mardi 12 mars 2024

jacques halbronn Linguistique nouvelles réfelxions sur la problématique des marqueurs en français.

jacques halbronn Linguistique nouvelles réfelxions sur la problématique des marqueurs en français. Il est souhaitable pour son image que le français se montre exemplaire en matière de gestion de la langue. Dans ce sens, il importe qu'il respect rigoureusement une régle qu'il a certes établie mais qui souffre de beaucoup trop d'exceptions à savoir celle de l'occultation de la consonne finale laquelle d'ailleurs est un marqueur de genre et caractérise le passage du féminin au masculin alors que l'on enseigne souvent que l'on passe du masculin au féminin tout comme on passerait de l'oral à l'écrit, soit autant d'énormités au regard de la science linguistique telle que nous entendons la restituer. Le français oral, quand on le compare à l'hébreu péche en ce qui concerne la conjugaison de ses verbes , laquelle ne marque par le genre. Je mange, tu manges s'écrivent et se disent pareillement au masculin comme au féminin. Toutefois, le français se rattrappe dès qu'il s'agit des adjectifs et des participes (passé, présent) vu que ces derniers sont en prise avec la conjugaison , j'écris, écrit, écrivant. Il apparaitrait donc nécessaire de préférer dans la mesure du possible l'usage des participes en lieu et place des formes verbales dont on abuse; Plutôt que de dire j'écris, ne vaudrait il pas mieux de dire "je suis écrivant(e)" d'autant que cela va dans le sens de l'écriture dite inclusive Rappelons que l'anglais ne respecte même pas les marqueurs propres aux adjectifs et aux participes à la différence de son "modéle" français; On devrait donc utiliser systématiquement les verbes auxiliaires à commencer par le verbe être. Toutefois force est de constater une grave détérioration et incurie de la forme féminin des participes passés en français, en raison de l'usage de l'accent en lieu et place de la con-sonne finale. L'anglais a gardé le "d" du participe que le fran-çais aura fini par perdre complétement dans le cas de la pre-mière conjugaison. mangé au lieu de manged (avec un d muet mais qu'il faut noter), ce qui donne au féminin mangée! On est donc en présence d'une série de barba-rismes en "ée", empêchant de distinguer le genre à l'oreille sinon à l'écrit avec le double "ee" Cela vaut aussi pour des participes nominaux comme "une entrée", "une fessée" etc alors que les autres langues latines ne sont pas coupables d'une telle dérive avec leur usage du 'ado", et du "ata" pour leurs participes. Entrada. Uscita etc Cela dit, ces langues et cela vaut aussi pour l'hébreu recourent à des sur marqueurs de genre, ce qui atteste de leur volonté de marquer nettement la distinction masculin , féminin, assez mal respectée en français, comme on l'a montré. En revanche, dans le cas des adjectifs, le français semble bien irréprochable comme petite qui devient au masculin, selon un principe d'abréviation que nous avons formulé ailleurs, "petit" avec occultation du "t" On notera cependant qu'il existe un troisiéme type de participe que l 'on qualifiera de "virtuel", c'est le "signifiable" condition nécessaire à la dialectique signifié /signfiant, chère à Saussure. Ce participe ne comporte pas de marqueur de genre en français. Possible se dira ainsi pareillement pour les deux genres tout comme dans les autres langues latines. En hébreu, il est en revanche possible de faire la différence. La question des marqueurs de nombre (s et x) fait-elle exception à la régle des consonnes finales en français? Ré-flexion faite, il ne semble pas que l'on puisse se permettre en français de ne pas marquer le pluriel au nom de la non-prononciation des consonnes finales. Cela signifie qu'au bout du compte, les hispanophones auraient raison de prononcer le "s" de "los", de "otros", de 'amigos", de "buenas tardes/noches" etc La réalisation du marqueur de nombre échappe donc à la dite régles. Ce qui est déjà le cas pour les "liaisons" comme dans la Marseillaise "Allons enfants de la patrie" où le son "z" s'impose, ce son servant aussi pour les pluriels en "s". Prenons le cas de l'adjectif na-tional, qui devient au pluriel "nationaux", avec disparition du L selon la régle de l'abréviation qui remplace la consonne L par la voyelle U. Faut-il ici prononcer le "x" de nationaux avec ou sans liaison laquelle en tout état de cause, donnera le son "z" et non "x" Est ce que la regle de la liaison, très souvent à l'oeuvre dans le cas du pluriel, intervient à son tour pour contourner la régle en question?. Nous avons exposé un modéle ternaire, de type thèse/antithèse.synthèse On part du féminin, on abrége au masculin et on allonge au pluriel et pour former un substan-tif. Belle donne beau et beau donne beauté., donc on est dans une séquence long-bref-long. On aura donc le pluriel beaux doté d'un marqueur de genre avec une finale "x" qui n'est pas occultée, contrairement à la régle de la consonne finale non suivie d'un "e". Prenons le cas de "nationale" au féminin, on passe au masculin à nationa (l), avec un l qui s'écrit mais ne doit pas se prononcer puis à nationaux, qui prolonge et allonge nationa(l), le L n'étant finalement réalisé qu'au féminin, qui est le point de départ de la série. Le "x" de nationaux doit il s'"entendre même quand il n'y a pas liaison avec ce qui lui fait suite? Il nous semble raisonnable de réserver la prononciation du marqueur de genre aux cas de liaison: Les z amis, Les z autres. On pourrait même concevoir un signe diacritique spécifique comme pour l'accent et l'apostrophe JHB 12 03 24