. François d'Aix de La Chaize Chez Guillaume Barbier Imprimeur ordinaire du Roy, en la place de Confort, 1654 -   Or, nous pensons que c'est bel et bien le futur confesseur qui à 30 ans avait produit sous le pseudonyme de Théophraste Orthodoxe le pamphlet en question. On nous signale qu'un oncle de François d'Aix portant le même nom se serait caché sous le pseudonyme en question. Certes, on apprend que 'La grand-mère, née Coton, avait un frère jésuite, grand-oncle de notre François, qui était devenu le confesseur du bon roi Henri IV puis de son fils Louis XIII » Mais cet oncle- certes Jésuite- ne portait nullement le nom de La Chèze. « L’abbé Pierre Coton est né à Néronde en 1564. Il fait ses études à Paris, à l’âge de 25 ans il rentre chez les Jésuites «  En tout état de cause, il ne pouvait pas publier le texte de 1654 . à 90 ans. Or, dans certaines notices introduisant l'ouvrage en question on peut lire : « Entretiens curieux sur l'eclipse solaire du 12. Aoust 1654. Par Theophraste Orthodoxe (i. e. François d'Aix de La Chaize, l'oncle(sic) » Que vient faire ici cet « oncle » qui serait un autre François d'Aix de La Chaize ? Nous pensons que l'auteur de ces Entretiens n'est autre que le futur confesseur de Louis XIV. Certes, il eut un (grand) oncle qui occupa ce poste par le passé auprès d'Henri iV puis de Louis XIII. Le travail du bibliographe, tel que nous l'entendons englobe la question de la paternité des textes tout comme celle de leur datation puisque sur ces deux points, il peut y avoir débat. C'est ainsi que nous avons pu confirmé que Jean Giffré de Réchac était bien l'auteur de l'Eclaircissement des véritables quatrains de Nostradamus (1656), ouvrage souvent attribué à un certaine Etienne Jaubert tout comme nous avons pu montrer, ce qui avait échappé à Bachelard ( en 1937) que le traité paru sous le nom de Descartes était en réalité une réédition du Traité du Jésuite Jean François.(cf Jacques Halbronn, Gaston Bachelard et les Véritables Connoissances des Influences Célestes et sublunaires de R. Decartes  (site du CURA) Le XVIIe siècle vit nombre d'auteurs prendre la peine d'écrire sur l'Astrologie de façon critique, ce qui témoignait de l'impact que celle-ci exerçait à l'époque. Le déclin de l'astrologie est marqué par l'absence des attaques. En ce qui concerne notre œuvre de bibliographe, nous avons conscience qu'elle aura pu être d'une aide précieuse pour divers chercheurs qui n'auront pas eu à accomplir le travail en amont mais se seront contentés de « compléter » en aval. 12 05 21 pensik