Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mardi 22 février 2022
Jacques Halbronn Portrait du super-leader au prisme de l'astrologie EXOLS de Macron à Gorbatchev
jacques Halbronn Portrait du super-leader au prisme de l'astrologie EXOLS De Macron à Gorbatchev.
Nous pensons être enfin parvenus à nous faire une idée aussi claire que possible du chef, sur la base de notre astrologie en tirant toutes les conclusions logique de notre matrice. Vu que cette matrice est fondamentalement duelle, il lui faut, à lui aussi, offrir un double visage, à la fois "équinoxial" et 'solsticial" de façon à ne pas être désarçonné lors de la course cyclique, laquelle nous fait songer aux montagnes russes.
Si l'on traduit ces formules dans un langage plus courant, cela signifie qu'en phase équinoxiale, on a besoin de quelqu'un qui intellectuellement, est capable de tracer une nouvelle voie. Pourquoi, donc? Parce que seule la nouveauté permet de dépasser les clivages du passé. La phase équinoxiale nous projette vers un futur. A contrario, en phase solsticiale, on aura besoin de quelqu'un qui est en mesure de rassembler autour de lui des entités diverses, de façon à maintenir ou à constituer une certaine unité, à partir d'un ensemble composite.
On aura compris que le passage d'une phase à l'autre est délicat en ce qu'il crée de la discontinuité. Quel leader sera capable de négocier un tel tournant sans être désarçonné du fait même de ses propres limites psychiques et mentales? D'aucuns ne seront pas en mesure de changer de pied, en passante du solsticial à l'équinoxial et inversement, c'est à dire d'être tour à tour idéologue, en phase équinoxiale et arbitre en phase solsticiale, de 7 ans en 7 ans. Ce tournant peut tout à fait se présenter en cours de mandat vu le début et la fin des mandats électoraux sont généralement à cheval sur les deux périodes. C'est ce qui est arriv à un Emmanuel Macron, élu en phase équinoxiale, dans la foulée du mandat du socialiste François Hollande ( 2012-2017) dont il fut ministre de l'Economie, puis propulsé, environ un an plus tard, en phase solsticiale. Au départ, Macron propose de penser autrement la vie politique, ce qui correspond à une phase équinoxiale. Mais il sera vite rattrappé, tout au long du reste de son mandat de 5 ans, par les exigences d'une phase solsticiale qui confère au réel une singulière pesanteur (Gilets Jaunes ( à partir de décembre 2018, pandémie, à partir de mars 2020) et le lot d'enjeux sociaux et économiques.
Selon nous Macron n'aura pas été à la hauteur en ce qui concerne la phase solsticiale, ce qui tient à son côté technocratique plus compatible avec l'équinoxial. C'est ainsi qu'il n'aura pas souhaité distinguer différents groupes au sein de la société française, notamment celui des "anciens", des plus de 70 ans, ce qui aura eu de très graves conséquences économiques. Il lui aurait été pourtant plus aisé de confiner une population minoritaire, "inactive", "retraitée" qui était la plus fragile, du point de vue des morbidités, quitte à lui accorder des compensations financières et autres. Autrement dit, la capacité solsticiale de Macron se révélé médiocre alors qu'il avait bien réussi le segment équinoxial, ne serait-ce qu'en gagnant les élections tant présidentielle que législatives, à partir d'un "programme" dont la réalisation était à venir. En fait, l'élection se joue sur des postures déclaratives qui ont en elles mêmes valeur performative. Autrement dit, les gens aiment (s') entendre dire certaines choses avant même de passer au "faire". Mais la nouvelle échéance d'avril 2022 se présente en phase solsticiale et il faudrait que Macron pense en termes d'union sacrée, de cohabitation, ce qui ne semble pas correspondre à son tempérament. C'est bien là son talon d'Achille.
En 2025, Saturne entamera une nouvelle phase équinoxiale, qui sera favorable aux idéologues, à ceux qui sont capables de repenser le systéme, les représentations. On peut penser que, même s'il n'y a pas d'élection, il y a de fortes chances pour que la majorité parlementaire évolue dans l'hypothèse probable où le président élu n'aurait pas obtenu une majorité "présidentielle" en 2022.. Et c'est alors que Macron retrouverait une majorité qui irait dans son sens. On aura compris que le quinquennat ne saurait tenir ses promesses: il n'interdit pas la dissolution de l'Assemblée Nationale et ne garantit nullement que le président élu, juste avant les législatives, trouve une majorité à la dite Assemblée comme en 2017, vu que la phase solsticiale ne lui est pas propice.
Voilà pourquoi il importe d'élire comme Président un "super leader" capable aussi bien de marquer intellectuellement les esprits que de mener à bien des unions, des coalitions, le moment venu, en bref autant à son aise avec les idées qu'avec les hommes.
Que dire par exemple de ce qui s'est passé en 1989? La phase équinoxiale qui avait précédé vit Gorbatchev accéda au pouvoir dans les années 1984-85. Cela débouche sur la Perestroika et la Glasnost; Tout comme Macron, Gorbatchev était un leader "équinoxial" et donc en 1989, quand on entre en phase solsticiale, il ne sut pas s'y prendre pour faire cohabiter l'extréme diversité des composantes des Pays du Pact de Varsovie puis celle de l'URSS, en 1991. Il faut donc comprendre que les choses auraient pu tourner autrement si l'on avait choisi le "bon" leader, en connaissance de cause ou par hasard. Donc, il était absolument impossible de prévoir des décennies à 'l'avance ce qu'il adviendrait comme le prétendent certains astrologues qui se référent à des prédictions des années Cinquante (à partir du cycle Saturne-Neptune qui recoupe en partie le cycle Saturne/axes saisonniers)
JHB 21 02 22
Jacques Halbronn Les arts divinatoires. Une économie de moyens et un garde fou pour l'astrologie. IIe partie
Jacques Halbronn Les arts divinatoires : une économie de moyens et un garde fou pour l’astrologie IIe partie
Nous lisons dans la revue Astralis n°44 décembre 1995 un long article, fort bien écrit, de Maurice Charvet intitulé « De la non influence des astres » et qui accorde la plus grande importance à la « loi d’analogie ». Nous ne comprenons pas cette « loi » de la même façon que le président du CEDRA car ici analogie ne s’oppose nullement à causalité.Dire que, sur certains plans, ce qui se passe dans le ciel correspond à ce qui se passe sur terre n’exclue nullement un rapport de cause à effet. Cela s’appelle une corrélation. Il est clair cependant que tout ce que l’astrologie a pu échafauder au cours des temps ne saurait relever de quelque causalité, et dans ce cas, l’on peut toujours être tenté de parler d’analogie.
La question qui se pose véritablement est la suivante: comment décanter l’astrologie, y séparer le bon grain de l’ivraie? Notre réponse est la suivante: se défier de l’influence de l’astronomie. Et si au nom de l’analogie, l’on entend valider tout le savoir astrologique y compris les planétes au delà de Saturne, l’on voit bien que c’est faire la part trop belle à une astrologie pléthorique, un cache misère de son embonpoint, de son excédent pondéral. C’est comme si l’on voulait supprimer les pèse- personne et les miroirs.
Maurice Charvet -si nous l’avons bien compris-parle d’une approche a posteriori, après coup,comme si on lisait le journal du lendemain. Au fond, analogiquement, l’astrologie pourrait tout expliquer du moment qu’on ne lui demande pas de s’expliquer sur elle-même. Charvet ne remet nullement en question les pratiques astrologiques mais conseille de ne pas trop chercher à les valider selon un processus naturel. Ce qu’il appelle le « concret », c’est la mise en oeuvre d’un savoir faire astrologique, susceptible de se plaquer sur le monde. Il ne va pas du monde vers l’astrologie mais de l’astrologie vers le monde. Et c’est bien là que le bât blesse car on fait alors sauter un garde fou. Il y a ceux qui sont à leur aise au milieu de tout l’attirail astrologique accumulé. L’astrologie nous apparait comme la véritable référence pour ces astrologues chers à Charvet, cette astrologie qui est une sorte d’OVNI inclassable qui échapperait à la fois à la sociologie et à l’astrophysique. Or, pour nous, l’astrologie doit être une anthropocosmologie selon la formulation de nos amis belges (Hoyoux (décédé), Vanaise, de l’INAC). Autrement dit, cette astrologie ne saurait s’éloigner des exigences de ce qui fait sens pour le politique parce que sa raison d’être est la gouvernance de la Cité et non l’étude du thème individuel. Avec sa « loi d’analogie », au nom de cette loi, Charvet en arrive à valider impunément toutes les dérives de l’astrologie. D’ailleurs, à l’époque où Charvet écrit son texte (1994), le regretté Patrice Guinard diffusait son Manifeste(,L’histoire du Manifeste pour l’astrologie, et sa signification) au lendemain de la soutenance de thèse et ce Manifeste fut alors bien reçu par la communauté astrologique. les astrologues avaient accueilli son « Manifeste » justement parce qu’il laissait entendre que l’astrologie suivait un chemin qui lui était propre et qu’elle n’avait pas de compte à rendre. (cf notre Réponse à quelques analyses du Manifeste de Patrice Guinard) Etrangement, à la même époque; nous avions publié « L’Astrologie selon Saturne » qui proposait une approche minimale quant aux moyens utilisés sans préjuger de quelque régle astrologique préétablie tant au niveau planétaire que zodiacal.
Pourquoi évoquons-nous ici les « arts divinatoires »? Précisément du fait qu’ils ne sont pas assujettis à l’astronomie et qu’ils s’articulent peu ou prou sur l’anthropologie. Quand la numérologie découpe le temps, elle opère simplement,bien plus que ne le fait l’astrologie avec sa profusion de facteurs. Certes, elle ne fait appel à aucune planéte – et on ne la suivra pas dans ce sens- mais elle nous rappelle que l’on ne saurait s’éloigner d’une certaine vraisemblance dans l’organisation de la Société et renoncer à une visibilité pour le public. De même, les études zodiacales(cf les séries dirigées par Barbault en 1957 au Seuil, jusqu’à nos jours) qui ne se servent que du Soleil en tant qu’astre, pour déterminer notre « signe » sont loin d’épuiser toute la richesse cosmique. Il serait peut être temps de se demander si au nom de cette chère analogie, l’astrologie est obligée d’intégrer dans ses outils la totalité de qui est répertoriée par l’astronomie moderne quant à notre systéme solaire. On aura compris que pour nous, toute approche qui n’est pas victime du labyrinthe astronomique sera moins inquiétante. Dans leur Que Sais je sur l’Astrologie (PUF, 2005) Zarka et Kunth épinglent le Manifeste de Guinard: »Qu’en résulte-t-il pour la nature de l’astrologie ? Cette question posée par P. Guinard dans son manifeste pour l’astrologie laisse peu de place à la scientificité et évacue tout autant la voyance et la divination. Elle ne saurait être une religion, puisque aucun dogme révélé ne la sous-tend, ni aucune croyance au service d’un temple, d’un clergé ou d’un rituel. Selon P. Guinard, elle ne relève pas de l’observation extérieure mais d’une participation structurelle à l’ordre cosmique et universel, opérant un pré-conditionnement astral qui structurerait la conscience. De son point de vue, l’astrologie tirerait sa légitimité d’un ordre implicite antérieur à tout discours émergent. » Rappelons que Guinard est passé par l’enseignement d’un Jean Pierre Nicola, lequel, étrangement, va dans le sens d’une analogie entre notre Humanité et une certaine idée de la structure du systéme solaire.(systéme RET), alors même qu’il se dit « physiciste » et non « symboliste ». Mais, au bout du compte, Nicola ne s’en inscrit pas moins, objectivement, dans une sorte d’analogisme que nous réfutons si par là on entend la nécessité de se servir de tout ce qu’offre l’astronomie, ce qui semble bien être le crédo de la plupart des astrologues au point que le refus de ce crédo renverrait ipso facto à une forme de divination. Et c’est en ce sens que la divination a le mérite, à nos yeux, par défaut, de ne pas se plier à cet impératif astronomique -et méta-astronomique au niveau des appellations des signes et des astres. Etant passé par la Faculté de Droit et Sciences Po (à Paris et en Israël), nous avons développé une conscience assez aigue de ce dont a besoin une société, une cité et l’on voit bien qu’un seul calendrier électoral suffit pour cela avec des périodes égales dont tout le monde a connaissance, ce que permet seulement une combinatoire à deux facteurs. Ni plus ni moins. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Nous préférons pour notre part l’astrologue qui se sert du Tarot car il sera moins tenté de demander à l’astrologie ce qu’il peut attendre du tarot car force est de constater que la pratique astrologique en vigueur reléve d’une approche divinatoire. En s’intéressant à la divination, paradoxalement, l’on a plus de chance d’aller vers une astrologie qui serait d’un autre ordre.
JHB 22 02 22
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