Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
samedi 14 janvier 2023
jacques halbronn Epistémologie. La réception de la recherche critique chez les praticiens et la problématique de l'erreur
jacques halbronn Epistémologie La réception de la recherche critique chez les praticiens et la problématique de l’erreur.
Que se passe-t-il quand on signale à un praticien qu’il aura été induit en erreur? Deux réactions possibles: soit il reconnait la chose soit il déclare que cela ne change en rien sa pratique. Dans certains cas, le praticien acceptera de modifier son exercice en conséquence pour ne pas continuer à errer et dans d’autres, il fera de la résistance et mettra en avant ses « résultats » venant valider le dispositif mis en cause. Cela tient notamment à un manque, à une perte de confiance vis à vis de ceux qu’il aura suivis jusque là. Car, après tout, s’il y a eu erreur, il est possible qu’il y ait erreur sur l’erreur.. Tout dépendra de la capacité du praticien à comprendre comment l’erreur a pu se commettre et comment celle-ci a pu être repérée. Si le praticien ne suit pas bien l’argumentation, le raisonnement, il sera tenté de qualifier le changement proposé d’arbitraire voire de fantaisiste. Tout dépendra de la formation du praticien et si ses maitres auront su le préparer à une telle éventualité/
Il nous semble que l’on est en présence d’une certaine manifestation de la lutte des classes.Le praticien n’est il pas quelque part celui qui est censé valider les éléments qui lui auront été soumis? Dans ce cas, s’il y a erreur, pourquoi ne l’a t-il pas signalé, n’est-il pas lui même en faute? Le chercheur est un lecteur tant de la Nature que de la Littérature (au sens large du terme),qu’il est voué à décrypter, à la façon d’un Champollion dont on vient de célébrer le 200e anniversaire de son déchiffrement de la Pierre de Rosette. Et cette entreprise de décryptage se prête à toutes sortes de possibilités d’erreur/. Mais est ce si grave que cela qu’il y ait eu erreur de transmission, voire qu’il y ait eu altération, corruption du message si la société est capable de s’en accommoder?
Un exemple significatif est celui de la réforme des langues. Qu’est ce que cela peut faire que certains codes de lecture aient été perdus, que certains modes d’emploi aient été mal lus? C’est un peu l’argument qui a pu s’opposer à Galilée à propos de sa théorie de la Terre.Qu’est ce que cela change et pourquoi perturber, déstabiliser les esprits, pour si peu? D’aucuns soutiendront d’ailleurs que la théorie ne fait sens qu’en ce qu’elle explique la pratique et la justifie.(cf notre édition du Livre des Raisons (Libte Retionum) d’Abraham Ibn Ezra, Ed Retz 1977) Dialectique entre critique et apologétique -défense du statu quo.
Bibliographie
(cf Jacques Halbronn « La vie astrologique; Le décrochage entre théoriciens et praticiens depuis 40 ans (1982-2022) »
Jacques HALBRONN Linguistique de L’erreur et Epistemologie Populaire
Mémoire sur les emprunts linguistiques, sous la direction de Louis Jean Calvet . Université Paris V Descartes, 1987
Éloge de la souffrance, de l’erreur et du péché
De Anne Rose, Alain Kieser, Jacques Halbronn Lierre et Coudrier 1990
Jacques halbronn . DESS Le milieu astrologique, ses structures et ses membres. Université Paris VIII Saint Denis
JHB 13 01 23
jacques halbronn La vie astrologique. Le décrochage entre chercheurs et praticiens depuis 40 ans (1982-2022)
jacques Halbronn La vie astrologique; Le décrochage entre théoriciens et praticiens depuis 40 ans (1982-2022)
Il y a 40 ans, on s'aperçut que la prophétie d'André Barbault quant à une Troisiéme Guerre Mondiale pour le début des années 80 sur la base de son "indice cyclique" était une montagne accouchant d'une souris et ce en dépit d'un effort théorique remarquable envoyant promener les spécificités tant planétaires que zodiacales. Avec le recul, force est de constater que cela sonnait le glas d'un demi-siècle d'effervescence théorique, début dans les années Trente avec Dom Néroman et son 'Astrologie Rationnelle". Dans les années soixante, cela parvint à son pic avec la Condition Solaire de Jean Pierre Nicola (1964) et la Crise mondiale (Ed Denoel) suivie en 1967 des Astres et l'Histoire, comportant le graphique de "concentration planétaire", hérité d'Henri Gouchon, dans les années quarante. A partir des années 70 du siècle dernier, on assiste aux derniers éclats de cet "âge d'or" avec notammen en 1976 la parution de nos "Clefs pour l'astrologie" Ed Seghers, précédées en 1974 de la "Nouvelle Astrologie" de Lisa Morpurgo (traf. de l'italien), chez Hachette. Tout cela se terminera avec la déconfiture évoquée plus haut au début des années (cf 80.https://www.hommes-et-faits.com/Para_Psy/Jh_Barbault.html) que la validation en 1989 de cette date, annoncée dès 1955 (Défense et Illustration de l'Astrologie, Ed Grasset) avec le démantélement du monde communiste ne parviendra pas à effacer, d'autant que Barbault n'avait nullement préciser de quoi il s'agirait. L'étude de ses textes de l'époque laissait entendre une progression et non une régression pour le dit monde!. D'ailleurs en 1989, à la veille des événements, Barbault s'était bien gardé d'y revenir dans sa revue L'Astrologue. Ce fut pour lui une "divine surprise", un lot de consolation, pour ses 70 ans.
De quel "décrochage" entendons-nous parler ici? Nous dirons que les praticiens, désormais, ne vont plus guère s'intéresser aux cogitations des théoriciens et qu'une certaine sclérose consensuelle s'instaurera avec un retour notamment aux textes anciens comme bouée de sauvetage, reprenant littéralement les dispositifs des maitrises planétaires du Septénaire, tout en validant l'adjonction des "nouvelles" planétes, apport non pas des astrologues mais des astronomes, devenus les seuls crédibles aux yeux de la base de la société astrologique, les chercheurs en astrologie n'ayant plus droit au chapitre. C'est justement tout l'enjeu des sept années qui viennent -selon notre astrologie EXOLS- que de reprendre le controle de la situation pour la "recherche astrologique" à la fois en se démarquant des astronomes et de l'orthopraxie des "professionnels", ne voulant plus entendre parler que de déontologie ( RAO, FDAF, cf notre Livre Blanc de l'Astrologie, 2006)
JHB 13 01 23
jacques halbronn Histoire de l'astrologie. Les 4 Eléménts et le Septénaire planétaire
Jacques halbronn Histoire de l' Astrologie. Les 4 Eléments et le Septénaire planétaire.
Selon nous, l'étalon or de l'astrologie est le 4. On le retrouve notamment avec les 4 saisons, le tétramorphe, les 4 Eléments. Or, dans l'astrologie chinoise on a 5 Eléments, afin de s'ajuster sur les 5 planétes (Septénaire moins les luminaires).
L'astrologie s'est trouvée, dans sa genése, confrontée à ce probléme d'ajustement de diverses séries numériques. C'est ainsi que le dispositif des "doubles domiciles" (cf la Tétrabible) aura tenté de concilier les 12 signes avec le Septénaire, ce qui n'aura pas été le cas pour les exaltations, du moins dans l'Antiquité. Rappelons la pratique des "termes", déjà présente chez Manilius et Ptolémée, consistant à diviser chacun des 12 signes en 5 secteurs associés aux 5 planétes (Septénaire moins Luminaires).
En fait le Septénaire doit se divieser en trois groupes:
1 Le Soleil,
2 L'axe Lune Saturne
3 le quatuor Mercure Vénus Mars et Jupiter Il est clair qu'il existe un axe Lune -Saturne, du fait du rapport des jours et des années, que l'on retrouve dans la Bible mais aussi dans les directions secondaires.
Lu sur le Net:
"Les progressions, appelées aussi « directions secondaires », correspondent au développement psychologique de l’individu que l’on établit sur une base symbolique qui est généralement « 1 jour = 1 an » (base solaire), bien que d’autres rythmes symboliques puissent être retenus (en degré d’arc solaire notamment ou sur une base lunaire), y compris en sens chronologique inverse avec les progressions converses (qui ont une nature plus karmique)."
Or, force est de constater que la prise en compte de l'axe Lune-Saturne n'aura pas constitué un garde fou efficace pour maintenir de cette division ternaire du septénaire. C'est ainsi qu'un Jean Pierre Nicola, (en proposant le RET (en 4 groupes) bien qu'il ait été l'auteur en 1977 d'un essai intitulé 'Nombres et formes du cosmos" (Ed Traditionnelles) aura préféré mettre la Lune à part et constituer un groupe réunissant le Soleil, Mercure et Vénus et un autre " mars Jupiter Saturne" au lieu de reconnaitre l'existence de l'axe Lune Saturne, pourtant mise en évidence avec les domiciles, Lune en Cancer face à Saturne en Capricorne! Nicola, en outre, n'aura pas respecté l'intégrité du septénaire en tant qu'ensemble clos, et aura constitué le groupe Uranus Neptune Pluton, comme troisiéme division du RET!
Tout cela aura évidemment contribué à désarticuler toute notre perception du systéme solaire en rendant impossible la relation du 4 avec le 7 ou avec le 12 même si l'on doit signaler les triplicités (Feu, Terre, Air, Eau) et les quadruplicités (axées sur les saisons: signes cardinaux, fixes, mutables.) Nous sommes là en présence -ni plus ni moins, d'une erreur de décryptage du systéme solaire. Or, toute la question est celle de la reconnaissance de cette erreur par la communauté astrologique, point que nous aborderons dans un autre texte.
En fait, tout tourne autour du traitement de Saturne. D'une part, comme on l'a dit, en ce que l'on aura introduit depuis deux siècles environ et par la suite des astres nouvellement découverts, grâce aux télescopes, sans oublier les astéroïdes et d'autre part, l'intégration de Saturne dans un même ensemble avec Mercure, Vénus, Mars et Jupiter, sans parler du cas des luminaires, mis sur le même plan dans les dispositifs des maitrises planétaires, en vue de constituer un septénaire d'un seul tenant.
Il est vrai que le 7 apparait par ailleurs quand on divise par 4 les cycles de la Lune et de Saturne-ce qui va notamment donner la semaine avec les noms planétaires des jours de la semaine. Le 7 aura généré toute une série de classement comme dans le cas des sept péchés capitaux ou des "sept nains", dans le conte de Blanche Neige. Nous sommes le premier à accorder au 7 toute son importance (cf les Sept vaches grasses /maigres dans le Livre de la Genése correspondant à sept années.
Au bout du compte, au lieu de considérer le 'quatuor" planétaire, au coeur du systéme solaire comme renvoyant à une division en 4 du parcours Lune Saturne, on aura fini par considérer celui-ci comme ayant une valeur cyclique au même titre que l'axe lune Saturne, ce qui aura privé de sa centralité au cycle saturnien (cf notre Astrologie selon Saturne, Ed La Grande Conjonction, 1994) Au lieu de respecter la dualité entre astres prometteurs (Lune Saturne) et astres significateurs (Mercure Vénus Mars Jupiter), on aura fini par basculer avec Barbault dans une théorie cyclique combinant deux ou plus planétes entre elles au lieu de relier un facteur mobile avec un facteur fixe.
Toute cette confusion tient à une mauvaise lecture du systéme solaire, ne respectant pas la différence entre Astrologie et Astronomie. Ce n'est, en effet, pas parce que l'on est en présence de ce systéme qu'il faut le traiter sur un même pied, sous prétexte d'une unité terminologique d'ordre mythologique. Rappelons d'ailleurs que les jours de la semaine dans le monde germanique, n'ont conservé que la lune, le soleil et Saturne, les autres jours étant associés à des dieux et non à des planétes.
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JHB 12 01 23
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