Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 22 octobre 2023
jacques halbronn Théologie. Le paradigme du "Plan Divin"
jacques halbronn Théologie. Le paradigme du plan divin
Entre le paradigme de l'évolution indéfinie en direction de quelque fin du monde et le paradigme constitutionnel élaborable et élaboré par les sociétés et dépendant de leur bon vouloir, se situe un autre paradigme, celui du Plan divin. La question qui se pose est celle des modes d''accés à l'un ou l'autre de ces trois paradigmes.
Premier Paradigme
Il s'agit d'une vision évolutive et expansive de l'univers, laquelle sous tend, peu ou prou, un schéma de type darwinien. Cela renvoie à une théologie d'un Dieu à l'origine de l'univers et la place de notre Humanité dans une telle représentation semble disproportionnée à l'instar d'une montagne accouchant d'une souris. Une telle épistémologie est appliquée dans les domaines les plus divers dès lors que l'on ne cherche pas à mettre en évidence une structure matricielle et cyclique, immuable mais néanmoins corruptible et altérable.
Deuxième Paradigme
A l'opposé du premier paradigme, nous n'avons plus affaire à un univers sur lequel nous n'aurions pas prise et que nous pourrions en quelque sorte reconfigurer à notre guise, autant qu'il nous plaira, ce qui lui confère paradoxalement une forme d'indétermination puisque notre liberté serait capable de modifier les structures que nous aurions instituées, instaurées, telles que les constitutions, les gouvernements, les lois, les langues, les frontières entre Etats.
Troisième Paradigme
Ce troisième paradigme est celui qui est exposé au premier chapitre du livre de la Genése, autour de la notion de Création. Il n'est en aucun façon réductible aux deux autres et correspond à une toute autre idée de Dieu à savoir qu'il ne s'agit ni d'un dieu assimilable à la Nature (Deus sive Natura, Spinoza) ni à un dieu auquel il serait loisible de s'adresser, par la prière et capable d'opérer des miracles remettant en question les lois propres au premier paradigme. Ce qui est proposé ici sous ce terme renvoie à une théologie "restreinte" tant dans le temps que dans l'espace, aux antipodes de quelque idée d'Infini. Limitation dans le temps parce que remontant à une période beaucoup plus récente que celle du premier paradigme, même si l'on ne saurait s'essayer à la circonscrire mais limitation dans l'espace car cette "Création" ne recouvre qu'une infime partie de l'Univers, à savoir notre Terre et le systéme "solaire" dont elle fait partie, sans oublier une humanité nouvelle venant s'ajouter à une humanité première. Théologie restreinte d'émergence donc tardive.
Ce troisième paradigme est cyclique, c'est à dire qu'il se manifeste par une récurrence en forme de mouvement perpétuel et immuable. L'évolution du premier paradigme devient "révolution", donc retour. Nous dirons que ce paradigme reléve d'un certain progrès technique et non de la Nature "brute". On est à cheval entre Science (premier paradigme) et Culture (2e paradigme)
SElon nous, la mention d'Adam ne saurait donc signifier l'Humanité toute entière mais bien une nouvelle Humanité réformatée, au coeur de cette biotechnologie qui sous tend le troisième paradigme; Théologie restreinte, en effet, ici, en ce qu'elle se polarise sur une néo-humanité correspondant peu ou prou à l'idée de peuple élu', capable de veiller sur le Plan Divin, de par sa programmation;
JHB 22 10 23
jacques halbvronn Bible et Astroologie EXOLS LEs deux phases et la Tour de Babel
Jacques halbronn Bible et Astrologe EXOLS . Les deux phases et la Tour de Babel
En Astrologie EXOLS alternent phases équinoxiales et solsticiale et l’on peut se demander la raison d’un tel aménagement. Nous en trouvons la clef dans l’épisode babélien qui met en scéne le passage d’une phase unitaire à une phase de division. Et qui dit division des langues dit démultiplication des nations, ce qui n’aurait pas été prévu, semble-t-il au départ du plan divin. Selon nous, ce passage du Livre de la Genése témoigne avant tout d’une dualité cyclique mais reléve du genre du commentaire. En fait, cette cyclicité avait sa raison d’ »etre tout comme le cycle des saisons, lié à l’organisation du systéme solaire, elle est donc intrinséque à son aménagement et non le fait d’une décision ultérieure, posture caractéristique du révisionisme israélo chrétien.
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« Le cycle des saisons trouve son origine dans l’inclinaison de la Terre. En effet, l’axe de rotation de la Terre (l’axe nord-sud) est incliné d’environ 23° par rapport au soleil »
Il reste que ce chapitre est une bonne illustration de l’alternance Equinoxialité/Solsticialite, la solsticialité correspondant à une sorte d’antithèse, à une parenthèse, à une suspension de la dynamique équinoxiale avec l’émergence de toutes sortes de clivages venant occulter l’harmonie équinoxiale, représentée par cette Tour (Migdal).
Genése XI
א וַיְהִי כָל-הָאָרֶץ, שָׂפָה אֶחָת, וּדְבָרִים, אֲחָדִים. 1 Toute la terre avait une même langue et des paroles semblables.
ב וַיְהִי, בְּנָסְעָם מִקֶּדֶם; וַיִּמְצְאוּ בִקְעָה בְּאֶרֶץ שִׁנְעָר, וַיֵּשְׁבוּ שָׁם. 2 Or, en émigrant de l’Orient, les hommes avaient trouvé une vallée dans le pays de Sennaar, et s’y étaient arrêtés.
ג וַיֹּאמְרוּ אִישׁ אֶל-רֵעֵהוּ, הָבָה נִלְבְּנָה לְבֵנִים, וְנִשְׂרְפָה, לִשְׂרֵפָה; וַתְּהִי לָהֶם הַלְּבֵנָה, לְאָבֶן, וְהַחֵמָר, הָיָה לָהֶם לַחֹמֶר. 3 Ils se dirent l’un à l’autre: « Çà, préparons des briques et cuisons-les au feu. » Et la brique leur tint lieu de pierre, et le bitume de mortier.
ד וַיֹּאמְרוּ הָבָה נִבְנֶה-לָּנוּ עִיר, וּמִגְדָּל וְרֹאשׁוֹ בַשָּׁמַיִם, וְנַעֲשֶׂה-לָּנוּ, שֵׁם: פֶּן-נָפוּץ, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ. 4 Ils dirent: « Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne le ciel; faisons-nous un établissement durable, pour ne pas nous disperser sur toute la face de la terre. »
ה וַיֵּרֶד יְהוָה, לִרְאֹת אֶת-הָעִיר וְאֶת-הַמִּגְדָּל, אֲשֶׁר בָּנוּ, בְּנֵי הָאָדָם. 5 Le Seigneur descendit sur la terre, pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils de l’homme;
ו וַיֹּאמֶר יְהוָה, הֵן עַם אֶחָד וְשָׂפָה אַחַת לְכֻלָּם, וְזֶה, הַחִלָּם לַעֲשׂוֹת; וְעַתָּה לֹא-יִבָּצֵר מֵהֶם, כֹּל אֲשֶׁר יָזְמוּ לַעֲשׂוֹת. 6 et il dit: « Voici un peuple uni, tous ayant une même langue. C’est ainsi qu’ils ont pu commencer leur entreprise et dès lors tout ce qu’ils ont projeté leur réussirait également.
ז הָבָה, נֵרְדָה, וְנָבְלָה שָׁם, שְׂפָתָם–אֲשֶׁר לֹא יִשְׁמְעוּ, אִישׁ שְׂפַת רֵעֵהוּ. 7 Or çà, paraissons! Et, ici même, confondons leur langage, de sorte que l’un n’entende pas le langage de l’autre. »
ח וַיָּפֶץ יְהוָה אֹתָם מִשָּׁם, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ; וַיַּחְדְּלוּ, לִבְנֹת הָעִיר. 8 Le Seigneur les dispersa donc de ce lieu sur toute la face de la terre, les hommes ayant renoncé à bâtir la ville.
ט עַל-כֵּן קָרָא שְׁמָהּ, בָּבֶל, כִּי-שָׁם בָּלַל יְהוָה, שְׂפַת כָּל-הָאָרֶץ; וּמִשָּׁם הֱפִיצָם יְהוָה, עַל-פְּנֵי כָּל-הָאָרֶץ. {פ} 9 C’est pourquoi on la nomma Babel, parce que là le Seigneur confondit le langage de tous les hommes et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre.
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