mercredi 21 avril 2021

Jacques Halbronn L'apport crucial de l'Ecole Française d'Astrogie (1950-2020)

L'appprt capital de l'Ecole Franoaise d' Astrologie (1950-2020) par Jacques Halbronn L'Homo Astrologicus (cf notre article de 1969 « Portrait de l'homo astrologicus ») ne se détermine pas de façon conjoncturelle mais de façon structurelle, non pas selon les circonstances du moment mais selon une programmation établie de longue date, depuis le momenr de la naissance pour les jupitériens. C'est d'ailleurs ce qui se produit avec les élections lesquelles ont lieu à des dates prédéterminées et réputées immuables(sauf dans le cas d'une démission ou d'une dissolution, on se souvient de celle de 1997 en France, sous Chirac ou, près de 30 ans plus tôt, celle de 1968 sous De Gaulle) En bref, contrairement à ce que beaucoup s'imaginent, nos décisions, tant individuelles que collectives ne dépendent pas des circonstances, de quelque contexte que ce soit mais bien d'une « voix intérieure », d'une horloge interne. Autrement dit, c'est assez vainement que l'on s'enquerrait de tel facteur qui aurait déclenché tel comportement de notre part. Mais evidemment on se débrouillera avec les moyens du port, c'est mieux que rien ! Nous proposons ici une synthèse de nos recherches et de celles d'André Barbault autour de Jupiter et de Saturne. Nous avons d'une part Saturne qui est la planète du peuple et de l'autre Jupiter celle du chef. On associera analogiquement Saturne à la Lune, du fait de la simitude numérique de leurs cycles : 28 et 7 années/jours et Jupiter au Soleil, autour du 12 : 12 ans de révolution, et 12 retours de la Lune en une année solaire/terrestre. Saturne donne le « la » des mentalités sociales, collectives alors que Jupiter est le baromètre des leaders, à un niveau individuel, personnel (cf notre Astrologie Relativiste), sur la base des aspects de Jupiter au Soleil natal du chef lequel est en contrepoint du cycle collectif et seul en mesure de l'accompagner, de le contrebalancer. En effet les cycles des planète les plus lointaines, parmi celles que l'on peut suivre à l'oeil nu, parlent la même langue, celui de l'amnésie et de l'hypermnésie, alternativement.(cf le débat entre Bergson et Ribot à la fin du XIXe siècle sur la Mémoire). La phase d'amnésie (passage de Saturne sur les équinoxes, passage de Jupiter en transit, au carré du soleil natal) permet d'unifier puisqu'elle déleste du passé alors que la phase d'hypermnésie (passage de Saturne sur les solstices, passage de Jupiter en transit à la conjonction ou à l'opposition au soleil natal) renforce les clivages, restaure les différences. C'est ainsi qu'en 1989-91, Saturne était passé dans une phase solsticiale qui aura été fatale pour l'empire soviétique. Pour limiter les dégats, il aurait fallu un leader en phase d'amnésie, en mesure de relativiser les mémoires historiques. D'où l'importance extrème du choix du chef à la tête d'une société donnée en connaissance de cause. Comme nous le disions, d'entrée de jeu, nous sommes en présence d'une humanité éminemment prévisible et fonctionnant comme une horloge, une humanité qui obéit à sa programmation intérieure et non à la conjoncture, comme le croient les analystes politiques. Meme le leader n'est pas maitre du temps mais l'on peut le placer au bon moment, au bon endroit (right man, right place, right time) Nous avons affaire à un véritable système imposé depuis des millénaires à notre Humanité et dont nous connaissons désormais le mode d'emploi de façon explicite. A nous d'agir en conséquence, pour le mieux. Il existe un troisième niveau que l'on pourra qualifier de « martien » - puisque les trois planètes de l'astrologie sont, à des titres divers, Mars, Jupiter et Saturne, les 3 planètes que Michel Gauquelin avait mis en évidence dans son premier ouvrage L'influence des astres (Ed du Dauphin, 1955), correspondant à une structure en triade des sociétés humaines (cf les travaux de Georges Dumézil sur les castes), à savoir trois modes d'activité socio-professionnelle. Cette astrologie martienne ne comporte pas de cyclicité (Mars a un cycle trop court) et vaut au regard de l'espace social. D'ailleurs, on note que Mars est exclu de l'indice cyclique de Gouchon-Barbault. Il y a là une certaine cohérence en ce que cette constante spatiale fait pendant à la cyclicité jupitéro-saturnienne. Il n'empeche que le Saturnien est plus sur le long terme de par sa plus lente révolution. On retrouve ici les travaux de Jean-Pierre Nicola avec son système RET, Représentation, Existence Transcendance  alors que le Martien fonctionne sur un rythme bien plus vif et entre les deux, le jupitérien. Mais ne nous y trompons pas, les planètes de Gauquelin déterminent une typologie psycho-sociologique d'un tout autre ordre que les planètes de l'astrologie mondiale telles que Barbault et nous mêmes les avons définies. D'ailleurs, l'astrologie décryptée par Gauquelin reléve du mouvement diurne, - elle est « rotationnelle »- alors que l'astrologie prévisionnelle s'articule sur le cycle des révolutions planétaires. L'astrologie selon Gauquelin se joue à quelques heures près alors que l'autre forme d'astrologie dispose d'une toute autre forme de temporalité, sur des périodes sensiblement plus amples, ce qui rejoint la cyclicité des constitutions élaborées depuis la fin du XVIIIe siècle. A ce propos, on notera que le cycle Saturne-Neptune de Barbault se réduit au final à un cycle saturnien passant alternativement de l'axe équinoxial à l'axe solsticial.(cf aussi notre Astrologie selon Saturne, Paris, 1994 où nous avions pu annoncer le mouvement social de 1995, de type équinoxial, c'est à dire refusant les différences) Notons aussi qu'en 1953, le passage de Saturne en phase équinoxial, a eu surtout des effets sur la construction européennes (CECA, Traité de Rome) et non sur le destin de la Russie et que les phases de Saturne ne se limitent pas à une année donnée mais à une phase de 7ans. Il reste que sans les travaux de chercheurs français entre les années cinquante et les première décennies du XXIe siècle, un tel tableau de synthèse n'aurait pu être dressé. 21. 05.21