samedi 25 septembre 2021

Jacques Halbronn Son parcours universitaire de 40 ans, de 1974 à 2014

Jacques Halbronn Son parcours universitaire de 40 ans, de 1973 à 2014 Nos relations avec nos directeurs de thèse successifs n’ont pas été simples et probablement les « torts » sont « partagés ». En fait, nous avons le plus souvent préparé plusieurs thèses en paralléle ou en alternance sans parler des diverses publications qui auront accompagné une période de plus de trente ans. Les thèmes principaux auront été la linguistique, l’astrologie, le prophétisme. En 1973, Georges Vajda accepte de diriger une thèse de troiséme cycle (INALCO EPHE VE section Paris III) qui aura pour titre La problématique astrologique chez les principaux penseurs juifs du Moyen Age Espagnol. Ce n’est qu’en 1979 que nous serons invité à soutenir/ Entre temps, Vajda en 1977 nous avait accordé une préface pour notre édition de traités astrologiques d’Abraham Ibn Ezra.(Ed Retz) qui avait été précédée dans la même collection dirigée par René Alleau, de notre édtiion des Remarques Astrologiques de Jean Baptiste Morin, astrologue du XVIIe siècle. Mais il y avait eu aussi en 1976 la parution de nos Clefs pour l’Astrologie, chez Seghers dans la collection dirigée par Luc Decaunes. En 1976-1977, nous avions fait des séjours d’étude en Israël. Mais par ailleurs, depuis 1976, sous la direction de Jacques Merleau Ponty, nous préparions une thèse d’Etat en épistémologie à Paris X Nanterre. Notre soutenance avec Vajda fut suivie d’un contrat d’un au CNRS mais Vajda allait décédé peu après. En 1980, nous nous inscrivimes à l’Université Lille III (Villeneuve d’Ascq) en Etudes anglophones avec André Joly et décrochions l’année suivante un DEA à propos de la traduction anglaise d’un traité astrologique du milieu du XVIe siècle d’Auger Ferrier. Nous primes ensuite comme directeur de thèse, à Paris V Louis Jean Calvet auquel nous présentames en 1987 un mémoire qui fut contesté par l’un des rapporteurs, ce qui nous conduisit à en présenter un nouveau en 1989 qui allait subir le même sort. C’est alors que nous allions nous inscrire à Paris VII avec Yves Lecerf en ehnométhodologie, qui avait été un des rapporteurs du mémoire de 1989. Mais ce n’est qu’en 1995, juste avant sa mort, que Lecerf nous accorda….. la soutenance d’un DESS (sur Paris VIII). Le milieu astrologique et ses membres. En 1986, nous avions publié dans les actes du Colloque de Bayeux, une bibliographie su les Cométes. Mais dès 1985, nous avions obtenu que Jean Céard, spécialiste de la Renaissance et ayant écrit sur les prodiges, nous dirigeât pour thèse d’Etat à Paris XII Créteil. Ce n’est qu’à la fin de 1998 que Céard, à la veille de prendre sa retraite, nous invitera à soutenir. Mais entre temps, il était passé à Paris X Nanterre. Pendant toute cette période, on retiendra qu’en 1990, Céard fera une préface au Répertoire Chronologique Nostradamus de Robert Benazra, paraissant dans une collection que nous dirigions (La Grande Conjonction, chez Trédaniel). En 1994, nous fumes chargés d’une exposition Astrologie et Prophéties. Merveilles sans images, à la Réserve de la Bibliothèque Nationale, peu avant son transfert sur le site Tollbiac. En 1993, nous avions publié deux éditions de textes astrologiques,avec Trédaniel, l’un sur Nicolas Bourdin (XVIIe siècle), l’autre sur Etteilla (XVIIIe siècle). Notre thèse d’Etat s’intitulera Le texte prophétique en France, Formation et fortune et couvrait une période allant de la fin du XVe siècle au début du XXe. Elle paraitra aux Presses Universitaires du Septentrion (Villeneuve d’Ascq). Nous passions beaucoup de temps à visiter des bibluithèques de par le monde; pour réaliser notre Catalogue Alphabétique des Textes Astrologiques Français. (mis en ligne sur le site du CURA de Patrice Guinard, en 1999. Dans la foulée de notre thèse d’Etat, nous décidames de préparer à l’EPHE un post doctorat sous la direction de Louis Chatelier (Histoire du catholicisme) qui ne sera soutenu qu’en 2007 sous le titre Le dominicain Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique en France (XVIIe siècle). là encore, les choses trainèrent quelque peu. En 2002, nous avions fait acte de candidature pour la succession d’Antoine Faivre, à la chaire des Courants Esotériques et publions (Ed Ramkat) deux ouvrages, Prophetica Judaica Aleph et Beith, issus de notre thèse d’Etat, l’un sur Nostradamus et l’autre sur Theodore Herzl et son Etat Juif, ce qui comprenait un développement important sur les Protocoles des Sages de Sion. En 2005, à la mort de Jean Paul II, nous avions fait paraitre Papes et prophéties.(Ed Axiome) En 2011, Gérardf Morisse (Bordeaux) nous donna l’occasion de publier une série de travaux, un par an pendant 4 ans, dans la Revue Française d’Histoire du livre, (Ed Droz), : Nostradamus, le Tarot et le Kalendrier des Bergers, le Splendor Solis, Lichtenberger et le Mirabilis Liber. Voilà donc un parcours d'une quarantaine d'années, dans un cadre universitaire mais qui ne fut absolument pas couvert par une quelconque aide financière. Nous avons à peine mentionné ici nos contributions sur Internet. : Hommes et sites, Bibliotheca Hermetica, Propheties.it, Arka. CURA, sans parler de nos propres sites. JHB 25 09 21

Jacques Halbronn Sur l'Histoire secréte de l'Astrologie de Patrice Bouriche

jacques Halbronn Sur l’Histoire Secréte de l’Astrologie de Patrice Bouriche Arrêtons nous sur l’oeuvre de l’autre Patrice – non pas Guinard mais Bouriche, lequel revendiquer une astrologie « sidéraliste » et s’en prend aux tenants du « Zodiaque des saisons d’où son sous titre « Révélations sur l’imposture du Zodiaque des Saisons ». Il y est évidemment question de la précession des équinoxes; du « zodiaque des étoiles » Il y est question des « incohérences du zodiaque tropical ». Bouriche s’en prend aux « saisonologues ». Les gens se référeraient à un zigne zodiacal « qui n’est pas le bon » Bouriche voit dans la théorie des ères adoptée par l’astrologie « tropicale » le signe d’une victoire annoncée du zodiaque sidéral. Il semble que toute l’argumentation de Bouriche s’articule sur notre signature zodiacale. Or, l’on peut tout à fait concevoir une astrologie qui n’accorde aucune importance à une quelconque typologie à 12 facteurs. L’idée selon laquelle, seuls les axes saisonniers seraient valables a été formulée au XVIIe et XVIIIe siècle. Donc Bouriche rejette le Zodiaque saisonnier au prétexte d’une telle typologie à 12 possibilités au lieu d’admettre la possibilité d’une division « saisonnière » en 4 périodes. Par ailleurs, si l’on admet qu’il y a un axe éqiuinocial et un axe solsticial, son argument sur les 2 hémisphères tombe puisque les deux signes équinoxiaux s’équivalent au prisme même du zodiaque saisonnier ne retenant que le critère équinoxial et le critère solsticial. Là encore, Bouriche s’en tient à une représentation caricaturale et figée du Zodiaque saisonnier en ne prenant pas la peine de s’en tenir aux seuls fondamentaux, à savoir les deux axes. L’argument que Bouriche ressasse est le suivant (cf le quatriéme de couverture de son tome I): « les personnes nées par exemple, entre le 21 mars et le 16 avril ,ne sont pas bélier mais bien Poissons, d’où la nécessité de revenir ai zodiaque des étoiles afin de retrouver la cohérence perdue » Autrement dit, Bouriche fige la situation: il y a le public qui croit aux 12 types. Dont Acte. IL y a une astrologie qui traite des 12 types. dont acte. Et tout le reste de sa démonstration s’appuie sur ces deux constats! Or, c’est précisément là que le bât blesse, dans cette description ethnologique de certaines pratiques en vigueyr. La recherche astrologique est censée aller au delà d’un tels stade! En tout état de cause, si l’on ne tient pas compte des 12 types, et si l’on s’en tient à d’autres critères, toute l »argumentation quant au fait que les gens se reconnaitraient mieux dans leur signe sidéral que dans leur signe sidéral devietnt vaine et ne vise que les adeptes d’une telle caractérologie. Bouriche se référe dans sa propre présentation comme « spécialiste d’astrologie mondiale », laquelle se passe fort bien de toute division en 12, comme l’a bien montré André Barbault qui ne tient même pas compte du signe où se forment les conjonctions planétaires!! Bouriche nous parle de la précession des équinoxes mais d’où vient que l’on ait remarqué un tel phénoméne? Précisément parce que l’on accordait de l’importance à l’étoile fixe correspondant à l’équinoxe et dont on savait que ce n’était pas toujours la même. Ce qui va dans le sens de l’étude du point vernal correspondant à telle étoile à un moment donné et qui aura servi à établir la théorie des ères precessionnelles dont on n’est pas non plus obligé d’accepter le principe sous prétexte que des gens l’ont accepté. Pour nous, il n’y a pas d’opposition entre tropicalisme et sidéralisme : le tropicalisme a besoin des étoiles fixes – pas des constellations- pour gérer les rapports entre Zodiaque et planétes, l’étoile fixe jouant le rôle d’interface car une planéte ne peut se joindre à un axe saisonnier mais seulement aux étoiles qui lui correspondent. Selon nous, en effet, l’astrologie doit être visuelle, ce qui passe par la conversion des équinoxes en un axe stellaire. Ce qui permet de visualiser dans le ciel à quel moment une planéte passe sur un des deux axes saisonniers du fait qu’elle se rapproche de telle étoile fixe dument identifiée pour un instant T et , répétons le, c’est bien ainsi que l’on avait découvert et intégré la précession dit des équinoxes. Patrice Bouriche attache beaucoup trop d’importance au méta-langage des astronomes qui ont jugé bon de baptiser les planétes et de regrouper les étoiles en 12 secteurs, prenant modéle sur le calendrier soli lunaire. Il veut croire et faire croire que l’astrologie ne peut pas exister sans ce substratt mythologic- symbolique dont pourtant l’astrologie française s’est largement émancipée et l’on pense notamment à Jean-Pierre Nicola. Il a un demi siècle de retard. Bouriche cite Gauquelin et sa typologie planétaire qui ne dépend nullement du zodiaque mais des maisons, et que l’on divise généralement en 12 secteurs, ce qui selon Gauquelin est sans importance car on en revient à une division en 4 : horizon- méridien. Bouriche plaide pour le 12 contre le 4 mais rappelons lui, qu’il n’y a que 4 saisons quand il parle d’un zodiaque saisonnier.. Ce sont les astronomes qui ont introduit une telle symbolique et ils ont continué avec Uranus, Neptune et Pluton et les astrologues ont eu le tort de les suivre.. Qu’il lise l’Histoire du Ciel de l’Abbé Pluche, (c 1740). Certes, les astrologues continuent à se servir du référentiel des 12 secteurs mais ils ne le font que par simple commodité et convention sans devoir leur accorder plus d’importance. C’est l’interface des éphémérides et l’on peut tout à fait positionner les planétes autrement (cf Gabriel Les Grandes Ephémérides, 1500-1899; Paris, Trédaniel 1990; Nous mêmes nous avons écrit sur les signes zodiacaux,(le grand Livre du Sagittaire, Tchou, 1980; dirigé une collection de livrets zodiacaux (Solar, France Loisirs, 1982-1992), dirigé Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros, 1979) mais il s’agit de simples exercices de style. Dans l’Astrologie selon Saturne, ¨Paris, 1994, nous nous sommes contentés de décrire certaines zones en degrés sans indiiquer les signes correspondants(cf aussi ,notre Lettre à une amie astrologue en préambule à notre réédition de l’Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin, Artefact1986). JHB 25 09 21