vendredi 28 mai 2021

Jacques Halbronn La Shoah au prisme de la dialectique Jupiter saturne

La Shoah au prisme de la dialectique Jupiter-Saturne Par Jacques Halbronn Selon nous, il y a aurait deux humanités, la jupitérienne et la saturnienne. On trouve dans la Bible des références plus ou moins explicites à une telle dualité : dans le livre du prophète Jérémie, à propos des deux Alliances, l'ancienne et la nouvelle (chapitre XXXI) et dans le livre du prophéte Ezékiel à propos du taureau et de l'aigle,, composantes du « tétramorphe » (avec le Lion et l'homme) Selon nous, la grande majorité de l'Humanité serait saturnienne et une minorité, jupitérienne. La partie saturnienne correspond à ce que l'on appelle le « peuple » et elle est en tension avec la partie jupitérienne. Les « dieux » ont établi un modus vivendi instaurant une forme de coexistence entre ces deux catégories, le cycle de Saturne permettant aux saturniens de reprendre périodiquement le contrôle de la situation tout en offrant aux jupitériens la possibilité de laisser leurs marques sur le renouvellement des structures sociales. On dira que les jupitériens sont des « empêcheurs de tourner en rond ». Pour les Saturniens, les jupitériens sont des « étrangers », des déracinés en ce qu'ils n'ont pas vocation à s'intégrer mais à déconstruire les structures vieillissantes, sclérosées et somme toute caduques. Comprendre Jupiter, c''est quelque part appréhender la « question juive » si souvent mal posée. Le débat est en effet souvent faussé : si les Juifs sont assez aisément perçus comme « autres », cela ne dépend pas de leur présence prolongée ou non dans un pays donné et inversement, des populations récemment arrivées dans un pays peuvent ne pas faire problème. Une fois de plus, l'on s'aperçoit que lorsque l'on ne dispose pas de la bonne grille, l'on s'échine en appliquer d'inappropriées. Un saturnien fera corps avec le groupe au sein duquel il demeure, même de fraiche date, alors qu'un jupitérien, même « de souche » locale restera indéfiniment en décalage. En fait, là est le seul et unique clivage qu'il faille absolument savoir gérer, au mieux.. Si l'on aborde le drame de la Shoah, force est de constater que cela met en évidence un tel clivage entre ces deux énergies et ces deux alliances, entre l'aigle saturnien et le taureau jupitérien, entre programmation collective (nouvelle alliance) et programmation individuelle (ancienne alliance). En fait, il nous apparaît que les saturniens seraient une « nouvelle » humanité, quelque peu robotisée comme annoncée dans Jérémie, ayant perdu sa liberté d'action alors que se serait maintenue l'ancienne humanité, de type jupitérien. Force est de constater que les saturniens sont amateurs d'un statu quo valable pour tous alors que les jupitériens sont des instigateurs de progrès, de renouvellement car toute structure est vouée à terme à se corrompre, à s'altérer,à se diversifier et il leur incombe d'instaurer de nouvelles pratiques pour tous.On voit donc à quel point la complémentarité Jupiter- Saturne est vitale pour éviter la sclérose. Avec la Shoa, avec le projet d'extermination des Juifs, par delà toute question de foi religieuse, un tel modus vivendi aura été singulièrement menacé et l'on se doute que les Saturniens ont pu largement adhéré, d'une façon ou d'une autre, à une telle entreprise d 'élimination, d'éradication systématique. Est ce à dire pour autant que tous les Jupitériens seraient Juifs ou que tous les Juifs seraient jupitériens ? Ce qui est clair, c'est que tous les Juifs, de nos jours, ne sont pas ipso facto jupitériens comme le montre l'existence même de l'Etat d'Israel qui a un mode de fonctionnement typiquement saturnien. Mais tous les Juifs ne vivent pas en Israel, ne se reconnaissent pas en cet Etat, préférent vivre en « diaspora ». En revanche, il reste envisageable que tous les Jupitériens puissent être qualifiés de « juif s » au sens où nous l'avons entendu et ce quelle que soit leur pratique religieuse y compris dans une posture antisémite. Depuis le XVIe siècle, comme nous l'avons montré par ailleurs, bien des juifs se seront illustrés dans les registres les plus divers, et ce en dehors de la sphère proprement judaïque, sous une forme « laïque ». Logiquement, les Juifs n'auraient pas vocation à se rassembler car ils sont programmés pour vivre « parmi les nations », au milieu de Saturniens. Comme dit un adage, « Ein Mazal leIsrael », les Juifs ne sont pas liés au cosmos, ce ne sont pas des aigles dans les airs, mais des taureaux, les pieds sur terre, leur cyclité ne dépend pas d'un mazal, d'un astre mais d'une horloge interne.(cf nos textes à ce sujet en Anthropocosmologie) mais comme on a dit, ils s'inscrivent en creux dans le cycle saturnien..La dépendance des astres est le fait de la Nouvelle Alliance annoncée par Jérémie et dont l’avènement date d'environ un demi-millénaire.. La Shoa engagée dans les années quarante du siècle dernier, nous apparaît - comme en réaction contre cette présence juive programmée pour empécher l'emprisonnement dans des habitudes mortifères et dans des dispositifs se délabrant assez vite..Il revient à l'anthropocosmologie d'élucider le mode de fonctionnement duel de notre monde. JHB 28 05 21