Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mercredi 20 mars 2024
jacques halbronn Linguistique le français langue masculine
jacques halbronn Linguistique Le français, langue masculine .
Nous avons associé les voyelles au principe masculin et les consonnes au principe féminin. De fait, les consonnes en hébreu sont mises en avant, alors que l'apport des voyelles reléve de l'ésotérique, comme en témoigne la question de la prononciation du tétragramme, dont le schéme consonantique doit être complété tout comme le corps féminin est dans l'attente de la semence masculine fécondante.
Or, dans de nombreux cas, les langues ont perdu leur tonalité, leur musicalité masculine à commencer par la question des diphtongues dont on observe l'existence virtuelle à l'écrit mais sans réalisation orale. C'est notamment la présence de la lettre "n" qui signale une telle faisabilité non accomplie comme dans le cas de l'allemand dont le "ein" pourrait aisément être diphtongué/diphtongable mais qui n'y parvient pas et recourt à des expédients pour marquer le féminin, par le biais de ce que nous appelons des "sur-marqueurs" avec le "eine", où le "e" final est souligné alors que le ein allemand devrait ressembler au "un" du français, ce qui donne "une" au féminin, avec un n qui disparait au féminin, ce qui permet d'utiliser le son "n" pour marquer justement le féminin.
On retrouve le même probléme en espagnol et en italie où les formes du pluriel de la conjugaison des verbes comme "vamos", ou "andiamo" sont les indicateurs d'une forme "on" qui a disparu, le n étant souvent placé au dessus du "o" comme dans le français de la Renaissance : "mon" s'écrivant, dans la préface à César "mo" surmonté d'une sorte de "tildé", terme venu de l'espagnol justement.
En hébreu, pas non plus de diphtongaison qui masculiniserait la langue. En revanche, la dimension féminin sera accentuée du fait de la pront.
onciation systématique des consonnes, alors que le français s'en garde bien notamment lorsque un "e" précéde un consonnes comme dans "les", mes , "chez", 'clef", "allez", ce qui va survocaliser la langue en évacuant au maximum la tonalité consonantique féminine. On comprend dès lors pourquoi le français aura pu pénétrer autant de langues (anglais, allemand, russe etc) car sa masculinité s'y prétait idéalemen
JHB 20 03 24
jacques halbronn Antropolinguistique. La dialectique voyalles/consonnes. clef de la bonne prononciation des langues
jacques halbronn Anthropolinguistique. La dialectique voyelles /consonnes, clef de la bonne prononciation des langues ,
Ce qui fait la véritable force, la qualité de la langue française, c’est son jeu sur les voyelles relevant du masculin et sur les consonnes relevant du féminin. Cela signifie qu’il s’agit de faire alterner ces deux catégories de sons, d’ailleurs bien distinguées en hébreu dont l’alphabet ne comporte que 22 consonnes, d’où la question de la prononciation du tétragramme.(Youd, Hé, Vav, Hé)
La chance insigne du français aura été de parvenir dans l’ensemble, un tel équilibre, ce qui devrait servir de modéle pour la restauration phonique d’autres langues, à l’avenir, hébreu compris. La clef du systéme du français est la lettre « e » qui tantôt favorise les voyelles quand cela précéde une ou plusieurs consonnes et tantôt favorise les consonnes quand cela suite une consonne. Cela signifie qu’une consonne non suivie d’un ne doit pas se prononcer et qu’une consonne suivie d’un e devra s’entendre. On pourra donc parler d’un principe d’alternance que l’on peut appliquer sur différents plans psychosociologiques, selon l’approche de l’anthropolinguistique, dans son expression cyclique telle que nous l’avons codifiée ailleurs.
Voyons donc à quel tableau de la structure du français, l’on aboutit, quitte à observer, à relever des anomalies, des corruptions, des malentendus. qu’il conviendra de corriger à l’avenir. De quelle façon, notamment, peut-on ainsi distinguer les marqueurs qui concernent le singulier et le pluriel, le masculin et le féminin, selon qu’il s’agit de noms, d’adjectifs, de verbes.
C’est ainsi qu’en français, le fait de remplacer le L par le U conduira à basculer du féminin vers le masculin et vice versa. Le binome national/nationaux illustrera notre exemple et dans cas cas l’adjectif au singulier (national) ferait pencher la balance vers le registre des consonnes et vice versa. Nationaux est plus court que National et donc selon nous, il en dériverait puisque l’on passe toujours du long vers le court tout comme le sculpteur part d’un bloc pour le ciseler et donc le réduire et non l’inverse. On passe du féminin au masculin avec belle qui donne beau, vieille qui donne vieux. Le masculin et le pluriel suivraient le même processus face au féminin et au singulier avec la suppression du « L » remplacé par un ‘U’ lequel incarne le champ des voyelles, en est comme le champion. On voit tout l’intérêt pour le français d’avoir intégré dans l’écrit voyelles et consonnes, à la différence de l’hébreu, où les voyelles n’auront pas été conservées à l’écrit et auront dépendu d’une transmission orale. Passons à présent à la conjugaison des verbes. Le singulier raccourcit le pluriel; ils veulent /il veut, ils prennent, il prend etc Cette fois, c’est le pluriel qui va être abrégé alors que pour les noms et les adjectifs, c’est le pluriel qui abrégeait!: En ce qui concerne le féminin, celui-ci favorise les consonnes comme bonne face à « bon », où le n était occulté par la diphtongue, assimilable à une voyelle.
Encore faut-il souligner le processus de prononciation ou de non prononciation des consonnes exposé plus haut. En effet, l’abréviation ne signifie pas que la consonne disparait à l’écrit alors qu’elle n’est qu’occultée à l’oral. En français, ce qui est écrit n’est pas à prononcer d’office! Il y a des régles pour cela. Et ce n’est qu’à ce prix, à cette condition, que le phénoméne étudié prend tout son sens. Prenons le cas des mots se terminant à l’écrit par une consonne mais précédés de la lettre « e », cette consonne ne devra pas être prononcée pour autant..On trouve ainsi toute une série de mots se terminant par « d », par « r », par « s » (les), par z (pensez) avec des consonnes « muettes » , tous ces mots se terminant par le son « é » : panier, les, clefs, chefs, penser, manged (devenu mangé) etc, confondant ainsi le participe passé et l’infinitif, entre autres. Il nous faut dire un mot des sur-marqueurs que sont l’accent et l’apostrophe et qui visent à aligner l’écrit sur l’oral, ce qui a des effets négatifs car ces usages ne couvrent qu’en partie les cas concernés, ce qui fait croire qu’en leur absence, certaines régles ne s’appliqueraient pas! L’inconvénient, en français, d’un tel procédé tient au passage du masculin au féminin ou plutot à l’inverse. On ne passe pas de » aimede « à aimé (aimed, doit se prononcer sans le son « d »), dès lors que le « d » a disparu à l’écrit comme à l’oral. La comparaison avec l’italien ou l’espagnol, met en évidence une carence du français quant au participe passé au niveau consonantique. Mais cette critique ne vaut que pour la première conjugaison puisque l’on trouve écrit/écrite, le i jouant ainsi le rôle du « e ». Inversement, l’apostrophe conduit à éliminer une voyelle mais cela vaut aussi quand l’apostrophe n’est pas mis en place. Je t’aime doit se lire « J’t'aime », il faudrait donc, pour bien faire, placer deux apostrophes et non une seule.
Récapitulons: on passe du pluriel au singulier des adjectifs et des noms en passant de « U » à « L » (nationaux/ national ou châteaux/.castel) mais avec des L qui ne se prononcent pas sauf s’ils sont suivis de voyelles (chatelain) et du féminin au masculin en passant de L à U.(belle/beau).On se gardera de confondre ces deux cas de figure en français. On rencontre un schéma ternaire, thèse, antithèse, synthèse: long-court-long belle/beau/beauté, vielle, vieux/vieillesse etc quand on forme des substantifs, notamment.
JHB 20 03 24
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