Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
lundi 10 juillet 2023
jacques halbronn Repenser le clivage Gauche Droite à l'aune de l'astrologie EXOLS
jacques halbronnn Repenser le clivage Gauche-Droite à l’aune de l’astrologie EXOLS
Il nous semble essentiel que l’on se fasse une idée claire des véritables enjeux de l’alternance pour l’organisation de la Cité alors qu’actuellement, on reste dans le flou et l’aléatoire, le conjoncturel plutôt que le structurel.. On fera ici la synthèse de diverses études que nous avons consacré à cette question. Nous nous intéresserons particulièrement à ce qui peut choquer certaines représentations. On prendra le cas du racisme. Si l’on étudie les propos d’un Eric Zemmour, on ne saurait dire qu’il tient un discours raciste alors que la Gauche aurait tendance à l’être plus radicalement.
Zemmour raisonne en termes de conversion – et en cela plus comme un Chrétien que comme un Juif. Pour lui, toute personne disposée à se rallier loyalement a une certaine doxa est la bienvenue, à condition qu’elle donne des gages en ce sens de sa « bonne volonté » Il y a pour l’étranger des fourches caudines de la République. On sait que les juifs ont souvent mis un point d’honneur à s’y refuser et cela aura conduit à leur exil, à leur persécution et là encore Zemmour ne raisonne pas comme un Juif mais comme un « converso »., un « Nouveau Chrétien ».
Inversement, la démarche de la Gauche reconnaitrait un droit à la différence, tout simplement parce qu’elle respect l’essence des personnes et ne croit pas à quelque alchimie unitaire qui balaierait le passé et les origines. Et on notera que bien des leaders de gauche sont Juifs, de Léon Blum à Pierre Mendés France sans oublier les communistes russes révolutionnaires comme Trotzky.
En d’autres termes, la Droite proposerait une adhésion formelle à certaines valeurs à l’instar d’un baptéme et juge très sévèrement ceux qui ne sont pas disposés à se plier à une telle concession, quitte à les punir, à les rejeter. Elle condamne les renégats qui ont trahi leur parole. Astrologiquement, la phase solsticiale correspond à une telle « sensibilité », à une façade unitaire, à un faux semblant dont personne ne serait dupé. En revanche, la phase équinoxiale est celle du « retour du refoulé », ce qui explique des retournements : ce qu’on aura été disposé à accepter à un certain moment, n’est plus supportable ultérieurement. C’est ignorer le processus cyclique que de s’en étonner et de toute façon, une nouvelle phase solsticiale se présentera au bout de 7 années. C’est là que se situe l’alternance, le « deal » avec ses deux facettes.
JHB 10 07 23
jacques halbronn historique du débat autour des étoiles fixes en Astrologie.
acques halbronn Historique du débat autour des étoiles fixes en Astrologie
Dans le cadre du débat qui opposa au milieu du XVIIe siècle Nicolas Bourdin, Marquis de Villennes, à Jean Baptiste Morin, auteur du commentaire du Centiloque (attribué à Ptolémée), nous traiterons de la polémique au sujet du bon usage des planétes et des étoiles fixes, en montrant que c'est l'avis de Bourdin qui l'aura emporté sur celui de Morin, dans la pratique astrologique contemporaine, à savoir la mise à l'écart des étoiles fixes dans l'étude des connexions astrales. Pour notre part, nous avons voulu réintégrer les dites étoiles fixes en montrant qu'elles avaient servi de marqueur des axes équinoxiaux et solsticiaux, d'où la mise en évidence de la précession des équinoxes, le point vernal déterminant l'étoile fixe en vigueur, ce qui permettait de parler d'une conjonction étoile fixes- planéte. C'est ainsi que quand nous parlons du passage de Saturne dans une autre phase, nous supposons que cela tient à une conjonction avec l'étoile fixe "vernale" vouée à changer au cours du temps. En effet, parler d'une conjonction de Saturen avec un axe saisonnier aurait quelque chose d'abstrait et de non visible à l'oeil nu alors que la conjonction de Saturne avec ka dite étoile serait observable. D'où une relation ternaire: planéte/étoile fixe/axes saisonnier.
Le commentaire de Julevno (1914): : 'Les 7 planétes conjointes successivement l'une avec l'autre forment 21 conjonctions, puis conjointes ensuite par trois font 35 conjonctions,, puis par 4 font 35 conjonctions puis par 5 font 21 autres conjonctions et enfin par six forment 7 conjonctions, au total 119 conjonctions"(soit 56 + 56 = 112 + 7) nicolas Bourdin entend mettre de coté les étoiles fixes et le nombre 119 ne prend d'ailleurs pas en compte les fixes. " Mais si ces fixes, note-t-il, ont le dessus en pouvoir (...) ce ne sera pas pour notre terre, qui se trouvent trop éloignées (..) et dont peut etre la matière se rencontrant mal propre à les recevoir, donne plus peise influences planétaires" A cet argument, liée à Copernic, Morin va répliquer, quelques années plus tard dans ses Remarques Astrologiques, "Aucun bon astrologue ne dira que Saturne ou Jupiter causent de plus grands effets que le Soleil ou la Lune (Bourdin) se déclare du coté de Copernic pour le mouvement de la Terre afin d'en plus éloigner les étoiles fixes (..) pour estre trop éloignées de la Terre n"ont sur elles que de "débiles et lentes impressions" (...= ne sachant pas que la Sapience divine a fait toutes les planétes et étoiles fixes pour affecter principalement la Terre". Force est de constater que Morin n'aura pas été suivi dans son approche théologique des fondements de l'astrologie mais il est vrai qu'il commettait, selon nous, un contre sens en faisant du Dieu protecteur de notre Humanité terrestre un "premier mobile" de la totalité de l'Univers.
Il convient de revenir sur la question de l'Ascendant, dont on peut penser qu'il se référait initialement à l'étoile se levant au moment de la naissance et non, comme avait cru pouvoir le démontrer Michel Gaquelin; une planéte, pour l'excellente raison qu'il y a beaucoup plus d'étoiles dans le ciel que de planètes! C'est ce qu'en Inde, on appelait l'étoile natale (-birth star). De la même façon que, comme on l'a exposé plus haut, il convenait d'observer quelle étoile coincidait, en telle année, avec le point vernal, de même, devait il en être du point de vue de l'horizon.
JHB 10 07 23
jacques halbronn La marginalisaton de l'astrologie chez les nostradamologues obsédés par les " premières" éditions des Prophéties.
jacques halbronn La marginalistaion de l’astrologie chez les nostradamologues obsédés par les « premières » éditions des « Prophéties. »
Avouons que nous avons accordé beaucoup de temps à établir la chronologie de la formation des Centuries (cf notre post doctorat de 2007, Ecole Pratique des hautes Etudes, Ve section). Feu Patrice Guinard aura été victime d’un tel engouement, ce qui l’aura détourné, assez vainement en vérité, de la recherche astrologique qui était l’intitulé même de son CURA, Centre Universitaire de Recherche Astrologique qui aura fini par se centrer sur le « Corpus Nostradamus » alors qu’il avait soutenu en 1993 une thèse sur les fondements de l’astrologie. (Université Pari I ) Il faudrait s’intérroger sur un tel désamour par rapport à l’astrologie, à partir de l’An 2000, comme chez un Serge Bret Morel, un « déçu » de l’astrologie, incapable de la réformer en profondeur, passé à l’anti-astrologie.
On s’intéressera notamment aux éditions Michel Chomarat et au Cercle des Amis de Nostradamus., aux travaux de Michel Chomarat et de Robert Benazra. Citons
: « quatre premières centuries (jusqu’au quatrain 53), édition Macé Bonhomme, Lyon, 1555 (exemplaire de la bibliothèque d’Albi, reproduit en fac-similé dans Les prophéties (Lyon 1555), préface Robert Benazra, Lyon, Les Amis de Michel Nostradamus, 1984) ;
centuries V, VI, VII (et fin de la centurie IV), édition Antoine Du Rhosne, Lyon, 1557 (exemplaire conservé à la bibliothèque de l’université d’Utrecht) ;
centuries VIII, IX, X, édition Benoist Rigaud, s.d., vraisemblablement 1568 (exemplaire BM Lyon, fds Chomarat, A 6587, reproduit en fac-similé dans Les prophéties. Lyon, 1568, préface Michel Chomarat, Lyon, éd. Michel Chomarat, 2000). La publication entre 1984 et 2000 des ééditions prétendument parues du vivant de Noatradamus ou au lendemain de sa mort apparut à l’époque comme une avancée majeure dans la recherche nostradamologique alors qu’il ne s’agissait que de contrefaçons complaisamment antidatées confectionnées à la fin des années 1580 et au début des années 1590.
En revanche, la reproduction des almanachs et des pronostications réellement dus à Michel de Nostredame fut négligée jusqu’en 1999, avec l’édition par Bertrand Chevignard d’une partie du Recueil des Présages prosaiques (Ed Seuil) même si parurent des biographies en 1989 et 90 à la suite du Testament de Nostradamus de Daniel Ruzo et d’ailleurs, on ne voyait pas le rapport entre les Centuries et ces publications annuelles, comme s’il y avait eu deux Nostradamus qui auraient coexisté puisqu’entre 1555 et 1568 seraient parues parallélement les deux séries, à en croire les dits bibliographes alors qu’il eut fallu situer ces deux séries à des époques différentes. Au demeurant, on trouvait des quatrains dans les almanachs de Nostradamus, ce qui constituait une piste En creusant un peu plus, on aurait pu mettre en évidence que les dits quatrains reprenaient des formules figurant dans la prose.(cf notre post doctorat, déjà cité) Pierre Brind’amour, dans son édition posthume de 1996 (Droz) de l’édition Macé Bonhomme ne mettra pas en évidence de telles passerelles, si ce n’est en s’intéressant, à notre suite, aux Prophéties d’Antoine Crespin (cf nos Documents Inexploités sur le phénoméne Nostradamus, Ed Ramkat 2002)
En fait, il y aura eu trois Nostradamus, l’astrologue des almanachs et pronostications des années 1550, le prophéte de l’Antéchrist des épitres au Pape Pie IV (1562-1562) et le mage post mortem des Centuries. Quant au lien entre les deux Epitres (à César et à Henri II) et les quatrains, il ne semble pas avoir intéressé les chercheurs avant nous, d’autant qu’ils ignoraient pour la plupart les téxtés dediés à Pie IV et qui auraient du figurer en tête du second volet, pourtant publiés en 1906.(cf notre étude de 1991 dans la Revue Réforme, Humanisme, Renaissance);
Nous avons, pour notre part commis l’erreur de garder par devers nos nos travaux, étant engagé dans une thèse d’Etat avec Jean Céard qui s’éternisa jusqu’au début de 1999, alors nous étions sous sa direction depuis 1985. (cf Le texte prophétique en France, formation et fortune), alors que nous avions l’opportunité de les faire paraitre dans le cadre de la coédition Grande Conjonction-Guy Trédaniel, ce qui explique la parution en 1990 du Répertoire Chronologique Nostradamique de Benazra dans ce même cadre, faute de mieux.
JHB 10 07 23
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