vendredi 29 avril 2022

Jacques Halbronn Epistémologie. Le paradoxe de l'historien; gérer ce qui est additionnel et restituer une genése

jacques halbronn Epistémologie Le paradoxe de l’historien: gérer ce qui est additionnel et restituer une génése Notre parcours d’historien nous a révélé une certaine dualité épistémologique, à savoir qu nous avions deux voies qui se présentaient à nous, celle qui consistait à aller de l’amont vers l’aval et celle, plus ardue, qui consistait à aller de l’aval vers l’amont. La première voie consistait à suivre un processus sur une certaine durée, à partir d’un point décidé, décrété arbitrairement et qui n’était pas censé être originel. On allait ainsi d’un certain « connu » jusqu’à un autre « connu ». En revanche, la seconde voie se révélait plus théorique, plus métaphysique, en quête de prolégoménes, de « principes »au sens littéral du mot, de ce qui vient en premier. L’historien se muait alors en archéologue, se donnant pour tâche de décanter, de faire apparaitre des couches successives venant corrompre le plan originel. En ce sens, il s’agirait d’une forme de structuralisme avec pour postulat l’existence, la prééxistence d’une géométrie première, d’un jardin « à la française » à restaurer, à restituer, dans une dialectique de diachronie et de synchronie. Ce qui présuppose une sorte d’intelligent design notamment en ce qui concerne la formation des langues. Deux théologies se trouvent, selon nous, en opposition, celle d’une Nature « aveugle » qui prendrait forme empiriquement dans la longue durée et celle d’une Création émanant certes de cette Nature mais enclenchant un nouveau processsus, un véritable « dessein » qu’il devrait être possible de dé-couvrir in fine. Dans les deux cas, d’ailleurs, on se trouve projeté vers l’avenir, qu’il s’agisse d’attendre un accouchement, un murissement dans le premier cas ou une prise de conscience d’une structure subconsciente qui se verrait ainsi révélée. JHB 28 04 22
2022 jacques Halbronn Astrologie EXOLS Equinoxialité et nouveauté, Solsticialité et ancienneté On réfléchira ici sur les conditions à remplir alternativement en phase d »équinoxialité et de solsticialité, ce qui permettra de mieux comprendre les exigences liées respectivement à ces deux phases se succédant de 7 ans en 7 ans.. I Les conditions d’ une équinoxialité heureuse Pour qu’une période équinoxualité se passe bien, il importe de jouer la carte de la nouveauté pour tous car si cette « nouveauté » n’existe que pour les nouveaux venus, on ne pourra empecher un ressentiment à l’encontre de ceux qui étaient déjà initiés. Si l’on suit l’argumentation d’un Eric Zemmour, on voit immédiatement, sur quel écueil il va échouer avec ceux qui sont censés vouloir s’assimiler et ceux qui incarnent le modéle à suivre et à rejoindre. C’est pourquoi une authentique équinoxialité doit être révolutionnaire en instaurant de la nouveauté pour tous, d’où la nécessité d’élaborer une représentation à nouveaux frais, avec d’autres régles du jeu, une « abolition des priviléges ». C’était dans cet esprit que Macron avait gagné l’élection présidentielle en 2017 si ce n’est que quelques mois plus tard, début 2018, le monde passait en phase solsticiale; II les conditions d’une solsticialité heureuse A l’inverse de la phase solsticiale, le respect des traditions propres à chaque groupe en présence est la clef d’une certaine harmonie, ce qui peut semble paradoxal. En effet, en phase solsticiale, il convient que chacun s’inscrive dans un collectif qui lui corresponde, qui lui est en quelque sorte inhérent, auquel il ne serait en aucune façon, étranger de par ses origines. Si donc la nouveauté convient à l’équinoxialité, l’ancienneté conviendra à la solsticialité. On aura compris qu’il n’est plus ici question de s’initier à de nouveaux rites mais bien de s’inscrire dans une continuité culturelle, « de souche. JHB 28 04 22
jacques halbronn Epistémologie de l’astrologie La notion d’individu, comme cache misère de l’ignorance structurelle Quand on ignore à quelle catégorie correspond un « objet » d’étude, on sera tenté de le décrire comme un phénoméne particulier, qu’il importe d’appréhender en tant que tel. Or, une telle présentation des choses est surtout aveu d’ignorance, d’incompétence comme quand on ne parvient pas à identifier un dysfonctionnement, à le qualifier, à le diagnostiquer. Car une maladie n’est gage de l’individualité d’une personne tant qu’on ne l’aura pas « nommée ». explicitement. Il importe de rappeler que la nouveauté ne signifie pas une non appartenance. Un physicien qui innove reste un physicien et d’ailleurs, tout comme un compositeur, que vaudrait son travail s’il n’apportait pas quelque chose de neuf. Autrement dit, ni la maladie, ni la créativité ne font obstacle au processus de classement. Or, dans le cas de l’astrologie, il semblerait que l’on ait choisi de jouer la carte de la « personnalité », comme dirait Rudhyar (Astrology of Personality)., ce qui est un leurre. Il n’est de science que du général et engager la recherche astrologique dans le créneau « individu » nous semble assez malheureux. C’est d’ailleurs en ce sens que l’on pourrait qualifier l’astrologie de « pseudo-science » autour de cet « outil » que serait le thème natal (astrologie généthliaque). Par ignorance structurelle, nous entendons l’incapacité à prendre connaissance des catégories, des clivages qui balisent toute société dans le temps et dans l’espace. Dans l’espace, comme dans le cas emblématique de l’homme et de la femme et dans le temps, à propos de la succession et de la durée des périodes, des phases. C’est ainsi que se polariser sur un instant donné serait la marque d’une certaine ignorance structurelle, incapable de situer cet instant au sein d’un ensemble, d’une série tout comme se polariser sur un individu donné, comme s’il était un cas unique en son genre.