lundi 13 décembre 2021

Jacques halbronn Le piége d'une astrologie des corps célestes

jacques Halbronn le piége d'une astrologie des corps célestes Nous avons perdu beaucoup de temps en tenant absolument à ne connecter que des corps célestes entre eux, planétes ou étoiles fixes, refusant de nous servir du positionnement zodiacal; Le paradoxe des astrologues dits tropicalistes tient au fait qu'ils se méfient du cycle des saisons en tant que référentiel. c'est ainsi qu'André Barbault aura instillé dès l'après guerre l'idée selon laquelle une configuration astrologique digne de ce nom devait impérativement être repérable corporellement, matériellement, d'où l'accent mis sur la combinatoire entre deux planétes, comme Saturne et Neptune, à la différence d'un Albumasar qui tenait compte de l'Elément (Feu, terre, air, eau) dans lequel la conjonction Jupiter Saturne se produisait. En ce qui nous concerne, nous avons cru, pendant un certain temps, à la solution des conjonctions planétes-étoiles fixes, ce qui constituait une sorte de moyen terme entre la planéte et le Zodiaque, autour notamment des étoiles fixes "royales": Aldébaran, Régulus, Antarés et Fomalhaut réparties aux 4 coins du Zodiaque, ce qui correspondai en gros aux signes fixes. Le probléme, c'est que les résultats ne sont pas les mêmes quand on combine une planéte avec un autre corps céleste et quand on s'en tient au passage d'une planéte sur l'écliptique avec un découpage lié aux axes équinoxiaux et solsticiaux; Récemment, nous faisions ainsi remarquer que Barbault avait manqué la grande échéance européenne de 1951 quand Saturne passa sur l'axe équinoxial du fait qu'il ne jurait que par la conjonction de Saturne avec Neptune, ce qui générait un décalage de près de 2 ans! Et il est clair que la même mésaventure a pu nous arriver en remplaçant les dits axes saisonniers par les 4 étoiles fixes royales; Cela ne pouvait que fausser la boussole astrologique et il est assez probable que l'astrologie sidéraliste qui privilégie l'Ayanamsa (décalage de 24° environ) est victime de ce même syndrome en refusant de tenir compte des axes saisonniers qui sont l'armature centrale du Zodiaque, de l'écliptique parcouru par les planétes de notre systéme solaire; Rétrospectivement, nous nous rendons bien compte de notre erreur qui conduisait à dénaturer l'astrologie en la privant de ce qui la sous-tendait, à savoir sa dimension "tropicaliste" dont elle ne saurait impunément faire abstraction; En effet, en respectant le moment de passage de Saturne sur les dits axes , l'on en arrive à une précision prévisionnelle remarquable qui ne se présente pas en recourant à d'autres méthodes. On a déjà donné l'exemple de la création de la CECA durant l"Eté 1951, avec le passage de Saturne sur l'axe équinoxial à O° balance mais l'on pense aussi à 1944, lorsque Saturne était passé sur l'axe solsticial à 0° Cancer au moment du débarquement en Normandie, avec une polarité inverse; Autrement dit, le passage de Saturne sur un axe va déterminer avec précision un tournant et cela n'aura pas lieu si l'on procéde avec une astrologie des corps célestes. Cela dit, la question de la connexion entre Saturne et les axes en question implique selon nous l'interface des étoiles fixes, non pas les 'royales" qui ne tiennent pas compte de la précession des équinoxes mais de l'étoile "vernale" qui change tout comme l'étoile polaire. On parle de son "changement séculaire"; C'est d'ailleurs cet ajustement périodique qui aura permis de repérer le processus de précession des équinoxes; JHB 13 12 21

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Jacques Halbron L'astrologie mondiale française et son cuisant échec de la "crise mondiale " de 1965

Publications de la BURA (Bibliothèque Universitaire de Recherche Astrologique) Jacques Halbronn L’astrologie mondiale et le cuisant échec de la « crise mondiale » de 1965. Nous avons souhaité repasser en revue-relire à ,nouveaux frais- quelques textes conservés à la BURA dans le champ de l’astrologie mondiale; parus dans les années 60-70 du siècle dernier, il y a 40 ans et plus. Document I. André Barbault 1964 La crise mondiale de 1965 (Albin Michel Imprimé au cours du 4e trimestre 1963) Cet ouvrage de plus de 200 pages, parait au lendemain de la crise de Cuba, dont on s’accorde avec le recul à reconnaitre que ce fut la pire menace pour la paix mondiale depuis la Seconde Guerre Mondiale, en incluant la crise de Berlin de 1961. Voyons pour commencer la 4e de couverture: On lit « La troisième guerre mondiale, comme le croient beaucoup d’astrologues, éclatera-t-elle au moment de l’éclipse solaire du 30 mai 1965? Autrement dit, Barbault nous projette vers un futur proche mais ne semble pas vouloir tirer les leçons d’un passé proche? Arrêtons nous, au vu de la table des matières sur le chapitre intitulé « Vers une nouvelle crise mondiale ». Notons que ce qui nous intéresse, c’est au moins autant ce qu’annonce Barbault que sa façon dont il interpréte après coup certains événements car l’astrologue peut errer dans ces deux registres, d’ailleurs interdépendants car si l’on comprend mal le passé, l’on hypothèque ipso facto sa vision de l’avenir. Déjà la formule « Vers une nouvelle crise mondiale » nous interpelle, avec cet epithète » nouvelle. On nous présente d’entrée de jeu (pp. 24 et seq) un « tableau qui (…) représenter la liste des conjonctions des planétes lentes qui se produisent entre 1900 et 1971. On en compte au total mais on remarque qu’elles sont réparties inégalement et l’on note une absence de conjonctions entre 1958 et 1971 -puisque le décompte s’arrête en 1971. Autrement dit, la crise de 1961-62 passe à la trappe! A la place de Barbault, on aurait pu penser qu’un tel tableau se voyait démenti par les récents événements. Mais pas du tout! Il y a là une sorte d’aveuglement, d’entêtement que l’on pourrait qualifier de pathologique.de psychanalytique Comme quelqu’un venant de subir un choc et se projetant sur l’avenir en une sorte de fuite en avant! (cf aussi le graphique de la page 66) Barbault met cartes sur table « Disons le tout net, les USA (…) sont sur le point de passer le flambeau à l’URSS appelée à devenir la première force planétaire » Or, l’on sait que Barbault publia un des textes dont il se targue dans l’Yonne Républicaine, périodique d’obédience clairement communiste. Mais meme quand Barbault traite des USA, pas un mot sur la récente affaire de Cuba! Barbault conclut » Tout donne à penser qu’arrivée à l’opposition de 1971-72(Saturne-Neptune), l’URSS vivra (…) un temps de dépassement en ayant « doublé » les USA etc » mais ce serait à la Chine de prendre le leadership du communisme. (p. 98) Document II Le Pronostic expérimental en Astrologie. 1973 et l’échec de 1965. Dix ans ont passé et sont parus en 1967 Les astres et l’Histoire (Ed Pauvert) avec la présentation de qui prendra le nom d’indice cyclique. »(cf p. 121) Les régles du jeu ont changé entre temps. On a maintenant en perspective le creux du graphique pour les anné es 80. C’est donc là que devrait se situer la « troisiéme guerre mondiale » dont il avait été question plus haut pour 1965, soit 15 ans plus tard. On peut lire (p 149): »"Cycle Saturne-Neptune 1953-1989 La domination soviétique » Mais le chapitre sur une série de configurations pour des périodes à venir. Texte visiblement rédigé avant 1971. Mais quand Barbault aborde 1989, il n’est nullement question d’un effondrement de l’URSS comme l’affirme Yves Lenoble dans son dernier ouvrage dithyrambique et on ajoutera que cett échéance de 1989 n’est plus associée comme en 1955, dans Défense et illustration de l’astrologie, à la seule conjonction Saturne-Neptune. On peut se demander d’ailleurs pourquoi Barbault abandonné cette approche avant même son échéc de 1971 comme s’il avait senti le vent tourner dès 1966, tout simplement parce que la crise mondiale de 1965 n’avait pas eu lieu, ce qui d’ailleurs s’expliquait par les évenements de 1962 qui avaient échaudé les esprits. et avec le recul 1962 reste l’alerte principale que Barbault n’aura ni annoncé ni expliqué! Double point aveugle. On aura donc compris que l’ouvrage annonçant en son titre même « La crise mondiale de 1965. Prévisions astrologiques » va devoir laisser la place à un nouveau modéle, un « New Deal » que Barbault ira puiser chez Henri Gouchon avec son « indice de concentration planétaire » et qui accouchera d’une autre crise mondiale avortée 15 après le fiasco de 1965 alors même que la seule véritable crise mondiale, elle non annoncée, avait eu lieu en 1962. D’où une fuite en avant pour effacer 1962 en espérant un événement bien plus dramatique que la crise des missiles, dans une surenchère propre à des apprentis sorciers. On retrouve là le même traumatisme qu’en 1939. Véritable cauchemar pour toute une génération incapable d’annoncer la Seconde Guerre Mondiale et la crise de Berlin et de Cuba – avec une tentative d’expliquer la première après coup et une volonté de passer carrément sous silence la seconde mais aussi annonçant vainement des crises mondiales pour 1965 et 1981-82. MAis déjà un nouveau modéle émergeait dès 1976 une astrologie mondiale qui renonce au tout planétaire en faveur d’une combinatoire planéte-zodiaque (avec les deux axes équinoxiaux et solsticiaux). JHB 13 12 21

Jacques Halbronn André Barbault a-t-il au bout de 30 ans tiré les le...