Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 23 décembre 2021
Jacques Halbronn Le Prince doit connaitre le cycle du peuple
Dans de précédents textes, nous avions écrit que le peuple dépendait du cycle du Prince mais désormais nous soutiiendrions plutôt l'inverse, notamment à l'aune de Machiavel, l'auteur d'un essai justement intitulé "Le prince" dans la traduction depuis l'italien (toscan). En fait, le Prince n'est pas directement dépendant du cycle de Saturne mais il doit impérativement en tenir compte pour gouverner le peuple. En ce sens, l'astrologie telle que nous l'avons rétablie en sa véritable mission, son bon mode d'emploi, est la science qui nous donne les clefs de la Société, laquelle fonctionne selon une série de périodes de 15 ans, elles memes constituées de deux phases de 7 ans. Il convient de nous référer à la prophétie des Alliances, dans le livre de Jérémie (ch XXXI; 31). Le Prince reléve de l'Ancienne Alliance et le peuple de la Nouvelle Alliance, la première laisse une certaine liberté de manoeuvre alors que la seconde est hyper contraignante et donc tout à fait prévisible, comme le mécanisme d'une horloge. Or, force est de constater que cet art de gouverner par l'astrologie s'est perdu, frélaté, corrompu et qu'à sa place régne une astrologie sans valeur, comme le déclarait André Breton. (il parlait d'une prostituée)
Mais il importe par ailleurs de comprendre un autre processus qui concerne les rapports entre les hommes et les femmes, ce qui correpond à une autre constante de notre condition terrestre et qui reléve d'une sorte de processus de gravitation. Là encore, nous trouvons une piste dans la Bible, dans le premier livre du Pentateuque, la Genése (en hébreu Toldoth, terme que l'on trouve au début de son chapitre V, lequel chapitre ouvrait initialement le dit Livre de la Genése, terme grec qui rend Toldoth (Léda, naissance, Hag haMolad; fête de la Nativité)
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א זֶה סֵפֶר, תּוֹלְדֹת אָדָם: בְּיוֹם, בְּרֹא אֱלֹהִים אָדָם, בִּדְמוּת אֱלֹהִים, עָשָׂה אֹתוֹ. 1 Ceci est l'histoire des générations de l'humanité. Lorsque Dieu créa l'être humain, il le fit à sa propre ressemblance.
ב זָכָר וּנְקֵבָה, בְּרָאָם; וַיְבָרֶךְ אֹתָם, וַיִּקְרָא אֶת-שְׁמָם אָדָם, בְּיוֹם, הִבָּרְאָם. 2 Il les créa mâle et femelle, les bénit et les appela l'homme, le jour de leur création.
Le chapitre I a été rajouté avec des erreurs de style puisque tantôt, il utilise le vav conversif (vaYomer) au verset 3 et tantôt il ne s'en sert pas comme c'est le cas au premier et au deuxiéme verset (Bara)
La Genèse - Chapitre 1 - בְּרֵאשִׁית
א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa (bara) le ciel et la terre.
ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n'était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l'abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux.
ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר.
Mais c'est le chapitre II de la Genése qui nous intéressera ici quand il est question de la création de la Femme comme Ezer, c'est à dire comme Aide de l'homme. Mais c'est là une contre partie de l'aide que l'homme apport à la femme pour qu'elle puisse enfanter. La femme aidera en retour à trouver sa voie en jouant un rôle d'électrice, de "faiseuse de rois", non pas tant individuellement que collectivement. De même que l'astrologie saturnienne régit toute l'humanité, directement ou indirectement, de même le rapport entre les sexes nous apparait comme une constante qui transcende tous les autres clivages et tout comme l'on est de nos jours dans le déni de la dualité cyclique, de même l'on a tendance actuellement à nier la portée de la dualité homme femme.
JHB 23 12 21
jacques Halbronn Astrologie EXOLS et cycle des saisons . Le calendrier des fêtes
L’année civile commence depuis le XVIE siècle, en France, au mois de Janvier, à proximité du moment du solstice d’hiver (Soleil à zéro capricorne) et au lendemain de la fête de Noel, dite de la Nativité. Voilà qui confère à la solsticialité son caractère de nouveau départ, en route vers l’égalité équinoxiale, trois mois plus tard.
C’est en effet ainsi que nous percevons le temps solstiticial qui met un coup d’arrêt à un processus de plus en plus déséquilibré entre le jour et la nuit. Il y a bien là une dualité entre une équinoxialité dépassée par les événements et un ressaisissement solsticial qui enclenche un nouveau cycle de 15 ans(la moitié du cycle « astronomique », sidéral, de Saturne) puisque pour nous, un cycle astrologique est la moitié d’un cycle astronomique et comporte deux temps de 7 années (que l’on retrouve dans l’importance accordée à l’âge de 7 ans puis de 14 ans en anthropologie, ethnologie)/ Tout commence et se termine au solstice, de celui d’Eté à celui d’Hiver et vice versa, mais non sur la base du passage du Soleil mais sur celle du passage de Saturne. Là encore, il y a une approche spécifique propre à l’Astrologie.Et ce ne sont pas non plus les 7 jours des phases de la Lune.
En bref, la phase solsticiale annonce chaque fois une nouvelle « ère » de 15 ans avec une naissance solsticiale se terminant par la mort équinoxiale, ce qui est plus proche de l’idée d’automne que de celle de printemps, tout comme l’automne précédé l’hiver et le printemps l’Eté, non pas que l’automne prépare l’hiver mais qu’il laisse la place à l’hiver par une forme de sublimation où l’on passe de la pluie à la neige.
Ainsi l’automne terminerait le cycle solsticial estival tout comme le printemps le cycle solsticial hivernal. Mais nous n’avons pas ici à nous aligner sur le cycle des saisons, au sens « solaire » du terme car pour nous les deux équinoxes se valent tout comme les deux solstices. Astrologiquement, c’est bien lors du passage de Saturne, tous les 15 ans sur l’axe solsticial -tant estival qu’hivernal – cancer que capricorne-qu’une mue sociale doit s’opérer. C’est en tout cas à ce moment là que cela devient possible, qu’il y a une »fenêtre » pour y parvenir. Le solstice incarne un élan nouveau et l’on retrouve cette idée avec la Nativité de Jésus alors que l’équinoxe est dans la grisaille nocturne à l’instar de l’aube et du crépuscule. On notera que le Shabbat commence à la tombée de la nuit, lorsque les premières étoiles se donnent à voir, ce qui n’est pas sans poser une question théologique que nous avons abordée ailleurs quant au statut de ce « commandements », de ce moment dans la vie juive. C’est d’ailleurs à l’équinoxe que se célébre la Nouvelle année juive (Rosh haShana) mais aussi Pâques (Pessah). En ce qui concerne le cycle soli-lunaire, la nouvelle Lune (Solstice d’Hiver) fixe le début du mois juif (Rosh Hodesh) et cela correspond au solstice tout comme la Pleine Lune, à l’opposé. En ce sens, le véritable moteur de la vie juive serait bien le « Rosh Hodesh » mais aussi à mi parcours, au bout de 15 jours (pleine Lune, solstice d’Eté) Pour l’Islam, la lune croissante, c’est bien la Nouvelle Lune alors que la demi lune est équinoxiale, temps intermédiaire, commencement de la fin du cycle de 15 jours/15 ans, une seconde mi-temps qui conduit à la "fin de partie". L'équinoxe est le temps de la moisson, précédé par celui de la semence (au solstice) Encore faut il insister sur le fait que le début d'une phase de 7 ans doit lui même être divisé en 2, ce qui donne un découpage en 8.(cf Clefs pour l'astrologie, op.cit). Autrement dit, la phase équinoxiale ne parvient à maturité qu'à mi-parcours, soit sur l'axe des signes fixes, taureau-scorpion et de même pour la phase solsticiale et l'axe lion-verseau.
JHB 23 12 21
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