samedi 28 août 2021

Jacques Halbronn L'étoile, le signe, la constellation, le point vernal en Astrologie

Jacques Halbronn L'étoile, le signe, la constellation, le point vernal en Astrologie. En 1980, l'astrologue Jacques Dorsan publiait chez Dervy un "Retour au Zodiaque des étoiles Vous n'êtes pas né sous le signe que vous croyez" Sur la 4e de couverture, il s'explique "Si l'astrologie tire son jugement des astres, elle doit reposer sur un zodiaque constitué d'étoiles. Or, ce n'est généralement pas le cas, aussi paradoxal que cela puisse paraitre. Les Occidentaux utilisent un zodiaque saisonnier commençant le 21 mars au début du printemps etc"" Le tort de Dorsan est de penser non pas en étoiles fixes mais en constellations et le probléme des constellations c'est qu'elle ne forment pas d'aspects avec les planétes alors que l'on peut tout à faite penser un aspect planéte--étoile et que c'était même autrefois la raison même d'être des aspects, selon nous. Le probléme s'est posé avec la théorie des ères précessionnelles quaand on s'est demandé à quelle constellation correspondait le "point vernal" car là encore un point ne peut aspecter qu'un point, c'est à dire une étoile ou une planéte et non un signe ou une constellation. Autrement dit la fait de se servir des 12 signes ou des 12 constellations est aussi imprtaticable dans un cas comme dans l'autre. Si l'on a découvert la précession des équinoxes, c'est parce que l'étoile que l'on mettait en rapport avec le point vernal ne restait pas la même. Ce qui montre qu'au point vernal correspondait une étoile "vernale" ou équinoxiale, ce que les astrologues du XVIIe siècle comprenaient. Par ailleurs, il y a la tradition des étoiles fixes royales qui montre bien que l'on s'intéressait aux étoiles et non aux constellations qui sont des ensembles arbitraires d'étoiles, selon des découpages problématiques et discutables. De fait, le maintien du symbolisme zodiacal crée de la confusion puisqu'il existe tant chez les astrologues tropicalistes que sidéralistes. En fait, il y a là un amalgame facheux car le zodiaque des saisons devrait se constituer sur 4 bases et non sur douze, en rapport avec les 4 saisons et on devrait laisser le Zodiaque à 12 aux seuls sidéralistes. Revenons sur l'argument de Dorsan signalé plus haut. En fait il ne s'agit pas de se polariser sur le 0° Bélier mais sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, soit ce qu'on appelle généralement le O° bélier, le 0° balance d'une part et le 0° Cancer et le 0° capricorne. Or, pour nous, le 0° bélier et le 0° balance s'équivalent et de même pour le 0° Cancer et le 0° capricorne, donc l'argument des deux hémisphères tombe de lui même puisque cela ne change rien à l'affaire.. Quant à se fixer une fois pour toutes sur la constellation du Bélier, cela n'a aucun intérêt car ce point de départ n'a aucun fondement naturel à la différences des axes équinoxiaux et solsticiaux. Quant à l'argument de la précession des équinoxes pour laisser entendre que le repére initial se perdrait si l'on renonçait à la constellation du bélier - mais à quelle étoile de cette constellation???? - puisque le Zodiaque tropique devrait selon nous abandonner toute référence au symbolisme zodiacal. D'ailleurs, si nous utilisons cette terminologie, c''est uniquement parce que cela reléve du méta-langage des astronomes tout comme d'ailleurs le nom des planétes que les astronomes ont emprunté à la mythologie par pure convenance. SElon nous, en optant pour des étoiles comme repéres célestes pour les axes équinoxiaux et solsticiaux, on mettrait fin au clivage entre sidéralisme et tropicalisme. Il s'agirait de désigner les étoiles fixes correspondant à un moment donné aux dits axes car pour nous une planéte ne se conjoint pas aux dits axes mais aux étoiles équinoxiales et solsticiales, ce qui permet de visualiser les conjonctions dans le ciel quand telle planéte se rapproche en perspective de telle étoile.. JHB 28. 08 21

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