mardi 20 juillet 2021

Jacques Halbronn Théologie et textologie: ce qui est en amont et ce qui est en aval. De Jésus à Nostradamus

Théologie et textologie : ce qui est en amont et ce qui est en aval. De Jésus à Nostradamus. Par Jacques Halbronn Un certain sens du discernement s’avère une qualité fort précieuse dès qu’il s’agit de mettre en évidence des stades successifs au lieu de tout considérer comme se situant sur un seul et même plan. C’est ainsi que nous nous sommes aperçus que le déni d’une intervention ulté-rieure/postérieure impacte aussi bien la recherche théologique que textologique. Il est important d’être en mesure de dé-terminer où se situe un document, un phénoméne et de ne pas confondre ce qui est en haut et ce qui est en bas. Le cas de Jésus est intéressant car toute la question le concernant est celle de sa posi-tion dans la hiérarchie des divinités. Pour nous, Jésus reléve du niveau 3 alors que l’on aura tenté de le faire passer pour rele-vant du niveau 2 voire du niveau 1. De la même manière, il convenait de replacer à sa juste place le phénoméne des Centuries en montrant qu’il ne s’agissait que d’un avatar de la production de Michel de Nostredame alors que nombreux étaient ceux qui tenaient absolument à ce qu’il soit reconnu comme l’auteur des dites Centuries. On est ainsi confronté avec toutes sortes de tentatives de contrefaçon hiérarchique-verticale Pour en revenir à Jésus, on lui attribue des propos tout comme d’ailleurs à Nostrada-mus qui sont probablement contrefaits. Ne pas admettre de tels procédés vise non pas à trahir tel ou tel personnage mais à ne pas lui imputer ce qu’il n’aura pas vraiment déclarer en se laissant berner par ceux qui tentent de l’instrumentaliser. Selon nous, un Messie appartient au niveau 3, il n’est ni le Créateur de l’Univers ni même celui qui aura façonné notre monde mais simplement un Jupitérien venant délivrer une certaine société de certains coutumes altérées. JHB 20 07 21.