samedi 1 janvier 2022

L'astrologie anthropologique de Jacques Halbronn selon Richard Pellard. Autour de l'astrologie de Gauquelin.

Jacques Halbronn; Nous reproduisons ici un texte de Richard Pellard commentant un ouvrage que nous avons publié en 1986, il y donc 35 ans (La pensée astrologique in Histoire de l'astrologie de Serge Hutin, Paris, Artefact). Mais cet ouvrage ne couvrait que les travaux de GAuquelin lesquels constituent, selon nous, une forme d'astrologie tout à fait particulière,un cas "à part", ne serait ce que parce qu'elle ne se sert pas du passage des planétes dans le Zodiaque. (cf La vérité sur l'astrologie. Ed du Rocher, 1985 (exemplaire dédicacé). On ne saurait en aucune façon fonder une Astrologie Mondiale sur de telles bases et donc il serait tout à fait exagérer de soutenir que les résultats Gauquelin viennent valider la dimension cyclique de l'astrologie qui en est le fer de lance. Il faudrait plutot y voir avec le recul et au vu des avancées de nos travaux, depuis lors, une sorte de bricolage avec les moyens du bord, à savoir à partir du mouvement diurne, ce qui n'exigeait même pas de connaitre les durées de révolution des planétes du systéme solaire, une astrologie du pauvre, en quelque sorte que Gauquelin serait parvenu à exhumer, au début des années cinquante du siècle dernier- dont acte, une astrologie qui, comme il le reconnait est des plus fragiles puisqu'elle dépend du déroulement "naturel" de l'accouchement et bien entendu de la connaissance précise de l'heure de naissance. Rien à voir avec l'assise de l'astrologie que nous avons exposée et qui est d'une toute autre envergure; Le débat, ici, n'est pas entre une vraie et une fausse astrologie mais autour d'une petite et d'une grande astrologie et il ne faudrait pas que la grenouille veuille se faire aussi grosse que le boeuf. En ce sens, la 4e de couverture de la "Vérité sur l'astrologie" (astrologie étant mise au singulier comme s'il n'y en avait qu'une) nous parait quelque peu hors de proportion: le probléme n'est pas la "vérité" d'une telle astrologie mais bien sa véritable portée. D'ailleurs Gauquelin se référe au thème natal qui est une donnée finalement tout à fait secondaire, au prisme de l'astrologie cyclique. Gauquelin s'imagine qu'une astrologie déconnectée du cycle des saisons, des axes équinoxiaux et solsticiaux, devrait occuper la place centrale, son astrologie pouvant tout juste suivre le mouvement d'une planéte sur quelques heures! Cela dit, pour les tenants du thème natal, l'apport de Gauquelin s'avère précieux si ce n'est que c'est là une voie de garage. Il n'en reste pas moins que nous pensons avoir expliqu comment les résultats Gauquelin ont pu exister selon un processus que nous décrit Richard Pellard. JHB 01/ 01 22 Association pour la Recherche et l’Information en Astrologie Naturelle Vous êtes ici : ►Astro-documents ►Pour débutants ►Quelques formes d’astrologie A propos de l’astrologie « anthropologique » par Richard Pellard « Existe-t-il une « signature » biologique constituant un récepteur face à un astre émetteur ? La comparaison avec un poste de radio ne serait toutefois pas heureuse : cela impliquerait en effet qu’il y ait une volonté de l’astre de communiquer avec les hommes. Il s’agit plutôt d’une perception à un objet a priori indifférent, auquel un être sensible aura accordé arbitrairement un statut et que l’organisme s’est progressivement habitué à identifier et à localiser dans son environnement » (citation de Jacques Halbronn). Sommaire 1. Les deux conceptions de l’astrologie 2. Présentation de l’astrologie « anthropologique » 3. Critiques et réfutations a. L’envoûtement astral b. Le « croire », l’objet et le « savoir » c. L’orage, le Sida, l’odeur des roses et l’ADN d. L’astrologie est-elle vénusienne ? e. Astro à gogo et anthropologie à gogos ? 1. Les deux conceptions de l’astrologie Il existe deux conceptions de la nature de l’astrologie : ▶ L’astro-symbolisme : Les écoles relevant de ce courant estiment que la relation de l’Homme avec le ciel est de nature symbolique, poétique ou spirituelle : l’astrologue « ne voit qu’un symbole. Le thème natal est seulement un symbole », et « l’étude scientifique de la connexité observable entre les phénomènes célestes et les changements plus ou moins caractérisés dans la vie de groupes ou d’individus n’est pas de son ressort » (Dane Rudhyar). Dans cette optique, il y a donc, d’une part, un « ciel réel », propriété des astronomes, et un « ciel-symbole » spécifiquement astrologique : « Si le ciel des astronomes est un système de faits identifiés par les instruments de calcul et d’optique, celui des astrologues représente un système de valeur à qualification humaine. Le soleil astrologique n’est pas identique à celui dont les lunettes noires cherchent, pour nos yeux, à voiler l’éclat » (André Barbault). L’astrologie est un discours mythologique, ésotérico-imaginaire, qui postule arbitrairement l’interdépendance Homme-Ciel, sans se soucier de légitimer cette affirmation par quelque cause objective que ce soit. ▶ L’astrologie naturelle : Citons Kepler : « De quelle manière la configuration du ciel au moment de la naissance détermine-t-elle le caractère ? Elle agit sur l’homme pendant sa vie comme les ficelles qu’un paysan noue au hasard autour des courges dans son champ : les nœuds ne font pas pousser la courge, mais ils déterminent sa forme. De même le ciel : il ne donne pas à l’homme ses habitudes, son histoire, son bonheur, ses enfants, sa richesse, sa femme… mais il façonne sa condition ». Dans cette optique, l’influence astrologique a des causes physiques qu’il s’agit d’élucider et de comprendre. L’Homme est biologiquement adapté à son environnement cosmique proche (le système solaire). Les astres agissent sur lui en émettant des signaux, probablement de nature gravifique, qui structurent initialement son organisme et son psychisme, et modifient périodiquement ses états d’excitabilité nerveuse. L’astrologie ne se réduit pas à un discours, à un système de projection subjectivo-symbolique : ce sont les hommes qui symbolisent, à travers leurs théories, langages et images, leur relation concrète avec le système solaire. L’astrologie est une science naturelle méconnue, au carrefour des sciences humaines et des sciences physiques. 2. Présentation de l’astrologie « anthropologique » Selon la thèse développée par Jacques Halbronn, l’influence astrale n’aurait aucune réalité physique objective. Nos lointains ancêtres, baignés d’irrationalisme religieux et frappés d’« astrolâtrie », auraient développé une croyance selon laquelle les planètes du système solaire auraient une influence réelle sur les comportements humains individuels et collectifs, alors que cette influence serait de l’ordre du pur mythe, du pur symbole, c’est-à-dire une création-projection anthropologique relevant de la subjectivité anthropocentrique : « Nous ne pensons pas que l’homme et les astres constituent une sorte de système qui aurait toujours existé depuis que l’homme est homme. Au départ, cette relation devait être purement culturelle, une astrolâtrie plutôt qu’une astrologie. Peu à peu, certaines sociétés humaines se sont en quelque sorte programmées pour percevoir le mouvement des astres à un niveau subconscient, et ce qui n’était au départ qu’un rite consensuel que l’on peut arrêter ou modifier à volonté est devenu une loi de plus en plus rigide ». À force d’y croire et de répéter cette croyance de génération en génération pendant des millénaires, l’espèce humaine aurait fini, à force d’auto-persuasion inconsciente, par intégrer et fixer neurophysiologiquement ce système de projection illusoire d’une manière si puissante que les hommes d’aujourd’hui (ceux dont les coordonnées natales sont le matériau des statistiques de Michel Gauquelin), même non informés de l’existence de ce mythe et non-croyants en matière d’astrologie, continueraient de réagir physiquement aux positions, mouvements et cycles célestes : « La notion de projection est souvent perçue comme indiquant une représentation plus ou moins fictive, mais l’on se demandera si une projection ne peut évoluer vers la production d’un phénomène réel ? Si je confère à un objet une certaine fonction, est-ce que progressivement je ne réagirai pas en présence ou à la pensée de cet objet comme s’il exerçait effectivement l’effet que je lui ai dévolu ? Les travaux de Gauquelin s’inscrivent dans ces recherches concernant la préhistoire de l’astrologie, dans la mesure où les hommes auraient préservé génétiquement les marques de leurs anciennes croyances, ce qui semble encore la meilleure explication pour expliquer de tels résultats statistiques ». Cette thèse, ou plutôt cette hypothèse, est astucieuse, en ce qu’elle propose un modèle apparemment rationnel pour décrypter le mystère de la relation entre l’Homme et les planètes du système solaire, tout en permettant d’éliminer tout questionnement sur les fondements physiques de l’astrologie. C’est en quelque sorte un lifting bavard des thèses de l’astro-symbolisme pur, celui qui prétend que les planètes astrologiques n’ont rien à voir avec les planètes astronomiques, et que la relation entre l’Homme et le Ciel relève tout simplement d’une pétition de principe selon laquelle « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » par l’intermédiaire d’un mystérieux jeu de « correspondances » symboliques arbitrairement décrété. Admettons pourtant que cette hypothèse « symbolico-anthropocentrique » ait quelque chose de recevable, et cherchons à la réfuter. 3. Critiques et réfutations a. L’envoûtement astral Faisons pour un détour par l’ethno-psychiatrie. Un ethno-psychiatre contemporain, Tobie Nathan, s’est rendu compte que les psychothérapies utilisées en Europe étaient la plupart du temps inefficaces pour soigner les désordres psychiques dont souffraient les populations immigrées (arabes, noirs africains pour la plupart) dont il avait la charge. Il a alors approfondi ses recherches, dialogué avec des marabouts, des guérisseurs, des désenvoûteurs des pays d’origine de ses patients, et s’est rendu compte que, par exemple, les désenvoûtements rituels étaient psychothérapeutiquement efficaces lorsque les envoûtés étaient persuadés de l’être. Dans la culture originelle de ces malades, l’envoûtement était quelque chose de tout à fait naturel, évident. À l’inverse, on a observé que les mêmes techniques rituelles, chamaniques, de désenvoûtement, ne produisaient aucun effet sur des patients qui, non seulement ne croyaient individuellement pas à l’envoûtement, mais aussi dont la culture rationaliste-occidentale niait toute possibilité objective d’envoûtement. Quel est le rapport avec l’anthropo-astrologie symbolico-mythique d’Halbronn ? Il paraît évident : il n’est pas nécessaire de « croire » en l’astrologie pour qu’elle soit efficace dans ses effets observables. Qu’un individu soit informé ou non de l’influence réelle ou imaginaire des planètes à sa naissance et des transits planétaires, l’expérience montre qu’il en subit clairement les effets. Les statistiques Gauquelin, qui n’ont rien de symbolo-mythique, même si elles sont méthodologiquement insuffisantes et critiquables, le démontrent clairement. L’étude de biographies de personnages célèbres le confirme également : que ces derniers aient cru ou non à l’astrologie (l’immense majorité d’entre eux n’y croient d’ailleurs pas), on peut parfaitement observer dans quelle mesure une dissonance Jupiter-Neptune natale caractérise objectivement un comportement individuel, et comment un transit Pluton-Soleil induit des effets non-identiques à ceux que l’on observe au cours d’une autre période caractérisée par un autre transit. b. Le « croire », l’objet et le « savoir » L’astrologie n’est donc pas une sorte d’envoûtement mystico-mythique efficace par répétition-bourrage de crâne, comme Halbronn semble le… croire. Ce qui n’empêche nullement de s’interroger sur les relations entre croyances et réalités objectives : on peut « croire » en de purs mythes, en de totales illusions, aussi bien qu’on peut « croire » en la réalité objective et mesurable. Le « croire » et le savoir expérimental, le religieux et le scientifique (qui n’est souvent qu’une forme moderne de croyance), ne s’opposent pas nécessairement. Le « croire » peut être la perception intuitive d’un savoir qui ne demande qu’à se développer. On peut aussi savoir en se passant de croire. Le « croire » n’est jamais qu’un a priori subjectif qui ne demande qu’à être infirmé ou confirmé par un savoir expérimental immédiatement disponible ou à venir. « Je crois, en tout état de cause, que l’astrologie n’est pas une affaire de découverte et que même ce qui est découvert de l’influence astrale est aussi le résultat d’une invention antérieure des hommes », écrit Halbronn. Ce en quoi il opère une brillante et ultraparadoxale confusion « R-E ». Il est évident que les théories et discours par lesquels nous essayons de nous représenter, de formaliser (niveau ‘r’ d’arrivée) les influences planétaires sont des modèles issus des facultés imaginatives, spéculatives et analytiques de l’esprit humain, et qu’en ce sens elles peuvent être taxées d’anthropoïdie ou d’anthropocentrisme. Mais ces modèles sont, semble-t-il, nés de l’observation (niveau ‘E’ de départ) de faits que l’on a par la suite cherché à nommer, identifier, définir par le truchement d’un système de représentation (niveau ‘r’ d’arrivée)… à moins qu’ils n’aient jailli d’une mystérieuse intuition (niveau ‘T’ de départ) de l’ordre du monde ? Par la suite, ces modèles (comme tous les modèles de n’importe quel type de croyance ou de savoir) ont acquis leur autonomie, et sont devenus des schèmes permettant a priori (niveau ‘R’ ou « Représentation extensive » : comment se diffusent les modèles) de procéder à une lecture lecture des relations Homme-Ciel. Cette réalité autonome du monde de nos représentations n’est en rien contradictoire avec le fait qu’indépendamment de nos croyances et de nos savoirs, le monde objectif existe. Croyances et savoirs nous permettent de donner à ce monde un sens, de l’expliquer ou d’en saisir plus ou moins fidèlement les mécanismes de fonctionnement d’une manière plus ou moins pertinente ou illusoire, sachant que les pertinences d’une époque sont fréquemment taxées d’illusions ultérieurement… et vice-versa. c. L’orage, le Sida, l’odeur des roses et l’ADN Certes, les mots « orage » et « éclair » sont de pures inventions de l’esprit humain. Mais quand l’innommable chose (en référentiel ‘tE’) que l’on nomme, linguistiquement à tort où à raison, un « éclair » foudroie au cours d’une innommable chose nommée « orage », une innommable chose nommée « anthropoïde » capable ou non d’inventer des dictionnaires et des définitions, la chose bipède et pensante en question subit un innommable phénomène objectif pour lequel nous avons inventé un mot pour le qualifier : « décès ». Autres exemples : le virus du SIDA était efficace avant qu’il ne soit nommé… On n’a pas besoin de donner un nom à une radiation atomique insidieuse et invisible pour qu’elle provoque dans votre organisme des mutations moléculaires, les roses sentaient bon avant qu’on ne les affuble d’un mot composé de deux syllabes, deux consonnes et deux voyelles, et la génétique présidait à nos mécanismes de reproduction avant qu’un savant ne mette un nom sur une autre « innommable chose » aujourd’hui connue sous l’appellation d’ADN. Bref, l’anthropo-astrologie subjective et pseudo-historiciste d’Halbronn confond activement le mot et la chose. Dans l’optique d’une astrologie naturelle, les astres ont sur nous des influences dont l’efficacité n’est pas proportionnelle à la précision et à la pertinence des théories explicatives et dénominations par lesquelles nous cherchons à nous représenter et à comprendre ces influences. d. L’astrologie est-elle vénusienne ? Gag : par la fonction ‘eR’ (existence de Représentation), un mot (ou la théorie explicative, ou le mythe) peut faire exister une chose, a une influence physique sur la chose. Pensons aux mystiques chrétiens stigmatisés : le vendredi commémorant le jour de la passion du Christ, la paume de leurs mains présente d’inexplicables plaies, telles celles des mains du crucifié. La croyance a priori dans un système de représentation (la révélation chrétienne, ici niveau ‘R’ de départ), induit donc des effets physiologiques mesurables (les plaies du stigmatisé, niveau ‘e’ d’arrivée). Fort bien. Mais non seulement ce phénomène n’arrive pas à l’ensemble des chrétiens adhérent a priori au système de représentation biblico-évangélique, mais de plus ce type de phénomène ne s’observe jamais chez les bouddhistes, les musulmans, les hindous, et encore moins chez les athées et les agnostiques. On revient là à l’ethno-psychiatrie. « existence de Représentation » : c’est bien par le truchement de cette vénusienne formule que Jacques Halbronn, dernier avatar bavard de l’astro-symbolisme, cherche à légitimer l’astrologie. L’astrologie selon cette thèse ne serait efficace que pour les stigmatisés (niveau ‘e’ d’arrivée) culturellement programmés (niveau ‘R’ de départ) qui y croient. Mais que faire alors des dizaines de milliers d’individus que Gauquelin a utilisés à travers leurs coordonnées natales pour tester la réalité objective de l’astrologique ? « Croyaient »-ils tous, consciemment ou subconsciemment, à Gauquelin ou à l’astrologie ? Gauquelin n’a-t-il fait qu’observer et mesurer une vaste stigmatisation astrologique collective ? Il est d’ailleurs hautement comique qu’Halbronn se fasse le thuriféraire de Gauquelin, dont les travaux démontrent exactement l’inverse de sa thèse astro-anthropo-imaginaire… Petit problème : les recherches historiques aussi bien que le plus élémentaire bon sens anatomique montrent que les clous doivent être plantés dans les poignets pour que la crucifixion dure suffisamment longtemps pour qu’il y ait mort par étouffe ment progressif. Des clous plantés dans la paume des mains déchirent très vite les tissus et les os délicats de la main sont physiquement incapables de résister longtemps à la traction et au poids du corps… Cette anecdote illustre bien la différence entre Vénus et Mars, entre la puissance évocatrice de nos a priori (‘eR’) et la matérialité des faits (‘eE’). e. Astro à gogo et anthropologie à gogos ? La thèse d’Halbronn implique un conditionnement de type pavlovien-Coué : à force de se répéter que les astres ont de l’influence, l’humanité astrolâtre aurait fini, non seulement par y croire, mais aussi par modifier l’organisme de la multitude d’individus qui la composent afin qu’ils puissent « reconnaître » neurophysiologiquement (subconsciemment ou inconsciemment) les positions et mouvements des astres. Soyons plus précis : il ne prétend pas que l’humanité toute entière est crédulo-astrolâtre et astro-conditionnée, mais que « certaines sociétés humaines se sont en quelque sorte programmées pour percevoir le mouvement des astres à un niveau subconscient… ce qui n’était au départ qu’un rite consensuel ». Nous nageons là en plein délire. Pour qu’un automatisme de répétition (base du conditionnement astro-pavlovien selon cette thèse) soit efficace, il faut que le même stimulus simple et sans ambiguïté soit répété selon des périodicités précises et régulières, et suivi, pour l’individu que l’on entend conditionner par ce stimulus, d’une gratification ou d’une punition adaptée à la réponse que l’émetteur de stimuli entend recevoir. C’est ainsi qu’on dresse son chien, c’est-à-dire que l’on modifie son comportement concret (niveau ‘e’ d’arrivée) à partir d’un système d’injonctions normatives (niveau ‘R’ de départ). On peut ainsi effectivement conditionner des chiens, des individus humains… et aussi des masses humaines, à travers des mots d’ordre, slogans et mises en scène emblématiques. Mais pour le conditionnement de masse, encore faut-il que chacun, et surtout la majorité des individus (effet d’entraînement) appartenant à une masse accepte d’adhérer à ce conditionnement. Sinon, ça ne marche pas. Rien de tel en ce qui concerne le prétendu conditionnement « culturello-astrologique » que défend Halbronn. En ne considérant que les Signes solaires, pour que ce type de conditionnement soit opérant, il aurait fallu qu’une culture astrologique dominante et influente — ce qui n’a jamais existé — inculque pendant des siècles à la majorité des individus, sinon à chacun d’entre eux, qu’il existait des catégories psychologiques ou comportementales astrologiques (Bélier, Cancer, Sagittaire ou Capricorne) à l’intérieur desquelles il pouvaient, non seulement se reconnaître, mais mouler leurs comportements. Un génotype ne se transforme pas en phénotype en quelques années. Et que dire alors des influences planétaires, alors que l’immense majorité de l’humanité ignore à tout des significations planétaires ? La conception « anthropologique » de l’astrologie est à l’évidence absurde. Elle n’est qu’une resucée jargonnante de la conception « symboliste » traditionnelle. Réfléchissez à tout ça. La thèse d’Halbronn est profondément contradictoire avec celle de l’astrologie conditionaliste. Et Jacques Halbronn n’est certainement pas conditionaliste

Jacques Halbronn Le probléme de l'hybridation du thème natal. Equinoxialité et solsticialité. Gauche et Droite.

. jacques Halbronn Le probléme de l'hybridation du thème natal. Equinoxialité et Solsticialité. Gauche et Droite. LEs notions de Droite et de gauche restent assez floues. Nous dirons que la gauche est en quéte d'unité alors que la Droite est prête à assumer une certaine diversité, y compris au niveau spatial. L'une est centralisatrice, jacobine, l'autre, comme dirait Michel Onfray, plutôt girondine, dans la terminologie révolutionnaire. Il y a un temps pour telle tendance et un temps pour telle autre.-(Ecclésiaste) et il revient à l'astrologie de nous guider, nous orienter à ce propos, ce qui implique un certain processsus de provision et de prévision. Paradoxalement, nous insisterons sur l'aménagement de l'espace social., ce qui sépare nettement les mentalité, les politiques équionoxiales et solsticiales. Pour la Droite, gérer la diversité sociale, c'est nécessairemenr gérer l'espace social et admettre des disparités d'un espace à l'autre, d'un quartier à l'autre, d'une communauté à l'autre er de s'assurer que chaque groupe dispose des moyens d'existence nécessaires. A contrario, l'approche de la Gauche tendra à dénoncer une telle différenciation, à l'instar d'un Eric Zemmour qui s'insurge contre la spécificité de certains quartiers.; ce qui va à l'ensontre d'une exigence viscérale d'unité qui lui apparait comme unr nécessité absolue. Il refuse donc par principe un découpage de l'espace qui induirait une quelconque autonomie collective. On retrouve là une formule de la Révolution Française, tout en tant qu'individu,rien en tant que corporation, communauté. Il s'agit donc pour lui d'ignorer toute reconnaissance de particularisme social au nom de ce qu'il appelle assimilation, dans le refoulement des origines des uns et des autres, ce qui implique que l'individu doit être seul face à l'Etat (Léviathan) . Mais il 'existe actuellement , un autre leader équinoxial, à savoir Emmanuel Macron, le président sortant (Elections en avril 2022) et certains de ses ministres et conseillers et notamment face au traitement de l'actuelle pandémie. Nous pensons notamment à la question de l'espace social en termes de confinement, de capacités hospitalières. A aucun momennt a-t-on pu observer un quelconque inéterêt quant à la prise en compte de groupes spécifiques. On se contente de généralités du type "vaccinés" et "non vaccinés" . C'est ainsi que l'on compte la proportion de non vaccinés parmi les personnes devant faire appel aux services médicaux sans chercher s'il existe cetains points communs entre ces personnes que celui, précisémet, de ne pas être vaccinées, ce qui permettrait un traitemen plus fin du phénoméne, vu que ces personnes atteintes par le virus ne sont, en tout état de cause, qu'une très petite minorité parmi les non vaccinés. DE la même façon, au début de la pandémie, aurait-on peu décider de confiner en priorité les personnes âgées, retraitées, ce qui aurait certainement éviter d'impact autant la vie économique! Mais on aura préfére traiter la population en bloc! On peut penser qu'un gouvernement à tendance "solsticiale" aurait agi autrement. Il aurait notamment accru les capavités d'accueil sans tout conditionner au statu quo hospitalier ( places et personnel) et près de deux ans après le début de la pandémie COVID 19, on n'est pas mieux loti et on en est encore à tout mesurer au pro rata du dit statu quo, d'autant plus qu'entre temmps, on aura encore limité less marges d'accueil. Au lieu de faire pression sur les non vaccinés qui viendraient éventuellement congestionner les services, il eut été plus heureux de prévoir des structures d'accueil à la hauteur des enjeux. On s' y refuse car ce serait faire une concession aux réalcitrants, la seuele issue étant la vaccination pour tous, dans un domaine qui comporte encore bien des inconnues.. On notera à quel point Zemmour et Macron se rejoignent par leurs "solutions", l'un obsedé par les "territoires perdus de la République", l'autre par un impéraif de vaccination qui dépasse en fait la question sanitaire pour devenir d'ordre social. Les non vaccinés étant taxes d'inadaptés et devenant le bouc émissaire des échecs et des tatonements. Pour nous, Zemmour et Macron correspondent à une sensibilité de centre gauche et le discours de Zemmour ne correspond aucunement à notre idée de la Droite. C'est la gauche qui se veut assmilatrice et colonisatrice, au nom de l'universalité et de la totalité indivisible. Placer Zemmour à droite est source de confusion. Le cas de Macron est particulièrement remarquable, astrologiquemeent parlant. Il a été elu au printemps 2017 à la fin d'une période équinoxiale (fin Sagittaire) mais dès le début de l'année suivante, on est entré en péropde solsticiale (début capricorne) si bien que Macron se sera trouvé très vite en porte à faux avec l'évolution de la situation. IL n'était plus le rght man, at the right place, at the right time.Dès la fin 2018, il se heurtera au phénoméne des Gilets Jaunes et début 2020, il y aura le Coronsa virus. Macroon, du fait de son tempérament équinoxial (il était, juste avant; ministre sous le président socialiste François Hollande) vivra les conflits sur un mode dramatique et l'on pense à la façon dont la Gauche aura géré la Guerre d'Algérie sans parvenir à ménager des compromis notamment territoriaux. Inversement, le leader solsticial qui se retrouve dans une phase équinoxiale comme De Gaullle en 1968 ne sera pas l'homme de la situation et finira par démissionner au printemps 1969.Quand le général est réélu Saturne est en poissons, donc à la fin d'une phase solstiticlale, en 1965. Mais dès 1967 l'on bascule en phase équinoxiale. On se souveint des réactions assez mal venues lors de la Guerre des Six Jours, en juin 67, Saturn eétant passé en bélier, sur l'axe équinocial, au mois d'avriil. Et ensuite, il y aura 'Mai 68". On est loin du premier septénnat où De Gaulle avait notamment gérer la fin de la Guerre d'Algérie et la décolonisation de l'Afrique OCcidentale et Equatoriale Française (AOF, AEF, en phase avec la phase solsticiale. En fait, on avait là une situation inverse: De Gaulle en mai 58 se présente en phase équinoxiale et l'on attend de ui qu'il garantisse l'Algérie Française mais dès le début 59, Saturne passe du sagittaire au capricorne et il sera perçu comme un traitre par ceux qui avaient suscité son "retour. On voi à quel point la science astrologique telle que nous l'avons refondée peut se révéler utile, étant entendu que le calendrier électoral devrait éviter de tels quiproquos. On distinhguera le leadership de droite en ce qu'il implique une multiplicité de leaders de tout acabit et celui de gauche qui implique une direction très centralisée. En ce qui concerne l'impact collectif de Saturne - on pense aux moutons de Panurge-et il importe que l'astrologie mette en évidence de tels retournements, revirements collectifs qui ne dépendent pas des leaders, ce qui nous fait songer au texte du Prophéte Jérémie (chapitre XXXI) autour de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliance, la première étant liée à la minorité des leaders et la seconde étant le fait de la majorité qui ne dépend même pas de la décision des chefs, lesquels n'ayant plus qu'à en connaitre et à en tenir compte. Dans le domaine de l'astrologie, on observe un processus d'hybridation. c'est ainsi que Gauquelin se sera avancé un peu trop en laissant entendre que ses résultats statistiques étaient en mesure de valider, définitivement (cf sa "Vérité sur l'astrologie" . Ed du Rocher, 1989) alors que il ne valide que le dispositif des maisons et aucunement celui du Zodiaque. Le thème natal est l'exemple mêmme d'un processus d'hybridation combinant deux formes d'astrologie bien distinctes L'astrologie ne saurait selon nous se passer du cycle saisonnier. JHB 01 01 22

Jacques Halbronn. Astrologie et voyance. L'astromancie du thème astral. L'astrologue de cour

Jacques Halbronn Astrologie et voyance. L'Astromancie du thème astral L'astrologue de cour Selon nous, il importe de ne pas mélanger les genres, ce qui n'empêche pas de les faire cohabiter. Le probléme, c'est l'hybridation. Or, selon nous, le thème astral serait un objet hybride relevant de ce que l'on peut appeler astromancie, divination par le biais, le support de l'observation de la carte du ciel, d'un "tirage" fondé notamment sur l'heure et le lieu de naissance mais pas exclusivement -(cf l'astrologie "horaire").. A l'origine, l'astrologue devait se connecter avec le "ciel" de naissance, comme avec une sorte de mandala, de kaléidoscope. Pour notre part, nous préférons nous intéresser à la voyance "pure" ou non, qu'à l'astromancie, d'où le grand nombre d'interviews que nous avons réalisés ces dernières années (cf le blog téléoptima, ex futurvidéo). C'est pourquoi notre chaine You Tube s'intitule "télé de la suconscience", ce qui est censé englober aussi bien l'astrologie que d'autres domaines d'investigation impliquant des processus qui agissent en quelque sorte, peu ou prou, à notre insu, ce qui vaut également pour les problématiques linguistiques et théologiques.. (cf nos Mathématiques Divinatoires, préface de Jean Charles Pichon, Paris, Trédaniel, 1983) C'est dans cet esprit que nous recommandions, dès 1976 (dans Clefs pour l'Astrologie) de délester l'astrologie du tout ce qui touchait au thème natal, en dépit des travaux statistiques de Michel Gauquelin qui tendaient à le valider ou qui en tout cas pouvaient être instrumentalisés dans ce sens du fait de l'extréme importance accordée à l'heure de la naissance du né. (cf notre étude in Les personnalités planétaires de Michel Gauquelin, Paris, Trédaniel, 1992). Nous avons récemment insisté sur le fait qu'André Barbault avait tenu, du moins à une certaine époque, à ne pas se référer en astrologie mondiale à quelque "thème" que ce soit, qu'il s'agisse du cycle Saturne-Neptune ou de l'indice cyclique. Le probléme, c'est que c'est par le biais du moment de naissance que les gens ordinairement en viennnet à s'intéresser à l'astrologie parce qu'elle est supposée leur indiquer objectivement ce qu'ils sont (cf notre brochure L'astrologue face à son client. Les ficelles du métier, avec illustrations, Paris 1995). De fait, les rentrées d'argent pour le milieu astrologique passent la plupart du temps par une demande de consultation, de formation, soit en présentiel, soit par le biais du manuel (papier ou internet). En dehors du cas d'André Barbault (et peut être d'Elisabeth Teissier), l'astrologie mondiale n'apparait pas comme vraiment lucrativve en France. Pendant longtemps, il a été déconseille, mal vu, qu'un astrologue se serve, notamment, du tarot comme complément ou de toute source d'information non proprement astrologique. Or, selon nous, il est bien préférable de ne pas chercher à tirer de l'astrologie toutes les informations utiles à la consultation, car cela débouche sur une pratique astromantique, on pense notamment à l'interprétation des 12 maisons astrologiques dont les descriptions sont assez parlantes dans ce sens. L'enseignement de l'astrologie passe par une telle initiation au bon usage des maisons et notamment des "maîtrises" qui permettent de relier les maisons entre elles. A la limite, l'on pourrait admettre qu'un voyant recoure à cette astromancie mais déontologiquement, l'astrologue doit s'en écarter. En fait, selon nous, le métier d'astrologue devrait être centré sur les leaders. (cf l'astrologue de cour) et nous avons exposé ailleurs tout le processus concerné dans ce sens. L'astrologue doit avant tout être le conseiller du Prince.(cf Machiavel) et non pas du tout venant. Bien entendu, par prince, nous entendons tout un ensemble de responsables, de cadres dans les domaines les plus divers et cela vaut pour la profession de journaliste.. Il est temps que dans les débats politiques, l'astrologie ait enfin droit au chapitre en raison d'une certaine expertise. Autrement dit, il importe que l'astrologie ne se fourvoie plus dans des directions qui ne lui conviennent pas. D'ailleurs, tout le monde est impacté d'une façon ou d'une autre, par ce qui se passe dans la tête d'un leader. Il importe notamment de prendre conscience que l'astrologue, à l'avenir, ne saurait dépendre des données subjectives d'un client n'ayant pas d'impact public, notamment de nos jours, sur Internet. Il faut que l'astrologue puisse constituer un dossier en tenant compte de la carrière de son client et cela ne convient pas avec un client sans une certaine notoriété. Voilà donc selon nous la nouvelle image qu'il importe de donner de l'astrologue. JHB 01 01 22

Jacques Halbronn Pour une typologie binaire en astrologie. Fin de la symbolique des 12 signes.

jacques Halbronn Pour une typologie binaire en astrologie. Fin de la symbolique des 12 signes/ Nos travaux relatifs à la dialectique Equinoxes-Solstices devaient tôt ou tard nous conduire à nous interroger sur l'intérêt qu'il pouvait y avoir à maintenir une typologie à douze entrées, voire à quatre, si l'on ne retient, comme d'aucuns le font, que les Quatre Eléments (Feu, terre, air, eau), soir les triplicités dont les fondements sont assez discutables même si la répartition des signes entre les Eléments aura sous tendu pendant des siècle la théorie des Grande Conjonction Jupiter-Saturne (Albumasar) Désormais, nous sommes enclins à penser que la caractérologie propre à l'astrologie pourrait fort bien se réduire, se limiter, à deux possibilités, l'équinoxiale et la solsticiale en tout cas en ce qui concerne la psychologie des leaders. En effet, nous proposons de classer les leaders selon un tel modéle , d'autant que notre cyclologie obéit à la même dualité. Nous percevons distinctement les ledaers équinoxiaux comme marqués par le souci d'égalité, d'unité face aux leaders solsticiaux, souhaitant respecter les clivages historiques, religieux, linguistiques, culturels. Cela correspond grosso modo au clivage Gauche Droite. Sur cette base, un leader solsticial se trouvera tantôt en pahse solsticiale de Saturne, tentôt en phase équinoxiale de Saturne tout commme un leader équinoxial de façon inverse. Cela permet de concevoir quatre scénarios. Or ce qui est particulièrement remarquable c'est quand le leader est confronté à une phase à la polarité opposée à son programme. On comprend d'ailleurs qu'un type équinoxial vive assez mal une période solsticiale (de 7 ans) et vice versa. Pour mieux suivre notre propos, il nous faut revenir sur une approche qui se retrouve au chapitr XXV du Prince de Machiaveln où il est recommandé au prince, donc au leader, de tenir compte des cycles animant le peuple. Car pour nous, le leader ne varie pas alors que le peuple, lui, est déterminé par l'alternance des phases de Saturne. On retrouve là une dialectique du fixe et du mobile, qui nous semble tout à fait centrale pour la pensée astrologique. En effet, pour nous, toute cyclicité exige un facteur fixe et une facteur mobile , ce qui exclue ipso facto la combinatoire ente deux planétes, mobiles par définbition et étymologiquement. On peut envisager les aspects d'une planéte avec sa position natale dans le thème ou bien l'aspect d'une planéte avec une étoile fixe-ce qui permet d'ailleurs de déterminer la durée de sa révolution "sidérale" mais nous avons proposé les aspects d'une planéte avec les axes équinoxiaux et solsticiaux et notamment les conjonctions alternant avec ces axes.(cf Clefs pour l'astrologie, Ed SEghers, 1976). Nous n'entrerons pas ici dans les considérations techniques mais signalons que la théorie des ère précessionnelles s'articule sur le rapport entre le point vernal et telle étoile de telle constellation zodiacale. Pour nous, le "transit" de Saturne (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994), tous les 7 ans, sur l'un des deux axes enclenche une phase tantôt équinoxiale, si c'est l'axe équinoxial qui est concerné tantôt solsticiale dans le cas inverse. Dès lors, le leader se verra soit en phase ou au contraire à contre pied avec le parcours périodique de Saturne. S'il est en phase, il sera le porte parole du peuple, s'il ne l'est pas, il prendra le peuple à rebrousse poil, ce qui confère à notre outil une certaine qualité d'analyse prévisionnelle. Ubecas intéressant concerne le calendrier électoral ; un leader peut être élu à la fin d'une phase et se retrouver ensuite à porte à faux lors du changement de phase. On prendra l'exemple d'Emmanuel Macron, élu au printemps 2017 avec Saturne en fin de phase équinoxiale et qui dès le début de 2018 se retrouve confronté à une phase solsticiale, alors que selon nous Macron est un leader "équinoxial", non pas en raison de son thème natal, donnée qui ne nous intéresse pas mais de par l'observation ce qui est plus facile quand il n'y a que deux types et non quatre ou douze. Pour nous, le binaire convient idéalement à notre fonctionnmnt mental alors qu'au delà, on risque d'adopter et de se conformer au modéle fourni sur la base de l'heure et du jour de naissance. JHB 01 01 22
Jacques Halbronn Le clivage Zodiaque-planétes chez André Barbault Le grand mérite de Barbault aura été de chercher à émanciper l'astrologie mondiale de l'astrologie individuelle en en faisant deux disciplines nettement distinctes, l'une axée sur la volonté de se connaitre, l'autre de comprendre le monde, ce qui correspondait à deux public aux motivations bien différentes. Il est clair que la plupart des gens qui sont venus à l'astrologie auront dans un premier mouvemet été inspirés par un "Connais toi toi même", ce qui rejoignait le cham psychologique alors que l'astrologie mondiale s'inscrit dans le champ socio-historique si ce n'est que son positionnement est moins familier et courant dans ce registre. Cela dit, il nous apparait que Barbault aura voulu trancher dans le vif en partant très tôt du principe selon lequel l'astrologie mondiale devait se délester autant que possible du référentiel zodiacal. Cela ne l'empêchera pas, dans les années cinquante, de labcer avec succés une collection zodiacale, aux Ed. du Seuil. Pour lui, il s'agissait de deux plans à mener parallélement. Au même moment, Barbault m (cf Défense et illustration de l'astrologie, Paris, Grasset, 1955). Le lieu du Zodiaque où une conjonction se tenait lui était parfaitement indifférent etil en sera de même, dix ans plus tard, quand il lancera son "indice cyclique" basé sur les interrelations enttre les 5 planétes les plus lentes, de Jupiter à Pluton. (Les astres et l'Histoire, Pauvert 1967) SElon nous, cette évacuation du référentiel zodiacal dans son Astrologie Mondiale aura été une erreur fatale qui viendra miner son travail jusqu'à sa mort en 2019 en le privant d'une boussole, d'un étalon. Pourtant en 1976, nous avions publié un ouvrage dont Barbault avait rendu compte dans sa revue L'Astrologue:: Clefs pour l'Astrologie. Ed Seghers. Nous y proposions une combinatoire planéte -axes équinoxiaux -solsticiaux au lieu d'une combinatoire planéte-Planéte. Comme dit Kepler, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain: une chose était de se délester des 12 signes du Zodiaque en Mondiale, une autre de ne pas se repérer sur les axes structirants du cycle des saisons. Barbaul était allé trop loin en ne décomposant pas suffisamment la genése du symbolisme zodiacal Certes, il lui restait les aspects, chers à Kepler, dont Barbault s'inspirait avec le carré, l'opposition et tutti quanti mais Barbault ne parvint pas à structurer son cycle Saturne-Neptune au delà de la conjonction et on le voit bien avec son disciple et collaborateur Yves Lenoble (à Astroflash) qui ne considére que les seules conjonctions, de 36 ans en 36 ans, sans même s'arrêter à mi chemin sur les oppositions. Entre 1989 et 2025, pas d'échéance à surveiller pour Lenoble! On aurait donc affaire au bout du compte, à une astrologie purement conjonctionnelle et l'indice cyclique reléve de cette même méthodologie, alors même que toute cyclicité exige de déterminer au minimuum une alternance de périodes, à l'instar du cycle des saisons sur lequel Barbault n'entendait pas s'appuyer, même analogiquement. On se retrouve ainsi avec une démarche prévisionnelle qui met sur le même plan une chose et son contraire et de même pour l'indice cyclique, l'opposition n'est plus qu'un aspect parmi d'autres alors qu'elle serait assimilable à une conjonction (cf la syzygie). C'est ce qui s'est passé avec l'année avancée de 1989 que Barbault, selon les circonstances a pu interpréter aussi bien comme la consécration de l'URSS que comme son effondrement (après coup) JHB 01 01 22