mercredi 1 juin 2022

jacques halbronn Les méandres de l'Astrologie Mondiale d'André Barbault : 1967-1989

jacques Halbronn Les méandres de l’Astrologie mondiale d’André Barbault 1967-1989 Depuis longtemps, nous nous interrogeons sur les revirements conceptuels de Barbault en matière d’astrologie mondiale et notamment sur le tournant opéré en 1967 à la fois quant à la chronologie et quant au contenu. Or, nous disposions d’un outil approprié que nous n’avions pas encore appliqué, à savoir notre propre Astrologie EXOLS et son alternance de phases équinoxiale et solsticiale, de 7 ans en 7 ans. En effet, en 1967, lors de la parution des Astres et l’Histoire (Ed Jean Jacques Pauvert), Saturne passe sur l’axe équinoxial Bélier- Balance, ce qui induit un comportement de renouvellement, un besoin de changement d’horizon plus ou moins radical un « raz le bol » que l’on retrouve notamment avec l’esprit de mai 68. Barbault passe alors d’une astrologie axée sur une date précise à une astrologie extensive, comme dans le cas des « guerres mondiales », lesquelles s’étendent sur plusieurs années et constituent un continuum. Comment traiter astrologiquement un phénoméne collectif et débordant largement le cadre annuel qui avait été le sien pour la conjonction Saturne-Neptune. Le modéle ébauché par Henri Gouchon semblait dès lors convenir si bien que Barbault s’embarqua dans la galère des « guerres mondiales » , qu’il convient de distinguer de la notion de crise mondiale, plus ponctuelle, qu’il avait déjà abordée dans la Crise Mondiale (1963 Ed Albin Michel). Mais en 1989, advient une phase solsticiale qui va contraindre Barbault à revenir sur des travaux plus anciens et notamment sur ce qu’il avait publié en 1955 dans Défense et Illustration de l’Astrologie ( ed Grasset); ouvrage dans lequel il mentionnait l’échéance de 1989, dont on sait qu’elle allait coincider avec la chute du Mur de Berlin (28 ans après sa construction en 1961, soit un cycle saturnien entier) Nous avons décrit la phase solsticiale comme celle d’une compulsion à revivre un passé que l’on croyait révolu. Et c’est bien ce qui arriva à Barbault et comment aurait-il pu échapper à une telle tentation au vu de la « confirmation » de sa prévision pointant la dite année 1989, dès 1955 (et même avant)? Or,force est de constater que lorsque se présenta l’année 1989, Barbault ne songeait plus guère à la dite prévision, d’autant plus qu’entre temps, il avait annoncé une troisiéme guerre mondiale pour le début des années 1980, laquelle n’eut pas lieu, ce qui disqualifiait quelque peu son indice cyclique tel que présenté en 1967 et qui comportait, à plus d’un titre, une remise en question de l’astrologie traditionnelle, ce qui allait dans le sens de l’équinoxialité. Quand la crise des pays de l’Est éclata, en 1989, Barbault ne pouvait évidemment pas ne pas signaler sa prévision pour 1989 à laquelle il ne croyait plus. Or, c’est ce qui se passe en période solsticiale, le retour du refoulé, un passé qui resurgit, sur un plan ou sur un autre, tel un fantôme. Barbault va se trouver écarté entre le cycle Saturne-Neptune et l’intercycle composé de cinq planétes (de Jupiter à Pluton). Ce cycle Saturne Neptune, c’était le retour de l’enfant prodigue décevant dont on ne voulait plus entendre parler. JHB 01 06 22

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