dimanche 5 mars 2023

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Jacques Halbrobb : Raymond Abellio et la structure absolue au prisme de l'astrologie

jacques halbronn Raymond Abellio et la structure absolue au prisme de l'astrologie ( extraité d'un numéro de la revue JANUS n°8 Science ou préscience de l'avenir, 1963 Raymond Abellio y présente un texte intitulé "L'astrologie: science, art ou sagesse?" (pp./ 121 et seq) Il y traite- il y a 60 ans, de la "nouvelle astrologie" (cf Horizons du fantastique n° 20 - L'astrologie - REVUE - nooSFere https://www.noosfere.org › livres › niourf Daniel GIRAUD, Entretien avec Raymond Abellio, pages 22 à 23, ... 35 - Daniel GIRAUD, Entretien avec Joelle de Gravelaine, pages 60 à 61, ) L'Astrologie, déclare- Abellio , " propose d'emblée une structure compléte et totalement enveloppante qu'on peut ainsi appeler structure "universelle" ou structure "absolue" à condition de tenir compte de ces deux planétes supplémentaires dont l'existence est depuis longtemps postulée par certains astrologues et dont l'invocation, avant leur découverte astronomique éventuelle pose déjà le plus passionnant des problémes de principe et de fait Je ne peux ici que signaler cette "fermeture"' du systéme astrologique qui est en fait une image dialectique du systéme du monde. Ainsi constituée, l'astrologie apparait comme le modéle universel achevé de toutes les sciences humaines et physiques (..) Dans le présent article, je veux seulement aborder, avant de conclure deux questions plus directement astrologiques: tout d'abord comment l'astrologie structurale répond aux difficultés rencontrées par l'astrologie symboliste (..) ensuite et corrélativement comment l'astrologie structurale, par sa rigueur dialectique et l'ascèse intellectuelle qu'elle implique, apparait non seulement comme un instrument de connaissance et de maitrise du monde mais de connaissance et de maitrise de soi, c'est à dire une sagesse" Abellio précise qu'"une science n'avance fondamentalement que par l'étude de faits snguliers ou marginaux qui échappent à ses théorie régnantes mais aussi à toute réduction statistique (..) Deux voies opposées s'offrent ainsi à l'astrologie avancée : dans la première l'accent est mis sur les préoccupations utilitaires et pratiques, dans la seconde, sur la rigueur philosophique et l'ascése personnelle de l'astrologue (..) La statistique sera de plus en plus l'instrument privilégié de l'astrologie pratique mais il serait vain d'en attendre un progrès décisif quant à la connaissance des fondements de l'astrologie" Parmi les disciples d'Abellio en matière d'astrologie, citons Daniel Verney qui " s'est intéressé à la structure du symbolisme astrologique, partant de l'hypothèse qu'il préfigure un nouveau paradigme de la connaissance qui intégrera dans une rationalité étendue les phénomènes psychiques, qualitatifs et informationnels."(notice BAGLIS°, auteur de L'Astrologie et la science future du psychisme, préface de Raymond Abellio, Paris, Le Rocher, 1987. En 1974, les éditions Hachette publièrent une Introduction à la Nouvelle Astrologie, et déchiffrement du zodiaque " de Lisa Morpurgo, laquelle avait intégré les deux transplutoninenes hypothétiques, reprenant ainsi la formule préconisée par Abellio.( cf Patrice Guinard http://cura.free.fr/ 06syssol.html) Cet ouvrage ainsi qu'un traité de Verney seront couronnés par le prix Morin de Villefranche, lors du Colloque de Paris (CIA ISAR) de 1974. Nous mêmes en 1976 dans Clefs pour l'Astrologie nous servimes de ces deux astres (Proserpine er Vulcain, ou X et Y), chers à un Jean Carteret.https://editions-arqa.com/produit/la-table-demeraude-un-texte-de-jean-carteret-presente-par-daniel-giraud/?hilite=%27 search_term_string%27). Pour notre part, nous avons, depuis longtemps (cf toutefois en 1983 nos Mathématique Divinatoires, ed Trédaniel, 1983) renoncé à cette structure à 12 planétes pour 12 signes en faveur d'un "modéle universel" articulé sur une seule et unique planéte, Saturne (cf notre fascicule, L'astrologie selon Saturne, 1994). C'était selon nous un mirage qui aura fasciné un Raymond Abellio par son côté "table périodique des éléments " de Mendeleev. L'Astrologie contemporaine se sera ainsi dévoyée, sur la base d'une opposition toxique entre Anciens et Modernes, ne voulant pas comprendre que le systéme solaire des astrologues s'arrêtait à Saturne, astre connu de toute l'Antiquité et qui structure notre temps en périodes de 7 ans (28/4). Abellio ne s'arrête pas à Pluton, il spécule sur la découverte de deux planétes "supplémentaires" qui viendraient enteriner définitivement le 12.(à propos de l'attente de Pluton, cf L'astrologie il y a cent ans, Ed Trédaniel 1992) JHB 06 03 23