dimanche 4 septembre 2022

jacques Halbronnn L'Histoire de l'astrologie face au syncrétisme saisons- soli-lunaire

jacques Halbronn L'Histoire de l'astrologie face au syncrétisme saisons-soli-lunaire. Le déclin de l'astrologie est essentiellement du à une certaine incurie de la part de ceux qui auraient du veiller sur elle et qui auront laissé se mettre en place une série d'incohérences. Nous avons déjà signalé la confusion entre prometteurs et significateurs qui n'aura pas été signalée par un Abraham Ibn Esra au XIIe siècle dans son Liber Rationum (cf notre édition du Livre des Fondements, Paris, Retz, 1977, préface de G. Vajda) Mais une autre aberration aura échappe à la vigilance des historiens de l'astrologie ou en tout cas aura été occultée, c'est le différentiel entre le référentiel saisonnier et le cycle soli-lunaire. La fête de Pâques illustre une telle confusion syncrétique puisqu'il s'agit d'ajuster la succession des 12 mois et la structure saisonnière à base 4. La réforme pontificale de 1582 visait d'ailleurs à tenter d'ajuster les deux systémes. Mais l'astrologie pouvait-elle perpétuer une telle situation intenable? Certes, dès lors que l'on signale que l'origine de l'iconographie des 12 signes du Zodiaque serait à rechercher dans la symbolique des saisons, l'on brouille allégrement les pistes. En effet, la division en 3 de chaque saison est une pure fiction visant à sous tendre la division en 12 signes laquelle est fondée sur les rencontres solil-lunaires, qui servent de base au calendrier hébraïque, entre autres, chaque début de mois étant déterminé par une "nouvelle lune". On rappellera l'existence du tétramorphe, lequel n'est point réductible à l'imagerie des saisons telle qu'elle est véhiculée dans les livres d'heures et autres almanachs (Kalendrier et Compost des Bergers) Le tétramorphe avec notamment le lion, n'a rien à voir avec les scénes de la vie rurale des Très Riches Heures du Duc de Berry. Le tétramorphe correspond comme son nom l'indique à une division en 4 qui est celles des Saisons. Quid de l'iconographie zodiacale, comment s'est-elle constituée? Nous dirons que c'est comme pour les centuries (100 quatrains par centurie à produire) nostradamiques une affaire de remplissage de cases. On commande à des collaborateurs de translater les 4 saisons en 12 secteurs tout comme d'ailleurs, l'on aura commandé, à une autre occasion, de translater le mouvement diurne à base 4 (Ascendant, Descendant, Milieu du Ciel, Fonds du Ciel) en 12 champs d'activité, de façon totalement artificielle. On aurait aussi bien pu diviser en 8 ou en 16! Or, l'astrologie n'a nul besoin de telles divisions en 12 pas plus qu'elle n'a besoin de toutes les planétes du systéme solaire - et pas même de tout le septénaire - pour fonctionner.(cf l'Astrologie EXOLS). D'ailleurs, André Barbault en 1967, dans Les astres et l'Histoire, ne se sert des planétes qu'à partir de Jupiter et ignore la division zodiacale en lui préférant la structuration par le biais des aspects. Mais soulignons le fait que ces diverses approches déterminent des chronologies décalées les unes par rapport aux autres: le fait de s'intéresser aux aspects entre planétes ne coincide ni avec le cycle soli-lunaire en 12 signes ou encore en 12 constellations (complétement déconnectées par rapport au cycle des saisons), ni avec le passage d'un astre sur l'axe équinoxial ou sur l'axe solsticticial, sauf ponctuellement par le fait du hasard. Notons que le cycle soli-lunaire reléve déjà en soi de la technique des aspects et que ce cycle aura inspiré l'émergence d'une astrologie combinant les planétes entre elles, ce qui n'est nullement le cas du cycle saisonnier pouvant être activé par un seul et unique curseur comme on l'observe avec la tradition des "signes solaires", où les 12 signes sont pointés successivement par le Soleil. Il est vrai que pour beaucoup d'astrologues, la notion de saison est inséparable du soleil au point qu'il y a là un obstacle épistémologique les empéchant d'admettre que le passage de Saturne, notamment, sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, puisse faire sens, ce qui leur fait préférer la combinatoire planétaire. JHB 04 09 22

jacques halbronn Astrologie EXOLS La sortie de la quarte équinoxiale . le cas du général De Gaulle

jacques Halbronn Astrologie EXOLS la sortie de la quarte équinoxiale. La phase équinoxiale contraint à une certaine humilité en ce sens que l’on y est avant tout considéré comme plus ou moins interchangeable, parmi toute une population de « semblables », d’autres. Si ce n’est toi c’est donc ton frère.. Avec l’arrivée de Saturne en quarte solsticiale, l’existence de chefs de file, de leaders tend à s’imposer et un certain nombre de personnalités émerge ou réemerge, après une « traversée du désert ». On est passé d’une phase catégorielle à une phase individuelle. Comme on dit « nul n’est prophéte en son pays ». En phase solsticiale, on oublie les origines, les appartenances pour se focaliser sur la personne. La solsticialité est un temps d’intégration individuelle. On passe de l’horizontalité collective à la verticalité personnelle. On prendra l’exemple de De Gaulle en 1944 et 1958, à 14 ans de distance, chaque fois en début de phase solsticiale. faisant suite à une période assez ingrate. Saturne entre en capricorne début 1959 mais l’on peut considérer que les tout derniers degrés du sagittaire constituaient un sas vers la solsticialité. Il est d’abord président du Conseil de la IVe République puis premier président de la Ve République. Le cas de Hitler est également riche d’enseignement. En 1933, Saturne est en capricorne -donc en phase solsticiale; il devient Chancelier. La phase équinoxiale se présente en 1937 lorsque Saturne atteint le signe du Bélier et c’est alors tout un peuple qui se réveille jusqu’au passage de Saturne en Capricorne, 7 ans plus tard. Pendant la phase équinoxiale, c’est la Shoah, le type même d’un sort collectif qui transcence toute considération individuelle. Si l’on examine le cas ukrainien, on note que l’on est depuis 2018 en phase solsticiale et le président Zélinsky est porté par sa dynamique qui s’achévera en 2025 quand Saturne passera en bélier. La période solsticiale actuelle aura d’ailleurs servi un Jean Luc Mélanchon, qui aura su rassembler autour de lui cette NUPES pour les élections législatives de 2022. Une question se pose: existe-t-il deux astrologies, l’une équinoxiale liée à des cycles (astrologie mondiale) et l’autre solsticiale -basée sur le théme natale- qui alternent?