vendredi 31 mars 2023

jacques halbronn Initiation à la logique circulaire à l'intention des astrologues. On opposera pensée circulaire et pensée linéaire. La logique circulaire prend nécessairement en compte le passé, le présent et le futur. La logique linéaire serait plus statique, moins marquée par la notion de retour, par la problématique d'évolution./involution. Par définition, toute forme de cyclologie reléve la logique circulaire, a conscience d'avoir à respecter un principe éthique d'alternance et d'enchainement, donc d'interdépendance, de chevauchement. Si l'on considére la cyclologie propre à l'astrologie EXOLS, l'on aura compris que les signes mutables qui précédent les signes cardinaux constituent en fait le départ d'une phase saturnienne de 7 ans et de la même façon, la fin d'une saison prépare la suivante, ce qu'indiquent d'ailleurs les mois de mars, juin, septembre et décembre, qui relévent chacun de deux saisons. D'ailleurs, avant la réforme de 1582, c'était au 15 du mois que l'on changeait de signe et non vers le 20/21/(cf le Kalendrier et Compost des Bergers dans ses éditions de la fin du XVe siècle et de la première partie du XVIe. Au prisme de ce principe de circularité, nous décrirons ainsi désormais les phases équinoxiales et solsticiales au prisme de la dialectique Hommes/femmes qui nous apparait comme incontournable. Les phases équinoxiales visent à la promotion des femmes , propulsés par les hommes alors que les phases solsticiales fonctionneraient en sens inverse. Au prisme de nos travaux en linguistique, on dira que les phases équinoxiales relévent de la dérivation et les solsticiales de la matricialité. La dérivation, c'est aller du centre vers la périphérie et c'est l'inverse pour la matricialité et l'on saisit bien ici à l'oeuvre une logique circulaire. C'est ainsi que les femmes qui seront promues devront à terme renvoyer l'ascenseur aux hommes et ainsi de suite; C'est le passage de la phase d'équinoxialité à la phase suivante de solsticialité au cours de laquelle, l'heure sera à la promotion, cette fois, des hommes. Car celui qui n'a pas de pouvoir n'est pas en mesure de promouvoir et pour être promu, il convient de ne pas l'être déjà. La grammaire dont on ne saurait sous estimer la portée anthropologique est par elle même cyclique en ce qu'elle nous conduit à articuler le passé, le présent et le futur. Nous résumerons notre pensée en signalant qu'en termes de communication et de représentation, il y a un temps pour la promotion des hommes et un temps pour la promotion des hommes et que cette promotion doit être assurée par l'autre groupe. Si l'on n'accorde pas un certain pouvoir aux femmes, elles ne pourront, le moment venu être des faiseuses de rois et inversement. Telle est bien la logique circulaire de l'aller-retour, ce qui correspond à un écosystéme. Les astrologues qui n'ont pas encore adopté une telle démarche mentale risquent de développer une vision par trop rigide du passage d'une phase à l'autre alors qu'on est dans le mouvement et le mouvant (le mutable). La pratique des élections "primaires" montre bien l'empiétement d'une phase sur la suivante, la campagne électorale anticipant largement sur le calendrier considéré. Cela dit, il ne s'agit pas de laisser entendre qu'il y aurait équivalence entre les deux sexes. La phase équinoxiale tend vers le bas, la dérivation et la phase solsticiale tend vers le haut, la matricialité. La phase équinoxiale tend à terme vers le pluriel, vers la collégialité, la multiplication et la phase solsticiale vers le singulier, le retour à l'origine, donc vers le pouvoir d'un seul, à partir duquel se développera justement la dérivation. ce qui ne fait pas appel aux mêmes capacités. Autrement dit, la dérivation féminine implique que la roche de Sisyphe atteigne le sommet pour qu'elle soit amenée à en redescendre et la matricialité masculine implique que la roche doit descendue pour qu'il faille la remonter, ce qui implique une recomposition de ce qui a pu se décomposer. Cercle vicieux ou cercle heureux.... On aura compris que la prévision astrologique exige d'assumer certains paradoxes, faute de quoi elle risque d'être prise en défaut. La célébration de la nativité ( Noël) correspond au solstice d'hiver, c'est à dire au moment où la progression de la nuit est stoppée et que s"opère une remontée du jour, ce qui correspond à notre description de la solsticialité tendant vers l'équinoxialité. Inversement, l'injonction "Croissez et multipliez" correspondrait à notre description de l'équinixalité tendant vers la solsticialité. JHB 30 03 23

Jacques halbronn Le Livre de l'Exode et l'Edit de Cyrus.

Jacques halbronn Le livre de l’Exode et l’édit de Cyrus A la lecture de la Bible Dévoilée d’I. Finkelstein et N. A. Silbermann, il apparaitrait que le Livre de l’Exode serait marqué par le VIe siècle avant JC. J. M Van Caugh in Nouvelle Revue théosophique 20004/3 écrit dans son compte rendu: « Finkelstein et Silberman proposent donc de situer l’exode aux VIIe et VIe siècles av J.C. sous la XXVIe dynastie égyptienne (saïte) des pharaons Psammétique I (664-610) et de son fils Neko ou Nekao (610-595). Jérémie aux chapitres 44 et 46 témoigne que de nombreux immigrés en provenance de Juda se trouvaient à cette époque dans le delta du Nil (cf. BD 84-87). C’est aussi la thèse défendue par J. Teixidor qui conclut : « Dans le passage du Deutéronome que j’ai appelé le credo historique, le deuxième élément, le séjour en Égypte, a été étudié ici d’après les documents épigraphiques et littéraires des VIIe, VIe et Ve siècles concernant les Judéens d’Égypte ; c’est dans le milieu dont ils émanent qu’a pu naître l’écriture de l’Exode, qui est une épopée nationale et non pas un document historique » Nos commentateurs oublient de tenir compte d’Osée 12,14 : « Mais par un prophète, Yahvé fit monter Israël d’Égypte, et par un prophète, il fut gardé ». Nous avons ici une allusion claire à Moïse et à l’exode, allusion qui date des environs de 750 av. J.C ». Or, il aurait été heureux pour nos auteurs de rappeler que c’est l’époque de l’Edit de Cyrus, lequel décréta le retour des Judéens depuis Babylone jusqu’ à leur terre d’origine, ce qui n’est pas sans faire penser à la Sortie d’Egypte. Noticz Wikipedia; « Cyrus bénéficie d’une image très positive dans les textes bibliques. De la même manière que les textes babyloniens en font l’élu choisi par Marduk pour libérer Babylone de l’impie Nabonide, le Deutéro-Isaïe (41:3; 45:2) en fait l’«oint» (donc le messie) de YHWH, tout mécréant qu’il soit, venu pour permettre le retour de l’Exil et la reconstruction du Temple de Jérusalem après sa destruction et la déportation sous Nabuchodonosor II Dans le Livre d’Esdras (1:1-4, décret en hébreu; 3:6), YHWH inspire à Cyrus un décret proclamant l’autorisation de reconstruire le Temple de Jérusalem, en utilisant les trésors qui avait été dérobés par Nabuchodonosor II lors de la destruction du sanctuaire. Un autre décret du même Cyrus (cette fois-ci en araméen, la langue officielle de la chancellerie perse), redécouvert au temps de son successeur Darius Ier est de la même teneur (6:2-12). Des doutes ont été soulevés quant à l’authenticité de ces décrets. Si certains les prennent pour véridiques, la majorité des spécialistes sont sceptiques. Ainsi L. Grabbe a relevé plusieurs points problématiques. D’abord, les proclamations sont en accord avec la théologie judéenne, il évoque « Israël » alors que les documents authentiques émis par le pouvoir perse parlent de « Juïfs » et de « Juda ». Ensuite, la langue araméenne employée dans plusieurs des textes et leur formulaire présentent des traits qui plaident en faveur d’une rédaction postérieure à la période perse. Du reste, il n’est pas dans les habitudes du pouvoir perse de soutenir les cultes locaux, a fortiori pour des sommes aussi importantes que celles évoquées dans la Bible, et il juge peu probable que Cyrus se soit occupé personnellement de cette affaire concernant en fin de compte une petite communauté. De ce fait, selon lui il faut envisager la possibilité que certains de ces documents soient des faux (notamment le décret de Cyrus en hébreu qui présente le plus d’incohérences), même s’il préfère envisager qu’il s’agisse de réécritures postérieures à partir d’originaux effectivement émis par l’administration perse, dont le sens originel a pu être modifié. Et du reste s’il y a bien eu des retours d’exilés en Judée par la suite, il est généralement estimé que cela n’a concerné qu’un nombre limité de personnes, contrairement à l’image d’un retour massif qui se trouve dans la Bible En tout cas il n’y a pas lieu de surinterpréter le choix de permettre le retour à Juda des Judéens exilés en Babylonie en le considérant comme une faveur exceptionnelle, au contraire il est courant à cette période qu’un conquérant autorise le retour de personnes et de divinités déportées par un de ses prédécesseurs, a fortiori si celui-ci est un roi d’un pays qu’il a vaincu Ainsi la Chronique de Nabonide comme le cylindre de Cyrus indiquent que ce roi permet après sa conquête de Babylone à divers temples mésopotamiens de reprendre leur culte, ce qui se fait notamment grâce à la restitution de leurs statues divines qui avaient été capturées auparavant par les Babyloniens. C’est par exemple le cas d’Assur, ancienne capitale et ville sainte assyrienne, où le culte du grand dieu local (également appelé Assur) semble restauré vers la même période » L’article en question signale les incohérences existant entre les deux références au dit Edit que nous avions relevées, il y a déjà un certain temps entre le Deutéro Isaie et le Livre d’Esdras, notamment à propos de la mention du nom « Israel » qui semble s’être substitué dans le Deutéro Isaie à celui de Judéens dans Esdras. Rappelons aussi que le Livre des Psaumes est marqué en certais d’entre eux par le Livre de l’Exode, ce qui donne la mesure de l’influence des Israelites sur la mouture finale de l’Ancien Testament. C’est ainsi que le Livre de l’Exode en sa rédaction aurait été à la fois influencé par la situation egyptienne ainsi que par la babylonienne, au VIe siècle, donc bien après la Sécession/Schisme,survenu au lendemain de la mort de Salomon, ce qui confirme la pérennité de l’israelisme bien après la destruction du Royaume d’Israel (-722) Dans le Deutéro Isaie, le nom d’Israel apparait comme c’est le cas dans le Livre de l’Exode, dès le premier verset; א וְאֵלֶּה, שְׁמוֹת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, הַבָּאִים, מִצְרָיְמָה: אֵת יַעֲקֹב, אִישׁ וּבֵיתוֹ בָּאוּ. 1 Voici les noms des fils d’Israël, venus en Égypte; ils y accompagnèrent Jacob, chacun avec sa famille: Deutéro Isaie 15 Je suis l’Eternel, votre Saint, le Créateur d’Israël, votre roi. La contrefaçon propre à ce Livre de l’Exode aurait ainsi joué sur deux tableaux: d’une part autour du personnage de Moise conduisant les Israélites ( Benei Israel) vers la « Terre Promise » et de l’autre autour du personnage de Cyrus décidant de les rapatrier les Israélites. JHB 31 03 23

Jacques Halbronn Astrologie et Bible; Phase équinoxiale" "Croissez ...

Jacques Halbronn L'avenir de l' Astrologie est dans Ingéniérie sociale

Jacques Halbronn Instrumentalisation de la devise républicaine par ...

Jacques Halbronn Epistémologie Les objections à l'astrologie sont d'o...

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jeudi 30 mars 2023

jacques halbronn Initiation à la logique circulaire à l'intention des astrologues

jacques halbronn Initiation à la logique circulaire à l'intention des astrologues. On opposera pensée circulaire et pensée linéaire. La logique circulaire prend nécessairement en compte le passé, le présent et le futur. La logique linéaire serait plus statique, moins marquée par la notion de retour, par la problématique d'évolution./involution. Par définition, toute forme de cyclologie reléve la logique circulaire, a conscience d'avoir à respecter un principe éthique d'alternance et d'enchainement, donc d'interdépendance, de chevauchement. Si l'on considére la cyclologie propre à l'astrologie EXOLS, l'on aura compris que les signes mutables qui précédent les signes cardinaux constituent en fait le départ d'une phase saturnienne de 7 ans et de la même façon, la fin d'une saison prépare la suivante, ce qu'indiquent d'ailleurs les mois de mars, juin, septembre et décembre, qui relévent chacun de deux saisons. D'ailleurs, avant la réforme de 1582, c'était au 15 du mois que l'on changeait de signe et non vers le 20/21/(cf le Kalendrier et Compost des Bergers dans ses éditions de la fin du XVe siècle et de la première partie du XVIe. Au prisme de ce principe de circularité, nous décrirons ainsi désormais les phases équinoxiales et solsticiales au prisme de la dialectique Hommes/femmes qui nous apparait comme incontournable. Les phases équinoxiales visent à la promotion des femmes , propulsés par les hommes alors que les phases solsticiales fonctionneraient en sens inverse. Au prisme de nos travaux en linguistique, on dira que les phases équinoxiales relévent de la dérivation et les solsticiales de la matricialité. La dérivation, c'est aller du centre vers la périphérie et c'est l'inverse pour la matricialité et l'on saisit bien ici à l'oeuvre une logique circulaire. C'est ainsi que les femmes qui seront promues devront à terme renvoyer l'ascenseur aux hommes et ainsi de suite; C'est le passage de la phase d'équinoxialité à la phase suivante de solsticialité au cours de laquelle, l'heure sera à la promotion, cette fois, des hommes. Car celui qui n'a pas de pouvoir n'est pas en mesure de promouvoir et pour être promu, il convient de ne pas l'être déjà. La grammaire dont on ne saurait sous estimer la portée anthropologique est par elle même cyclique en ce qu'elle nous conduit à articuler le passé, le présent et le futur. Nous résumerons notre pensée en signalant qu'en termes de communication et de représentation, il y a un temps pour la promotion des hommes et un temps pour la promotion des hommes et que cette promotion doit être assurée par l'autre groupe. Si l'on n'accorde pas un certain pouvoir aux femmes, elles ne pourront, le moment venu être des faiseuses de rois et inversement. Telle est bien la logique circulaire de l'aller-retour, ce qui correspond à un écosystéme. Les astrologues qui n'ont pas encore adopté une telle démarche mentale risquent de développer une vision par trop rigide du passage d'une phase à l'autre alors qu'on est dans le mouvement et le mouvant (le mutable). La pratique des élections "primaires" montre bien l'empiétement d'une phase sur la suivante, la campagne électorale anticipant largement sur le calendrier considéré. Cela dit, il ne s'agit pas de laisser entendre qu'il y aurait équivalence entre les deux sexes. La phase équinoxiale tend vers le bas, la dérivation et la phase solsticiale tend vers le haut, la matricialité. La phase équinoxiale tend à terme vers le pluriel, vers la collégialité, la multiplication et la phase solsticiale vers le singulier, le retour à l'origine, donc vers le pouvoir d'un seul, à partir duquel se développera justement la dérivation. ce qui ne fait pas appel aux mêmes capacités. Autrement dit, la dérivation féminine implique que la roche de Sisyphe atteigne le sommet pour qu'elle soit amenée à en redescendre et la matricialité masculine implique que la roche doit descendue pour qu'il faille la remonter, ce qui implique une recomposition de ce qui a pu se décomposer. Cercle vicieux ou cercle heureux.... On aura compris que la prévision astrologique exige d'assumer certains paradoxes, faute de quoi elle risque d'être prise en défaut. JHB 30 03 23

Jacques halbronn La question des fausses pistes à propos du collectif "soleil & Lune en Astrologie" dir André Barbault (1953)

Jacques Halbronn La question des fausses pistes à propos du collectif « Soleil & Lune en Astrologie » dir André Barbault (1953) Il y a 70 ans paraissait, après Jupiter-Sature, un volume sur les luminaires, dans le cadre du Centre International d’Astrologie. Le volume Mars- Vénus annoncé ne paraitra jamais mais Uranus et Neptune seront bien diffusés. En cette même année 1953, se tint un important Congrès International d’Astrologie à Paris, au Palais de la Mutualité et pendant 20 ans, Paris n’accueillera plus le moindre Colloque national ou international.(jusqu’au congrès de septembre 1974 à l’Hotel Méridien) alors que des colloques annuels se tenaient régulièrement en Angleterre et en Allemagne. Depuis, cinquante ans, la France a remarquablement rattrapé son retard, en grande partie, grâce à nous, faut il le souligner. Nous voudrions ici insister sur la notion de dualité en Astrologie, puisque cette série de volumes met en exergue des « couples » planétaires. https://www.amazon.fr/Soleil-Lune-astrologie-Andr%C3%A9-Barbault/dp/B000XA6E0C) Or, il nous semble que ce fut là une fausse piste. A commencer par le fait que nous ne pensons pas que les planétes incarnent des valeurs car cela est du ressort des signes et plus largement du cycle des saisons. Une telle erreur était d’ailleurs courante dans les années cinquante puisque Michel Gauquelin (à partir de 1955), va s’efforcer assez vainement de valider les significations planétaires, par la méthode statistique (L’influence des astres, Ed du Dauphin). Le thème natal està la base de ces diverses significations planétaires, marquées par l’usage d’une mythologie polythéiste. Le pire, c’est qu’en s’intéressant aux polarités célestes, l’on allait négliger les polarités terrestres que sont les hommes et les femmes. D’ailleurs, quand on interroge les astrologues sur le masculin et le féminin,ils nous renvoient aux attributions planétaires et en l’occurence le soleil correspondrait au masculin et la lune au féminin, tout comme Mars et Vénus, respectivement. Pour notre part, nous avons pensé que parallélement au balisage du monde céleste, il convenait de procéder au balisage du monde terrestre et que l’astrologie devait tout autant s’intéresser à l’astronomie qu’à l’anthropologie et précisément ce qui distingue l’astrologie de l’astronomie, c’est cette double allégeance, ce double regard. D’où l’intérêt de la formule ‘anthropocosmologie ». chère à nos amis belges.http://s160463743.onlinehome.fr/fdaf/vanaise_jacques.htm. Dans le cas du Soleil, son rôle n’est point d’être en dialectique avec la Lune – et même la division en 12 de l’écliptique nous semble bien contestable astrologiquement parlant et c’est une élaboration qui n’engage que les astronomes en leur méta-langage. Le Soleil, à lui tout seul, variera de tonalité en passant notamment par les quadrants saisonniers, le soleil de printemps n’est pas celui de l’Eté et ainsi de suite donc il peut prendre les visages les plus divers de par sa polysémie. On peut donc regretter que le CIA et notamment Barbault, n’aient points cherché à approfondir les notions d’équinoxe et de solstice, comme nous l’avons fait, ce qui eut été bien plus profitable. Certes, Barbault publiera-t-il dans la foulée la série des volumes zodiacaux (Ed Seuil)/. Mais entre ces deux extrémes, le symbolisme planétaire et le symbolisme zodiacal, il n’accédera pas – il fera l’impasse – au symbolisme saisonnier à base 4 voire à base 2. Par la suite, Barbault, dix ans plus tard, prendra une autre option, celles des conjonctions planétaires, diversement réparties et cette diversité de répartition (déjà abordée par Caslant et Gouchon) deviendra sa référence primordiale, déjà en 1963 dans La crise mondiale, Albin Michel. Que Barbault ait publié, dans la série concernée, un « Uranus-Neptune » avec Jean Carteret, à savoir deux planétes transsaturniennes, fait évidemment probléme mais c’est bien le trio Uranus- Neptune Pluton qui sous tend son indice cyclique tout comme cela sous tend le RET de l’Astrologie conditionnaliste de Jean-Pierre Nicola. Là encore, une fausse piste. JHB 30 03 23

Jacques Halbronn salue la référence à des événements antérieurs du mêm...

mercredi 29 mars 2023

jacques halbronn Astrologie EXOLS Equinoxe matrice, Solstice, dérivée.

jacques halbronn Astrologie EXOLS Equinoxe matrice, Solstice, dérivée. A la lumière de nos recherches en linguistique diachronique, nous pensons être en mesure de préciser encore mieux les notions d'équinoxialité et de solsticialité. Tout le débat politique ne tourne-t-il pas actuellement sur la question diachronique de l'oeuf et de la poule, du chef et du peuple? A l'aune de nos acquis linguistiques, nous dirons que la solsticialité est plurielle- le peuple et l'équinoxialité, singulière- le chef.. D'où la thèse que nous pronons, à savoir que le peuple dérive, se constitue à partir du chef et non point l'inverse. Cela dit, en phase solsticiale, le chef passe la main au peuple, se décharge sur lui pour un temps, quitte à reprendre l'affaire au bout de 7 ans. La phase solsticiale est une forme d'hibernation (solstice d'hiver) ou de vacances (solstice d'Eté). Ces périodes permettent de relâcher la pression exercée par le pouvoir en passant le relais à des personnes moins impressionnantes, moins humiliantes du fait de leur supériorité intellectuelle, de leur sens stratégique. On aura compris que tous les 15 ans, avec le retour d'une phase équinoxiale, le temps de la verticalité est à nouveau à l'oeuvre et que les personnes mises en avant en phase solsticiale vont devoir s'effacer pour les 7 ans à venir, ce qu'ils ne feront pas nécessairement de bonne grâce, d'où des résistances qu'il faudra briser en faisant appel aux "bonnes personnes" : the right man, a the right time, at the right place". En phase solsticiale, on a affaire au geai paré des plumes du paon (La Fontaine). Cela dit, nous avons expliqué que la période solsticiale impliquait une alliance entre ce qui est tout en haut et ce qui est tout en bas, à savoir les génies et les femmes sur le dos des hommes "moyens" qui avaient occupé le terrain en phase solsticiale. . En linguistique diachronique, le féminin dérive du masculin, tout comme le pluriel du singulier. Il faut donc s'attendre à ce que les femmes se regroupent autour des mâles dominants pour prendre leur revanche sur les hommes ordinaires. JHB 29 03 23

Jacques halbronn Astrologie EXOLS Poutine à 15 ans d'intervale: 200è-2022 L'axe des mutables

jacques Halbronn Astrologie EXOLS Poutine à 15 ans d’intervalle: 2007-2022 Poursuivant nos investigations sur les récurrences de situation à intervalles correspondant à un demi cycle de Saturne, nous renvoyons à l’article ci-dessous (vidéo) Internet: « Russie : ce discours de Vladimir Poutine en 2007 qui résonne avec la crise actuelle en Ukraine Lors d’une conférence sur la sécurité il y a quinze ans, le président russe avait développé sa vision du monde et dénoncé l’unilatéralirisme des États-Unis. Article rédigé par Sylvain Tronchet Radio Francejacques Halbronn Astrologie EXOLS Poutine à 15 ans d'intervalle: 2007-2022 dans ASTROLOGIE placeholder-36b69ec8 Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours lors de la 43e édition de la conférence de Munich sur la sécurité, le 10 février 2007. (DMITRY ASTAKHOV / POOL / AFP) Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours lors de la 43e édition de la conférence de Munich sur la sécurité, le 10 février 2007. (DMITRY ASTAKHOV / POOL / AFP) » Ce que ne signale évidemment pas l’auteur, c’est qu’en 2007, on avait exactement la même configuration astronomique qu’actuellement, à savoir le passage de Saturne sur l’axe Poissons- Vierge. Tout se passe comme si le seul fait de ce « transit » de Saturne sur cet axe « saisonnier » avait conduit Poutine à mettre les pieds dans le plat. Certes, le transit n’aura lieu qu’en septembre 2007 mais il nous est apparu à plusieurs reprises qu’un effet d’anticipation de plusieurs mois (et parfois même un peu plus) était à prévoir lors des changements septénaux de phase. Le début d’une phase équinoxial met fin à un certain laxisme propre à la phase solsticiale auquel il convient de mettre le hola. Voilà qui vient confirmer toute l »importance de l’axe mutable et les astrologues qui auraient misé sur le passage sur l’axe cardinal auraient été dépassés par les événements. Ce fut d’ailleurs notre erreur en 1976 quand nous avions publié nos graphiques dans la première édition de Clefs pour l’astrologie, restant piégés par une certaine orthodoxie astronomique liés aux équinoxes et aux solstices. alors que par ailleurs, dans le judaisme, l’on sait que le Vendtedi est appelé « veille (erev) du Shabbat ». Un des Dix Commandements stipule « Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui est dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié »https://erevshabbat.org/fr/pourquoi-erev-shabbat/ Jusqu’à ce que nous découvrions qu’il fallait avancer les temps, nos corrélations cycliques s’avéraient assez décevantes même si dès 1994, nous avions publié un tableau montrant que Saturne n’était pas encore en Bélier lors de nos sondages (cf L’Astrologie selon Saturne) Nous avons même proposé récemment de décaler d’un tiers la précession des équinoxes, ce qui donne une différence d’environ 600 ans pour le changement d’ère, ce qui nous ferait entrer bien plutôt dans l’ère du Verseau, autour de la Renaissance. . JHB 29 03 23

Jacques Halbronn L' hiatus à propos d'Israel dans "la Bible dévoilée" ...

jacqus halbronn Epistémologie. thèses universitaires "horizontales" ...

mardi 28 mars 2023

Jacques halbronn L'astrologie sera scientifique ou ne sera pas.

jacques halbronn L’astrologie sera scientifique ou ne sera pas. L'astrologie science du XXIe siècle Postulat ... / Elizabeth Teissier / Réf60394 | eBay En 1994, Eizabeth Teissier, publiait chez Belfond, un ouvrage intitulé L’astrologie science du XXIe siècle (https://www.afis.org/These-d-Elizabeth-Teissier-reactions-dans-les-medias-2)/ Tout dépend évidemment de quelle astrologie il s’agit. Selon nous, le monde aura impérativement besoin d’une astrologie « scientifique, » selon la formule en vogue il y a un siècle chez Un Paul Choisnard. Sera-t-elle prêtre à jouer ce rôle dans les prochaines années? Nous le pensons car l’astrologie aura progressé considérablement dans ce sens, ces dernières années, même si en 1994, elle avait déjà en partie trouvé le bon cap (cf nos Clefs pour l’Astrologie Ed Seghers, Seconde édition, 1993) mais il lui restait encore du chemin à parcourir, des obstacles épistémologiques à franchir comme la question cruciale du balisage des frontières entre phases.(cf notre Astrologie EXOLS en ses dernières moutures) Le spectacle auquel nous assistons actuellement tant sur la scéne internationale que national, préfigure les derives qui nous attendent. C’est la crise des institutions qui est à l’ordre du jour et notamment du « Droit » lequel repose sur des sables mouvants, tel un chateau de cartes. En effet, ces constitutions que l’on nous a proposés depuis plus de deux siècles, ont fait long feu et les gens n’y croient plus car leurs fondements sont factices parce que fabriqués de toutes pièces par les humains et quant à la Loi telle qu’elle est exposée dans la Bible, elle est également suspecte -on pense à ces « Dix Commandements » qui ne sont qu’une emplatre sur une jambe de bois. C’est pourquoi l’astrologie, avec son aura cosmique, nous apparait de plus en plus comme la solution d’avenir sous la forme de phases de 7 ans en 7 ans annoncées d’ailleurs dans le Livre de la Genése. C’est ce que nous avons appelé une astrologie « équinoxiale », cyclique, collective par opposition à cet artisanat et ce bricolage de l’astrologie solsticiale dont la pièce maitresse est le thème natal individuel… Qu’entendons nous par scientifique? Une astrologie qui propose une cyclicité régulière, récurrente, dont chacun peut prendre connaissance et qui s’applique tant au passé qu’au futur selon un seul et même pattern. Il faut comprendre que l’astrologie « solsticiale » est née de l’échec de l’astrologie équinoxiale, c’est un pis aller, un cache misère et la phase solsticiale, ce sont les vaches maigres dont parle Joseph, et qui succédent aux vaches grasses. Il est temps de ne plus se contenter de cette astrologie besogneuse. du pauvre, complétement imprévisible et qui ne fonctionne qu’au coup par coup. JHB 27 03 23

Jacques Halbronn Cyclologie Quand la démocratie devient démagogie et l...

dimanche 26 mars 2023

jacques halbronn La notion de frontière de temps en Astrologie. Les rites de passage

jacques halbronn La .notion de frontière de temps en Astrologie. Les rites de passage. On connait de Blaise Pascal, le célèbre philosophe français du XVIIe siècle, auteur des "Pensées" la formule "Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà". Mais il serait bon de passer du référentiel d'espace à celui de temps d'où l'importance du balisage de la course des, associée notamment au Zodiaque . La question des frontières est au coeur de notre Astrologie EXOLS qui segmente le cycle de Saturne en 4 périodes de durée égale, qui sont autant de frontières temporelles qui chaque fois impliquent un certain rite de passage. A quelques mois près, le climat social peut changer du fait d'un changement de phase, ce qui condamne le processus électoral ordinaire qui ne tient aucunement compte de cela et fixe arbitrairement ses propres frontières sans disposer des moyens biotechnologiques pour que cela soit suivi d'effets à la différence des "dieux" ayant crée notre monde et qui avait la logistique adéquate. Il importe de souligner l'importance de l'ascenseur connectant l'étage équinoxial et l'étage solsticial. On observe ce paradoxe, à savoir que les changements de phase conduisent à des réactions, à des résistances liées à la phase précédente. Si comme nous l'avons montré, ailleurs, la fin de phase équinoxiale génére un retrait, un recul des élites au profit des gens d'en bas, ce qui correspond au début d'une phase solsticiale, en revanche, comme on peut l'observer couramment, en fin de phase solsticiale, la réciproque ne semble pas fonctionner pleinement quant au passage de relais, et ceux qui ont baigné dans le bain solsticial ne semblent guère disposés à en sortir. Dans notre ouvrage "L'astrologie selon Saturne", paru il y a 30 ans, nous avons associé le passage de Saturne en Poissons aux mouvements sociaux, ce qui pouvait préter à confusion car les dits mouvements ne correspondaient pas à l'esprit de la phase mais s'y opposaient. On risquait donc d''associer équinoxialité à mouvement social alors qu'il s'agissait là d'une réaction de rejet à caractère solsticial. Autrement dit, l'équinoxialité correspond à une verticalité quand bien même; elle produirait des réactions "horizontales", au nom de la "démocratie". Dans notre étude, nous avions justement cru bon d'associer 1789 à un passage de Saturne en poissons alors que la dite Révolution était bel et bien de nature solsticiale avec notamment l'abolition des priviléges et l'instauration d'une monarchie parlementaire avant de passer à la République, en 1992. Il reste que la référence démocratique correspond au temps solsticial et la réforme voulue par le pouvoir verticale au temps équinoxia. En tout état de cauuse, il serait bon que dès l'école, les enfants apprennent la nécessité structurelle d'une telle alternance et ne se persuadent pas que la démocratie est la panacée universelle. __________________________________________________________________________________________ Annexe Sur le colloque autour l'entrée de Pluton en Verseau, fin mars 2023 Etrangement, cette rencontre coincide avec le passage de Saturne sur l'axe Poissons Vierge, si crucial en Astrologie EXOLS. Nous sommes donc en présence de deux écoles d'astrologie se fixant sur le même mois de Mars 2023. Il y a là une symbolique remarquable confrontant deux visions radicalement différentes de l'Astrologie, l'une monoplanétaire (Astrologie selon Saturne), l'autre polyplanétaire (Colloques Pluton) Mais l'on retiendra que l'on est passé à une ère post-Barbault qui revient au rapport planéte -Zodiaque avec laquelle André Barbault avait voulu rompre dès les années 50 du siècle dernier avec l'accent mis sur le cycle Saturne Neptune puis avec l'indice cyclique, pronant ainsi un tout planétaire ne tenant plus aucun compte de la présence planétaire en rapport avec le cycle tropique des saisons. SAMEDI 25 MARS 2023 Forum 104, 104 rue de Vaugirard 75006 PARIS Association SOURCE L’ENTRÉE DE PLUTON EN VERSEAU : LE SOUFFLE D’UN NOUVEAU MONDE Denis Avronsard, président de Source, Catherine Gestas, Elisabeth Frésard, Marie-Noëlle Baudron, Lynn Bell, Claire Decroix, Josette Bétaillole, Martine Barbault, Luc Bigé, Denis Labouré Denis Avronsard, président de Source, Catherine Gestas, Elisabeth Frésard, Marie-Noëlle Baudron, Lynn Bell, Claire Decroix, Josette Bétaillole, Martine Barbault, Luc Bigé, Denis Labouré Dans ce Congrès d’Astrologie organisée par l’Association Source, qui se déroulera le samedi 25 mars 2023, interviendront Denis Avronsard, président de Source, Catherine Gestas, Elisabeth Frésard, Marie-Noëlle Baudron, Lynn Bell, Claire Decroix, Josette Bétaillole, Martine Barbault, Luc Bigé, Denis Labouré. Vers quel nouveau modèle de société et de monde ? > C’est un changement de société qui touche toutes les stratifications sociales. > Changement climatique, société virtuelle, robotique, transhumanisme, renversement générationnel, montée des extrêmes. > Comment tenir compte de la complexité du monde dans lequel nous vivons ? Quelles nouvelles valeurs pourraient émerger de ces changements ? > Quel peut être l’impact de ces bouleversements pour le collectif et pour chacun d’entre nous ? > Regards croisés des astrologues sur ces remaniements actuels. Une touche artistique sera donnée à notre congrès par la présence de : * Yorgos Delphis grand pianiste pour l’animation musicale. * Anne Marie Durosier pour la présentation des vidéos et des diaporamas de notre Congrès. * Sophie Artois pour l’enregistrement vidéo Samedi 25 de 9h à 18h Tarifs en présentiel : 80 € pour les membres de SOURCE, 120 € pour les non-membres / Tarifs en distanciel via Zoom : 70 € pour les membres de SOURCE, 110 € pour les non-membres / Le congrès sera filmé intégralement : la vidéo intégrale (reprenant toutes les interventions des conférenciers) sera disponible au tarif de 90 € / Inscription obligatoire les places sont limitées Association SOURCE 06 61 18 56 17 contact@catherinegestas.com https://www.source-astrologie.com/

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samedi 25 mars 2023

jacques halbronn Linguistique. L'mportance des auxuliaires être et avoir dans la conjugaison à la française.

jacques halbronn Linguistique. L'importance des auxiliaires être et avoir dans la conjugaison à la française. Dans de précédents textes sur NOFIM, entre autres, nous avions signalé que le futur français se construisait à partir de la forme infinitive du verbe, suivi d'un suffixe constitué du verbe avoir en ses différentes "personnes": ai, as, a, ons, ez, ont. Il nous faut ajouter le cas du passé simple, qui ajoute au radical ces mêmes terminaisons mais cela ne vaut que pour le singulier: je chantai, tu chantas, il chanta. En ce qui concerne la formation de l'imparfait, le pluriel du verbe avoir se retrouve pour la première et la deuxiéme personne: nous chantions, vous chantiez mais cela ne vaut pas pour le singulier. Il semblerait donc que le passé simple et l'imparfait du français se compléteraient, l'un assurant le singulier, l'autre le pluriel. On notera que la première personne du singulier se retrouve mais sans la finale "s" à l'imparfait et qu'elle impact les autres personnes du singulier: je chantais, tu chantais, il chantait. Passons à présent à la question des participes présent et passé, déjà abordée dans un précédent article. Les deux verbes auxiliaires permettent de mettre en place des "attributs" avec le verbe être qui sert pour les participes.; je suis perdu, je suis perdant, dans un cas, cela couvre le passé et dans l'autre, le futur, ce qui crée une redondance avec les formes traitées plus haut. On dira que le verbe avoir est largement présent pour le passé compose, et complétement absent pour le participe présent et donc pour le futur. Cela nous conduit à penser que le verbe être correspondrait surtout au futur et le verbe avoir au passé, par delà de ce que nous avions signalé quant au rôle du verbe avoir pour marquer la suffixation du futur. Par ailleurs, si l'on considére le pluriel du passé simple, on note que les formes plurielles semblent s'aligner sur le verbe être: nous sommes, nous chantâmes, vous êtes, vous chantâtes. Toutes ces observations qui viennent compléter notre mémoire de 1989 sur la description du français (sous la direction de Louis Jean Calvet, Université Paris V)mettent en évidence le rôle clef des verbes auxiliaires dont il nous semble que l'on avait, jusque là, sous estimé toute l'importance. Si l'on aborde la question de l'anglais, l'on notera que l'anglais a adopté le participe passé du français avec les finales "ed" (devenues en français é ou ée) pour les verbes réguliers mais sans tenir compte du genre alors qu'en français les participes marquent la différence: mangé/mangée, suffisant/e si ce n'est qu'il serait bon de revenir à la forme en 'ed", le d devant être prononcé au féminin. On notera que l'anglais a recyclé le participe passé du français pour en faire un prétérit : I am changed devient I changed et quant au futur de l'anglais, il se limite à l'utilisation de will ou shall avec le radical du verbe. Autrement dit, les langues germaniques ne disposent pas d'une véritable conjugaison au passé et au futur. Quant au français, il apparait qu'il reléve des deux régimes, ce qui lui confère un caractère hybride, syncrétique. JHB 25 03 23

vendredi 24 mars 2023

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jeudi 23 mars 2023

jacques halbronn Astrologie EXOLS Le changement de phase en URSS et en France (1856) puis en Istael et en France (2023)

jacques halbronn Astrologie EXOLS Le changement de phase en URSS et en France (1956) , puis en Israel et en France (2023) Il est souhaitable de procéder sur un mode comparatif en Astrologie et c’est pourquoi nous aborderons successivement les impacts de Saturne au même moment dans des pays fort différents, ce qui permettra de relativiser les problématiques locales.. I Le paaralléle URSS France Equinoxe solstice (1955 En 1956, réunion du XXe Congrès du Parti Communiste du Parti Communiste qui dénonce le pouvoir personnel de Staline. Saturne est entrée en phase solsticiale. Au même moment, Saturne entrait en Sagittaire, marqueur de phase solsticiale. On voit que la mort de Staline, contrairement à ce qu’écrit André Barbault, n’aura pas été immédiatement suivie d’effets considérables et il fallut attendre un changement de phase, la solsticialité prenant nécessairement le contre pied de l’équinoxialité, et pronant une collégialité et une démocratisation que l’équinoxialité tend à éclipser. En France, Pierre Mendés France en 1954 se caractérise par une certaine concentration des pouvoirs, cumulant le poste de Président du Conseil et de Ministre des Affaires Etrangères. La phase solsticiale qui suivra en 1956 lui sera fatale. On peut penser que si Staline n’était mort en 1953, le passage de Saturne en phase solsticiale ne lui aurait pas été favorable. L’année 1956 sera éprouvante tant pour l’URSS que pour la France avec d’un côté le probléme de la Hongrie et de l’autre de l’Algérie dont les successeurs de PMF ne sauront pas se dégager comme cela avait été le cas avec PMF pour la Tunisie (.discours de Carthage » (31 juillet 1954) et l’Indochine. On aura compris que ce n’est pas la conjonction Saturne Neptune de 1953 -avec la mort de Staline – qui joue ici mais bien le passage de Saturne d’une phase équinoxiale à une phase solsticiale en 1956. II le paralléle France Israel Solstice- Equinoxe (2023) La situation est ici inversée puisqu’il s’agit cette fois de la transition d’une phase solsticiale vers une phase équinoxiale, ce qui correspond à une intention marquée de réforme qui entraine dans les deux cas un fort mouvement de protestation. Dans le premier cas, le passage de la phase équinoxiale vers une phase solsticiale affaiblira le pouvoir, d’où des remises en question de la domination étrangère mal supportée. En Israel, l’opinion s’insurge Sur Internet « Depuis l’annonce, au début de janvier, du projet de réforme par le gouvernement le plus à droite de l’histoire d’Israël, des manifestations massives ont lieu toutes les semaines dans le pays, pour dénoncer ce que ses détracteurs qualifient de dérive antidémocratique. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et ses alliés estiment la réforme nécessaire pour rétablir un rapport de force équilibré entre les élus et la Cour suprême, qu’ils jugent politisée ». « Après l’adoption par le Parlement de la retraite à 64 ans ce lundi soir, après le rejet de peu d’une motion de censure, « Élisabeth Borne a indiqué qu’elle saisirait « directement le Conseil constitutionnel » pour un examen du texte « dans les meilleurs délais ». On signalera les précédents de 1789 et de 1804. En 1789, en phase équinoxiale on va vers un changement de régime avec le passage à une monarchie parlementaire sous Louis XVI puis en 1792 avec la Ière République et en 1804, ce sera le passage à l’Empire avec le général Bonaparte., toujours en phase équinoxiale, 15 ans plus tard. Notons qu’en 1965, De Gaulle sera mis en balottage, ors de la première élection à la présidence de la République au suffrage universel (refusé par la Gauche) en phase équinoxiale. ce qui correspond à une forme de protestation qui se confirmera en 1969 avec le rejet du référendum de 1969. »Le 27 avril 1969, le non l’emporte à 52,41 %. La question posée aux Français était la suivante : « Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le président de la République et relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat ? » . La participation est de 80,13 %. On insistera sur le fait que les réactions ne sont pas le fait des phases elles mêmes mais de leur mauvaise réception.

Jacques Halbronn La dissolution heureuse de 1968 au lendemain des él...

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mardi 21 mars 2023

jacques halbronn Nosradamus Le lien entre sa prose et les quatrains qui en dérivent.

jacques halbronn Nostradamus . Le lien entre sa prose et les quatrains qui en dérivent Nous compléterons-20 ans après - notre étude de 2002 (Ed Ramkat) "Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus en ce qui concerne la genése complexe de l'Epitre à Henri II. Il convient de distinguer trois temps. I La première épitre de 1556 Nous l'avions reproduite en 2002 mais Ruzo en avait déjà fourni des éléments photographiés dans son Testament de Nostradamus (Rocher 1982, traduit de l'espagnol). II Cette épitre inspirera évidemment les rédacteurs de l'Epitre placée en tête du second volet des "Prophéties". III Mais tout laisse à penser que cette présence de l'Epitre à Henri II remaniée a du se substituer à une Epitre au pape Pie IV (cf sur cette épitre un premier article paru dans la revue Réforme Humanisme Renaissance, dès 1991), initialement prévue pour être placée en tête du dit second volet.( http://cura.free.fr/dico-a/1404-1562.html) En effet, nous avons montré (cf notre post doctorat, EPHE 2007 sur le dominicain Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle) que les quatrains des almanachs ( les "présages"), qui avaient servi de référence, de modéle pour la production des quatrains centuriques étaient issus des textes en prose de Nostradamus. Le lexique des quatrains des almanachs recoupe très largement celui de la prose des années correspondantes. (cf notre mise en ligne du post doc sur la plateforme SCRIBD. On trouvera notre thèse à la Bibliothèque du Warburg Institute de londres et à la Bibliothèque Saulchoir des Dominicains, à Paris; Quand on étudue les soures des quatrains 76 et 77 de la Centurie VIII, en tête du second volet, on tombe sur des passages qui ne sont compréhensibles que par rapport à un texte en prose. En ce qui concerne les liens entre la prose des préface et des épitres, on trouvera dans la Préface à César des éléments se retrouvant dans les premiers quatrains de la première Centurie (;https://editions-arqa.com/2011/03/02/28-2-2011-nostradamus-l-etude-negligee-des-epitres-centuriques-en-prose/ Un seul terme suffit à emporter notre conviction, celui de "macelin" qui ne s'entend que si on le rapport à l'Epitre de Nostradamus à Pie IV puisqu'il s'agit d'une référence à Marcelin, devenant macelin, comme l'indique Nostradamus, si on ôte le 'r". Dès lors que l'on aura remplacé l'Epitre à Pie IV par une prétendue Epitre de 1558 à Henri II, ce terme "macelin" devient initelligible tout comme la mention de 27 années qui vise 1594 si l'on sait que Nostradamus faisait naitre ce personnage en 1567. JHB 21 03 23

jacques halbronn Astrologie EXOLS La phase solsticiale est marquée par un recul. De Gaulle 1961, Chirac 2003n Obama 2013

jacques halbronn Astrologie EXOLS La phase solsticiale est marquée par un recul De Gaulle 1961, Chirac 2003, Obama, 2013 La phase équinoxiale est le temps des déceptions par rapport à une personnalité dont on attendait plus de courage. Nous prendrons trois exemples étalés sur plus d’un demi-siècle et qui auront durablement frappé les esprits. En 1958 De Gaulle devenu président du conseil va déclarer un « Je vous ai compris » qui est perçu comme une volonté de « tenir bon » sur l’Algérie Française et le référendum sur l’autodétermination sera vécu comme une trahison par les « Pieds noirs »On est en phase solsticiale depuis 1956 et en 1962, ce seront les Accords d’Evian.. En 2003, Jacques Chirac,réélu l’année précédente, refuse de suivre les Américains quant à l’intervention en Irak et l’on se souvient du discours de Dominique de Villepin, devant l’ONU. Ce sera fort mal vécu par nos « alliés » historiques outre Atlantique. A nouveau, on est en phase solsticiale, depuis 2001. En 2013, situation inverse, c’est Barak Obama qui renonce à intervenir en Syrie, en dépit de ses engagements, ce qui lui sera fortement reproché par la France. Encore un coup de la phase solsticiale. On pourrait également citer le cas de Menahem Begin qui acceptera de rétrocéder le Sinai à l’Egypte d’Anouar El Sadat, à la suite de la Guerre du Kippour (1973). C’est encore l’effet solsticial qui avait joué. Chaque fois, on aura assisté à un dégonflement, à un recul. Inversement, en phase équinoxiale, certains acteurs seront actuellement, en 2023, salués pour leur courage, comme actuellement en ce qui concerne l’affaire Ukrainienne. La phase équinoxiale révéle notamment une certaine incompétence qui avait prévalu en phase solsticiale laquelle succède à une phase équinoxiale en perte de vitesse avec son cortége de déceptions et de désaveux. Cela vaut tout autant, d’ailleurs, dans la sphère privée où des promesses ne seront pas tenues, en phase solsticiale, car les gens se seront trop avancés et reviendront sur leurs engagements, par manque d’audace. De telles reculades conduisent à un discrédit des personnages dominants, ce qui constitue une chance pour des protagonistes aux états de service moins prestigieux qui seront d’autant plus manipulables qu’ils auront été instrumentalisés en jouant sur leur vanité. JHB 21 03 23

Jacques Halbronn L'astrologie en position stratégique sur la dialec...

jacques halbronn Linguistique Pour une restauration du traitement oral du mode féminin en français à partir de l'anglais

Jacques halbronn Linguistique Pour une restauration du traitement oral du mode féminin en français à partir de l’anglais A noyte grand mère maternelle , autrice d’un traité d’orthographe. (cf sa norice sur Wikipedia « Claude Jonquière ») En un temps où l’on essaie à tout prix de différencier la forme (inclusive) féminine en français (écrivain/écrivaine etc), il nous semble nécessaire de faire le point sur la prononciation française du féminin ainsi que de l’adverbe qui se construit sur une base féminine (précieux, précieuse, précieusement) mais aussi du pluriel de l’indicatif à la troisiéme personne, qui sont autant de formes « longues » par rapport au masculin qui serait marqué par une contraction et notamment par un processus de diphtongation alors que le féminin tendrait à dé-diphtonguer. Il conviendrait de rétablir notamment la forme orale du « ent » -totalement disparue en français oral et nous prendrons pour exemple la prononciation anglaise de l’adjectif « différent » et du substantif « différence ». Cette occultation de l’écrit en « nt » conduit à un déséquilibre facheux pour la conjugaison française puisque « il chante » s’entend comme « ils chantent ». Cette étude pourrait faire l’objet d’un mémoire universitaire. Nous dirons que l’anglais aura conservé la forme féminine du français mais manqué sa forme masculine notamment sous l’angle de la diphtongation. En ce sens, il y aurai complémentarité entre l’emprunt de l’anglais au français et l’évolution du français conduisant à un traitement déficient du féminin. I La formation de l’adverbe en français Il ressort que le français forme ses adverbes à partir de l’adjectif mis au féminin comme pour grand qui donne grande et grandement ou haut/haute/hautement si ce n’est que le français ne rend pas correctement la prononciation de l’adjectif au féminin ni celle de l’adverbe, puisque dans les deux cas, il maintient une diphtongue et ne réalise pas sa résolution en restituant le son « n », « mangé » par la dite diphtongue. Il en est de même pour le substantif comme gouvernement, parlement qui est correctement rendu en anglais et incorrectement en français, la forme « ment » n’étant pas censée être diphtonguée. II la prononciation de la troisiéme personne du pluriel de l’indicatif Comme il a été dit plus haut, d’où des formes « muettes » en « ent », qui sont tout à fait aberrantes et ne suivent aucune régle pertinente puisque le « ent » n’est ni diphtongué ni non diphtongué, une solution bancale ayant de facto fini par s’eimposer. Prenons le verbe penser à l’infinitif, qui a été immortalisé par le cogito cartésien: je pense donc je suis et qui à l’écrit donne « ils pensent ». Tout sonne faux ici car la diptongue du singulier ne devrait pas faire entendre le « s » de je pens (qu’il faudrait d’ailleurs écrire « je pens » puisque pour nous c’est le sujet qui détermine la prononciation et non la présence ou l’absence du « e » après la consonne, comme cela est enseigne couramment. Au pluriel « ils pensent » devrait se prononcer en résolvant la diphtongue et en rendant le « n » occulté par celle ci comme dans l’exemple donné plus haut pour le « en »de différent(e). Cela vaut aussi pour le passé simple: ils mangèrent où le « ent » ne saurait ni être muet comme cela se pratique actuellement ni diphtongué. Quid des formes en « ont » à commencer par le verbe avoir? Il (elle) a au singulier, ils ont au pluriel. ou bien il est , ils sont . On pense à la chanson « Ainsi font, font, font les petites marionnettes etc » On a le cas de « il prend », « ils prennent » qui marque bien le rapport diphtongue – non -diphtongue. Il ressort que le son « on » n’est pas acceptable au pluriel, lequel doit absolument faire « sonner » la lettre « n ». III l’anglais gardien de la forme féminine du français oral. On aura compris que, selon nous, l’anglais aura perpétué les formes dé-diphtonguées du français oral comme pour « gentle » que l’on connait bien dans « gentleman ». On est parti de « gentil » qui donne au féminin « gentille » mais la diphtongue au féminin est irrecevable au masculin. Or l’anglais ne prononce pas « gentil » selon la régle française de diphtongation tout comme le français ne prononce pas correctement le féminin qu’il ne sait plus dé-diphtonguer. On aura remarqué que l’échec dans la prononciation différenciée du féminin rejaillit sur celle du masculin. Des formes comme « je pense », « je mange » comportent des diphtongues censées occulter la consonne finale et peu importe que figure in finé un « e » car ce n’est pas là la bonne régle. IV Autres exemples de dé-diphtongation en français. Le passage de nation à national, du verbe à l’adjectif se réalise par une dé-diphtongation du nom au niveau de l’adjectif. De même pour violon et violoniste, espion et espionner. C’est dire que la dédiphtongation est bel et bien la régle sur le plan de la dynamique lexicale. V Les formes diphtongables tombées en désuétude Comment se fait -il qu’en français on trouve des diphtongues au pluriel qui n’ont pas de correspondant au singulier? Ainsi, on trouve, ils ont face à ‘il a « , ils font face à il fait etc alors que toute forme doit comporter une double prononciation variant selon le contexte. Selon nous, il s’agit là d’une dégradation du systéme, ce qui peut s’expliquer éventuellement par un alignement de l’écrit sur l’oral lorsque la forme orale n’est pas identifiée en tant que diphtongue, d’où l’absence de la lettre « n » qui est un facteur constitutif de la diphtongation. On note qu’en anglais, l’article indéfini est rendu soit sous la forme ‘an » devant une voyelle et « a » devant une consonne, ce qui montre la volatilité du « n ». Reprenons l’exemple donné plus haut : ‘ils mangent » doit avoir une double prononciation à partir d’une forme écrite unique. Tantôt, l’on diphtonguera, tantôt on ne le fera pas et l’on fera résonner le « n » occulté en cas de diphtongue, ce que l’on retrouve au participe présent « mangeant » qui devrait valoir pour l’indicatif présent. JHB 20 03 23

lundi 20 mars 2023

Jacques Halbronn Les 30 ans de la réédition de ses Clefs pour l'Astrol...

jacques halbronn La problématique de l'instrumentalisation Astronomie-Astrologie Médecine- psychologie

jacques halbronn La problématique de l'instrumentalisation: Astronomie-astrolog médecine-psychologie. En 1986 -il y a 37 ans- dans notre essai sur 'La pensée astrologique" (in L'étrange histoire de l'Astrologie avec Serge Hutin, Paris, Ed Artefact), nous avions mis en avant la notion d'instrumentalisation pour rendre compte du processus de formation de la théorie astrologique. Nous voudrions ici développer cette piste qui nous apparait en effet comme une clef indispensbale pour l'historien de l'Astrologie, au XXIe siècle. I les rapports astrologie -astronomie Ce n'est pas parce que l'astrologie emprunte à l'astronomie -et donc l'instrumentalise (cf supra) que tout ce qui reléve de l'astronomie ou en tout cas du systéme solaire, doit impérativement être prise en compte et intégré dans son"savoir". C'est là un piége courant pour l'historien que d'aller croire que la mise en évidence d'une source signifie que tout ce qui a trait de près ou de loin à celle-ci concerne ipso facto sa recherche. En l'occurrence, toute la question pour la recherche astrologique (RA) consiste selon nous à déterminer ce qui est utile pour l'astrologie, à discerner ce qui est à prendre et à laisser, dégageant ainsi le bon grain de l'ivraie. Or, il semble bien que le plus souvent l'astrologie aura mélangé le contenu et le contenant, ce qui rend le résultat immangeable. C'est donc, épistémologiquement, au chercheur de faire le tri et c'est ce à quoi se sont réfusé depuis le XIXe siècle- face à l'afflux de nouvelles données astronomiques, la plupart des astrologues. Mais toute la question n'est- elle pas justement de déterminer une méthodologie permettant d'opérer un tel tri. Il ne s'agit pas tant de fixer pour chaque planéte une fonction spécifique mais bien plutôt de décider si telle planéte fait ou non sens par rapport à la raison d'être de l'astrologie qui est, selon nous, la bonne gouvernance de la Cité. L'astrologue n'a donc aucune obligation de mobiliser tout ce qui est apparu dans le systéme solaire, ce qui nous aura conduit à publier dans la réédition de Clefs pour l'astrologie, (pp. 132-138) voilà exactement trente ans, début 1993, un PU (Paradigme Universel) articulé sur la seule planéte Saturne- ce qui sera prolongé l'année suivante par une application sous le nom de l'Astrologie selon Saturne. Récemment nous avons montré que l'astrologie dans son découpage en 4 du cycle d'une planéte, ne devait pas obligatoirement s'axer sur les équinoxes et les solstices, tels que définis par les astronomes, à savoir le début des 4 signes cardinaux car nos travaux -qui ont l'avantage d'être assez rigoureux et précis dans leur formulation et leur interprétation- pointaient le début des signes équinoxiaux. Ajoutons que les astronomes avaient découpé le parcours des planétes en 12 secteurs à l'origine du nom des constellations; inspirés par une iconographie des "travaux et des mois".(cf les Livres d'Heures, ex/ Les Très Riches heures du Duc de Berry) Une erreur commune consiste à établir un lien entre signes et planétes au point d'affirmer qu'il importe que l'astrologie différencie les planétes comme elle le fait pour les signes alors que les unes sont mobiles et les autre fixes, et que ce qui est mobile a vocation à être minoritaire par rapport à ce qui est fixe; du fait même de cette mobilité sous tendant une omniprésence. On comparera la planéte à un homme et les signes à un ensemble de femmes fécondé par celui-ci. Or, dès 1994, dans L'Astrologie selon Saturne (cf supra), notre étude allant de 1789 à 1995, montrait que Saturne se trouvait plus en poissons qu'en bélier, de 30 ans en 30 ans et nous avions prudemment signalé ce point en renonçant au référentiel du 0° bélier, tout en signalant qu'on en était chaque fois à l'approche d'une telle "conjonction" planéte..signe. Donc, là encore, comme dans le cas de la planéte opérationnelle en astrologie, il s'agissait d'en fixer les structures périodiques; De fait, en passant des signes cardinaux aux signes mutables qui les précédaient, nos corrélations évenementielles se révélérent bien plus flagrantes et spectaculaires; II Les rapports psychologie médecine- astrologie . Passons à présent à l'instrumentalisation de l'astrologie par la psychologie et la médecine, ce qui ne date pas d'hier, ce qui touche à la question notamment du thème natal, devenu la pierre de touche de l'astrologie, notamment chez Jean Pierre Nicola (RER, théorie des Ages). Selon nous l'astrologie et l'astronomie auront été, à un certain stade de son Histoire , récupérées par la médecine et la psychologie, laquelle pensait y trouver un substrat scientifique. On pense à la doctrine hippocratique des 4 tempéraments à la charnière médico-psychologique. Or, il importe de ne pas laisser l'astrologie se faire instrumentaliser par une idéologie individualiste qui sous tend la démarche médico-psychologique et thérapeutique. Or, comme nous l'avions enoncé dès 1976, il y a 47 ans - dans la première édition de nos Clefs pour l'Astrologie (dès la 4e de couverture), nous demandions -bien en vain - que l'on évacuât le thème natal de la panoplie astrologique car c'"était selon nous un facteur toxique, parasitaire tant il est vrai que l'instrumentalisation parasite à la fois le sujet et l'objet d'un tel processus mimétique . En fait, le thème natal combine les diverses formes d'instrumentalisation puisque non seulement, il propose à l'astrologie une structuration du temps totalement aléatoire et individuelle non pas articulée sur une cyclicité générale valable synchroniquement pour tous les humains-lesquels ne la vivent pas nécessairement de la même façon- mais en plus, il mobilise l'ensemble du systéme solaire, chaque planéte se trouvant par ailleurs associée à une divinité mythologique et chacun des signes zodiacaux apportant sa propre tonalité. Pour nous, le thème natal est porteur d'une tentation pour l'astrologue, qui lui ouvre une infinité de possibles. Même la théorie des âges, chère à Jean-Pierre Nicola est impactée par l'importance accordée à la naissance, puisqu'elle structure la vie d'un sujet sur la base -comme son nom l'indique- de son âge au lieu d'amettre que nous traversons tous, en même temps, les mémes périodes, quel que soit notre âge. Certes, Michel Gauquelin aura-t-il, par ses statistiques, tenté de valider- sur la base de sa formation astrologique initiale- à la fois la signification des planétes et le moment de la naissance mais selon nous une telle entreprise reposait sur des bases très fragiles, puisque, comme nous l'avons montré plus haut, une seule planéte suffit à faire marcher l'astrologie, la diversité se situant au niveau des signes et des "maisons astrologiques". JHB 20 03 23

dimanche 19 mars 2023

jacques halbronn Pour un ésotérisme de l'astrologie. Réflexions autour du texte d'Alex Ruperti "les planétes" (1982)

jacques halbronn Pöur un ésotérisme de l'Astrologie. Réflexions autour du texte de Ruperti, "Les planétes"""(1982) On relévera ce postulat "Il faut considérer le systéme solaire dans son entier" De même que chaque signe doit être appréhendé de façon spécifique, nous explique-t-on, de même pour chaque planéte. On s'intéressera ici justement au traitement que propose Ruperti des "maitrises des planétes" (pp. 78 et seq) "On nous dit, signale l'auteur, que chaque signe est la "demeure" d'une planéte et que, puisqu'il n'y a pas autant de planétes que de signes, un signe est la demeure soit diurne, soit nocturne d'une planéte (..) Le concept de maitrise se déduit logiquement de la suite des positions des planétes, dans le systéme solaire vu comme un systéme fermé d'organisation de vie(..) le découverte de trois planétes au-delà de Saturne a bouleversé cette classification traditionnelle et la confusion actuelle, dans l'esprit des astrologues, sur la maitrise possibble de ces trois planétes nouvelles, est une expression du désordre qui existe dans l'esprit des hommes depuis la Révolution (..) De fait, ces trois planétes sont devenues visibles dans le ciel (..) A vrai dire, il ne faudrait pas, à notre avis, donner la maitrise de signes à ces trois planétes" Ruperti reléve l'importance des signes cardinaux pour le dispositif des "exaltations" (p. 84 et seq) Capricorne, exaltation de Mars, Bélier, exaltations du Soleil, Cancer, exaltation de Jupiter, Balance, exaltation de Saturne."Les 4 signes de base des exaltations sont les signes qui correspondent aux deux équinoxes et aux deux solstices (...) ils représentent les quatre grands moments dans l'oscillation du soleil d'une déclinaison Sud à une déclinaison Nord". On perçoit dans l'idée que se fait Ruperti de l'Astrologie une forte empreinte de l'Astronomie comme si l'astrologie avait vocation à se greffer sur celle-ci. La référence aux équinoxes et aux solstices va dans le même sens que la prise en compte de l'ensemble du systéme solaire, même s'il entend mettre à part les luminaires qui ne sont pas des "planétes" à proprement parler. Or, selon nous, l'astronomie aura dévoyé la pensée astrologique à plus d'un titre. Comme Ruperti le reconnait, les astrologues ont pu être perturbé par le statut à accorder aux planétes découvertes tardivement au delà de Saturne que les astronomes auront complaisamment baptisées en puisant dans les fonds de tiroir de la mythologie. A l'aune de nos récents travaux sur le découpage de l'écliptique, nous n'acceptons plus que les signes cardinaux continuent à faire référence pour l'astrologie, proposant de nous servir de la croix des signes mutables et non plus de la croix des signes cardinaux, ce qui nous aura permis de réaliser un certain nombre de succés prévisionnels (1995 et ces derniers jours 2023, 28 ans plus tard, soit un cycle complet de Saturne) qui s'articulent sur le passage de Saturne en poissons, signe mutable.(cf L'Astrologie selon Saturne) On pourrait parler d'une astrologie ésotérique versus une astrologie exotérique. JHB 19 03 23

Jacques halbrtonn Observations sur quelques objectifs affichés d'une association astrologique, le COMAC

jacques Halbronn Observations sur quelques objectifs affichés d’une association astrologique, le COMAC. Nous retrouvons dans les riches archives associatives de la BURA (Bibliothéque Universitaire de Recherche Astrologique), un manifeste exposant les divers objectifs poursuivis comme il se doit à la demande du Bureau des Associations du lieu de déclaration d’une association, en date de février 1992, soit il y tout juste 30 ans ainsi que sur un document inititulé Astrologie Conditionaliste. « Une astrologie vivante et inédite » Le sigle COMAC signifiait au départ « Centre d’Organisation du Mouvement d’Astrologie Conditionaliste (1980), offrant un certain air de ressemblance avec le « MA » de notre Association fondée cinq ans plutôt, le Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) On y lit I « Conformément à sa haute lignée,pour l’Astrologie conditionaliste, le thème de naissance est la représentation des conditionnements célestes auxquels la Terre est liée » II Dans l’autre document, autour de la Théorie des Ages, nous lisons » Elle apporte une démonstration objective de la présence des cycles planétaires dans le développement humain (..) De la naissance à la mort (..) chaque âge de la vie est ainsi gouverné par une fonction planétaire » Le COMAC s’inscrit donc nettement dans la mouvance d’une astrologie « polyplanétariste » (que nous associons à une forme de polythéisme, combattu par la Bible) d’une part en mettant en avant la « carte du ciel » que constitue le thème natal et de l’autre en s’efforçant d’intégrer les différentes planétes du systéme solaire dans son champ d’expérience. Mais il convient aussi de pointer ce qui n’est pas dit dans ces documents. D’une part, l’on ne distingue à aucun moment les hommes et les femmes et de l’autre, il n’y est pas traité des traité de l’astrologie comme concernant le fonctionnement des sociétés humaines. Tout semble au COMAC devoir s’articuler sur la « personnalité » (Rudhyar) de chacun. Il y a comme un déséquilibre entre l’étude des conditionnements célestes et terrestres, paralléle récurrent dans le discours de l’Astrologie Conditionaliste. L’absence de référence aux marqueurs sexuels -homme/femme - fait probléme quand on se référe aux signes terrestres par symétrie avec les signes célestes. Sémiologiquement, nous accordons la plus grande importance aux « marqueurs » et le sexe est un des marqueurs les plus « marquants » qui caractérisent notre humanité et on ne voit pas comment l’on pourrait s’en abstraire. Selon nous, d’ailleurs, toute cyclicité digne de ce nom exige une alternance de marqueurs « objectifs » -qualificatif cher à la rhétorique comacienne.- visibles et intelligibles de tous. Or, en intégrant des planétes inconnues des anciens- parce qu’invisibles à l’oeil nu -(trois dans le dispositif RET), l’on accorde une prime à l’astronomie moderne et l’on s’éloigne d’autant eu champ propre à notre humanité terrestre. On aura compris que le poids de l’astronomie est ici écrasant au point d’éclipser les données propres aux sociétés humaines dans leur fonctionnement global qui nous semble devoir l’emporter sur les enjeux à l’échelle individuelle, si déterminants dans le traitement que le COMAC détermine autour du thème de naissance, interface incontournable pour cette école entre le ciel et la Terre. Mais là où justement le bât blesse, c’est qu’une telle interface reléve des marqueurs célestes et non des marqueurs terrestres d’où ce déséquilibre que nous déplorions. La dimension proprement biologique et anatomique est considérablement minorée par le COMAC. En outre, ce polyplanétarisme affiché est en porte à faux avec le monothéisme judéochrétien en s’alignant de facto sur la mythologie planétaire. Face à ce polyplanétarisme, nous discernons avec notamment le signe solaire, un monoplanétarisme qui permet à l’astrologie de fonctionner avec un seul et unique curseur (ici, le soleil) et qui nous semble, à tous points de vue plus valable et viable. Certes, la profession actuelle d’astrologue – et le COMAC lui propose une déontologie - défend la capacité à gérer le thème natal, fonds de commerce tant pour le praticien que pour l’enseignant – soit une certaine pratique de l’astrologie commerciale en stigmatisant une astrologie traitant des fonctions sociales et non individuelles, ce qui passe par la prise en compte dialectique du sexe. En phase solsticiale, l’accent est mis sur l’individu alors qu’en phase équinoxiale, on est d’abord concerné par les problématiques de classe, de caste voire de race. Mais une astrologie solsticiale n’est pas viable et d’ailleurs elle remet en question le plan divin. Bibliographie Actes du Colloque de 1997 « Astrologie une Science en marche Ed COMAC 1998. JHB 19 03 23

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vendredi 17 mars 2023

Jacques Halbronn L'astrologie dans l'oeuvre de Gérard Encausse alias Papus

jacques Halbronn L'astrologie dans l'oeuvre de Gérard Encausse alias Papus . Déjà dans son traité élémentaire de science occulte (à ne pas confondre avec son traité élémentaire d'occultisme, posthume), Papus avait abordé très succinctement la matière de l'astrologie. sous le chapeau "alphabet d'astrologie" "On comprendra qu'il nous est impossible d'aborder en grands détails un sujet aussi vaste et aussi complexe que l'Astrologie. Nous allons donner aux étudiants quelques tableaux très simples qui leur permettront de se reconnaitre très bien dans les ouvrages techniques. Nous prions les étudiants d'apprendre par coeur ces quelques tableaux et ils verront ainsi beaucoup d'obscurités disparaitre Ceux qui voudraient étudier complétement cette science trouveront tous les renseignements nécessaires dans le Traité d'astrologie judiciaire d' Abel Haatan et dans le résumé de Selva. Papus avait également fait paraitre son Traité chez Chamuel en cette extreme fin du XIXe siècle Dans le cadre de notre travail consacré à "Papus et les astrologues" on s'intéressera d'abord au résumé compendium qui sera fait de sa description de l'astrologie dont la seule édition est posthume et date de 1936 (Ed Dangles BND Microfiche 8 R 42855). Ce résumé a remplacé la dite description qui couvrait une bonne centaine de pages, sous la forme de notes en bas de page, constituées de tableaux systématiques, situées dans le dernier chapitre conclusif "La naissance et la mort" (pp. 268 et seq)de son Traité Elémentaire d'occultisme, le dit exposé ayant été évacué par la suite. On partira de la réédition de 1954 du dt Traité, paru à la Diffusion Scientifique. " Le Zodiaque et les maisons astrologiques en onomancie ( (p. 272). La mention de l'onomancie interpelle ici et il faut rappeler que durant une grande partie du XIXe siècle en France, le thème était constitué à partir du nom (cf notre ouvrage sur l'Astrologie du Livre de Toth d'Etteilla, Paris, Ed. Trédaniel 1993). On y trouve deux illustrations I "Correspondances astrologiques et hermétiques du corps humain d'après Kircher" II 'Le zodiaque. Figures symboliques et hiéroglyphiques. Le Bélier est à l'est, le Cancer au nord, la Balance à l'ouest, et le Capricorne au sud.. On observe l'accent mis sur les 4 signes cardinaux, marqueurs des équinoxes et des solstices. Tableau présentant en rapport les noms des sept planètes avec les sept tempéraments qui correspondent et les sept caractères qui dépendent de ces sept tempéraments. note: cette référence à sept tempéraments est ainsi déclinée: bilieux, sanguin, nerveux,nerveux-bilieux, sanguin-musculaire, lymphatique, solaire ou harmonique Tableau indiquant la correspondance des sept couleurs avec les sept principaux tempéraments et faisant connaitre la couleur préférée par chacun avec le nom de la planéte qui s'y rapporte. Tableau ;"Influences des planétes" Correspondance avec les organes du corps humain On y trouve une description des 12 maisons puis des 12 signes, sur la base des positions solaires, pratique répandue dans les années trente dans la presse.. On nous explique que "les douze signes du zodiaque se trouvent distribués sur les 12 pointes de maisons selon l'heure et la latitude du lieu de la naissance de l'enfant dont on érige l"horoscope." a Passons à présent à l'exposé principal déroulé sur plus de 130 pages (pp/ 227 à 364). qui ne figure qu'en 1936 (édition où le compendium est absent Papus insiste après avoir affirmé la nécessité d'étudier l'astrologie, "base expérimentale de l'occultisme", sur la différence d'approche des astrologues par rapport à celle des astronomes/ Miniature de la vidéo : Jacques Halbronn Un manuel d'astrologie totalement oublié de Papus. Parution posthume 1936 3:22 Jacques Halbronn Un manuel d'astrologie totalement oublié de Papus. Parution posthume 1936 "L'astrologie, "au contraire, au lieu de voir de simples masses de matière" y trouve une physiologie et 'toute une psychologie" Papus s'attarde quelque peu sur les dignités planétaires qu'il représente par des schémas offrent une belle symétrie. Miniature de la vidéo : Le tableau des dignités planétaires dans le manuel astrologique de Papus (1914; publié en 1936 . 0:47 Le tableau des dignités planétaires dans le manuel astrologique de Papus (1914; publié en 1936 . Papus annonce reproduire la description des signes telle qu'exposée dans Light Of Egypt (de Thomas Burgoyne)- 1889. IL termine par un chapitre consacré aux "adaptations de l'astrologie" (ce qu'on qualifierait actuellement d'applications). Il reprend par ailleurs les "paradoxes astrologiques" d'August Strinberg. Il aborde la question de la précession des équinoxes (Grande Année) Miniature de la vidéo : Table des matières du manuel astrologique de Papus, en appendice de son Traité d'occultisme 1936 0:07 Table des matières du manuel astrologique de Papus, en appendice de son Traité d'occultisme 1936 Il nous faut enfin étudier l'article Astrologie que Papus publie en octobre 1913 dans sa revue Mysteria, laquelle succéda (jusqu'en 1914) à la revue Initiation. ce texte rend hommage à Charles François Dupuis, auteur de l'Origine des cultes. Papus annonce que le "point équinoxial" sera dans l'approche du Verseau autour de l'An 2000. Son exposé date de 1913 et semble bien ne pas avoir été signalé par les historiens de la quetsion des ères précessionnelles comme Christian Lazarides 'Vivons nous les commencements de l'ère des poissons ed Anthroposophiqiues naormanfes) 1989). L'article de Papus - qui ne sera pas pris en compte en 1936- précéde largement l'ouvrage de Paul Le Cour de 1937 sur "l'Avénement de Ganyméde et l'ère du Verseau "(Ed Atlantis) Papus regrette que la clef de la précession ait été négligée dans l'étude des civilisations.''cf notre collectif Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros, 1979) Miniature de la vidéo : Papus et l"entrée du point vernal dans le Verseau pour l'An 2000 Revue Mysteria Octobre 1913 1:10 Papus et l"entrée du point vernal dans le Verseau pour l'An 2000 Revue Mysteria Octobre 1913 JHB 17 03 23

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jeudi 16 mars 2023

jacques halbronn La fortune de l'astrologie dans le Traité ELémentaire d'Occultisme de Papus

Jacques Halbronn La fortune de l'astrologie dans le Traité Elémentaire d'Occultisme de Papus vidéo Le tableau des dignités planétaires dans le manuel astrologique de Papus (1914; publié en 1936 . 0:47 En 1936, une édition du Traité élémentaire d'occultisme paraissait chez Dangles avec une section Astrologie assez fournie. mais cette section ne figurera plus en 1954. dans l"édition de la Diffusion Scientifique (dont nous avons un exemplaire à la BURA) "nouvelle édition revue et augmentée (sic) mais qui, néanmoins, ne comporte plus la tranche astrologique laquelle est remplacée par des notes en bas de page dans le dernier chapitre, lesquelles ne figuraient pas dans l'édition de 1898.. En 1968 la Fiffusion Scientifique fait reparaitre l'ouvrage mais sans référence au titre à l'astrologie "Traité élémentaire d'occultisme" repris,par les Ed Dangles en 1970. En 1988 la Diffusion Scientifique ressortira une édition identique à celle parue dans ce même cadre en 1954 donc sans l'Astrologie. En 2011, les Ed Bussière ressortiront le Traité toujours sans l'Astrologie.Mais ultérieurement, la partie astrologique réapparaitra sous une jolie couverture en couleurs aux Editions de la Clé D'or en 2016. On s'intéressera donc de plus près à cette partie astrologique qui a du figurer sous la version originale qui semble bien être celle de 1936, à ne pas confondre avec le "traité élémentaire de science occulte" ni avec le "traité méthodique de science occulte" parus respectivement en 1888 (Ed Carré) et 1891..(réédités chez Dangles en 1992 et 1990) On notera le passage de la forme "science occulte" à la fin du XIXe siècle à celle d'"occultisme dans les années trente du XXe. Traité éleméntaire d’occultisme et d’astrologie initiation d l’étude de l’ésoterisme hermétique. Traité élémentaire d'occultisme et d'astrologie . Initiation à l'étude de l'ésotérisme hermétique Cote BNF 8-R-42855 1936 Traité Élémentaire D'occultisme Et D'astrologie - Initiation À L'étude De L'ésotérisme Hermétique de Papus Format Broché L'édition de 1954 (Diffusion Scientifique) comporte un fort appendice intitulé "Le maître Philippe de Lyon. thaumaturge et homme de Dieu. Ses prodiges, ses guérisons, ses enseignements Cet appendice oeuvre de Philippe Encausse n'est pas indiqué sur la page de titre mais a une place à part dans la table des matières/ Cet appendice ne sera pas repris dans les éditions suivantes du même éditeur. Cet appendice se substitue en quelque sorte à la partie astrologique de 1936 (pp. 227 à 355) et couvre les pages 300 à 534!) mais il ne sera pas repris dans les éditions suivantes. Etrangement, l'édition de 1954 si elle ne reprend pas la partie astrologique en tant que telle se termine par un bref exposé de l'astrologie qui figurait déjà en 1936 avant d'en arriver à la partie astrologique stricto sensu, ce qui génére une sorte de redondance dans l'exposé de la doctrine astrologique. Dans le "traité élémentaire de science occulte", on trouve deux références bibliographique relatives à l'astrologie Le Traité d'asrrologie judiciaire d'Abel Haatan et le "résumé" de Selva (dont nous n'avons pas déterminé la nature exacte, édition forcément antérieure à 1898., tous deux parus chez Chamuel - comme c'était le cas dans l'édition de 1898 du traité élémentaire de science occulte- au tournant du XXe siècle. Rappelons que Papus décéde en 1916, soit 20 ans avant l'édition de 1936 du "Traité Elémentaire d'Occultisme et d'astrologie" Le langage utilisé dans le développement astrologique(pp/ 227-355) emploie volontiers le mot "karmique" (cf infra)et met l'accent sur le thème natal, le double sidéral" de l'Ego, comme apport principal de l'astrologie, En vérité, l'on peut se demander quel est l'auteur de cette addition astrologique fort substantielle de 1936 alors que plus de 40 ans se sont écoulés depuis les publications astrologiques signalées, parues chez Chamuel (Abel Haatan, 1895) Catalogue La Clef d'or Traité élémentaire d'occultisme & d'astrologie Papus (Dr Gérard Encausse 1865-1916) fut l'un des plus grands occultistes français du 19-20ème siècle et joua un rôle considérable dans le développement et la popularisation des disciplines occultes auprès du grand public. Son travail a également profondément marqué les différents milieux artistiques et scientifiques de son époque, faisant de lui une référence et un classique, bien au delà de l'ésotérisme, pour comprendre la Belle Époque. Réédition de cet ouvrage majeur de la fin du 19ème Siècle devenu introuvable. Seule version complète disponible à ce jour, cet ouvrage s'avèrera d'une importance capitale pour toutes les écoles d'Occultisme : kabbalistes, hermétistes, théosophes, spirites, magnétiseurs. Vous y trouverez une étude complète sur l’astrologie et l’énergie de chacune des planètes, mais aussi le travail des signes astrologiques, des influences planétaires, des correspondances sur le tempérament, la chiromancie...Tout le nécessaire pour une pratique magique éclairée de l’usage des énergies universelles, dans cet immense classique introuvable jusqu’à présent." Cette notice est erronée car cette édition date de 1936 et non de la fin du XIXe siècle puisqu'elle comporte un complément très étoffé sur l'astrologie, ce qui justifie son titre. Or, on n'a pas retrouvé une édition antérieure à celle de 1936 mais celle ci a pu exister puisque la partie qui précéde l'exposé astrologique comporte déjà, quelques éléments dans ce domaine. Quant à l'édition de 1954, elle a évacué la partie astrologique substantielle en ne conservant que les quelques pages en question marquées par les références à un traité d'Abel Haatan paru chez Chamuel en 1895. Au départ, il y eut un Traité Elémentaire de Science Occulte, paru chez Georges Carré dès 1888 (avant de paraitre chez Chamuel) et qui connut plusieurs éditions dont celle qui servira pour l'édition de 1936 et qui se réfère (cf BNF Gallica) comme on l' a vu, à un traité d'Abel Haatan Mais le texte de ces éditions diffère sensiblement de celui de l'édition de 1936. L'influence de la théosophie et de Madame Blavatsky est évidente -avec notamment la notion de karma/ D'ailleurs, ces premières éditions paraissent dans le cadre de Publications de l'Isis, "branche française de la Société Théosophique", trait qui est toujours marquant dans l'addition de 1936. On aura donc noté le passage de la formule "science occulte" à celle d'occultisme; d'une édition à l'autre, entre la fin du XIXe siècle et les années trente du XXe. Mais ce qui frappe, c'est que dans le titre même de l'édition de 1936 Occultisme et Astrologie sont associés, ce qui ne sera plus le cas en 1954, qui évacue la partie astrologique hormis les brèves notices de la fin du corps principal, tout en ajoutant un appendice autour de M°Philippe de Lyon. C'est dire que la succession des éditions du traité élémentaire de science occulte devenu le traité élémentaire d'occultisme et d'astrologie puis traité élémentaire d'occultisme, est assez complexe à appréhender, ce qui nous renvoie au labyrinthe de la succession des éditions des Centuries, ce qui reléve de la cuisine des libraires/éditeurs. L'astrologie dans le Traité élémentaire d'occultisme On traitera de la partie intégrée dans le corps du Traité, dans la section intitulée "La naissance et la mort." et qui comporte notamment un développement intitulé 'Les mystères du zodiaque'. Des notes en bas de page apportent de données astrologiques basiques, lesquelles seront supprimées par la suite.. Passons à présent à l'exposé astrologique figurant dans l'édition de 1936 lequel ne comporte pas de référence à la nouvelle planéte Pluton, découverte six ans plus tôt alors qu'Uranus (1781) et Neptune (1846) sont bel et bien intégrés dans le systéme/ On y trouve une référence à la revue Mysteria dirigée par Papus ( article paru dans le numéro du mois d'octobre 1913 Zodiaque des astronomes, zodiaque des astrologues, https://www.linitiation.eu/telechargement/Mysteria-v4-n11-1913-novembre.pdf- Mysteria succédait à la revue Initiation fondée en 1888), ce qui situe la rédaction peu avant le décés de l'auteur en 1916. L'article se référe notamment à l'Archéométre de St Yves d'Alveydre (1909)/ On serait donc en droit de penser qu'il s'agit là de la publication d'un manuscrit bien postérieur à celle de la fin du XIXe siècle comme c'est le cas pour le traité élémentaire de science occulte. On y fait référence à la précession des équinoxes et aux ères d'environ 2000 ans et l'on y intégre des passages issus de Light of Egypt (de Burgoyne cf notre ouvrage La vie astrologique, il y a cent ans, Ed Trédaniel 1992) On notera que l'édition de 1936 ne comporte pas les notes en bas de page relatives à l'astrologie comme ce sera le cas par la suite puisqu'elle dispoe d'un long développement sur le sujet par ailleurs. Ces notes astrologiques n'apparaitront que du fait de la suppression du dit développement à partir de 1954 En ce qui concerne l'ouvrage de Marie-Sophie ANDRE et Christophe BEAUFILS, PAPUS BIOGRAPHIE. La Belle Epoque de l'Occultisme,, Berg International 1995, que dire de la partie "Bibliographie" (pp. 343 et seq)? Une assez longue notice y est consacrée au "Traité élémentaire de science occulte ( Paris, Catté; 1888), réédité chez Chamuel en 1893 et et 1898 (cf supra) On nous signale d'autres éditions en 1903 et chez Albin Michel en 1926. et chez Dangles en 1936 avec le nouvel intitulé "traité élémentaire d'occultisme et d'astrologie", Mais le probléme est le suivant : le contenu du Traité Eleméntaire d'occultisme (même sans la partie astrologique ajoutée) ne semble pas correspondre au contenu du Traité Elémentaire de Science Occulte! Il s'agit bien de deux ouvrages distincts, comme cela ressort d'une comparaison entre les tables des matières respectives. Tout se passe donc comme si l'ouvrage paru en 1936 avec une référence marquée dès le titre à l'astrologie soit était resté inédit mais n'en serait pas moins de Papus, soit l'oeuvre d'un autre auteur que l'on aura finalement intégrée. Les auteurs ont un peu vite assimilé le Traité élémentaire d'occultisme et d'astrologie avec le Traité élementaire de science Occulte sans mener à bien une vérification des contenus des ouvrages qu'ils mentionnaient. Cette "revue mensuelle d'études initiatiques", Mysteria est bel et bien mentionnée pour 1913-1914 dans leur bibliographie, p/ 351) comme ayant succédé à L'Initiation, . Ainsi, ces auteurs n'auront pas su mettre en évidence l'importance que Papus accordera à l'astrologie à la fin de sa vie, ce qui ressortait de la refonte de son Traité Elémentaire de science occulte devenu Traité Elémentaire d'occultisme et d'astrologie, même si la mention de l'astrologie au titre mais aussi quant au contenu sera évacuée dans les éditions postérieures à 1936. Papus se référe par ailleurs à l'Origine de tous les cultes de Dupuis, ce qui explique son intérêt pour la précession des équinoxes. A noter que Paul Le Cour publiera en 1937, donc un an après le nouveau traité de Dupuis L'ère du Verseau - ou le retour de Ganymède, Dans son ouvrage "vivons nous les commencements de l'ère des poissons?" (ed Anthroposophiques romandes, 1989, Chritian Lazarides ne mentionne pas- dans sa bibliographie, le nom de Papus (pp. 323 et seq)pas plus d'ailleurs que le collectif "Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau" (Ed Albatros, 1979) L'astrologie dans le Traité élémentaire d'occultisme On traitera de la partie intégrée dans le corps du Traité, dans la section intitulée "La naissance et la mort." et qui comporte notamment un développement intitulé 'Les mystères du zodiaque'. Des notes en bas de page apportent de données astrologiques basiques, lesquelles seront supprimées par la suite.. Passons à présent à l'exposé astrologique figurant dans l'édition de 1936 lequel ne comporte pas de référence à la nouvelle planéte Pluton, découverte six ans plus tôt alors qu'Uranus (1781) et Neptune (1846) sont bel et bien intégrés dans le systéme/ On y trouve une référence à la revue Mysteria dirigée par Papus ( article paru dans le numéro du mois d'octobre 1913 Zodiaque des astronomes, zodiaque des astrologues, https://www.linitiation.eu/telechargement/Mysteria-v4-n11-1913-novembre.pdf- Mysteria succédait à la revue Initiation fondée en 1888), ce qui situe la rédaction peu avant le décés de l'auteur en 1916. L'article se référe notamment à l'Archéométre de St Yves d'Alveydre (1909)/ Papus s'intéresse spécialement aux dignités planétaires (Ed 1936 pp 250 et seq) On serait donc en droit de penser qu'il s'agit là de la publication d'un manuscrit bien postérieur à celle de la fin du XIXe siècle comme c'est le cas pour le traité élémentaire de science occulte. On y fait référence à la précession des équinoxes et aux ères d'environ 2000 ans et l'on y intégre des passages issus de Light of Egypt (de Burgoyne cf notre ouvrage La vie astrologique, il y a cent ans, Ed Trédaniel 1992) Or, l'édition de 1936 ne mentionne pas la date de rédaction de la partie astrologique, cette lacune sera comblée dans les éditions suivantes. Ainsi, en 1954 ( reproduction à l'identique en 1968 et en 1976 mais sans la partie consacrée au M° Philippe de Lyon), paraissait (cf supra) à la Diffusion Scientifique le dit Traité Elémentaire d'occultisme de Papus (BNF 8 R 69761 et 8° R 81469) avec une présentation du Dr Philippe Encausse mais sans la mention de l'Astrologie au titre si ce n'est le compendium placé dans le dernier chapitre "La naissance et la mort" le gros développement sur l'astrologie de 1936 ne figurera plus après la Guerre la partie astrologique consistante de l'édition de 1936. A la page 295, on trouve la date de juillet 1914 et le lieu st Beatenberg.(en Suisse) Par ailleurs, au catalogue de l'édition de 1936, figure bien, par ailleurs, le traité élémentaire de science occulte, ce qui montre que les deux traités étaient bien présentés comme tout à fait distincts. Cependant l'édition de 1936 ne comporte pas la référence à Beatenberg et à juillet 1914 Miniature de la vidéo : L'article de Papus sur le Zodiaque dans la revue Mystéria Octobre 1913 mentonné en 1936 0:17 L'article de Papus sur le Zodiaque dans la revue Mystéria Octobre 1913 mentonné en 1936 Non répertoriée Aucune 15 mars 2023 Mise en ligne 0 0 – Miniature de la vidéo : Papus LE Zodiaque et ses adaptatons Revue Mysteria Octobre 1913 0:32 Papus LE Zodiaque et ses adaptatons Revue Mysteria Octobre 1913 Revue L'Initiation Adresse : 80 Rue Doudeauville, 75018 Paris Mysteria (1913-1914) - numéros disponibles La revue Mysteria est parue de janvier 1913 à mai 1914 sur un rythme mensuel soit 17 numéros en tout (12 numéros en 1913 et 5 numéros en 1914). https://www.linitiation.eu/anciens-numeros-a-telecharger/mysteria-1913-1914-numeros-disponibles Années Volumes (de 1 à 5) Numéros disponibles en téléchargement (de janvier 1913 à mai 1914) Mysteria L'intégralité des numéros de la revue Mysteria es Miniature de la vidéo : Le traité Elémentaire d'Occultisme Ed 1936, 1954,1968, 1976 avec la mention Juillet 1914 2:11 Le traité Elémentaire d'Occultisme Ed 1936, 1954,1968, 1976 avec la mention Juillet 1914 : Encausse, Philippe (1906-1984) : Papus (docteur Gérard Encausse). Sa vie. Son oeuvre. Documents inédits sur Philippe de Lyon, maître spirituel de Papus. Opinions et jugements. Portraits et illustrations ] / Philippe Encausse : Editions Pythagore, 7, rue Séguier, 1932. D JHB 16 03 23

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mardi 14 mars 2023

Jacques halbronn Nouveau regard sur l'astrologie mondiale d'andré Barbault dans les années 60

jacques halbronn Nouveau regard sur l’astrologie mondiale d’André Barbault dans les années 60 Une relecture de l’ouvrage de Barbault intitulé 1964 La crise mondiale de 1965 remet en question l’historique que nous avons, ces dernières années, proposé de sa recherche et de ses méthodes et nous nous en excusons auprès de nos lecteurs. En effet, nous avions lourdement insisté sur le changement de méthode de Barbault qui serait survenu en 1967 avec la publication des Astres et l’Histoire. Mais il n’en était rien, comme on va le voir et la parution de 1967 n’apportait en fait rien de nouveau à ce que Barbault avait présenté dans la Crise Mondiale de 1965 (Albin Michel) et on a au contraire une impression de déjà vu quand on passe d’un ouvrage à l’autre, ce qui nous avait échappé. Pourtant, Barbault dès 1963, date de la parution de sa « Crise Mondiale »‘avait déjà décrit son modus operandi lequel ne changera plus par la suite. L’importance accordée aux séries de conjonctions des planétes entre Jupiter et pluton figure déjà en bonne place 4 ans avant la parution chez Pauvert., d’où le tableau de la page 25 intitulé « Les grandes conjonctions de 1900 à 1971. » On remarque, signale l’auteur qu’elles sont « réparties inégalement dans le temps ». C’est ainsi que Barbault traite des deux guerres mondiales: » De 1914 à 1921, on en trouve soudain six, dont quatre durant les cinq années de la première guerre mondiale (..) Apparait une nouvelle concentration de cinq conjonctions durant les six années de la deuxième guerre mondiale de 1940 à 1945′ Pas de référence ici au travail de Gouchon qui sera évoqué en 1967. Et Barbault de poursuivre sur sa lancée: »Nous arrivons maintenant à une étape concentrée avec quatre conjonctions comprises entre 1965 et 1971, une zone complétement vide se présentant dans les neuf années qui vont de 1972 à 1980″ Au demeurant, Barbault semble ne pas trop se soucier de rendre compte de la crise de Berlin et de Cuba qui aura ébranlé la paix mondiale dans les années 1961-62, puisque -ben voyons- cela ne correspond pas à sa théorie, ce qui en fait ipso facto un » non événement » alors que la « crise mondiale de 1965″ est quelque chose de plus structurel, du moins selon son schéma de répartition.. En fait, Barbault va se focaliser, en 1967 du fait du double l’échec de 1962 (pas prévu) et de 1965 (pas réalisé) qu’il parvient à faire oublier, sur un nouveau rendez vous conjonctionnel, celui des années 1981-82. L’historien du prophétisme est habitué -(cf notre thèse d’Etat. Le texte prophétique en France. 1999) par la pratique du recyclage des prédictions. Nous n’avions pas bien compris alors ce qui s’était passé dans la tête de Barbault dans ces années là car nous n’avions pas relevé que son ‘indice de concentration planétaire » avait déjà été testé en 1965 sans résultat probant car nous en étions restés à l’idée que le dit indice n’était apparu qu’en 1967! Certes, la Guerre israélo arabe des Six Jours en 1967 aura-t-elle ébranlé les esprits mais pas dans la même mesure que ce qui se passa en 1961 (construction de ce mur de Berlin, détruit en 1989) et missiles russes installés à Cuba en 1962 dont Barbault ne veut retenir que l’installation du téléphone rouge comme marqueur de paix! Après la pluie, le beau temps. La lecture de l’ »Avenir du Monde selon l’astrologie » produit par Barbault en 1993 (Ed du Félin) met en scéne un observateur attentif de ses confrères, qu’il n’épargne guère, en commençant par Volguine. Mais cet ouvrage nous apparait comme contre-productif et au lieu de « sauver » l’astrologie, nous avons le sentiment qu’il l’enfonce avec son déluge de positions astrales et sa pléthore d’événements terrestres. Au vrai, Barbault ne revient pas sur cette Crise Mondiale annoncée en 1963 et qui fait suite à la véritable crise de 1961-62 qu’il n’avait pas vu venir. On a l’impression que Barbault est dans la surenchère et que pour relativiser ses annonces, il fixe des échéances encore plus terribles. 1965 ce n’est rien en comparaison de ce qui nous attend pour 1982! Circulez, il n’y a rien à voir. Rendez-vous à la prochaine échéance bien plus grave! Pour 1989, Barbault a-t-il annoncé, dans la foulée, que le véritable traumatisme serait pour 1991 avec l’effondrement de l’URSS? . Barbault nous parle de 1953 et de la mort « soudaine » de Staline mais il n’annonce pas la grande grève mémorable de cette même année qui est un événement bien plus significatif astrologiquement que la mort d’un dictateur. Une grève obéit à une dynamique collective, sociale, elle ne tient pas à la vie d’un seul personnage. et cette dynamique, elle méne 15 ans plus tard à Mai 68 et ensuite à 1995 : trois échéances à sur 40 ans, manquées par Barbault, liées au passage du même Saturne sur le même point du zodiaque! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Un an après son Avenir du Monde, nous publiames l’Astrologie selon Saturne et le panorama des mouvements sociaux depuis 1989 et ce sans faire appel à autre chose qu’à Saturne et 1995 allait valider nos travaux. Alors, certes, ce n’était pas 34 ans avant l’événement annoncé (1989) mais c’était un élément d’une série débutant en 1789 de 30 ans en 30 ans environ et donc qui était prévisible depuis des décénnies et notamment depuis 1953 dont Barbault ne pouvait avoir ignoré l’impact à l’époque et ne pas le relier par la suite à 1967, 15 ans plus tard, une durée, un intervalle typiquement saturniens. Ce qui nous frappe quand nous étudions (sur Internet) l’impact des ouvrages de Barbault en astrologie mondiale, c’est qu’ils n’auront fait l’objet d’aucun commentaire chez les historiens, les politologues et les sociologues, qui ne se sont pas vraiment précipités sur le précieux outil que leur offrait Barbault, tant pour explorer le passé que l’avenir. Comme il le reconnait, dans l’Avenir du Monde, Barbault est resté un solitaire qui était le seul à comprendre ce qu’il écrivait. Donc, on aura compris que la naissance de l’indice cyclique de Barbault ne date pas de 1967 mais de 1963 et nous mêmes nous avions été dupés par ce tour de passe- passe virtuose. la « Guerre Mondiale » troisiéme du nom éclipsait la « Crise mondiale » de 1965. D’ailleurs, nous ne pensons pas que l’astrologie ait vocation à annoncer des catastrophes pas plus que notre systéme électoral est censé programmer des crises. Selon nous, la cyclologie astrologique est garante d’un certain ordre, d’une certaine alternance et si les choses se passent mal, cela ne saurait dépendre de l’Astrologie. Barbault n’aura finalement jamais trouvé le bon angle, le bon créneau (cf notre article sur les déviances du marxisme) pour l’astrologie, n’aura pas su lui fournir un cadre parfaitement régulier et récurrent et que vaut cet indice cyclique qui part dans tous les sens et d’ailleurs, de nos jours, les astrologues en sont revenus à étudier le passage de telle planéte dans tel signe, ayant compris que la cyclicité astrologique impliquait une relation planéte-signe et non planéte-planéte comme l’avaient préché les frères Barbault. Car la relation planéte signe garantit une régularité qui n’existe pas avec la potion miraculeuse de Barbault digne d’Astérix. Actuellement, nos travaux depuis quelque temps auront fortement impacté le milieu astrologique et nul ne saurait désormais nous déclarer que nous n’avons pas fait nos preuves au niveau du balisage du XXe siècle avec une extréme économie de moyens Nous voudrions enfin nous attarder dans l’Avenir du Monde sut le chapitre intitulé ‘Trente-quatre ans à l’avance ».(pp. 140 et seq) qui n’a rien à voir avec la question de l’indice cyclique puisque la prévision pour 1989 dont Barbault rappelle qu’elle figurait dans Défense et Illustration de l’Astrologie (1955 + 34 = 1989) s’articule sur le seul cycle Saturne Neptune et non sur une série de conjonctions, ce qui correspond à une autre méthodologie. Or, cette prévision à 34 ans de distance – et l’on sait que l’astrologie peut se projeter, grâce à l’astronomie, très loin dans le temps en avant comme en arrière-avait été enterrée par Barbault qui avait fait une croix dessus; car il était parti sur la voie de son indice cyclique qui lui semblait son apport original à l’Astrologie Mondiale, qui ne relevait pas de l’influence de son frère Armand. Autrement dit, quand bien même la conjonction Saturne Neptune aurait accouché d’un événement significatif, ce n’est pas cela qui aurait pu valider son « indice cyclique » (hérité de Gouchon comme il le note dans Les Astres et l’Histoire, 1967). Barbault devra bien se contenter de ce lot de consolation et rendre hommage à son astrologie des années cinquante qu’il avait voulu dépasser lors de la décennie suivante. La lecture de la revue L’Astrologue pour l’année 1989 ne fait aucune référence à la prévision de 1955, laquelle sera par la suite considérablement célébrée au lendemain des événements, ce qui consacrait quelque part l’échec de la théorie des concentrations planétaires, dont nous avons déjà traité en signalant l’aventure d’un Léon Lasson en 1937 tablant sur une absence de concentration d’éclipses et d’occultation garantisssant 15 ans de paix pour l’Europe (Astrologie Mondiale, Ed Revue Demain. Préface G L Brahy) Barbault écrivait en conclusion de son Avenir du Monde « Ai je réussi? Je le crois. Mais certains de mes contemporains, bien entendu, auront une opinion différente; Et je sais que seul l’avenir pourra nous apporter une réponse ».. Pour notre part, une machine mal construite, bancale ne peut fonctionner que par hasard et de façon aléatoire. Il n’est donc pas nécessaire d’attendre que la fusée s’écrase pour prévoir ce qu’il adviendra de l’astrologie selon Barbault. JHB 13 03 23