jeudi 11 avril 2024

jacques halbronn Sur les rapports Asronomie Astrologie. Les techniques dérivées de la Science

jacques halbronn Sur les rapports astronomie.astrologie Les techniques dérivées de la Science Dans son Traité pratique d'astrologie S. Breton, paru en 1939 on peut lire en réponse à la question "Qu'est ce que l'astrologie?" "Jadiq l'astrologie ne se distinguait pas de l'Astronomie qui est une science ayant pour but de faire connaitre les astres, leur constitution, leurs positions relatives et kes lois de leurs mouvements' (p; 9) Il ajoute " Nous ne parlerons pas des planètes récemment découvertes, telles que Uranus et Neptune qui, d'après certains auteurs feraient partie d'un second septénaire des satellites solaires et dont les influx ne peuvent êtte encore déterminés d'une façon précise ; On est persuadé que les Anciens les connaissaient mais n'en faisaient point état comme trop lointains et d'une action trop minime sur les individus" On était au lendemain de la découverte de Pluton (1930°. On sait qu'une telle prudence n'aura pas été la régle pour l'astrologie contemporaine. En 1961, dans un ouvrage paru sous le même titre, André Barbault y englobera les "nouvelles planétes, y ajoutant deux transplutoniennes, Proserpine et Vulcain pour les maitrises planétaires." de façon à disposer d'autant d'astres que de signes zodiacaux. Mais revenons sur la première affirmation du Professeur Breton, quant au fait qu'autrefois l"on ne distinguait pas l'astrologie de l'astronomie. Selon, une telle représentation est fautive. Certes, l'astrologie s'appuie-t-elle sur une certaine connaissance de notre systéme solaire mais cela n'implique nullement qu'on ne distinguait pas astrologie et astronomie ou que tout ce qui relevait de l'astronomie ferait automatiquement sens et usage pour l'astrologie: Dans le rapport entre Science et technique, la technique opére des choix. Or, pour nous, l'astrologie reléve de la Technique et l'astronomie de la Science. Le passage de la Science à la Technique tient à une réduction alchimique que nous avons pu observer en linguistique quand on passe du féminin au masculin. C'est une erreur fatale chez les astrologue que de ne pas avoir pensé correctement une telle dialectique. En fait, une seule planété suffisait aux besoins de l'astrologie, laquelle planéte serait déclinée sur la base de son passage sur l'écliptique, divisé en un certain nombre de secteurs. Précisons que les statistiques de Gauquelin prennent en compte le mouvement diurne (maisons) mais pas l'écliptique.(signes). En fait, Gauquelin aura mis en lumière une autre forme d'astrologie apparue plus tardivement et introduisant un déterminisme plus contraignant, en recourant à plusieurs planétes (jusqu'à Saturne inclus mais sans Uranus, Neptune ou Pluton). Deux techniques donc se servant, l'une et l'autre, de diverses manières, des données scientifiques fournies par l'astronomie. Un troisième stade, on l' a vu, correspond, à partir de la fin du XVIIIe siècle, à l'intégration de planétes au delà de Saturne, dans le thème natal tout comme en Astrologie Mondiale. Là encore, des emplois bien distincts du corpus astronomique que ceux impliqués respectivement par ces deux formes d'astrologie, seule celle du thème natal, tenant compte de telle ou telle heure de naissance, à l'horizon de tel ou tel lieu- ce qui renvoie à l'astrologie gauquelinienne augmentée des "nouvelles planétes".. JHB 11 04 24