vendredi 12 avril 2024

Jacques halbronn Elohim et Yahwé sont des entités distinctes, à ne pas confondre

jacques halbronn Elohim et Yahwé sont des entités distinctes à ne pas confondre Elohim est le dieu des Hébreux, Yahwé celui des Israélites L'Hébreu quitte un lieu familier, l'Israelité retourne vers ses origines supposées. L’Hébreu est voué au départ vers un lieu inconnu, alors que l’Israélite le serait au retour vers un berceau. Les exemples abondent : C’est ainsi qu’Elohim enjoint Abraham de quitter Haran et que Moïse va devoir fuir, ce qui le conduira vers les Beney Israel et sa rencontre avec leur dieu, Yahwé: Gensés XI א וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-אַבְרָם, לֶךְ-לְךָ מֵאַרְצְךָ וּמִמּוֹלַדְתְּךָ וּמִבֵּית אָבִיךָ, אֶל-הָאָרֶץ, אֲשֶׁר אַרְאֶךָּ. Yahwé avait dit à Abram: "Éloigne-toi de ton pays, de ton lieu natal et de la maison paternelle, et va au pays que je t'indiquerai. Exode II La fuite de Moïse : יד וַיֹּאמֶר מִי שָׂמְךָ לְאִישׁ שַׂר וְשֹׁפֵט, עָלֵינוּ--הַלְהָרְגֵנִי אַתָּה אֹמֵר, כַּאֲשֶׁר הָרַגְתָּ אֶת-הַמִּצְרִי; וַיִּירָא מֹשֶׁה וַיֹּאמַר, אָכֵן נוֹדַע הַדָּבָר. 14 L'autre répondit: "Qui t'a fait notre seigneur et notre juge? Voudrais-tu me tuer, comme tu as tué l'Égyptien?" Moïse prit peur et se dit: "En vérité, la chose est connue!" טו וַיִּשְׁמַע פַּרְעֹה אֶת-הַדָּבָר הַזֶּה, וַיְבַקֵּשׁ לַהֲרֹג אֶת-מֹשֶׁה; וַיִּבְרַח מֹשֶׁה מִפְּנֵי פַרְעֹה, וַיֵּשֶׁב בְּאֶרֶץ-מִדְיָן וַיֵּשֶׁב עַל-הַבְּאֵר. 15 Pharaon fut instruit de ce fait et voulut faire mourir Moïse. Celui-ci s'enfuit de devant Pharaon et s'arrêta dans le pays de Madian, où il s'assit près d'un puits. Mais cela vaut aussi pour Joseph, un des fils de Jacob, lequel ne donnera pas son nom à une tribu. Genése XXXIX א וְיוֹסֵף, הוּרַד מִצְרָיְמָה; וַיִּקְנֵהוּ פּוֹטִיפַר סְרִיס פַּרְעֹה שַׂר הַטַּבָּחִים, אִישׁ מִצְרִי, מִיַּד הַיִּשְׁמְעֵאלִים, אֲשֶׁר הוֹרִדֻהוּ שָׁמָּה. 1 Joseph fut donc emmené en Égypte. Putiphar, officier de Pharaon, chef des gardes, égyptien, l'acheta aux ismaélites qui l'avaient conduit dans ce pays. Citons enfin le destin d’un Jésus qui va se diriger vers la Galilée et les "brebis perdues de la maison d'Israel". « Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle », dit Jésus en Matthieu 19,29 Nous voyons qu'un tel schéma duel se retrouve lors de ces dernières décennies avec la dialectique Alya/ Diaspora, l'un convenant aux Israélites, l'autre aux descendants des Hébreux. A chaque Juif de déterminer à laquelle des deux voies il correspond. Yves Christian, dan LA Mutation du Monde DE nouveaux cieux, une nouvelle terre. Essai d'une nouvelle conscience historique, Ed Dery 1978) consacre un chapitre intitulé "Israel" (pp11) mais il semble bien qu’il n'en ait pus pleinement appréhendé toute la complexité voire les apparentes contradictions d'un tel phénoméne: Christiaen écrit (p.178) " On pourrait dire que l'Histoire d'Israel est double." Mais l'auteur n'aura pas compris que Moïse est étranger à ces "Enfants d'Israel"-Jacob et à leur "dieu", Yahwé. Il décrit Moïse comme celui qui "fera d'Israel" le peuple de Dieu"! Or, il ne s'agit pas du même Dieu, Yahwé n'est pas Elohim tout comme les Hébreux ne sont pas les Israélites et ne sont pas promis au même destin, d'une certaine façon les Hébreux sont le pole masculin et les Israélites le pôle féminin. Il est possible que les Hébreux aient un rôle à jouer pour les Israélites mais ils ne sont pas assignés à demeure et c'est pour toute l’Humanité que leur présence compte et c’est là la tâche des Hébreux mais en aucun cas, ceux-ci ne sauraient renoncer à leur mission comme les Chrétiens ont pu être tentés de le croire. Pour nous Elohim est le grand Architecte qui aura mise en place notre monde terrestre (cf Genése I,1) alors que Yahwé est un dieu qui est la création des Israélites. Il importe de comprendre que Jésus est un Hébreu et non un Israélite et qu’il incarne bel et bien le role que les Hébreux auront à jouer tout au long de leur Histoire, non pas dans un espace mais dans une temporalité, une généalogie, comme il est rappelé à propos de Jésus (Evangiles de Mathieu et de Luc) JHB 12 04 24

Jacques halbronn Réflexions autour de la Défense de l'Astrologie de Jean Manulesco . Quévec 1971

jacques halbronn Réflexions autour de la Défense de l'astrologie de Jean Manolesco Ed du Jour 1971 L'ouvrage est marquée par une certaine euphorie en ce début des années soixante dix du siècle dernier/ Edgar Morin dirige une enqêtre sur le 'Retour des astrologues". (Cahiers du Nouvel Obs) L'auteur ne cesse d'envisager des radiations, des énergies cosmiqus qui viendraient valider tôt ou tard l'Astrologie. Dès 1986, nous avons proposé une autre voie, celle de l'instrumentalisation.(La pensée astrologique in L'Etrange Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin, Ed Artefact). en pensant notamment aux résultats statistiques présentés par Michel Gauquelin. La thèse était la suivante à savoir que ce n'étaient pas les vertus intrinséques aux astres qui importaient mais leur seule présence et visibilité sur lesquelles on pouvait projeter telle ou telle signification sur la base d'une auto-détermination de la Société. Cela revenait à basculer du côté des facultés humaines plutôt que du côté des forces astrales. Le récepteur dictait sa loi à un émetteur réduit à de la figuration. Cette thèse avait scandalisé Patrice Guinard, à l'époque comme si nous accordions bien trop d'importance à l'humain et entendions mettre en cause la toute puissance du Ciel! Rappelons que les motifs qui conduisent une personne à "croire" en l'Astrologie peuvent tout à fait tenir à une sorte d'anti-humanisme, de perte de foi en l'Homme comme si l'astrologie devait ainsi être le vecteur de son humiliation. Sur le web "Selon Sigmund Freud, le développement des sciences aurait infligé à l'humanité trois humiliations, lesquelles constituent autant de blessures narcissiques, conformément à sa théorie psychanalytique." Eh bien, pour nous l'astrologie n'entrait pas dans cette spirale et renversait la dynamique! En ce sens, nous pronions bel et bien une idée de l'astrologie plus "humaniste" que celle préconisée par Dane Rudhyar qui, à notre connaissance, n'avait pas envisagé une telle approche; Par ailleurs, nous n'aurions pas parié un kopeck sur la défense d'une astrologie du thème natal, de la 'personnalité" et rappelons que Gauquelin travaillait sur une typologie planétaire englobant une population assez élitique, ayant "réussi" dans leur carrière. En fait, i ne pensait pas que l'astrologie impactait le commun des mortels . On aimerait revenir sur le triangle étoiles fixes, planétes visibles à l'oeil nu, cycle des saisons dont Manulesco ne semble pas avoir bien compris toute l'articulation et il n'est pas le seul! Selon nous, la combinatoire planéte visible à l'oeil nu.étoiles fixes aura été instrumentalisée au service de la structure solaire des saisons et notamment du point vernal. La théorie des ères précessionnelles (cf notre Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Paris, Ed Albatros, 1979) aura mis en évidence la nécessité de situer l'émergence du point vernal au niveau stellaire, du fait même de la précession des équinoxes laquelle impliquait que l'on changeât périodiquement d'"étoile vernale". C'est dire le lien existant entre étoiles fixes et cycle solaire des saisons; voué à baliser la cyclicité saturnienne. On retrouve bien là le trio étoile-planéte- point vernal. D'ailleurs, il est fort possible que la notion astrologique d'Ascendant renvoie au champ stellaire; ce qui permettait de déterminer à quel moment telle planéte passait à l'horizon de naissance, en associant celui-ci à telle ou telle étoile fixes/ Le mot même d'horoscope autre nom de l'Ascendant (scope: ce qui se voit) désignerait ainsi une certaine étoile fixe, ce qui serait à la base de l'astrologie gauquelinienne.. Se passer du référentiel des fixes ne serait guère ergonomique car on a du mal à imaginer une conjocntion d'une planéte avec le point vernal, lequel n'a pas, par lui-meme, le statut d'un corps célest. JHB 12 04 24

Jacques halbronn Réflexions sur son "Astrologie Sensorielle" (parue in Cosmopoiitan fin 1976)

jacques halbronn Réflexions sur son "Astrologie Sensorielle (parue in Cosmopolitan, fin 1976.) L'année 1976 fut celle de la publication de nos Clefs pour l'Astrologie (Ed Seghers) mais aussi celle de L'Astrologie Sensorielle dans la magazine féminin Cosmopolitan. qui nous consacra un très joli Hors texte. illustré. C'était là une tentative pour populariser auprès d'un large public une nouvelle forme d'astrologie. Récemment, nous avons développé des "topiques sensorielles",toujours autour de nos "sens". Mais en 76, voilà 48 ans, nous connections les sens à 4 planétes,Mars, Jupiter, Saturne et ..Uranus, leur attribuant respectivement, le gôut; la vie, l'odorat et l'ouïe. On n'avait pas à passer par le thème natal mais par une batterie de tests., afin de déterminer les "quatre tempéraments planétaires" et dans la foulée les "quatre destinées planétaires en 1977" sur la base des rencontres de chaque planéte avec le soleil d'une part, avec les axes saisonniers de l'autre. Cette tentative aura fait long feu mais l'on retrouve l'usage des tests planétaires chez Michel Gauquelin (cf Les Personnalités planétaires, Ed Trédaniel, 1992)/ La question qui se poase est la suivante: peit-on relier les types planétaires gauqueliniens avec nos types "sensoriels"? Encore faudrai-il remplacer Uranus (non validé par la statistique de Gauquelin) par la Lune En tout état de cause, dans le cadre d'une anthropocosmologie, il faut bien ancrer les type en question dans quelque fondement sensoriel, quitte à changer les attributions de 1976. L'avantage de nos topiques sensorielles est de s'appuyer sur le sexe, selon une dialectique du ça et du Surmoi inversés chez l'homme et chez la femme. Si, en effet, notre Astrologie sensorielle n'était guère compatible avec notre Astrologie monoplanétaire (cf L'Astologie selon Saturne, 1994°, ne pouvait-elle se relier avec l'astrologie pluriplanétaire de Gauquelin? L'on pourrait associer les topiques sensorielles masculines, vue et ouie à la Sphère publique (Scientifiques et politiciens plus extravertis et les féminines, de la sphère individuelle (Vénus et Mars , Ecrivains et sportifs plus introvertis) selon la typologie Gauquelin. Ajoutons que Jean Pierre Nicola ferat complétement fausse route en classant les planétes, selon leurs vitesses respective, vu que Gauqulin a monté que la signature planétaire ne dépendait pas du passage des planétes sur l'écliptique mais sur la base du mouvement diurne JHB 12 04 24