jeudi 30 juin 2022

jacques halbronn Epistémologie et linguistique; Le principe de la dérivation , de la gravitation à partir d'un radical central

jacques halbronn Epistémologie et linguistique; Le principe de la dérivation , de la gravitation à partir d'un radical central Il importe de déterminer comment une langue est censée fonctionner idéalement et originellement, ce qui vaut pour une société et pour toute systémiqu étant entendu que par le biais des mimétismes et des emprunts, la plupart des langues se montrent fort éloignées de leur schéma de départ. La linguistique comparée permet d'établir un classsement tant synchronique que diachronique. En d'autres termes, nous dirons qu'une langue doit s'appuyer sur un riche réseau de dérivés, de marqueurs suffixaux etc, ce qui lui permet de produire de riches variations avec une grande économie de moyens, c'est à dire en se servant d'un nombre limité de radicaux; cela signifie un recours important à l'homonymie et un usage parcimonieux (Occam) de la synonymie On trouve sur Internet cette définition de l'homonyme: "Se dit des mots de prononciation identique (homophone) et de sens différents, qu'ils soient de même orthographe (homographe) ou non (ex. ceint, sain, sein, seing)." Nous pensons qu'il faut revoir une telle présentation des choses. Pour nous, l'homonymie rassemble tous les dérivés à partir d'un même radical; Certes, ces dérivés offriront des significations diverses -- ce qui est leur raison d'être- mais dans un champ morphosémantique bien circonscrit et non aléatoire comme cela ressort de la définition ci dessus dont l'intérêt épistémologhique est médiocre. la véritable fonction de l'homonymie ne se comprend que par opposition à la synonymie; l'homonymiie étant la norme et la synonymie, la "dérive", l'aberration -pathologie de l'épistémé; Nous dirons qu'une langue qui est restée fidéle à sa conception première doit être en mesure de faire varier économiquement ses radicaux, au prix de nuances subtiles, ce qui exige de ses locuteurs (émetteurs et récepteurs) une certaine acuité visuelle et auditive, ce qui renvoie à certaines problématiques propres à la phonologie. Si elle n'y parvient pas ou plus, cette langue risque fort de glisser vers la synonymie; Si l'on transpose sur le plan politique, nous aurons des sociétés "homonymiques" comportant un centre dont tout dérive à côté de sociétés synonuymiques hétérogénes, comportant une pléthore de signifiants, au sens saussurien du terme, le terme signifiant étant probablement calqué sur l'anglais "meaning". Dans une langue synonymique, un grand effort de mémorisation de "noms" différets sera exigé alors que dans une langue homonymique, la circulation dans la langue passera par le visuel, ce qui signifie qu'il sera relativement aisé de déviner le sens d'un mot, en identifiant son radical, en se servant du contexte. On abootit à deux idées de la "richesse" d'une langue: d'une part, une langue disposant d'une grande variété de radicaux de diverses origines (emprunts) et de l'autre une langue ne comportant que d'un nombre restreint de radicaux qui subiront des variations minimales suffisantes pour gérer une richesse morphosémantique optimale; Si l'on transpose ces observations lingustiques sur le plan théologique et mythologique, nous dirons qu'un seul et même curseur peut suffire dès lors qu'il sera décliné au moyen d'additions, de dérivations; Nous avons ainsi montré en astrologie, le danger qu'il y avait à multiplier le nombre de cureseurs alors que l'on pouvait fort bien avec un seul curseur générer diverses variations; Dans tous les cas de figure, la multiplicité des curseurs est génératrice de désordre synchronique, chaque curseur suivant un paramétre qui lui est propre alors que la multiplicité des affixes reléve de la diachronie; Autrement dt, la diversité doit se situer dans la diachronie, la succession des phases et non dans la promiscuité des facteurs; Sur le plan politique, l'alternance est une solution diachronique alors que la coalition est une "solution" synchronique; JHB 30 06 22

jacques Halbronn Théologie et politique. De la fin du monde à la création du monde

jacques halbronn Théologie et politique . De la fin du monde à la création du monde. Nous voudrions montrer, en ce temps de menace nucléaire, que la problématique de « fin du monde » éclaire celle de « création du monde »En effet, la fin de notre monde ne serait, en tout état de cause, la fin de l’Univers tout entier. Si notre Humanité pourrait un jour s’anéantir, cela n’impacterait en aucune façon la totalité du « Cosmos ». Un peu d’humilité, de grâce! Dès lors, il conviendrait de se demander ce que peut signifier la « création du monde », au sens du premier chapitre de la Genése. א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Selon nous, là encore, il ne s’agirait que de « notre » monde et de « notre » Dieu car la notion de Dieu est fonction de celle de la création dont il serait l’auteur. Autrement dit, le dieu de notre monde doit être reconnu comme tel, à la mesure de notre petit monde (microcosme) et nous récusons, pour notre part, toute représentation de « notre » dieu qui serait assimilée à celle d’un Deus sive Natura.(Spinoza) En ce sens, nous préférerons parler d’une Surnature, d’une nature augmentée, complétée, prolongée. De même , nous pensons que ce Dieu a « fabriqué », une humanité dont il dit qu’elle est « son peuple » (cf Exode III), qui sont les Juifs, le « peuple élu » afin de veiller sur Sa Création. Selon nous, cela ne ferait vraiment guère sens que ce Dieu fût celui de toute l’Humanité pas plus qu’il n’est celui de tout l’Univers. La théologie est la science qui se consacre à comprendre ce dieu, sa mission en évitant de commettre toute une série de contre sens et d’nvraisemblances. Epistémologiquement, il importe de considérer ce dieu comme un architecte dont le plan d’ensemble ferait sens et par voie de conséquence, théologie et anthropologie doivent converger. Selon nous, ce qui est au principe d’une action doit se présenter selon une certaine cohérence qu’il convient de faire apparaitre par delà les déformations et les scories, tout comme une langue au départ doit obéir à une symétrie en évitant de laisser entendre qu’au départ, cette langue était déjà syncrétique! JHB 30 06 22

Jacques Halbronn sur le chapitre IV de l'Evangile selon Jean: Scio Quia Messias venit qui dicitur Christus

Jacques Halbronn sur le chapitre IV de l’Evangile selon Jean »Scio quia Messias venit qui dicitur Christus » La lecture du chapitre IV de l’Evangile de Jean nous montre que Jésus le Judéen était venu pour les Galiléens car nul n’est prophéte en son pays, y est-il dit Vulgate quia propheta in sua patria honorem non habet. On peut donc se demander ce que peut signifier le fait de relier Jésus à Nazareth en Galilée car cela aura certainement contribué à brouiller les pistes. . Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm (cf Wikipedia), cette qualité de Roi des Juifs ne serait pas lié à sa messianité pas plus que le roi de Perses Cyrus n’est pas roi du fait de sa messianité (Esaie Ch 45). En fait, Jésus, en tant que roi des Juifs serait venu sauver les Galiléens tout comme Moise l’Egyption libérer les » Fils d’Israel » (Exode) . Le chapitre IV de Jean concerne la rencontre de Jésus avec une « samaritaine ». et celle-ci s’exprime au sujet d’un Messie qui sera appelé Christ (Oint, messie, Mashiah) Texte de la Vulgate: « Scio quia Messias venit qui dicitur Christus » (versets 24-25) texte latin sed venit hora et nunc est quando veri adoratores adorabunt Patrem in spiritu et veritate nam et Pater tales quaerit qui adorent eum traduction française Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Au verset 47, il est bien précisé que « Jésus était venu de Judée en Galilée » Vulgate : « Iesus adveniret a Iudaea in Galilaeam » En conclusion, en tout état de cause, Jésus était le Messie des Galiléens et non des Juifs et il n’avait donc pas être reconnu comme Messie par les Juifs. Annexe 4:24 spiritus est Deus et eos qui adorant eum in spiritu et veritate oportet adorare Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. 4:25 dicit ei mulier scio quia Messias venit qui dicitur Christus cum ergo venerit ille nobis adnuntiabit omnia La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir celui qu’on appelle Christ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. 4:43 post duos autem dies exiit inde et abiit in Galilaeam Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée; 4:44 ipse enim Iesus testimonium perhibuit quia propheta in sua patria honorem non habet car il avait déclaré lui-même qu’un prophète n’est pas honoré dans sa propre patrie. 4:47 hic cum audisset quia Iesus adveniret a Iudaea in Galilaeam abiit ad eum et rogabat eum ut descenderet et sanaret filium eius incipiebat enim mori Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir. JHB 30 06 22

Jacques Halbronn Théologie. La fin et la création du monde n'est pas ...

Jacques Halbronn Le véritable historien doit être capable de restituer ...