samedi 13 mai 2023

jacques halbronn Epistémoogie. Pour une prévision astrologique du "pile ou face" Esquisse d'un traité à paraitre

Jacques halbronn Epistémologie. Pour une prévision astrologique du "pile ou face". Esquisse d'un traité à paraitre. Il est bon déontologiquement que l'on précise le cahier de charges de l'astrologie et de ceux qui s'y référent.Le test incontournable pour apprécier la compérence de l'outil astrologique èt cela inclue le travail de l'astrologue- est l'aptitude à répondre de manière fiable à une simple question: sine qua non, la période ciblée est- elle marquée par une dynamique d'alliance ou au contraire par une dynamique de rupture? C'est ce que l'on est en droit d'attendre d'nn astrologue digne de ce nom. Ni plus, ni moins. Selon nous, en Astrologie EXOLS, on a une alternance de phases allant soit dans le sens de la rupture, soit dans celui de l'alliance et cela vaut tant pour la vie publique que pour la vie privée. Chaque phase couvrant 7 ans, cela signifie la récurrence prolongée d'une des deux tendances pendant une période de 7 ans, et en ce sens, l'on peut proposer une possibilité de réfuter (cf Popper et la "falsification") par la voie statistique car cela signifie peu de ruptures durables en phase équinoxiale et peu d'alliances viables en phase solsticiale. En effet, l'astrologie ne saurait comme il y a un demi siècle se contenter de prévisions vagues où l'on se contente de lancer une date sans - comme une bouteille à la mer- sans autre précision. La dualité tension- détente formulée par André Barbault laisse beaucoup à désirer car elle est par trop passe-partout et d'ailleurs, Barbault n'a pu la valider quand il annonçait une troisiéme guerre mondiale pour le début des années 80 sur la base du nombre de conjonctions au sein d'un ensemble de 5 planétes "lentes". Mais si l'on remonte à son succés de 1989 fondé lui, sur le cycle Saturne-Neptune, à aucun moment, à notre connaissance, Barbault n'aura précisé s'il s'agirait d'un moment de rupture ou d'alliance et l'on sait qu'en 1989, ce sont bien les ruptures qui auront fait éclater le Pacte de Varsovie et l'URSS, en 1991. Quel dommage pour notre astrologue de ne pas avoir annoncé dès 1955, la fin de telles alliances, pas plus qu'il n'aura annoncé pour 2016, à l'autre extrémité du continent européen, le Brexit, 27 ans plus tard,(soit un cycle plein de Saturne) autre manifestation d'un temps de rupture. Or, dans les deux cas on était en phase solsticiale, selon notre terminologie . En ce qui concerne la crise ukrainienne, nous sommes actuellement entrés en phase équinoxiale, avec le passage de Saturne sur l'axe vierge poissons, ce qui avait été le cas pour le Congrès de Versailles. de juin 1919, quand Saturne entra dans le signe de la vierge, mettant ainsi fin à 7 ans de solsticialité et de déchrements. Notice Wikipedia " Le traité de Maastricht est basé sur l'Acte unique européen et la Déclaration solennelle sur l'Union européenne dans la création de l'Union européenne. Le Traité fut signé le 7 février 1992 et prit effet le 1er novembre 1993. Il a remplacé les Communautés européennes, les transformant en un des trois piliers de l'Union. Le premier président de la Commission de l'Union européenne fut Jacques Delors, qui conserva brièvement son mandat de la CEE avant l'arrivée de Jacques Santer en 1994." Or, en novembre 1993, Saturne passait en phase équinoxiale. Quid du référendum sur l'Europe de 2005 qui vit le non "l'emporter"? Il se tint en phase solsticiale. Peut-on raisonnablement y voir une réponse définitive et pérenne alors qu'elle n'est que l'expression d'une cyclicité septennale? Le début des années soixante est marqué par la solsticialité , la constitution de blocs en lieu et place d'un seul et même ensemble : Berlin, Cuba, Evian. Et 28 ans plus tard, c'est 1989 et l'effondrement de l'ensemble en Europe de l'Est: Berlin,(Pacte de Varsovie) et 1991 Moscou.(URSS) Barbault, prisonnier d'un modéle inadéquat, n'aura pas été jusqu'à sa mort en 2019, soit 30 ans après 1989, en mesure-même rétrospectivement- de rapprocher les années 61-62 des années 89-91! JHB 13 05 23

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Un article savant sur l'e Corpus Nostradamus en 2022

I. Spicilèges Dans Nostradamus (2021), pages 291 à 303 1L’histoire des écrits laissés par Nostradamus est, à son image, complexe et mystérieuse, résultat tout à la fois de certains de ses choix et de ceux de ses proches. Ces documents, soumis aux aléas de la Fortune, contiennent des informations primordiales sur ce que fut sa vie. 2Avec la réapparition, à la fin du xxe siècle, des Clarorum virorum epistolae, un recueil manuscrit d’une partie de sa correspondance, et avec l’édition critique qui s’ensuivit, la connaissance que l’on avait de Nostradamus gagna en nuances. L’affaire de ce manuscrit des épîtres latines est singulière ; elle ajoute, au piquant du manuscrit perdu et retrouvé, le piment du manuscrit interdit, attentatoire à la réputation de Nostradamus, à l’honneur de sa famille. [Spicilège I.] 3Un autre manuscrit, le Recueil des présages prosaïques, est resté dans des collections privées jusqu’à la fin du xxe siècle. S’y trouvent réunis plus de six mille présages en prose et en vers, extraits des almanachs et pronostications rédigés par Nostradamus chaque année de 1550 à 1567, ainsi qu’une trentaine d’aphorismes ; il est doté de remarquables annotations marginales. Une édition critique en a permis la diffusion. [Spicilège II.] 4Cette collection de présages avait servi à la rédaction de l’ouvrage que Jean Aimes de Chavigny fit paraître une trentaine d’années après la mort de Nostradamus, La première face du Janus. Ce Janus, en français et en latin, offre un florilège de quatrains tirés des Prophéties et des pronostications annuelles de Nostradamus, rapportés à la chronologie des événements du xvie siècle qu’aurait prévus Nostradamus. [Spicilège III.] Spicilège I – Les Épîtres des hommes illustres [1][1]Clarorum virorum epistolae ad D.D. Michaelem Nostradamum summum… 5César avait hérité des livres et des papiers de son père. Il souhaita en transmettre certains à Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637), conseiller au parlement de Provence, homme de lettres et de sciences, féru d’astronomie – il découvrit la nébuleuse d’Orion –, amateur d’art, épistolier infatigable et grand collectionneur. Parmi ces documents figurait le manuscrit des Clarorum virorum epistolae ad D.D. Michaelem Nostradamum (« Épîtres des hommes illustres à Michel Nostradamus ») qui comporte des réponses absolutissimae (« très parfaites ») de Nostradamus, ainsi que des thèmes astraux. Selon les propos de César à Melchior de Seva, fils de sa sœur Anne, Peiresc aurait eu l’intention, dans son histoire des hommes illustres en préparation, de célébrer Nostradamus et César. 6Le projet de remise de ce manuscrit à Peiresc est l’objet de plusieurs échanges de César avec son neveu et avec Peiresc [2][2]Voir J. Dupèbe, Nostradamus. Lettres inédites, op. cit.,…. Pour finir, César enjoint solennellement à Peiresc de garder le manuscrit « inviolablement », de le corriger sur les points qui pourraient contenir quelque « aigreur », de ne surtout pas le communiquer à Louis de Valois, alors gouverneur de Provence – un adversaire déclaré de l’astrologie. César se refuse à toute divulgation, prétextant que son père était « homme fautier et non pas ange [3][3]Les correspondants de Peiresc. II. César Nostradamus. Lettres… ». Il fait parvenir une lettre comminatoire à son neveu : il a appris ce que celui-ci voulait faire de ce recueil de lettres aux dépens de l’honneur de son grand-père, recueil dans lequel il y a quelque chose de « retranchable et suspect [4][4]Ibid., p. 59. ». Son neveu doit renoncer à une pareille entreprise – vraisemblablement des velléités de publication. Il dut obtempérer, car César en fit son héritier universel. 7Un autre manuscrit, conservé également dans les papiers de Peiresc, offre une sélection de neuf de ces épîtres, peut-être en vue de la constitution d’une anthologie [5][5]Manuscrit BnF ms fr. 9531, f. 65.. Ces lettres sont les plus spectaculaires, mais aussi les plus dangereuses pour la réputation de Nostradamus. Elles ont pu être choisies à dessein pour le disqualifier en tant qu’astrologue, transmises peut-être à quelque adversaire de l’astrologie, comme le redoutait César. Parmi ces lettres, celle de l’imprimeur Jean Brotot laisse entendre les manipulations auxquelles donne lieu l’impression des pronostications et almanachs annuels de Nostradamus [6][6]Lettre II de Jean Brotot, 20 septembre 1557.. Une épître particulièrement virulente se présente comme une réponse à une lettre d’injures de Nostradamus offusqué de la critique que son correspondant avait osé faire de sa traduction d’un texte de Galien [7][7]Lettre XIV d’Olrias de Cadenet (sans date).. Mais ce sont les deux lettres de Nostradamus lui-même qui avaient de quoi alarmer César, en révélant des aspects de son père qui pouvaient paraître préjudiciables à l’honneur de la famille. Il s’agit, pour l’une, du long récit des troubles religieux de 1560-1562 où se manifeste la sympathie de Nostradamus pour les réformés ; pour l’autre, de la relation d’une séance de spiritisme adressée à un alchimiste [8][8]Lettre XXXIX de Nostradamus à Lorenz Tubbe, 13 mai 1562, voir…. Rappelons que, dans cette dernière, Nostradamus n’hésite pas à se mettre en scène, neuf nuits consécutives, de minuit à quatre heures, assis, comme sur un trépied, la tête couronnée de laurier, la pierre bleue au doigt, écrivant sous la dictée d’un génie, avec une plume de cygne – le génie ayant par trois fois refusé la plume d’oie –, comme excité par la fureur poétique, priant son ange gardien de pouvoir vaticiner sur la transformation des matières naturelles, selon le cours des astres. La réprobation de César ne pouvait que frapper cette séance d’un occultisme consommé. Quant à la relation des conflits religieux par Nostradamus, s’il s’en inspira dans son histoire de la Provence, ce fut en l’amendant dans une perspective catholique, se contentant d’évoquer les commentaires savants d’un auteur dont il voulait taire le nom [9][9]Histoire et chronique de Provence, p. 793.. 8Une des cinquante et une épîtres avait été publiée dès le xviiie siècle dans un recueil de lettres de réformés réunies par le théologien allemand Ludwig Christian Mieg [10][10]Lettre du 12 décembre 1565, à Hans Lobbet ; Ludwig Christian…. Cet ouvrage offre des échanges épistolaires entre réformateurs, tels Luther, Zwingli, Érasme, Camerarius, Amerbach. La présence de Nostradamus dans pareil corpus témoigne, à défaut d’une adhésion totale à la Réforme, de l’existence d’échanges épistolaires avec des réformés. La confrontation de la lettre originale reçue par Hans Lobbet et de son double permet d’évaluer les modifications auxquelles la correspondance de Nostradamus a pu donner lieu : suppression de la mention de nombreux échanges pour les neuf écus d’or en rétribution d’un horoscope ; ajout concernant la prédiction de la reprise des guerres de religion, alors que la missive originale faisait seulement état de séditions religieuses, sans allusion à l’effusion de sang. Amendements et interpolations ont pu intervenir dans l’ensemble du manuscrit qui a supposé un important travail préparatoire : rassemblement des lettres, des thèmes astraux, traduction en latin de certaines lettres qui avaient pu être envoyées en français. 9César emploie pour désigner ce manuscrit la dénomination d’épîtres latines, mais aussi celle de « livre des nativités », le manuscrit offrant en effet l’adjonction de figures astronomiques « super die natali ». Nostradamus a pu vouloir réunir ses horoscopes à l’imitation du Liber de nativitatibus d’Abraham ibn Ezra, « Abraham le Juif », ce rabbin andalou du xiie siècle, auteur d’ouvrages de référence pour Nostradamus [11][11]Liber Abraham Iudei de nativitatibus, Venise, Erhardus Ratdolt,…. 10Le titre même de Clarorum virorum epistolae ad Michalem Nostradamum calque les très célèbres Clarorum virorum epistolae […] ad Ioannem Reuchlin (« Épîtres des hommes illustres à Jean Reuchlin ») [12][12]Clarorum virorum epistolae Latinae Graecae et Hebraicae variis…. Si le manuscrit des épîtres latines avait été publié en son temps, le parallèle entre Nostradamus et Reuchlin, riche de significations, se serait imposé. Jean Reuchlin (1455-1522), humaniste et théologien allemand, hébraïsant, avait voulu montrer l’importance de la culture judaïque et de la Kabbale pour le christianisme, refusant de condamner au feu les livres juifs. Outre le De verbo mirifico, dialogue entre un philosophe épicurien, un juif et un chrétien sur le Verbe divin, il est l’auteur du célèbre De arte cabalistica, dédié au pape Léon X, initiation à la Kabbale qui met en scène un musulman converti au catholicisme, un philosophe platonicien et un cabaliste [13][13]Jean Reuchlin, De arte cabalistica, Tübingen, Thomas Anshelm,…. Le recueil de Nostradamus est conçu sur le même modèle avec des traductions latines de lettres écrites dans d’autres langues. Le recours au latin visait un public européen. À cet effet, ont même été traduits les vers de Ronsard en tête d’une de ces épîtres. Dans la correspondance de Reuchlin avaient pris place des lettres de son imprimeur Amerbach ; de même, plusieurs lettres à Nostradamus émanent de son imprimeur. Les lettres les plus mystérieuses relèvent de préoccupations que Nostradamus aurait pu partager avec Reuchlin. César, qui s’en offusqua, et Peiresc, qui dut s’en gausser avec ses amis, ont ignoré le projet sous-jacent à ce recueil de lettres, certainement voulu par Nostradamus, en tout cas, mis en forme par Jean de Chevigny. On peut imaginer les discussions entre Nostradamus vieillissant et le jeune Chevigny soucieux du rayonnement de l’homme qu’il admirait et de la pérennité de son œuvre. Lequel des deux eut le premier l’idée de ce recueil des épîtres des hommes illustres ? Spicilège II – Recueil des présages prosaïques [14][14]Recueil des presages prosaiques de M. Michel de Nostradame…… 11Le manuscrit des lettres latines calligraphié par Jean de Chevigny se trouvait dans les papiers dont hérita César. Le second manuscrit récemment mis en lumière, le Recueil des présages prosaïques de M. Michel de Nostradame, est de la même main [15][15]Bernard Chevignard, « L’énigme Chevigny / Chavigny : les pièces… ; il porte en page de titre la mention « Extrait des Commentaires d’icelluy [Nostradamus] et réduit en XII livres par Jean Aimé de Chavigny Beaunois » et il était au début du xviie siècle en la possession de Chavigny. 12Ce manuscrit exceptionnel, acquis par la bibliothèque de Lyon en 1990, était dans un état de détérioration tel que l’importante restauration qui fut entreprise ne parvint pas à restituer certaines pages irrémédiablement endommagées. En sept cents pages ont été recopiées des prédictions tirées de vingt-sept almanachs, pronostications et présages annuels publiés par Nostradamus, pour les années 1550 à 1567, soit un total de six mille trois cent trente-huit présages, dont cent cinquante-quatre des quatrains que Nostradamus avait l’habitude de faire figurer en tête de l’année et de chacun des mois. Une trentaine d’aphorismes latins comme les aime Nostradamus sont présents en fin de recueil. 13Celui qui a colligé les présages a patiemment recueilli ces productions éphémères ; il se désole des manques, notamment pour 1551, ayant même dû se résoudre, pour les présages merveilleux de 1557 dédiés au roi Henri II, à recourir aux passages ciblés par un des calomniateurs de Nostradamus dans son pamphlet Le Monstre d’abus. Les opuscules de Nostradamus ont été soumis à un savant découpage, avec classement chronologique en douze livres et numérotation des présages par livre. Les références astrologiques, météorologiques et médicales des originaux n’ont pas été retenues. 14Le titre de Présaiges prosaïques peu adéquat avec la présence de quatrains et d’aphorismes, sa reprise intempestive en tête de chacun des douze livres, les titres courants fautifs, maladroitement corrigés, apparaissent comme des ajouts qui contrastent singulièrement avec le soin apporté à la calligraphie ; ce sont aussi les termes de commentaires ou de traité qui, à l’intérieur du recueil, peuvent servir à désigner les divers opuscules. Il faut en fait considérer comme l’original le second titre qui apparaît en première page : Œuvre qui peut se dire à la vérité, Les merveilles de nostre temps, où se verra à l’œil toute l’histoire de noz troubles et guerres civiles de la France dez le temps qu’elles ont commencé jusques à leur entiere fin et periode non seulement, mais aussi plusieurs choses rares et singulières advenues et à venir, en l’estat des plus puissants empires, royaumes et principautez, qui aujourd’huy levent le chef sur la terre. Au verso de la page de titre, un avertissement en latin laisse entendre que cette compilation, tout d’abord réservée à un petit nombre de privilégiés, pouvait avoir vocation à être publiée ultérieurement. En voici la teneur en français : 15 Son désir est que ces écrits ne soient pas livrés au vulgaire tant que, tant que… J’écris ces choses pour les Muses, et seulement en interprète fidèle Pour des amis chers : et puis j’écris pour moi-même. Quand les merveilles des choses auront par destinée produit leurs effets, Que ces écrits, Lecteur, soient aussi pour toi [16][16]Traduction de B. Chevignard, ibid., p. 110.. 16Ce manuscrit se caractérise par l’hétérogénéité des nombreuses annotations marginales, marques d’intentions et d’interventions diverses espacées dans le temps. Les unes ont pour finalité la constitution d’un « Indice des choses plus mémorables », annoncé en final, mais non complété. Les autres tentent d’élucider les présages. Ainsi, ce présage, « Celuy qui estoit eslevé subitement, et celuy de longue main, se verra subitement changé », donne matière à une simple reprise pour l’indexation, puis à la glose suivante : « J’interprète ceci de l’Admiral de Coligny [17][17]Présages, I.277.. » Il est fait référence à des événements du vivant de Nostradamus, mais aussi ultérieurs. Le sort réservé à un présage pour 1555 est, à ce propos, exemplaire [18][18]Ibid., 1.309.. Une notation se contente de la formule : « Chose de grande terreur », une autre évoque la conjuration de la Saint-Barthélemy et une troisième, Henri III, privé de son royaume. Des ratures du manuscrit éliminent Henri II au profit d’Henri IV. Le présage « Ce mouvement de Roy de région en autre », d’abord explicité par la mort d’Henri II, l’est ensuite comme une allusion à un périple d’Henri IV en Italie [19][19]Ibid., III.233.. Pour le présage « La voye de l’ayeul et du père ne sera semblable », une première note en marge cite François Ier et Henri II ; une seconde est au profit des Bourbons et de leurs successeurs [20][20]Ibid., IV.247.. 17Des annotations dévoilent des épisodes de la vie de Nostradamus comme son interpellation par le comte de Tende en décembre 1561 : « L’auteur fut pris ès premiers troubles puis relâché » ou sa maladie finale : « Ce présage s’entend de nostre auteur auquel les pieds et jambes commençoient à enfler de la maladie dont il mourut lorsqu’il escrivoit ceci [21][21]Ibid., IV.138 ; XII.284.. » Un présage de janvier 1555, « Notre gouverneur sera conspiré, en buvant sera surpris », est référé à une « histoire joyeuse » dont le comte de Tende est l’acteur involontaire : lors d’un voyage sur le Rhône, son bateau s’enfonça et il faillit se noyer avec de l’eau jusqu’au menton. L’anecdote est rapportée par Nostradamus lui-même – « ainsi que je l’ay oui affermer à l’auteur [22][22]Présages, I.442 ; Janus, p. 41-42. ». Nostradamus commentait donc ses présages et le projet de leur recueil ne dut pas lui être étranger, comme pourrait également le laisser entendre le début de l’avertissement cité plus haut. 18Celui qui a colligé ces présages fournit des détails personnels, comme sa présence à Paris en août 1557 lors de la découverte d’assemblées protestantes rue Saint-Jacques ou comme sa participation à l’ouvrage consacré à l’Androgyn de 1570 [23][23]L’Androgyn né à Paris, le XXI. juillet, M.D.LXX, illustré de…. Un présage de Nostradamus pour 1557, « Seront sept qui orneront le né biparti, qui les rendra confus », est en effet interprété comme la prédiction de la naissance d’un androgyne en 1570, annoncée également par un quatrain des Prophéties. Une note marginale précise que Jean Dorat, François de Belleforest et le rédacteur de cette note en ont fait la description à Lyon et que Nostradamus l’avait annoncée dans ses Centuries, par le vers « Trop le ciel pleure Androgyn procreé [24][24]Présages, II.301 ; Prophéties, II.45. ». Dans l’Androgyn, Chevigny avait transposé en français les vers latins de Dorat consacrés à cette naissance qu’aurait prédite Nostradamus. Chavigny revendique donc la paternité de ce qu’avait écrit Chevigny. 19Amplifiant les vers de Dorat, Chevigny faisait dans l’Androgyn référence aux « mille papiers » laissés par Nostradamus : 20 Celle prophete voix qui par secte diverse Crioit qu’en brief le monde iroit à la renverse : Celle qu’avoit laissé mille papiers escris Que dix ans les Gaulois se trouveroyent surpris Par guerre, par discord, par querelles civiles, Et verroyent tout en feu leurs chasteaux et leurs villes. 21Il précisait, en préface, avoir toutes les œuvres en prose et vers de Nostradamus dont il avait été l’intime et en projeter une publication rapide. 22Il n’en fut rien et, vingt-cinq ans plus tard, dans la version latine du Janus, il est précisé que Nostradamus écrivit de 1550 à 1567 pour chaque année, mois et même jour – ce qui est étonnant – des prognostica (« pronostics ») et des commentationes (« méditations », « commentaires », « aphorismes ») que lui, Chavigny, a recueillis et distribués en douze livres et qui seront bientôt imprimés. Voilà qui correspond à ce qui était écrit dans l’Androgyn et laisse entendre que les présages et les commentaires auraient dû paraître avec de simples notations en marge, reprises dans l’index. Tel ne fut pas le cas et Chavigny n’a cessé d’annoter au gré des événements du siècle cet ensemble qu’il constitua au temps où il se nommait encore Chevigny. 23Jean de Chevigny / Jean Aimé de Chavigny… tous deux « Beaunois ». Le changement d’identité a conduit à la thèse de Chavigny l’imposteur [25][25]Voir J. Dupèbe, Nostradamus. Lettres inédites, op. cit.,…. Le premier publia l’Androgyn et quelques poèmes en tête d’ouvrages de certains de ses contemporains au cours de la décennie 1570. Le second apparut au début de la décennie 1580, avec une déploration de la perte d’un ami, son « cher frère » Antoine Fiancé, professeur de philosophie et de médecine en Avignon, mort, à trente ans, de la peste [26][26]Jean-Aymé de Chavigny, Les larmes et souspirs sur le trespas…. 24Il n’y a, toutefois, plus de mystère sur l’identité de ce fidèle de Nostradamus depuis que Bernard Chevignard a montré que celui qui signait Chevignard, Chevigny, Chavigny n’était qu’une seule et même personne dont il a reconstitué l’existence [27][27]Voir Bernard Chevignard, « Jean-Aimé de Chavigny : son…. Originaire de Beaune où il naquit en 1536, Jean Chevignard prit le nom de Jean de Chevigny (Chevignaeus), puis celui de Jean Aimé de Chavigny (Chavignaeus). Autant d’hésitations qui pourraient témoigner de son souci d’anoblissement et de rattachement à un fief ; une version abrégée de son Janus paraîtra sous le titre de Commentaires du sieur de Chavigny. Mais, de même que sous le patronyme de Nostredame ou Nostradame, César est toujours César, Chavigny est toujours Chevigny, avec sa devise immuable « Beata tranquillitas » (« Très heureuse tranquillité »). Spicilège III – Les faces latine et française du Janus [28][28]La premiere face du Janus françois contenant sommairement les… 25Des Merveilles du temps restées manuscrites, le lecteur allait pouvoir en découvrir une partie dans La première face du Janus publié en 1594 en français et en latin par Jean Aimé de Chavigny/Io. Amatus Chavignaeus. Du manuscrit des présages prosaïques ont été utilisés « 140 quatrains et une bonne centaine de prédictions en prose [29][29]B. Chevignard, Présages de Nostradamus, op. cit., p. 19. ». Cette face du Janus est tournée vers le passé. Les événements marquants, du début du luthéranisme en 1534 à la fin des Valois en 1589, auraient été prévus dans les pronostications annuelles de Nostradamus et dans les quatrains atemporels des Prophéties. La seconde face tournée vers le futur, tout à la gloire du Bourbon, aurait dû faire concorder d’autres quatrains de Nostradamus avec les hauts faits à venir du roi nouvellement converti, mais elle ne vit jamais le jour. Chavigny fera toutefois paraître en 1603, toujours avec une même utilisation de l’œuvre de Nostradamus au service des Bourbons, Les Pléiades, où il met en relation les prophéties antiques avec les oracles de Nostradamus. 26Il s’agit d’un Janus françois et d’un Janus gallicus [30][30]L’ouvrage se présentait avec une page de titre en français ou…. La page de gauche en français a en regard son correspondant latin en page de droite. En marge, se trouvent une chronologie de 1534 à 1589 et, en parallèle, les quatrains de Nostradamus qui, redistribués, prophétiseraient les événements les plus remarquables ; chaque quatrain est suivi d’un commentaire explicitant chaque vers ou même chaque hémistiche. 27Le Janus latin n’est pas, contrairement aux apparences, la copie conforme du Janus français [31][31]Jacques Halbronn, « Genèse et fortune du “Brief Discours sur la…. Les divergences sont manifestes dès les pages de titre. La version française reconnaît à Nostradamus le titre de conseiller et médecin ordinaire des trois rois Henri II, François II et Charles IX, alors que Nostradamus ne reçut ce titre que de ce dernier ; la version latine s’abstient de toute mention. Les pages consacrées à la biographie de Nostradamus diffèrent significativement d’une version à l’autre. Il en a déjà été donné maints exemples dans le présent ouvrage, comme pour l’épitaphe composée par Nostradamus lui-même à l’imitation de Tite-Live selon la seule version latine. Des faits sont ignorés ou faussés en français. Qu’il suffise de rappeler la description de l’épidémie de peste de 1546 vécue par Nostradamus. Il est fait état dans la version latine de l’emprunt de Pierre Boaistuau (dit Launay) aux mots et au témoignage de Nostradamus, c’est-à-dire à son récit de la peste dans ses Exquises Receptes, alors que, dans la version française, il est prétendu que Launay rédigea ce passage selon les vrais rapports qui lui furent faits par Nostradamus [32][32]Voir ici.. 28Pour la religion de Nostradamus, les deux versions témoignent certes de son observance de la religion catholique et des cérémonies de l’Église romaine. Mais un long développement, témoin d’une sensibilité réformée, est absent de la version française. Il y est précisé comment, grâce à ses actions, Nostradamus disait obtenir beaucoup par un effet de la volonté divine et combien il avait souvent dans la bouche des sentences des Pères de l’Église – saint Augustin, saint Basile, saint Jean Chrysostome et saint Jérôme. Une quinzaine d’exemples en sont donnés, tels ceux-ci sur le jeûne : « Par le jeûne sont soignées les passions du corps, par la prière les pestes de l’esprit » ; « Le jeûne engendre les prophètes et rend sages les législateurs ». Ou celui-ci sur les chants liturgiques : « Plus plaisent à Dieu l’aboiement des chiens, le mugissement des bœufs, le grognement des porcs que le chant des clercs voluptueux ». Pareille condamnation se trouvait aussi chez Érasme qui « parlait de “mugissements” de voix ou de “hennissements” d’orgue [33][33]Jean-Claude Margolin, Érasme et la musique, Paris, Vrin, 1965,… ». 29La version française dans l’ensemble du Janus fournit une transposition approximative et souvent incomplète. Des passages entiers sont supprimés, comme dans l’appendice sur l’avènement à la couronne et la prospérité à venir d’Henri IV. Les commentaires des quatrains de Nostradamus divergent. Ainsi, lorsqu’un loup pénétra dans Paris, en janvier 1567, Dorat s’écria : « Bien prés de là les ennemis seront », reprenant les vers des Prophéties de 1555 : « En la cité ou le loup entrera / Bien prés de là les ennemis seront. » La version française ne précise pas que l’anecdote a été racontée par Dorat lui-même [34][34]Présages, II.33 ; Janus, p. 160-161.. Ainsi, pour le testament de Nostradamus, les témoins sont des « Eschevins et Consuls de sa ville », alors que la version latine parle plus judicieusement de consuls et d’autres « optimis viris [35][35]Ibid., p. 154-155. ». La version française est plus éloignée de ce que l’on peut savoir par ailleurs de la vie de Nostradamus. 30Le Janus offre une particularité remarquable : la traduction en latin des quatrains de Nostradamus ou plutôt leur transposition. Le quatrain général, en tête du Recueil des présages prosaïques [36][36]Ibid., p. 3 et 9. : 31 D’esprit divin l’ame presage atteinte Trouble, famine, peste, guerre courir, Eaux, siccité, terre et mer de sang teinte, Paix, tresve, à naistre, Prelats, Princes mourir. 32est ainsi rendu en latin : 33 Horrida vaticinor, divino numine plenus Bella, famen, turbas, fluidae contagia pestis, Diluvia atque aetus, terras, mare sanguine tincta, Paces ac vitas, magnorum et fata virorum (Des choses horribles, je prophétise, empli de la puissance divine Guerres, famine, troubles, contagions de la peste fluide Déluges et chaleurs ardentes, terres, mer teinte de sang Paix et vies, et destins des grands hommes.) 34Le passage au latin relève de l’interprétation, comme dans les cas récurrents où « de loin » a pour équivalent lodoicus (« Louis »), comme dans le vers suivant : « Noir & de loin & le Grand tiendra fort » devenu « lodoicus tamen atque Niger, Magnusque resistent [37][37]Ibid., p. 98-99. Voir aussi p. 116-120 ; p. 180-184. ». Elle tient à une suggestion de Dorat. Dans le Recueil des présages prosaïques, il est indiqué que « J. Daurat par ce Loin entendoit en plusieurs endroits Loys de Bourbon », c’est-à-dire Louis de Condé fait prisonnier à la bataille de Dreux (19 décembre 1561) [38][38]Présages, VI.184 ; Janus, p. 98.. Le traducteur des quatrains de Nostradamus a accepté la lecture de Dorat. Les modifications apportées aux quatrains originaux relèvent d’un souci de prouver la validité des prédictions. Ces traductions sont des adaptations. De même, les traductions de Chevigny, pour l’Androgyn de Dorat ou les vers de Ronsard en tête de sa lettre de remerciements à Nostradamus, n’ont rien de littéral [39][39]Lettre XVI, 1er septembre 1560.. 35L’ensemble du Janus est composite, avec des matériaux relevant d’interventions plurielles à des périodes diverses. Les divergences entre les versions donnent une impression de collage d’éléments disparates, d’un curieux va-et-vient entre les deux langues. La version française est singulièrement tronquée et édulcorée. Des faits intimes sont négligés ou mal transcrits. L’absence d’unification peut surprendre. Mais le lecteur du français n’était pas censé lire le latin et vice-versa ! 36Le Janus paraît chez les héritiers de Pierre Roussin, spécialisés de 1594 à 1597 dans l’impression d’ouvrages en latin. Ce choix montre l’importance accordée à la version latine permettant une diffusion européenne. Une traduction en français a pu paraître souhaitable ; elle ne dut, toutefois, pas être, dans son intégralité, le fait de Chavigny. Celle de la biographie, en tout état de cause, ne saurait lui être imputée. 37Seule la version latine comporte un dialogue entre Dorat et le « Collector » des présages, tenu avant la disparition de l’humaniste en 1588 [40][40]Janus, p. 31.. Le Collector (alias Chavigny) lui fait part de son dessein d’écrire l’histoire des guerres civiles à partir d’une interprétation de quelque trois cents présages, puis de la traduire en latin. Dorat lui fait valoir la difficulté de trouver un ordre dans ce chaos, d’arriver à expliquer et débrouiller des choses si enchevêtrées, enveloppées, ténébreuses, dans un style volontairement obscurci. Le Collector lui oppose sa grande intimité avec Nostradamus. Ils se partagent sur l’origine de l’inspiration de Nostradamus : enthousiasme selon Dorat, préméditation pour le Collector, qui reconnaît l’excellence de Dorat comme interprète. Dorat est célébré dans l’Androgyn pour la manière dont « il interprète si diligemment et avec telle dextérité et artifice les songes, visions, prodiges et monstres [41][41]Jean de Chevigny, L’Androgyn, op. cit., f. A3ro. ». Dans le Janus, tout en continuant à le louer pour être « merveilleusement prompt et exercité à l’interprétation de tous présages », Chavigny n’hésite pas à remettre en cause certaines interprétations de son maître [42][42]Janus, p. 160.. Dans l’appendice ajouté au Janus sur la grandeur et prospérité à venir d’Henri IV, il multiplie les exemples où Dorat se serait fourvoyé en destinant à Henri III des prédictions qui concernaient Henri IV [43][43]Ibid., p. 370.. Dorat, « ce divin Poète et Interprète de noz Rois », avait été l’interprète privilégié d’Henri III, Chavigny le serait du nouveau roi [44][44]Ibid., p. 291.. 38Dans ces spicilèges a été relevée l’intervention de Chevigny, l’ami des dernières années, celui qui recueillit les ultimes paroles de Nostradamus, celui avec qui il eut le projet de réunir sa correspondance, ses présages, peut-être de commenter avec lui rétrospectivement ses prédictions en vue d’une publication. Y travaillaient-ils encore tous deux ce dernier soir où Chevigny s’attarda, promettant de revenir tôt le matin ? Chevigny mit ensuite de l’ordre dans les « mille papiers » de Nostradamus, puis ne cessa, devenu Chavigny, d’en être l’interprète. Si l’on excepte les larmes versées en déploration à la mort de Fiancé, il lui sacrifia l’œuvre personnelle qu’il aurait pu écrire. Mais sa transposition latine des quatrains est une création dont il reste à mesurer l’originalité. Dans ses poèmes épars se fait aussi entendre sa voix. Ainsi dans ce sonnet « Sur les mondes célestes et infernaux » du Florentin Francesco Doni : Homme, leve les yeux, desille ta paupiere, Par les degrez de l’air monte juques és cieux, Et contemple les faits de l’auteur de ton mieux, Recongnoissant là haut ta parentelle chere. Comm’il est pur et cler, ton ame est pure et clere, Comm’il est immortel, comm’il est glorieus, Tu le seras sans fin entre les demidieux, Brulant du saint brandon de sa belle lumiere. Cependant fuy les pas du monde vicieux, Foule aux pieds les desirs, la cholere, l’envie, L’avarice, l’orgueil que l’Enfer odieux Vomist pour infecter le miel de nostre vie. Voila de cest autheur la gaillarde leçon Voilée d’un manteau de fantasque façon [45][45]Les mondes celestes, terrestres et infernaux tirez des œuvres…. Tout Chevigny, mais aussi tout l’univers de Nostradamus ! Notes [1] Clarorum virorum epistolae ad D.D. Michaelem Nostradamum summum in medicina atque astrologia virum : itemque Nostradami ad easdem responsiones absolutissimae. Additis figuris astronomicis super die natali, aut revolutionibus, aut quavis re alia quaesitis. Atque haec quidem omnia tam latino, quam vulgari idiomate, BnF, manuscrit Lat. 8592. Édition critique par Jean Dupèbe, Nostradamus. Lettres inédites, Genève, Droz, 1983 (sans la reproduction des figures astronomiques). Une traduction en français a été proposée par Bernadette Lécureux, dans Robert Amadou, L’Astrologie de Nostradamus : dossier, Poissy, ARRC, 1992. [2] Voir J. Dupèbe, Nostradamus. Lettres inédites, op. cit., p. 11-13. [3] Les correspondants de Peiresc. II. César Nostradamus. Lettres inédites, écrites de Salon à Peiresc. En 1628-29, éd. Philippe Tamizey de Larroque, Marseille, Marius Olive, 1880, p. 28. [4] Ibid., p. 59. [5] Manuscrit BnF ms fr. 9531, f. 65. [6] Lettre II de Jean Brotot, 20 septembre 1557. [7] Lettre XIV d’Olrias de Cadenet (sans date). [8] Lettre XXXIX de Nostradamus à Lorenz Tubbe, 13 mai 1562, voir ici ; Lettre XLI de Nostradamus à François Bérard, 27 août 1562, voir ici. [9] Histoire et chronique de Provence, p. 793. [10] Lettre du 12 décembre 1565, à Hans Lobbet ; Ludwig Christian Mieg, Monumenta pietatis et literaria virorum in re publica et literaria illustrium selecta, Francfort, Jean Maximilien, 1702, p. 91. Voir J. Dupèbe, Nostradamus. Lettres inédites, op. cit., lettre LI et appendice II. [11] Liber Abraham Iudei de nativitatibus, Venise, Erhardus Ratdolt, 1484. Voir ici. [12] Clarorum virorum epistolae Latinae Graecae et Hebraicae variis temporibus missae ad Joannem Reuchlin Phorcensem LL., doctorem, Tübingen, Thomas Anshelm, 1514. [13] Jean Reuchlin, De arte cabalistica, Tübingen, Thomas Anshelm, 1514 ; De verbo mirifico, Bâle, Jean Amerbach, 1494. L’ouvrage parut aussi à Lyon, chez Jean de Tournes, en 1552. [14] Recueil des presages prosaiques de M. Michel de Nostradame… Extrait des Commentaires d’iceluy et reduit en XII livres par Jean Aime de Chavigny Beaunois, Cularonae Allobrogum, M.D.LXXXIX. La lecture en est difficile. Bernard Chevignard, Présages de Nostradamus, Présages en vers 1555-1567 – Présages en prose 1550-1559, Paris, Éd. du Seuil, 1999, a déchiffré et fourni une édition critique des quatre premiers des douze livres de présages en prose (1555-1559) et de l’ensemble des quatrains (1555-1567) avec une importante introduction. [15] Bernard Chevignard, « L’énigme Chevigny / Chavigny : les pièces du dossier », BHR, t. LXVII, 2005, p. 360. [16] Traduction de B. Chevignard, ibid., p. 110. [17] Présages, I.277. [18] Ibid., 1.309. [19] Ibid., III.233. [20] Ibid., IV.247. [21] Ibid., IV.138 ; XII.284. [22] Présages, I.442 ; Janus, p. 41-42. [23] L’Androgyn né à Paris, le XXI. juillet, M.D.LXX, illustré de vers latins de Jean Dorat Poete du Roy Treschrestien, contenans l’interpretation de ce monstre. Avec la traduction d’iceux en nostre vulgaire François, Lyon, Michel Jove, 1570. Voir ici. [24] Présages, II.301 ; Prophéties, II.45. [25] Voir J. Dupèbe, Nostradamus. Lettres inédites, op. cit., p. 21-24 ; Jean Paul Barbier-Mueller, « Jean de Chevigny et Jean-Aymé de Chavigny », BHR, LXIII, 2001, p. 297-304 ; Ma Bibliothèque poétique. Quatrième partie : Contemporains et successeurs de Ronsard. Tome IV : De Marquets à Pasquier, Genève, Droz, 2005, p. 473-477. [26] Jean-Aymé de Chavigny, Les larmes et souspirs sur le trespas tresregretté de M. Antoine Fiancé, Paris, Estienne Prevosteau, 1582. [27] Voir Bernard Chevignard, « Jean-Aimé de Chavigny : son identité, ses origines familiales », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, t. LVIII, 1996, p. 419-425, et « L’énigme Chevigny / Chavigny : les pièces du dossier », art. cité, p. 353-372. [28] La premiere face du Janus françois contenant sommairement les troubles, guerres civiles & autres choses memorables aduenuës en la France & ailleurs dés l’an de salut M. D. XXXIIII. jusques à l’an M. D. LXXXIX. fin de la maison Valesienne. Extraite et colligee des centuries et autres commentaires de M. Michel de Nostredame… Le tout fait en François & Latin, pour le contentement de plusieurs, par Iean Aimes de Chavigny Beaunois, & dedié au Roy, Lyon, Héritiers de Pierre Roussin, 1594 ; une version abrégée est donnée en 1596. [29] B. Chevignard, Présages de Nostradamus, op. cit., p. 19. [30] L’ouvrage se présentait avec une page de titre en français ou en latin. [31] Jacques Halbronn, « Genèse et fortune du “Brief Discours sur la vie de Michel Nostradamus” », Espace Nostradamus 93, en notant certaines divergences, a émis l’hypothèse d’un original latin. [32] Voir ici. [33] Jean-Claude Margolin, Érasme et la musique, Paris, Vrin, 1965, p. 57. [34] Présages, II.33 ; Janus, p. 160-161. [35] Ibid., p. 154-155. [36] Ibid., p. 3 et 9. [37] Ibid., p. 98-99. Voir aussi p. 116-120 ; p. 180-184. [38] Présages, VI.184 ; Janus, p. 98. [39] Lettre XVI, 1er septembre 1560. [40] Janus, p. 31. [41] Jean de Chevigny, L’Androgyn, op. cit., f. A3ro. [42] Janus, p. 160. [43] Ibid., p. 370. [44] Ibid., p. 291. [45] Les mondes celestes, terrestres et infernaux tirez des œuvres de Doni Florentin par Gabriel Chappuis, Lyon, Barthelemy Honorati, 1578, pièce liminaire. Mis en ligne sur Cairn.info le 08/04/2022

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