jeudi 9 février 2023

jacques halbronn De Gaulle et l'esprit équinoxiale en 1967

jacques halbronn De Gaulle et l’esprit équinoxial en 1967 Les propos tenus par le général en novembre 1967 (cf ci après) soit 20 ans après le vote de l’ONU) ont pu choquer mais selon nous cela caractréise l’esprit équinoxial qui est celui de la période dans laquelle nous entrons présentement, du fait du passage de Saturne sur l’axe poissons- vierge. Or, en phase équinoxiale,l’on ne craint pas de distinguer ce qui doit être distingué, par delà la question « nationale », propre au langage solsticial. En effet la phase équinoxiale met plus l’accent sur les divisions raciales, sexuelles et autres que sur les divisions entre Etats. A contrario, la phase solsticiale, dont nous sortons au bout de 7 ans aura été marquée par une censure concernant toute mention des origines, en mettant en avant l’individu et non le membre d’une population spécifique à un niveau supranational. Il y a en vérité deux formes d’antisémitisme, l’une qui insiste ce qui serait propre aux Juifs, l’autre qui consiste à se substituer à eux, comme le font les Chrétiens voir à leur nier toute spécificité.Pour notre part, nous préférons la première forme qui évite un certain déni de réalité. Autrement dit, De Gaulle, en s’exprimant comme il l’a fait (cf infra) est bel et bien marqué par l’esprit équinoxial qui conduit à ce que chaque groupe s’assume dans sa différence plutôt qu’il se contente de se dire appartenant à telle ou telle communauté « nationale ». On dira que la nation est solsticiale et le peuple équinoxial WIKIPEDIA La conférence de presse du 27 novembre 1967 est une conférence de presse donnée au palais de l’Élysée par le général de Gaulle, alors président de la République française, qui est restée célèbre pour la déclaration qu’il y a faite à propos de l’État d’Israël, du sionisme et du peuple juif. La conférence se déroule quelques mois après la guerre des Six Jours, au cours de laquelle les relations entre la France et Israël avaient déjà été dégradées par plusieurs actions de la France : l’embargo sur les ventes d’armes décidé le 2 juin par de Gaulle, le communiqué du conseil des ministres du 15 juin condamnant l’ouverture des hostilités par Israël, et enfin le soutien de la France le 22 novembre à la résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies qui demande la fin de l’occupation militaire des territoires palestiniens par Israël. D’autre part, quelques semaines avant cette conférence, de Gaulle visitait Auschwitz1. Interrogé sur la situation au Proche-Orient, de Gaulle vint alors à déclarer que beaucoup se demandaient si « les Juifs, jusqu’alors dispersés, mais qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent, une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles : l’an prochain à Jérusalem » La célèbre « petite phrase » du général de Gaulle « peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur » eut un fort retentissement au sein de la société israélienne, des Juifs de France et aussi des nombreux politiciens sympathisants de la cause de l’État hébreu. Parmi ces réactions on peut noter un dessin de Tim dans Le Monde du 3-4 décembre 1967, représentant un déporté juif, décharné, portant l’étoile jaune, avec la main dans sa chemise à la manière de Napoléon, et le sous-titre « sûr de lui-même et dominateur » Bien que certains soient allés jusqu’à taxer le président d’antisémitisme, certains dignitaires israéliens prirent cette déclaration pour une maladresse. De sa retraite, David Ben Gourion a ainsi écrit au général une longue lettre déplorant « la critique injuste formulée par de nombreuses personnes en France, en Israël et dans d’autres pays qui, je pense, n’ont pas examiné vos propos avec tout le sérieux requis », lui indiquant néanmoins que son discours contenait « quelques propos attristants et inquiétants » et « des expressions surprenantes, dures et blessantes, basées sur des renseignements incorrects ou imprécis » En 1973, Jean d’Escrienne, aide de camp du général de Gaulle, relate dans son ouvrage Le Général m’a dit, que de Gaulle lui aurait tenu les propos suivants, lors d’une promenade dans le parc de La Boisserie à Colombey-les-Deux-Églises le dimanche suivant la conférence de presse : « Je n’ai outragé personne ! Vous savez très bien que, quand on étudie un texte sérieusement et honnêtement, on n’isole pas une phrase de son contexte, à plus forte raison un mot à l’intérieur d’une phrase, sans quoi… on fausse l’idée exprimée. J’ai dit du peuple juif non pas qu’il était un peuple “dominateur”, mais qu’il était un “peuple d’élite, sûr de lui et dominateur” : il y a tout de même une sérieuse nuance ! Dans un sens, c’est même un compliment que j’ai fait aux Juifs ; j’aurais mieux compris leur réaction indignée, si j’avais dit, par exemple, qu’ils étaient outrecuidants, ce qu’ils sont cependant, en effet, bien souvent ! Quant à la “surprise” de l’opinion, dont vous parlez, vous savez l’avertissement que j’avais donné : la France considérerait comme agresseur celui qui tirerait le premier. Les juifs n’avaient qu’à ne pas tirer les premiers ! Le fait d’aimer ou de ne pas aimer le monde arabe n’a rien à voir dans l’affaire : ce monde arabe existe, et il est présent sur un territoire qui s’étend du Pakistan jusqu’à l’Atlantique. Ça aussi, c’est une réalité. » Raymond Aron quant à lui, tout en reconnaissant « que le général de Gaulle a voulu… repousser les accusations d’antisémitisme élevées contre lui — et je m’en réjouis — accusations que je n’ai pas prises à mon compte », a anticipé dans son article « Le temps du soupçon », publié dans Le Figaro du 6 décembre 1967 (reproduit dans De Gaulle, Israël et les Juifs), les effets de cette déclaration qui désignait « le peuple juif » et non les seuls Israéliens : « Définir un “peuple” par deux adjectifs [...] expliquer l’impérialisme israélien par la nature éternelle, l’instinct dominateur du peuple juif [...] Les Juifs de France ou, pour mieux dire, du monde entier, ont immédiatement saisi la portée historique des quelques mots prononcés le 28 novembre 1967. [...] Aucun homme d’État occidental n’avait parlé des Juifs dans ce style, ne les avait caractérisés comme “peuple” par deux adjectifs. [...] Le général de Gaulle a, sciemment, volontairement, ouvert une nouvelle période de l’histoire juive et peut-être de l’antisémitisme. Tout redevient possible. Tout recommence. Pas question, certes, de persécution : seulement de “malveillance”. Pas le temps du mépris : le temps du soupçon. » — De Gaulle, Israël et les Juifs, p. 15–18. Pierre Vidal-Naquet rapproche le qualificatif « dominateur » d’un thème classique de l’antisémitisme, la théorie du complot juif, qui se manifeste notamment dans Les Protocoles des Sages de Sion« . . Si l’on remonte dans le temps, d’un cycle astronomique de Saturne, on tombe sur le régime de Vichy avec ses lois qualifiées d’antijuives. wikipedia « Durant la période de l’Occupation allemande, le régime de Vichy a édicté plusieurs lois sur le statut des Juifs, faisant de ces derniers une catégorie à part de la population. L’article 9 du statut des Juifs d’octobre 1940 et l’article 11 du statut de juin 1941 spécifient que la présente loi est applicable à l’Algérie, aux colonies, pays de protectorat et territoires sous mandat. À la Libération, ces actes ont été déclarés « nuls et de nul effet » par l’ordonnance du 9 août 1944 relative au rétablissement de la légalité républicaine« . L’idée de « catégorie à part » correspond bien à une approche équinoxiale au sens de l’astrologie EXOLS En fait, dès 1942, on est passé en phase solsticiale et cela correspondra à la mise en oeuvre de la solution finale.(Shoah). C’est dire que le temps solsticial est plus à redouter pour les Juifs que le temps équinoxial! Car une chose est de distinguer les Juifs, comme entité à part, une autre est de les éliminer au prétexte qu’ils sont réfractaires à l’adoption du schéma/mythe national en vigueur (cher à un Eric Zemmour en 2022, fin de période solsticiale). C’est dire que la condition juive n’est jamais très confortable, quelle que soit la phase, il faut en prendre son parti. C’est ainsi que la création de l’Etat d’Israel, précédée par un vote de l’Assemblée Générale de l’ONU, héritière de la Société des Nations (SDN) se situe à la charnière des deux phase, Saturne se situant à la fin du signe du lion, à proximité de l’axe vierge-poissons., Saturne passant en vierge, à l’automne 48, peu après la déclaration d’indépendance du mois de mai. Comment interpréter la chose? Le mot « partition » fut employé à l’époque.(cf infra), ce qui correspond à un langage équinoxial où l’on entend séparer le bon grain de l’ivraie tout en considérant la possibilité d’une cohabitation, sous certaines conditions. wikipedia Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine1 élaboré par le Comité spécial des Nations unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’Assemblée générale de l’ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de sa résolution 181. Ce plan prévoit la partition de la Palestine mandataire en trois entités, avec la création d’un État juif et d’un État arabe, tandis que la ville de Jérusalem et sa proche banlieue sont placées sous contrôle international en tant que corpus separatum. La première partie du plan précise les dispositions de la fin du mandat britannique, du partage et de l’indépendance des entités et que le mandat doit se terminer dès que possible. Les Britanniques prévoient de se retirer le 1er août 1948 et le partage doit être réalisé au 1er octobre. La partie II du plan inclut une description détaillée des frontières proposées pour chaque État Le plan est accepté par les dirigeants du Yichouv (communauté juive en Palestine), par le biais de l’Agence juive, exceptés ceux de l’Irgoun et du Lehi . Il est rejeté par la quasi-totalité des dirigeants de la communauté arabe, y compris par le Haut Comité arabe palestinien, appuyé par la Ligue arabe qui annonce ses intentions de prendre « toutes les mesures nécessaires pour empêcher l’exécution de la résolution » et par certains États arabes qui déclarent leur intention d’attaquer l’État juif. Des émeutes et des attaques contre les juifs éclatent le lendemain du vote en Palestine mandataire, en Égypte, en Syrie et au Yémen, ce qui marque le début de la guerre civile. 126 Juifs sont tués durant les deux premières semaines et 75 sont tués dans un camp de réfugiés d’Aden Après le départ des Britanniques six mois plus tard, la première guerre israélo-arabe débute et le plan ne sera pas mis en œuvre. »

jacques halbronn Questions autour du pronom personnel au féminin singulier en hébreu moderne

Jacques Halbronn Questions autour du pronom personnel au féminin singulier en hébreu moderne. Nous avons déjà signalé dans une précédente étude cette anomalie en hébreu moderne à propos du pronom personnel féminin: « at » face au masculin « ata », ce qui va affecter le suffixe du verbe au passé, lequel est dérivé du pronom personnel. En arabe, en revanche, le pronom personnel singulier est « anti » face au masculin « anta ». Comment se fait il donc que l’on ait perdu le « i » en cours de route, ce qui correspondrait à une forme de réduction dont nous avons montré ailleurs qu’elle caractérisait le masculin et non le féminin. arabe 1ère personne du singulier : Je, ana ان 2ème personne du singulier au masculin : Tu, anta انتَ 2ème personne du singulier au feminin : Tu anti انتِ 3ème personne du singulier au masculin : Il, houa, هو 3ème personne du singulier au féminin : Elle, hiya هي hébreu moderne: אֲנִי, אַתָּה, אַתְּ, הוּא, הִיא, אֲנַחְנוּ, אַתֶּם, אַתֶּן, הֵם, הֵן hèn, hèm, atèn, atèm, ana’hnou, hi, hou, at, atah, ani elles, ils, vous, vous, nous, elle, il, tu,(féminin) tu (masculin), je Pourtant la forme en « i » n’a pas complétement disparu en hébreu, en ce qui concerne le futur et l’impératif: Geénése III תֵּלְדִי בָנִים; tu enfanteras (à la femme) avec le ioud terminant le verbe. Mais le possessif est bien dérivé du « at » avec l e recours au « sheva » final, propre à la forme du féminin en hébreu moderne. טז אֶל-הָאִשָּׁה אָמַר, הַרְבָּה אַרְבֶּה עִצְּבוֹנֵךְ וְהֵרֹנֵךְ–בְּעֶצֶב, תֵּלְדִי בָנִים; וְאֶל-אִישֵׁךְ, תְּשׁוּקָתֵךְ, וְהוּא, יִמְשָׁל-בָּךְ. {ס} 16 A la femme il dit: « J’aggraverai tes labeurs et ta grossesse; tu enfanteras avec douleur; la passion t’attirera, vers ton époux, et lui te dominera. » Toujours au chapitre III de la Genése, lors de la scéne de la « pomme », Dieu s’adresse à Adam au passé avec la finale « ta » dérivée du Ata. On note d’ailleurs que le vav conversif ou nversif n’est pas ici utilisé: Ki shamata, ce qui dénote une version tardive comme c’est d’ailleurs le cas au premier verset de la Genése. On observe donc un mélange de pratiques au sein d’un même chapitre de la Genése. יז וּלְאָדָם אָמַר, כִּי-שָׁמַעְתָּ לְקוֹל אִשְׁתֶּךָ, וַתֹּאכַל מִן-הָעֵץ, אֲשֶׁר צִוִּיתִיךָ לֵאמֹר לֹא תֹאכַל מִמֶּנּוּ–אֲרוּרָה הָאֲדָמָה, בַּעֲבוּרֶךָ, בְּעִצָּבוֹן תֹּאכְלֶנָּה, כֹּל יְמֵי חַיֶּיךָ. 17 Et à l’homme il dit: « Parce que tu as cédé à la voix de ton épouse, et que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais enjoint de ne pas manger, maudite est la terre à cause de toi: c’est avec effort que tu en tireras ta nourriture, tant que tu vivras.