dimanche 10 juillet 2022

Jacques Halbronn Epistémologie . Ergonomie des langues.

jacques halbronn Epistémologie; Ergoonomie des langues Pour nous résumer, nous dirons que le français est du latin amélioré et l'anglais du français dégénéré. Il existe en effet tout un débat sur les relations entre ces trois langues. D''aucuns voudraient voir dans le français du latin, ce qui leur permet de dire que les emprunts de l'anglais concernent le latin et non le français. Il importe de comprendre comment les langues évoluent en insistant sur le fait que les langues sont au coeur de la "culture" opposée à la "nature", en ce sens que notre humanité est capable de les retravailler, de les élaborer alors que ce n'est pas le cas pour son rapport au "Ciel", "hors de portée" qu'"il ne peut modifier qu'en l'instrumentalisant/ Nous dirons que le français correspond à un perfectionnement du latin, à un aboutissement et que l'anglais a adopté le français et non pas le latin du fait même de ce perfectionnement. Inversement, l'anglais nous apparait comme une corruption, à une détérioration du français. Cela donne une sorte de courbe de Gauss (en forme de cloche) avec une montée et une descente. Un tel schéma diachronique peut s'appliquer à toutes sortes de domaines, ce qui reléve dans bien des cas d'un processus mimétique mal compris dans le cas du rapport de l'anglais au français et au contraire d'une approche critique du français par rapport au latin. L'opposition entre mimétisme et critique nous semble plus pertinente que celle plus classique entre apologétique et critique. La démarche mimétique consiste à se conformer avec plus ou moins de bonheur à un modéle- dans tous les sens du terme-sans oser chercher à l'améliorer, ce qui ne signifie pas que cela ne donnera pas - involontairement- un résultat décalé par rapport à l'original. A contrario, la démarche critique serait pleinement consciente de vouloir conduire un projet de réforme, de transformation. Nous dirons que psychologiquement, les deux démarches n'ont pas le même fondement et que le passage du stade mimétique au stade critique correspond assez bien à l'esprit du Discours de la Méthode (Descartes) D'aucuns s'interrogerons quant à l"idée même de langue "corrompue'. Cela reléve , dans notre démarche, d'une pathologie de l'épistémé (cf nos écrits sur le site hommes et faits.com). Certes, les langues sont elles vouées à "évoluer" mais on a vu que cela peut se faire au sens de perfectionnement comme au sens de dégradation, de dégénérescence. Cette question est cruciale au regard de l'Histoire, de la genése des langues, notamment du fait des emprunts et des mimétismes plus ou moins bien menés. Il est d'ailleurs remarquable que l'on confonde souvent approche critique et méconnaissance de l'objet étudié, ce qui explique d'ailleurs que les étrangers évitent de critiquer une langue de crainte d'etre traités d'ignorants. Il faut, au vrai, être bien "droit dans ses bottes" pour courir un tel risque et toute fragilité du fait de ses origines peut impacter, hypothéquer une démarche, au point de la rendre impuissante. Selon nous, la langue français a une approche économique de son domaine, du fait de sa polysémie mais cela n'est possible que si ses locuteurs fournissent un effort constant de contextualisation par rapport à l'émetteur, ce qui va développer un certain esprit du "doute" (cf Descartes) car il importe de se demander ce que l'autre veut dire, entend exprimer. Dans les langues pratiquant moins la polysémie, cela conduit à une inflation de mots au point que chaque mot ne peut revêtir qu'un seul sens. Cela exigera donc ipso facto moins d'effort de la part de l'interlocuteur pour décoder le propos de l'autre mais dépendra plus de la mémorisation que du raisonnement (cogito cartésien). La langue française se caractérise par son arborescence, ses embranchements, ses rameaux et nous fait penser à une encyclopédie (cycle) plutôt qu'à un dictionnaire, articulé sur un alphabet. En français, il importe de tirer le "fil" pour que toute une série de possibilités sémantiques se manifestent, du fait du recours à des modulations, des broderies autour de tel radical: on pense notamment à l'usage de la forme négative (litote) qui ouvre un champ particulièrement fécond bien plus que si l'on devait recourir à des radicaux complétement différents. ("pas vraiment", pas mal etc). Les langues qui empruntent sont condamnées à un appauvrissement du champ sémantique d'origine et donc à un usage peu ergonomique du lexique. JHB 10. 07. 22

jacques halbronn Psychopathologie et topiques sensorielles des sexes

jacques halbronn Psychopathologie et topiques sensorielles des sexes. Rôle du Vortex frontal. Nous poursuivons l'approfondissement de notre grille "sensorielle" au prisme des hommes et des femmes, au regard de la psychopathologie. Nous avons insisté sur les excés produits par la topique du ça chez les deux sexes. Chez les femmes, il faut s'attendre à des dépenses inconsidérées, peu raisonnables en matière de parures, d'habillement du fait du champ visuel impacté par leur ça ainsi que par des déraillements au niveau verbal pouvant générer régulièrement des tensions avec l'entourage, ce qui peut conduire les femmes à des dépenses lourdes en matière thérapeutique pouvant exiger un traitement psychiatrique, du fait d'une désinhibition langagière, d'une perte de contrôle. Chez les hommes, les pathologies se présentent différemment, leur ça relevant du gout, de l'odorat et du toucher. Cela peut conduire à des accusations de harcellement, de tentative de viol, conduisant à des sanctions au pénal. Il conviendra aussi de s'intéresser aux excés de boisson, de tabagie, à des "grandes bouffes" pouvant conduire à une dégradation de l'image sociale; Par ailleurs, il faut s'attendre à un médiocre controle de l'hygiéne corporelle, du fait d'une conscience olfactive faible, d'un laisser aller exposant aux tentations. Inversement, on l'aura compris, les hommes se controlent mieux que les femmes dans le domaine du visuel et de la parole tandis que les femmes ont un Surmoi qui leur sert de garde fou dans le domaine de l'odorat, du gout et du toucher. Le champ sensoriel que nous couvrons recoupe celui assigné au vortex frontal. . Wikipedia Le cortex préfrontal est la partie antérieure du cortex du lobe frontal du cerveau, située en avant des régions prémotrices. Comparaison des cartes architectoniques des cortex préfrontaux humain (en haut) et simien (Macaque, en bas). Cette région est le siège de différentes fonctions cognitives dites supérieures (notamment le langage, la mémoire de travail, le raisonnement, et plus généralement les fonctions exécutives). C'est aussi la région du goût et de l'odorat." Selon nous, le ça est le facteur d'imprévisibilité du sujet : lui-même est surpris par son propre comportement quand il perd le contrôle de ses actes, selon la topique sensorielle qui est celle de son sexe. On pense à l'ouvrage de John Gray, Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus même si l'auteur n'est pas allé aussi loin que nous en ce qui concerne les topiques sensorielles. Gray indique, en tout cas, la différence de rapport à la parole entre les deux sexes. Nous ajouterons en sens inverse, que les hommes n'appréhendent pas la relation sexuelle (sens du toucher et de l'odorat voire du goût (cunilingus) de la même façon car pour eux "faire l'amour" est déconnecté par rapport à la procréation et à ses conséquences et ils y voient d'abord un plaisir tout comme la femme cherche à se détendre par la parole, à se défouler, alors que l'homme prend les échanges intellectuels beaucoup plus au sérieux. Nous ajouterons que l'homme est le déclencheur du processus d'engendrement de la femme, lequel n'aboutit qu'au bout de 9 mois - et qui parfois aura été ignoré- tout comme la femme joue un rôle de déclencheur dans la prise de confiance de l'homme quant à ses aptitudes créatrices. Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus par Gray Résumé : Les hommes et les femmes ne parlent pas la même langue ! D'où les frustrations, les malentendus, les déchirements... Mars, dieu de la Guerre, Vénus, déesse de l'Amour : les deux sexes se ressemblent peu dans leur manière d'agir et d'exprimer leurs sentiments. Des années d'expérience conjugale ont permis à John Gray d'analyser ces différences pour en faire une source d'enrichissement mutuel plutôt que de conflit. Best-seller dans le monde entier, ce guide est indispensable pour communiquer et vivre en harmonie avec l'autre sexe JHB 10 07 22

jacques Halbronn La dualité significateurs/prometteurs en Astrologie

jacques halbronn La dualité significateurs/prometteurs en Astrologie Notice Wikipedia » Le point fixe est appelé le significateur et le point, que l’on dirige vers ce point fixe, est nommé le prometteur. » De nos jours, on semble avoir oublié que les astres significateurs ne peuvent être prometteurs et vice versa. Les curseurs ( Soleil, Lune, Saturne) sont des « prometteurs » alors que les points fixes, les axes saisonniers sont les significateurs. La prévision consiste à « diriger » un prometteur vers un significateur. Pour l’astrologie EXOLS, les points fixes/significateurs sont les axes équinoxiaux et solsticiaux, qui divisent l’écliptique en 4 secteurs de 90° chacun. Dans la Tétrabible, pour les domiciles et maitrises, on a un axe luminaires-Saturne, en opposition et au milieu 4 planétes, Mercure, Vénus, à l’intérieur(internes) de l’orbite terrestre et Mars et Jupiter, à l’extérieur (externes) Ces 4 astres médians correspondent aux axes: Mars est domicilié en Bélier et Vénus en Balance, soit l’axe équinoxial tandis que Mercure et Jupiter le sont respectivement en Gémeaux et en Sagittaire, jouxtant l’axe solsticial. Il importe de souligner qu’il ne convient pas de combiner les planétes entre elles, chacun ayant son propre cycle qu’elle ne peut que perdre en cas d’aspect avec une autre planéte. C’est ainsi que le cycle de Saturne, par exemple, qui est de 28 ans environ passera à 36 ans si on le relie à Neptune et sera de 20 ans si on le relie avec Jupiter et ainsi de suite. Les travaux de Gauquelin ne valident aucunement les combinatoires planétaires et chaque groupe socio-professionnel dépend d’un astre et d’un seul (Mars, Jupiter, Saturne, Lune, Vénus) , André Barbault va en sens inverse et privilégie les liens entre planétes (cycle Saturne Neptune, indice cyclique); Pour lui, ce sont les aspects qui structurent l’écliptique et non les axes équinoxiaux et solsticiaux, ce qui ne permet plus une division fixe et égale des périodes (prometteurs fixes) Quant à l »astrologie solaire des 12 signes, elle fonctionne avec un significateur unique, le Soleil et 12 signes(zodiacaux) prometteurs, parcourus et activés tour à tour. C’est dire que le « thème » astral, la « carte du ciel », si elle fait sens en astronomie, est une hérésie en astrologie, l’astronomie n’ayant pas les mêmes fonctions et enjeux que l’astrologie. Pour l’astrologie EXOLS qui utilise un troisiéme significateur, à savoir Saturne, cela donne des périodes contrastées de 7 ans, alternativement équinoxiales et solsticiales. Seul Saturne permet de sous tendre une astrologie « citoyenne », en ménageant un temps utile pour l’organisation de la Société, ce qui n’est pas le cas des cycles lunaire et solaire, trop courts, ce qu’ a bien saisi le droit constitutionnel avec des mandats s’étalant sur plusieurs années, au delà du rythme annuel.. Quant aux statistiques de Gauquelin elles ne relévent pas du découpage de l’écliptique mais seulement du « mouvement diurne », ce qui correspond à une autre forme d’astrologie et dès lors le thème natal qui combine ces deux formes d’astrologie, celle des signes et celle des maisons, est syncrétique et n’est pas viable. Nous avons signalé que la division en 12 était le résultat d’une combinatoire entre les cycles de la Lune et du Soleil,ce qui est à rejeter comme pour toute combinatoire planétaire tant des prometteurs que des significateurs. On aura compris qu’il importe d’abandonner la division en secteurs de 30° pour une division en secteurs de 90°.