jacques halbronn La tradtion du signe de naissance attestée dès la fin du XVe siècle

jacques halbronn La tradition du signe de naissance attestée dès la fin du XVE siècle Contrairement à une opinion assez répandue, la pratique des signes solaires ne date pas des années trente du siècle dernier mais est déjà attestée dès l'invention de l'imprimerie à la fin du XVe siècle. On la retrouve également sous la Révolution en rapport avec le nouveau calendrier qui s'articule sur le cycle des saisons ( floréal, brumaire etc) Un numéro spécial de la revue Janus "la grande revue des grands problémes"; intitulé "Science ou prescience de l'avenir (1963) nous rapppelle ainsi que le Kalendrier et Compost des Bergers (cf notre étude in Revue Française d'Histoire du Livre, 2015) comportait un Traicté pour scavoir sous quelle planéte l'enfant est én, suivi des proprietez des douze signes, traduit du latin (intr. Peter Swan, pp 95 et seq) reproduit dans le dit numéro à partir d'une édition de Claude Nourry, à Lyon, en 1502. En outre, chaque signe est décliné successivement sur un mode masculin et sur un mode féminin, A cette époque, le changement de signe s'effectuait à la moitié du mois car la réforme du calendrier n'était pas encore en place (c 1582) qui décalera tout d'une dizaine de jours, si bien que chaque mois dépendait à parts égales de deux signes zodiacaux. A l'époque, le nom des signes est donné en latin: Aries, Taurus, Gemini, Cancer, Leo, Virgo, Libra, Scorpio, Sagittarius; Capricornus, Aquarius et Pisces, et la terminologie actuellement en vigueur n'aura conservé que le Cancer (mais l'on parlera aussi de l'Ecrevisse), le Sagittaire (l*'Archer). Ce qui nous intéresse dans cette pratique des 12 signes, c'est que le systéme fonctionne avec une seule et unique planéte (le "soleil") parcourant tour à tour les 12 signes, ce qui nous parait bien plus ergonomique que de conférer à chaque planéte une dimension astrologique, ce qui fait double emploi avec les 12 signes. C'"est l'erreur commise par Michel Gauquelin que d'avoir cru comprendre que chaque planéte avait une signification propre et d'avoir voulu en faire la demonstration par la voie statistique! En fait, comme l'expose Manilius, les dieux doivent être reliés non pas aux planétes mais aux signes et en ce sens, le natif du bélier relèvera non pas de la planéte Mars mais du dieu Mars. En ce qui nous concerne, ,nous avons montré que sur le plan prévisionnel, c'est Saturne qui est le curseur alors que le Soleil concernerait avant tout l'astropsychologie. D'ailleurs, un astre trop rapide comme la Lune, le Soleil, Mercure, Vénus et même Mars ne serait guère opérationnel sur le plan prévisionnel car les périodes ainsi déterminées seraient de trop courte durée. La division de Saturne en 4 périodes de 7 ans fait bien plus sens que pour ces planétes rapides, ce qui donnerait 4 phases de quelques mois seulement.

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