mercredi 17 avril 2024

jacques halbronn Réflexions sur un premier jet de sa thèse de linguistique (Université Paris V' " Erreurs populaires et représenttatisons linguistiques (1985

Jacques halbronn Réflexions sur un premier jet de sa thèse de linguistique (Université Paris V) "Erreurs populaires et représentations linguistiques (1985) sous la direction de Louis -Jean Calvet Nous écrivions, il y a une quarantaine d'années en préambule de ce mémoire tapé à la machine: " Il nous apparait que la langue est le lieu par excellence de la confrontation entre culture populaire et culture savante;, entre les pratiques et les représentations linguistiques et les descriptions et lois du grammairien (..) Nous nous efforcerons de faire apparaitre cette démarche fondée sur l'erreur plus que sur une structure paradigmatiques initiale à l'occasion des emprunts linguistiques". Cela faisait suite à notre DEA soutenu en 1981, à L'Université Lille III (Villeneuve d'Ascq) à propos des traductions du français vers l'anglais. (cf Autour de la traduction anglaise des Jugements Astronomiques sur les Nativités (1550) d’Auger Ferrier,) Est ce que lorsque nous amorçames un tel travail, nous avions pris la mesure du sujet au regard de la dialectique de l'écrit et de l'oral. La notion d'erreur qui sera mise en avant concernait-elle à l'époque la transmission des codes de prononciation de l'écrit vers son passage à l'oral? Est ce que l'emprunt tel que nous l'envisagions était tributaire de la dite transmission? Certes, notre connaissance de l'hébreu ne pouvait nous éviter d'aborder la dialectique consonne /voyelle On connait le cas de la prononciation du tétragramme./ Nous n'avions notamment pas saisi l'apport de l'anglais dans la reconstitution de l'oralité du français, ce qui aurait pu passer pour une gageure du fait de l'absence d'enregistrement de l'oralité jusqu'au XIXe siècle. Nous notions déjà que "l'emprunt est beaucoup moins modifié par la langue qui opère qu'on a pu le dire. S'il l'est, ce n'est pas par un acte délibéré mais en raison d'une analyse défectueuse de la langue préteuse ou parce que la langue préteuse a évolué par la suite" N'était ce point là le point aveugle de la phonologie? Nous n'avions pas compris, alors, que dans bien des cas, l'écrit avait pu s'aligner sur l'oral et que cet entre deux était à la fois une aide et une complication du fait que cela constituait une forme de corruption susceptible d'égarer le chercheur qui aurait par trop investi sur le référentiel écrit. Il est clair que l'écrit ne nous dit pas comment on doit le prononcer, ne nous révéle pas son mode d'emploi d'où l'importance, comme l'avait compris Champollion, de s'aider de l'oral (en l'occurrence le copte)pour décrypter l'écrit. On peut certes être tenté de penser que l'on passe de l'oral à l'écrit puisque l'on parle sa langue "maternelle" avant de savoir lire, ce qui minimiserait d'autant la question des codes de prononciation mais justement, il s'agit de connecter la doxa de l'oral et celle de l'écrit en un seul et même ensemble. En revanche, pour une langue apprise scolairement, le contact sera d'un autre ordre, moins structuré, plus aléatoire, avec une perception plus vague des connexions. Nous exposions ainsi notre méthodologie "Il existe plusieurs façons de distribuer, de dispatcher un lexique. Nous voudrions en faire l'inventaire; On peut les mots autour d'une racine commune. On peut regrouper les mots qui ont le même préfixe ou un même suffixe ou plus simplement une même terminaison On peut regrouper les mots qui ont le même sens On peut regrouper les mots qui ont la même fréquence d'emploi On peut regrouper les mots qui sont "assortis", c'est à dire que l'on tend à utiliser de concert "Sur ces cinq cas, ajoutions-nous, deux sont généralement considérés par les linguistes :les racines, les parentés sémantiques; les trois autres nous semblent impliquer quelque explication; Le regroupement suffixal peut sembler assez superficiel puisqu'il ne touche pas au corps du mot. Or,dans le cadre de la dynamique des emprunts, le suffixe l'emporte souvent sur les autres critères qui sont trop savants pour le locuteur qui, soit ignore la linguistique, soit ne se doute pas de la complexité et de la richesse de la langue à laquelle il emprunte. En ce qui concerne la fréquence de l'emploi, nous pensons que tous les mots n'ont pas le même poids. Il y a des mots qui reviennent constamment et d'autres épisodiquement. Il n'est pas indifférent quand quand on souhaite appréhender l'ampleur des emprunts au sein d'une langue de travailler sur leur fréquence et sur leur proportion au sein de ce groupe particulièrement actif. Enfin, par mots assortis, nous entendons des termes appartenant, bien que très divers sur le plan sémantique (..) à un même registre de langage; familier, oral, écrit, agressif, conciliant,argotique, raffiné etc/ Au niveau des emprunts, il peut être intéressant de déterminer quels sont les niveaux de langue les plus atteints. Nous somme, dans ce dernier cas; dans le domaine sémiologique. Nous remarquerons ainsi que lorsque que plusieurs mots comportent le même suffixe, l'acclimatation de nouveaux mots ayant le même profil en sera facilitée d'autant, ce qui vaut pour les immigrés qui s'intégreront d'abord par le biais de leurs semblables. " Comment, demandions-nous; distinguer au sein d'une langue donnée ce que nous nommerons "empruntéme" et ce qui est "radicéme", c'est à dire constitue le fons de cette langue?" nous concluions :" tout se passe comme si le français était perçu comme étant "universel",parfaitement adaptable à n'importe quelle langue" Nous relevions que "le français et l'anglais offrent beaucoup plus de points communs, c'est à dire de signifiants identiques sur le plan (ortho)graphique notamment que le français et une autre langue latine" Nous avancions en distinguant entre 'langues saines et langues malades". JHB 17 04 24

Jacques halbronn Réflexions autour de Fascinante Astrologie de Denis Muller (Ed Labor et Fides, 1990)

jacques halbronn Réflexions autour de Fascinante Astrologie de Denis Müller (Ed Labor et Fides 1990) L'ouvrage émanant d'une mouvance protestante, parait au lendemain de la sortie du nouveau Que Sais je sur l'astrologie, ouvrage confié par les PUF à Suzel Fuzeau Braesch. Le mot "fascination" Elisabeth Teissier reprendra la dialectique Fascination - rejet.(L'Homme d'aujourd'hui et les astres : Fascination et rejet, Plon - 2001. Selon nous, il importe de dissocier l'enjeu théologique et l'enjeu proprement astrologique. L'on peut ainsi tout à fait accepter que l'astrologie en tant fasse partie d'un plan divin sans pour autant valider ce qu'elle est devenue. Evitons donc tout amalgame! Une théologie fondée sur la Création du Ciel et de la Terre est une chose, la question de la valeur de l'astrologie en est une toute autre. Le tort de l'auteur est de mettre la charrue avant les boeufs en partant (p. 11) d'entrée de jeu, de ce qu'est l'Astrologie (avec un grand A). Dans sa "conclusion" l'auteur nous rappelle que son "but étaur de comprendre et d'évaluer théologiquement l'astrologie sous les différentes formes où elle se présente à nous aujourd'hui' Or, il semble que la question de la dialectique Ciel Terre ne soit pas au coeur de la théologie de Denis Muller comme elle devrait l'être pour un lecteur de l'Ancien Testament et notamment du Récit de la Création. L'auteur propose de "relancer l'interrogation sur la pertinence du christianisme contemporain" (p. 102) mais il se heurte au statut accordé à la "Nature" alors que l'Astrologie reléverait, selon nous, d'une SurNature, ce qui impliquerait l'idée d'un Dieu non réductible au "Premier Mobile" mais non plus identifiable à cet humain que reste Jésus. Entre ces deux extrémes, il y a la place du Démiurge, d'un dieu ayant élaboré le systéme dont l'Astrologie traite, à savoir un rapport entre les astres du systéme solaire et les hommes terrestres. Il y a là un point aveugle de la théologie chrétienne qui hypothèque la démarche de cet auteur, autour de la question de la "Nature". Müller aborde en fait l'astrologie comme une langue qu'il s'agit d'apprendre : le probléme de la traduction se pose à deux niveaux: traduire depuis l'astrologie ou bien vers l'astrologie. (cf notre brochure 'L'astrologue face à son client, Les ficelles du métier, 1994, Egalement en traduction anglaise sur le web). Nous avons consacré de nombreux travaux à la question des langues et l'astrologie fait partie de notre corpus. Mais il existe plusieurs façons d'aborder les langues: l'on peut décrire les pratiques en usage chez les locuteurs ou bien l'on peut s'interroger sur la systémique qui les sous tend, laquelle a fort bien pu être corrompu du fait d'emprunts, de calques de toutes sortes, ce qui génére du syncrétisme dont l'astrologie n'est pas épargnée. Il est clair que Denis Müller reléve d'une démarche de type ethnologique et que sa critique ne consiste nullement à restaurer une astrologie première mais bien au contraire à en signaler toutes les dérives en s'intéressant d'ailleurs aux auteurs les plus divers, de Michel Gauquelin à Daniel Verney, de Catherine Aubier à Eisabeth Teissier. (pp. 107--108) en négligeant de signaler nos Clefs pour l'Astrologie (Ed Seghers 1976), une des rares publications dans une collection encyclopédique, comme y parviendra Suzel Fuzeau Braech avec les Ed Presses Universitaires de France, Collection Que Sais-je en 1989. JHB 16 04 24

jacques halbronn Astrologie. Les trois crises de Berlin 1948, 1961, 1989 en phase solsticiale.

jacques halbronn Astrologie Les trois crises de Berlin, 1948, 1961, 1989 en phase solsticiale Nous avons déjà déploré chez André et Anne Barbault le peu d'attention portée à l'année 1961 tant avant qu'après les événements, ce qui est d'autant plus étonnant au prisme de ce qui s'est passé en 1989 puisque dans les deux cas, Berlin était en cause: sa construction et sa destruction. Même au lendemain de la double crise Berlin-Cuba des années 1961-62, Barbault ne s'y référait point dans sa Crise Mondiale (Ed Albin Michel) annonçant une "crise "autrement plus grave comme s'il avait voulu minimiser celle qu'il n'avait pas vu venir (cf les Cahiers Astrologiques). En 1967, quand il propose son "indice cyclique", il ne reléve pas que cette crise ne colle pas avec son graphique puisqu'elle se situe dans sa montée et non dans sa descente.Et au lendemain de 1989, avec la nouvelle crise berlinoise, Barbault n'envisage aucun paralléle alors que dans les deux cas, l'URSS est impactée d'une façon ou d'une autre. Il est vrai que le cycle Saturne-Neptune n'est pas pertinent en 1961-62 alors qu'il semble l'être pour 1989-1991 comme si le chercheur en astrologie ne voulait retenir que ce qui correspondait à son modéle. Or, si l'on s'en tient aux cycles basiques qui sont "sidéraux" (conjonction planéte -étoile fixe) alors que les autres combinatoires sont légion, force est de constater que Saturne se trouve dans les mêmes (dis)positions, ce qui aurait dû, tout de même, interpellé Barbault, à savoir dans le signe du capricorne (solstice d'hiver). Dans les trois cas, l'URSS sera tenue en échec. "Le blocus de Berlin est l'une des toutes premières crise de la guerre froide. Elle en est aussi la plus grave, jusqu'à ce qu'une seconde crise à Berlin (1958-1961) — conclue par la construction du mur —, puis la crise des missiles de Cuba (1962) plongent à nouveau le monde dans la crainte de la guerre et de l'holocauste nucléaire." Le blocus de Berlin (juin 1948) - qui sera neutralisé par les "ponts aériens" a lieu alors que Saturne se trouve en Lion, en fin de phase solsticiale (selon l'Astrologie EXOLS) donc dans le même type de phase qu'en 1961 et 1989. Graphe de l' Indice cyclique: C'est d'ailleurs, à la même époque des années 1961-62 que la France "perdra" l'Algérie.(Accords d' Evian) entre autres. Rappelons que la phase solsticiale est une réaction contre tout démarche "impériale" d'expension des frontières, de suppression des clivages. C'est ainsi que le blocus de Berlin de 1948 était lié à une volonté d'unifier les zones des alliés occidentaux à Berlin par une monnaie commune. JHB 17 04 24

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