dimanche 7 août 2022

jacques Halbronn Café Philo mcdo L'erreur fatale de la Tétrabible su...

Jacques Halbronn Astrologie et attente d'accomplissement des pomesses

jacques Halbronn Astrologie et attente d’accomplissement des promesses. Le prophétisme s’articule sur une attente et toute attente comporte une dialectique : quand ce qui est attendu s’accomplira. Un tel processus est mis en scéne dans les Evangiles. Les populations ostracisées par les gens de Judée, d’Israel et de Samarie attendaient le Messie -(Christ) cf La Samaritaine d’Edmond Rostand Évangile en trois tableaux et en vers, représenté pour la première fois à Paris sur le Théâtre de la Renaissance le 14 avril 1897. Nous dirons que le Significateur est ce qui est en Puissance et le Prometteur le passage à l’Acte et qu’il y a loin de la coupe aux lévres. En astrologie, le « signe », ce sont les lévres et l’astre la coupe tout comme celui qui a soif est en attente de pouvoir l’étancher. On ajoutera que nombreux ceux qui sont dans l’attente alors que celui qui les « sauvera » peut être seul, unique. C’est apparemment ce que nos astrologues actuels ont le plus grand mal à comprendre qui multiplient le nombre de planétes au point d’en escompter autant que de signes!. Ce que dans le domaine politique ou religieux va de soi, ils ne l’exigent pas en astrologie! D’aucuns objecteront que l’astrologie est bien obligée de s’aligner sur l’astronomie -comme dirait un Jean-Pierre Nicola- et que si le systéme solaire dispose de tant de planétes, cela n’est pas pour rien. Mais qui leur dit que l’astrologie doit absolument faire fléche de tout bois astronomique au risque de saturation et de pléthore? Nous avons expliqué ailleurs que la confusion tient au fait que les astronomes ont utilisé la mythologie pour désigner les planétes et qu’en astrologie, la mythologie joue également un certain rôle. Le péché originel se situe dans cette consommation abusive de planétes qui aurait du s’en tenir aux luminaires et à l’opposé – dans le dispositif des domiciles – à Saturne, le luminaire « noir ». JHB 07 08 22

Jacques Halbronn Un prometteur astral pour 4, 12, 60 secteurs/significateurs

jacques Halbronn Un prometteur astral pour 4, 12 ou 60 secteurs/significateurs Quand on aborde le corpus astrologique, il est conseillé d’être suffisamment structuré intellectuellement en étant passé par des études de philosophie, de linguistique, de droit , d’anthropologie. Ceux qui se sont plongés sans préparation dans l’astrologie ne sont pas de taille à maîtriser le sujet. C’est pourquoi quand nous avons fondé le Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) en juin 1975, il était évident que nous avions déjà suivi un certain parcours en dehors de l’astrologie et il en aura été de même près de 25 ans plus tard pour Patrice Guinard reprenant le même intitulé « universitaire » en créant le CURA, Centre Universitaire de Recherche Astrologique, en 1999. Il est nécessaire de se constituer un certain nombre de normes à usage universel, ce qui permet de repérer les déviances et les incohérences car aucun domaine n’échappe au « dessein intelligent » propre à toute systémique. Or, nous observons que certains se sont imaginés qu’en allant se plonger dans la littérature astrologique « ancienne » (à l’instigation d’un Robert Hand, par exemple), ils allaient accéder à une astrologie « pure », « originelle ».(cf nos entretiens avec le jeune Dominique T, sur notre chaine You Tube de la Subconscience), ce qui les aurait dispensé de disposer d’un certain nombre de scénarios incontournables. Or, nous avons montré qu’en ce qui concerne notamment la Tétrabible, le dispositif des « domiciles » qui y était exposé était à la fois corrompu et doté d’un mauvais mode d’emploi, ce qui aura entrainé près de deux mille ans de décadence pour la pensée astrologique, notamment quand elle ne parvient pas à distinguer correctement les rôles respectifs des « prometteurs » et des « significateurs » alors que par ailleurs on se plait à décrire les triplicités et les quadruplicités dans le cadre zodiacal. Autrement dit, le travail accompli quant à la différenciation des signes ne nous serait parvenu que très partiellement quant à la différenciation entre les dieux et les astres, lesquels sont en dialectique, les dieux étant la dimension de réception (signes, maisons) et les astres le vecteur d’émission. Or, la notion même de cycle exige la pleine prise de conscience d’une telle dialectique car cela implique qu’il y ait un facteur mobile et un facteur fixe, ce qui correspond en astrologie à ce qui distingue par exemple le soleil des 12 signes du zodiaque. Il est claire que le nombre de facteurs mobiles doit être très minoritaire par rapport au nombre de facteurs fixes (4 saisons, 12 signes (ou constellations), 60 « termes » (chaque signe étant divisé par 5 secteurs attribués aux 5 planétes, luminaires exclus car précisément les luminaires sont mobiles alors que les « planétes » dans le dispositif en question ne sont en réalité que des divinités (cf Manilius). La confusion tient au fait que les astronomes auront cru bon de recycler les dieux pour baptiser des planétes, ce qui fait qu’à leur suite les astrologues ont fini par se persuader que chaque fois qu’il était question d’un dieu, cela devait nécessairement renvoyer à un astre:! C’est une telle équation qu’il serait urgent d’évacuer et de désamorcer. Autrement dit, l’apprenti astrologue qui ne réagit pas face à des formulations astrologiques inconsistantes, est démuni conceptuellement alors même que dans d’autres domaines, il aurait trouvé une telle présentation aberrante. Le probléme, c’est que la première mission des études est de développer une certaine confiance en son propre intellect, tout comme celui qui apprend à nager doit savoir compter sur son propre corps. Celui qui n’est pas assez aguerri s’interdira toute réflexion personnelles, tout raisonnement conduisant à des conclusions, à des déductions, sous tendant une approche critique des textes, ceux-ci étant souvent dépourvus de leur mode d’emploi ou/et atteints par la corruption due à des emprunts ou à des omissions. JHB 07 08 22