dimanche 15 mai 2022

jacques Halbronn Les pseudo miracles du Royaume d'Israel et des Evangiles.

Jacques Halbronn Les pseudo miracles du Royaume d'Israel et des Evangiles. Qu'en peut-on et doit-on parler de "miracle"? Selon nous, le miracle est lié à la notion de création et n'a rien à voir avec une exception aux lois "naturelles". Comment peut-on raisonnablement s'imaginer qu'un miracle remettrait en question le plan divin? Or, dans la bouche d'un grand nombre, le miracle ne respecterait pas le fonctionnement, le cours normal des choses comme dans le cas de la traversée de la Mer Rouge, la guérison des maladies, des infirmités voire la mort, d'où la célébration de la "résurrection", du temps de la Pâques. Dans notre ouvrage Le monde Juif et l'astrologie, nous avions abordé l'idée de miracle quand on nous montre que l'on peut échapper à l'influence astrale -notamment si l'on respecte les commandements et autres mitzwoth- mais dans ce cas, encore faut-il croire à la dite influence pour être en position de la contrecarrer. Quant à Maimonide, il tendrait à penser que les miracles seraient prévus d'entrée de jeu dans le plan de la Création, ce qui montre que leur fonction n'est pas de remettre en question celui-ci. Pour nous, le miracle reléve d'un acte créatif et non disruptif, il est nécessaire, il est une condition du bon fonctionnement du monde et en l'absence de miracle, le monde irait mal. Maintenant, force est de constater que la Bible met en scéne, tant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testaments, ce que nous avons appelé le miracle disruptif, comme dans le cas de Moïse et de Jésus. Or, pour nous, le personnage de Moise, campé dans le Livre de l'Exode, est une invention israélite, ce qui ressort notamment de la référence constante à Israel, et notamment aux "Beney Israel" et ce, dès les premières lignes. Le personnage de Jésus nous semble d'ailleurs largement calqué sur celui de Moïse, ne serait-ce que par les conditions de sa naissance. A partir de là, le personnage de Jésus serait le produit d'un certain mimétisme, d'une "préfiguration" mais il y aurait erreur sur le modéle à suivre, ce qui est le pire qui puisse arriver à celui qui "copie" mal, comme nous l'avons montré pour les contrefaçons de l'oeuvre de Nostradamus Selon nous, le miracle est consubstantiel à la dynamique de la Création, ce qui ressort déjà du début de la Genése.. א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n'était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l'abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut. On est loin du miracle "mosaïque": « Moïse étendit le bras sur la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. » (Exode 14, 21-27) et ce commentaire sur Internet de s'interroger: ." Le miracle accompli par Moïse, premier personnage à être nommé « homme de Dieu » dans la Bible, est sans doute l’un des plus célèbres. Il permit à tout un peuple d’échapper à l’armée égyptienne. Mais un tel miracle est-il scientifiquement et physiquement possible ?" Quelle différence entre le Livre de la Genése et celui de l'Exode! La philosophie n'est pas la même! Il importe de comprendre que dans la théologie juive telle que nous l'appréhendons il convient de rendre grâce à Dieu du "miracle" de la Création et de ne pas mettre cela sur le compte de la "Nature". On dit d'ailleurs qu'un "miracle n'a pas eu lieu", quand les choses n'ont pas pris la tournure souhaitée. On ne doit pas prier pour que les choses ne se fassent pas mais pour qu'elles se fassent et s'en féliciter quand le projet aboutit, s'accomplit en dépit des obstacles. Au fond, nous ne sommes pas loin de penser qu'une certaine idée du miracle reléverait plutôt de Satan, de l'adversaire capable de mettre en échec le plan divin. JHB 15 05 22

jacques halbronn Astrologie EXOLS La phase équinoxiale exige un leadership de haute volée

jacques Halbronn Astrologie EXOLS La phase équinoxiale exige un leadership de haute volée. A la différence de la phase solsticiale qui conduit à respecter un certain statu quo, une gestion pragmatique de la diversité, la phase équinoxiale constitue une épreuve de vérité pour une société, selon qu’elle disposera ou non d’une élite vraiment performante car la tache à accomplir n’est certainement pas à la portée du premier venu. Il s’agit en effet, d’en revenir en amont à des fondamentaux, de remonter jusqu’aux « principes », à la conception première, matricielle, ce qui exige, disons-le, un certain « génie » qui ne court pas les rues. Le mot « union » est souvent galvaudé et se limite bien souvent à de la juxtaposition. C’est ainsi que dans les années cinquante du siècle dernier, il y a eu échec de la Communauté Européenne de DéfeJnse (CED), à cause notamment de la France et l’on a pu constater que cette Communauté, devenue Union Européenne, ne s’y est pas forcément bien pris, dans le bon ordre. Actuellement, on parle de « fédération », d’union, mais il s’agit bien plutôt d’une réminiscence nostalgique, propre à une phase solsticiale. Il faut un « titan » politique, scientifique, religieux, pour résorber les clivages en vigueur, lors de l’avénement d’une nouvelle phase équinoxiale, qui soit à la hauteur de l’enjeu, du défi. En effet, la phase équinoxiale a vocation à remettre les pendules à l’heure, à renouer avec le plan « divin » dont l’astrologie est, selon nous, le fer de lance, d’évacuer les scories, les dérives, les altérations. On prendra deux exemples de feuillles de route: l’astrologie et le judéo-christianisme. I L’Astrologie La prochaine phase équinoxiale devrait, en principe, permettre une refonte compléte du corpus astrologique. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus pour nettoyer les Ecuries d’Augias (Travaux d’Hercule) On a vu le cas d’André Barbault, qui, en 1967, dans Les Astres et l’Histoire (Ed Pauvert), proposa – déçu par le cycle Saturne Neptune vers lequel il reviendra 22 ans plus tard – un nouveau « modéle universel », ne tenant plus compte du nom des planétes ni de leur position sur l’écliptique. Or, en cette année 1967, Saturne passait en mode équinoxial, sur le point vernal, à 0° Bélier et les esprits étaient donc disposés à assumer une telle révolution. Malheureusement, le modéle barbaultien-hérité de Gouchon – était mal ficelé et son application va conduire à un fiasco prévisionnel autour de l’annonce d’une Troisiéme Guerre Mondiale, prévue pour le début des années 80, quand la « concentration planétaire » atteindra son maximum (à partir de 5 planétes, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton, donc 3 transsaturniennes inconnues de l’Antiquité). On peut espérer que l’Astrologie EXOLS que nous avons formulée connaitra un certain impact lors de la prochaine phase équinoxiale de 7 ans, ce qui peut conduite à un désenclavement de l’astrologie ce que Barbault n’aura jamais réussi à obtenir. II le judéo-christianisme Dans le domaine des religions « bibliques », « monothéistes », il y aurait également du pain sur la planche et l’on a du mal à imaginer une refonte de la relation entre judaisme et christianisme, à l’occasion d’une prochaine phase équinoxiale de Saturne. Là encore, le poids des traditions exigerait un travail herculéen pour repenser tout un systéme doctrinal. Pour notre part, là encore, nous avons proposé certaines pistes mais cela semble un tâche « surhumaine », relevant du miracle. Notons d’ailleurs que l’astrologie aurait son rôle à jouer pour repenser une telle théologie. JHB 15 05 22