jeudi 7 octobre 2021

Jacques Halbronn La Lettre d'Horius. La lettre des passionnés d'astrologie traditionnelle de Pierre Invernizzi (1991-1993)

Jacques Halbronn La Lettre d’Horius- La Lettre des passionnés d’Astrologie Traditionnelle de Pierre Invernizzi (1991-1993) Nous avons retrouvé un article qui va bientôt dater d’un cycle de Saturne dans lequel l’auteur portait, en 1993, un jugement sur notre Astrologie. Cet article montre notamment que déjà à l’époque, nous avions mis en avant les axes équinoxiaux et solsticiaux. Mais entre temps, nous avons suivi d’autres pistes et notamment celle des étoiles fixes royales sans parler de notre brochure ‘L’astrologie selon Saturne » qui se polarisait sur le passage de Saturne sur la fin du signe des poissons, tous les 30 ans environ. Ce n’est que depuis 2 ans, que nous nous sommes recentrés sur les axes équinoxiaux et solsticiaux après avoir résolu un certain nombre de problémes théoriques liés au clivage entre sidéralisme et tropicalisme dont il sera traité dans un autre article. « Dans le régne de la multiplicité des courants astrologique, Jacques Halbronn a le grand mérite de rechercher une certaine unité entre les différents protagonistes du paysage astrologique (…) Lors d’une conférence sur les influences de Saturne en astrologie mondiale, JH a présenté les constatations suivantes : « Le passage de Sature aux positions solsticiales et équinoxiales donne un renversement de tendances sur le plan des mécanismes d’évolution des peuples, cela, alternativement tous les 7, 5 ans environ(carrés de Saturne) « Pour être plus précis, le passage aux positions solsticiales développe et favorise les courants d’indépendance, l’individualisme, les courants nationalistes et contribue au morcellement des grands ensembles. Le passage aux positions équinoxiales favorise le collectivisme, l’union des Etats , la constitution de grands blocs » (…) Là où cette approche pourrait devenir intéressante si aux yeux de la tradition nous pourrions retrouver ou cautionner de pareils propos » Dans le numéro 22 (mai 1993) de la Lettre d’Horius, on trouve un compte-rendu de notre réédition des Clefs pour l’atrologie (première édition 1976) avec en sous-titre « Jacques Halbronn est à l’astrologie ce que Setephen Hawking est à la métaphysique. » D’ailleurs, l’auteur du c. r. déclare préférer la première édition, parue 17 ans plus tôt. Il perçoit l’ouvrage comme un réquisitoire contre l’astrologie. Il est vrai qu’en 1993, nous avions adopté une position sous le titre de « cosmothérapie » où il n’était pas question de rechercher la « vérité » de l’astrologie. C’est dire que notre pensée a connu des revirements. On peut regretter que ce texte ne signale pas une autre réédition, celle de l’Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin (Ed Artefact, 1986) à laquelle nous avions adjoint un long préambule intitulé « La pensée astrologique ». Quant à ses observations sur le titre « Clefs pour l’astrologie », il y a là malentendu car il s’agit d’une collection intitulée « Clefs pour » si bien que le véritable titre est tout simplement L’Astrologie. L’auteur en revanche signale notre article « Astrologie » dans l’Encyclopaedia Universalis- toujours en place, près de trente ans plus tard- remplaçant celui de René Alleau, ainsi que le nouveau Guide de la Vie Astrologique, en préparation.(réédition de celui de 1984. Il devait paraitre aux Editions du Rocher mais l’éditeur J. P. Bertrand, se désista après la signature du contrat. Il parut aux Ed Olivier Laurens, en 1997. En feuilletant la collection de la Lettre d’Horius, on reléve un hommage à Claude Dariot, qui fut une de nos découvertes bibliograhiques à l’instar d’Eustache Le Noble, deux ouvrages qui furent exploités respectivement par Denis Labouré (Ed Pardés 1990) et par Patrice Guinard (sur la revue Astralis en 1986-87 puis sur son site du CURA). Arrêtons nous sur le numéro 5 ’décembre 1991 avec en première page: « Astronomie/astrologie. Une pénible séparation ». »On y lit : » ‘Jadis, il n’y avait pas de séparation entre ces deux mondes.Ils étaient complémentaires et de l’observation naissait l’analyse des analogies, l’une servait l’autre. Et puis vers la Renaissance, l’évolution de la civilisation faisant, les valeurs scientifiques se sont affranchies des valeurs spirituelles et, même plus, de tout ce qui n’était pas scientifique. (..) Que les astronomes rejettent l’astrologie ce n’est pas bien grave. Mais qu’un astrologue rejette l’astronomie, il y a un problème. (…) Un minimum d’astronomie est nécessaire pour pouvoir comprendre ce qui se passe là haut » Nous ne souscrivons pas à une telle présentation des choses qui date quelque peu-30 ans! Nous dirons que l’astronomie est un premier stade, celui du « tohu bohu » décrit au tout début du Livre de la Genése et qu’elle doit être façonnée par l’astrologie à la façon dont un bloc de marbre donne naissance, sous le ciseau du sculpture, à quelque silhouette. Il n’y a aucune obligation pour l’astrologie – d’où l’intitulé de notre brochure de 1994 « L’astrologie selon Saturne » à ce que l’on utilise toutes les planétes progressivement identifiées -ou rejetées dans le cas de Vulcain et de Pluton- par les astronomes. Le « contrat » entre astrologie et astronomie n’implique pas une telle contrainte exorbitante. Pour nous, Saturne est la seule et unique planéte qui constitue une « clef » pour suivre notre Humanité. Le ciel est comme une banane, on ne doit pas manger sa « peau » mais seulement sa partie comestible. PS On trouve également dans le n° 22 de la Lettre d’Horius « la lettre du GERASH » signée Ioan Azimel, reprenant le sigle de l’association « dissoute » en 1986, à Lyon. NB La collection de la Lettre d’Horius est consultable à la BNF, dans le cadre du dépot légal. (cf Catalogue général. Périodiques) Cote 4° Jo 65423 JHB