mardi 16 mai 2023

Jacques halbronn Linguistique La dialectique consonnes/voyelles en franàais et en hébreu

jacques Halbronn Linguistique La dialectique consonnes/voyelles en français et en hébreu Marc Alain Ouaknine rappelle (Les Essentiels) "En hébreu (comme dans d’autres langues sémitiques telles que l’araméen ou l’arabe), les voyelles existent mais ne sont en général pas notées dans le texte écrit. On les rencontre dans les livres pour enfants ou les journaux pour débutants ou encore dans les livres de préparation à la lecture du texte liturgique. En fait, à l’origine, les voyelles étaient totalement absentes, l’écriture hébraïque ne notait que les consonnes et c’est le lecteur qui, par connaissance et reconnaissance des mots et des expressions, ajoutait la vocalisation adéquate ; ainsi, encore aujourd’hui dans l’hébreu moderne, le lecteur des textes hébraïques doit déjà connaître la langue pour la lire.". En fait, le français reléve également, à sa manière, d'une telle différenciation , notamment au regard de l'oral et de l'écrit. Cela nous conduit à penser que le français est l'héritier d'une tradition extrémement ancienne qui se sera perdue pour la plupart des langues européennes, comme nous l'avons déjà exposé en diverses occasions. Nous avons ainsi montré qu'une dizaine de consonnes de l'alphabet "latin" pouvaient s'accompagner d'apostrophes en lieu et place de la lettre "e".(c, d, j, l; m, n, qu, r, s, t), ce qui est la marque d'une symbiose entre l'oral et l'écrit. Mais même sans apostrophe, la lettre "e" ne se prononcera point même si 'elle figure à l'écrit. Il ne nous semble pas que cet aspect de la prononciation de l'écrit français ait été correctement signalé jusqu'à présent et nous mêmes l'avions laissé de coté dans notre mémoire de 1989 à l'Université Paris V ( Essai de description critique du systéme du français à la lumière des relations interlinguistiques). La question que nous traiterons ici est d'ordre sociopolitique, à savoir quelle est la portée d'une telle distinction entre consonnes et voyelles en français et en hébreu? Tout se passe en effet comme si les voyelles constituaient un apport subsidiaire et qu'il convenait, en quelque sorte, de les tenir à distance , sans se laisser envahir par elles, en maintenant la domination et l'entre soi des consonnes. Mais, en même temps, le français aura su préserver le trésor des combinatoires sonores qui s'est largement perdu ailleurs, y compris en hébreu du moins tel qu'il nous est présenté et restitué. Nous avons ainsi discerné deux niveaux, l'un matriciel et concentré (court), l'autre dérivé et dilué (long), l'un supérieur, l'autre inférieur. Par exemple huùain, et humaine; la diphtongue se dissolvant au féminin, tout comme pour un et une.. En hébreu, l'on a aussi un changement pour les marqueurs de genre : gadol (court) donne au féminin "guedola", avec un sheva qui doit donner à l'oral "gdola", ce qui n'est d'ailleurs pas respecté en hébreu moderne. Or, c''est précisément ces combinaisons de consonnes qui sont au coeur de la phonétique du français, comme c'est déjà en effet le cas avec l'apostrophe si ce n'est que l'apostrophe est utilisée devant une voyelle en français. Mais le français oral ne se réduit pas a l'apostrophe. On dire j'aime mais aussi j't'aime, tout en écrivant 'je t'aime'. Une telle procédure permet au français de privilégier la phrase sur le mot car les mots sont une décomposition de la phrase, c'est à dire le passage de l'un au multiple, qui correspond au rapport du chef au groupe. On dira comme au jeu d'échecs que les consonnes sont les pièces majeures (tour, cavalier, fou, reine (plus le roi qui quand il est pris marque la fin de la partie, le mat "Sheikh mat," le roi est morte, qui a doné le mot "échec") et les voyelles les pions que l'on peut plus facilement sacrifier. On fera la même remarque pour les honneurs dans le jeu de cartes classique et les arcanes majeurs et mineurs au Tarot) JHB 16 05 23

Jacques halbronn L'astrologie et la problématique socio-politique du travail. Seconde Partie

jacques halbronn L’astrologie et la problématique socio-politique du travail Seconde Partie Est ce que le (non) travail est une valeur de gauche ou de droite? nous avons montré astrologiquement que la Gauche était vouée à aller dans le sens d’une réduction du temps de travail voire à un découplage entre travail et moyens d’existence. Fabien Roussel, au PC a refusé l’idée d’une Gauche s’éloignant deJacque la valeur Travail : «La gauche doit défendre le travail et le salaire et ne pas être la gauche des allocations, minima sociaux et revenus de substitution ». Sur Internet: « Le mot travail vient du latin tripalium, qui était (…) un instrument de torture composé de trois pieux ! Historiquement, le travail désigne, en effet, la souffrance, la douleur, en particulier celle que peut endurer une femme lors de l’accouchement » Cette déclaration a suscité pas mal de remous mais force est de constater qu’une certaine Gauche n’aura cessé de chercher à réduire le temps de travail, de Léon Blum à Fraçois Mitterrand et Lionel Jospin sans parler du RMI instauré par Michel Rocard. Sur Interner » Ier décembre 1988, le Revenu Minimum d’Insertion était institué. Une allocation universelle votée à l’unanimité à gauche comme à droite. Retour sur le lancement du RMI, l’ancêtre du RSA. 1988, Michel Rocard Premier ministre socialiste instaure le RMI.. Une promesse de campagne de François Mitterrand dans un contexte social tendu. La misère.. Car dans les années 80 , la France est confrontée au phénomène des nouveaux pauvres : entre 1980 et 1988 , le taux de chômage en France passe de 5% à 8%. Alors chose rare, le Revenu Minimum d’Insertion, est voté à l’unanimité. Ce qui a permis de convaincre la droite, c’est le « I » de RMI.. Autrement dit, la volonté d’insertion de ces chômeurs en fin de droits. Car c’était bien ça l’enjeu : faire revenir sur le chemin du travail des chômeurs de longue durée. Mais ce qui devait être une mesure transitoire permettant aux chômeurs de revenir dans le monde du travail est devenu pérenne. 10 ans après l’instauration du RMI Michel Rocard dressait un bilan plutôt défaitiste : « il est arrivé au RMI une catastrophe, c’est que le chômage a continué à augmenter à ce moment-là le RMI au lieu d’être un flux permanent renouvelé mais stable de chômeurs, est le traitement d’un stock de gens en constante augmentation. Il n’a pas été fait pour cela, il ne peut pas tenir. » En 2008, 20 ans après son instauration, le RMI laisse sa place au RSA. Aujourd’hui un million 800 milles personnes touchent cette prestation ». A contrario, le travail – comme on l’ a montré dans notre première partie – serait plutôt à classer à Droite. Mais le fait est que le débat ne semble pas s »établir sur les bases appropriées qui sont celles que nous avons exposées plus haut. En tout état de cause, le travail est fonction du progrès technique et technologique, à la fois en ce que le dit progrès génére du travail et à la fois parce qu’il en change la nature et implique un recyclage. Mais du point de vue théologico-astrologique, nous dirons que le travail serait plutôt une remise en question du plan divin, une tentative pour échapper à son emprise et d’ailleurs, l’astrologie EXOLS ne met- elle pas en place une alternance entre deux périodes fort contrastées, l’une qui -en équinoxialité- pronerait une concentration de la productivité/production et l’autre – en solsticialité – qui profiterait de la baisse de productivité pour relancer l’emploi opéré par les humains? Si l’on admet que l’astrologie fait la part de l’opposition à la domination de colonisateurs de notre planéte Terre, l’on comprendra que la phase solsticiale permet à notre humanité, périodiquement, d’accéder au travail sans être totalement aliénée par une machine – dans tous les sens du terme- qui se passerait d’elle pour produire des biens et en ce sens, les femmes seraient le vecteur d’une telle phase solsticiale. Nous avons récemment caractérisé la phase solsticiale comme correspondant à une baisse de la gravitation sociale, de l’emprise du leadership. On peut donc parler d’une pause de la domination. Toute la question, ici, de déterminer qui de la Gauche ou de la Droite est en phase avec cette dualité EXOLS? Nous pensons qu’un tel clivage ne fait sens qu’au regard de la problématique ainsi posée. Il ressort que la Gauche reléverait de l’équinoxialité et la Droite de la solsticialité, quelles que soient les dérives idéologiques qui ont pu altérer, fausser une telle dualité. En ce sens, Fabien Roussel (cf supra) aurait ainsi interpellé la gauche au prisme de la question cruciale du Travail. Il convient de distinguer les deux imaginaires de gauche et de droite face au Travail. Denis Clerc ( Le travail vu de gauche, vu de droite les deux faces du miroir déformant. (Revue du MAUSS 2001 n° 18) écrit que l‘imaginaire de gauche » consiste à faire apparaître les dynamiques régressives qui structurent la société dans le domaine du travail, alors même que la société dans son ensemble continue de progresser. Plutôt que de travail, on préfère parler d’emploi, c’est-à-dire mettre l’accent sur les droits sociaux, les salaires et le statut liés au contrat de travail. L’argumentaire est double : d’une part, l’emploi se précarise, ce qui risque d’aboutir à terme à une sorte de pourrissement du salariat; d’autre part, la part des salaires régresse dans l’ensemble de la richesse créée et notamment les salaires du bas de l’échelle, provoquant une accentuation des inégalités. (…) « L’imaginaire de droite est d’une tout autre nature : il consiste à dépeindre le travail sous des jours chatoyants, à montrer, presqu’en termes marxistes, qu’à la fatalité de la subordination et de la hiérarchie succède, ou succédera bientôt, le règne de la liberté et de l’épanouissement personnel. Cet imaginaire optimiste prend deux formes : l’une consiste à avancer que les jours du salariat sont comptés, qu’au travail salarié va succéder la prestation de services rendue par un travailleur indépendant, appelé pour sa compétence et gérant un « portefeuille d’activités » (l’expression est de Charles Handy). La seconde insiste davantage sur la transformation du travail salarié lui-même : de prescrit, il devient autonome, d’une obligation de moyens on glisse vers l’obligation de résultats, chacun étant amené à prendre les bonnes décisions au lieu d’attendre qu’un chef les lui dicte. » Nous dirons que la Gauche -contrairement à ce qu’affirme le secrétaire du PCF vise à limiter au maximum le temps de travail, comme elle l’a prouvé depuis, notamment, 1936.La réduction du temps de travail, la recherche d’un revenu universel (Benoit Hamon) qui n’en dépendrait pas.vont dans le sens d’un essor technologique qui libérerait l’Humanité tout en l’asservissant par ailleurs, en la plaçant sous tutell La Droite s’opposerait à un tel processus aliénant et verrait dans le travail un mode d’émancipation. Cela correspondrait à une approche chrétienne si l’on admet comme nous l’avons proposé dans nos écrits théologiques, que le Christianisme s’oppose au plan divin. Là encore, l’on butte sur un autre questionnement qui est- cette fois – celui de l’imaginaire autour de l’idée de Dieu. Débat entre un Dieu créateur qui aura mis en place une mécanique qui n’a plus besoin de lui (cf le chapitre Iere du Livre de la Genée) et un Dieu faiseur de miracles,remettant en question un ordre primordiale, qui est celui du Christianisme face au Judaisme. En ce sens, l’on comprend, quelque part, pourquoi les Juifs se sont fortement illustré à Gauche et l’on pense à un LéonTrotsky, entre autres. parmi les « bolkcheviks » d’où l’anticommunisme d’un Hitler (sauf lors du pacte germano-soviétique 1939-41) On parlera alors d’un judéo-bolcjhévisme., » expression politique et polémique employée dans des discours alliant antisémitisme et anticommunisme. Le concept désigné par ce terme et ses variantes, très répandu dans l’entre-deux-guerres, vise à affirmer que les Juifs sont, derrière ou parmi les bolcheviks, les maîtres d’œuvre de la prise de pouvoir par les bolcheviks en octobre 1917 et les véritables dirigeants de l’URSS ; plus largement, il les voit comme responsables du marxisme, ainsi que du mouvement communiste en général. »(Wikipedia) En d’autres termes, nous dirons que la Gauche ne fait sens dans le débat politique qu’au prisme de la dialectique septennale Equinoxe/Solstice et que le débat s’en trouverait sensiblement clarifié si l’on évitait un syncrétisme de mauvais aloi. D’un point de vue théologico-politique, la gauche se situerait idéalement du côté de la théologie judéo-astrologique telle que nous l’avons formulée en diverses occasions et d’ailleurs, c’est en phase équinoxiale qu’en France elle est arrivée au pouvoir ou aura en tout cas exercé un certain pouvoir de nuisance (1936, 1968, 1981, 1997, 2012) A contrario, la Gauche aura reculé en phase solsticiale comme lors du retour de De Gaulle en 1958. Actuellement, nous sommes entrés en phase équinoxiale et l’on voit la gauche se déchainer contre l’allongement de l’âge de la retraite, qui est une mesure de Droite, dictée par une conception malthusienne de l’économie. Rappelons que Macron aura été élu en 2017 en phase solsticiale et qu’il en est resté à ce qu’il avait annoncé à l’époque. Mais le probléme actuel de la Gauche, c’est précisément son ambiguité par rapport à la question du travail. JHB 16 05 23