Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 3 mars 2024
Biblio UnICORNE Ed Arché. Le Monde Juif et l'Astrologie 1985
BIBLIO UNICORNE - Archè Milan
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Les Kabbalistes chrétiens de la Renaissance
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Aperçus historiques touchant à la fonction de René Guénon
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Ce G, que désigne-t-il ? Perspectives nouvelles sur quelques symboles des tailleurs de pierre, perspectives nouvelles sur quelques symboles des tailleurs de pierre
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L’espace symbolique. Développements du symbolisme mathématique des états multiples de l'Être
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La Divine Proportion & l'Art de la Géométrie. Études de symbolique chrétienne
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L’Esprit et la Nature
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Le Monde Juif et l'Astrologie. Histoire d'un vieux couple.
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Pour un aboutissement de l'œuvre de René Guénon : III - Etudes sur l'ésotérisme chrétien
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L’occultisme en France aux XIXe et XXe siècles. L'Église Gnostique
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Pour un aboutissement de l'œuvre de René Guénon : II - La Franc-Maçonnerie et l'Eglise Catholique
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Toison d'Or et Alchimie
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Orion. Recherches sur l'antiquité des Védas
Tilac Gandgâdhar Bâl
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Ecrits pour La Gnose comprenant la traduction du Traité de l'Unité
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"Pour un aboutissement de l'œuvre de René Guénon : I - Les ""Aperçus sur l'initiation"""
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Le Livre Bâhir - Sepher ha-Bahir
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L’Instant et l'Éternité
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Titus Burckhardt
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Clef astrologique du Mahâbhârata. l'Ère Nouvelle.
Paule Lerner
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jacques halbronn Linguistique. L'imbroglio des marqueurs de genre ('français, italien, espagnol, anglais, hébreu)
jacques halbronnn Linguistique L'imbroglio des marqueurs de genre (français, italien, espagnol, anglais , hébreu)
Un bel exemple de corruption d'une langue est fourni par le français, et il conviendra à l'avenir de corriger une telle dérive. Il s'agit de la gestion du participe passé et de la suppression de la consonne finale du fait que celle-ci ne se prononçait pas dans certains cas. La comparaison avec les autres langues latines fait apparaitre l'anomalie du français tel qu'il a été impacté par on ne sait quel zêle.
Prenons le mot "issue", qui est à rapprocher de l'italien "uscita", Le féminin s'y entend comme le masculin : issu/issue. Ce probléme concerne non seulement les participes passés mais aussi leur usage en tant que nom comme pour "entrée", que l'on comparera avec l'espagnol "entrada". Le "d" et le "t" auront été les principales victimes d'un tel charcutage! Cela a pour effet de ne plus savoir distinguer entre le masculin et le féminin, au niveau orale. On pourrait ainsi s'amuser à recenser le nombre d'exemples liés à une telle dérive comme pour chéri/ chérie
Cela. dit, les autres langues latines ont, de leur côté, le tort de prononcer la consonne finale laquelle devrait rester muette. Cela vaut aussi pour l'anglais qui a gardé la forme française en "ed" à l'écrit comme à l'oral jusqu'à ce jour. Le français aura ainsi généré toute une série de barbarismes lors du passage du masculin au féminin avec cet ajout dérisoire du "e" après une voyelle : aimé/aimée, enchanté/enchantée, désolé/désolée , ami/amie etc, etc. Un tel phénoméne constitue une tâche sur la langue française. Il ne s'agit pas de changer la prononciation du masculin puisque la consonne finale est censée être muette quand elle n'est pas suivie de la lettre "e" mais bien celle du féminin. Cette confusion des genres se retrouve en anglais, lequel ne modifie pas ses adjectifs au moyen du marqueur approprié, ce qui vaut actuellement pour le français du fait de son alignement de l'écrit sur l'oral .
L'histoire n'est pas terminé(d)e car tant l'italien que l'espagnol auront fini par adopter le marqueur de genre en "o" et en "a", du fait que les anciens codes de prononciation leur auront échappé; Au lieu de respecter la forme brève, abrégée du masculin et la forme longue du féminin, à savoir la prononciation de la consonne finale au féminin et la non-prononciation au masculin- d'où l'abréviation- les gestionnaires de ces langues auront basculé vers les marqueurs a et o, ce qui ne respecte plus la dialectique de l'abrégé et du long et constitue en quelque sorte une redondance avec la superposition de deux types de marqueurs, ce qui constitue un autre exemple de dégradation. Quant à l'allemand, il n'aura certes pas opté pour le binome a/o mais il ne respecte pas la non prononctiation de la consonne finale au masculin et ne produit pas la diphtongaison impliquée. Il allonge certes la forme masculine en prononcçant le "e" final, ce qui est un contre sens structurel (klein-e) Quant à l'hébreu, il respecte la dualité bref.-long (qatan/qu'tana, gadol, g'dola) mais ne respecte pas la non prononciation de la consonne finale, propre au marqueur masculin.
JHB 03 03 24
Jacques halbronn Remarques sur "Les Initiés de l'An Mille à nos jours" de Jean-Jacques Beidu (Ed Robert Laffont 2018)
jacques halbronn Remarques sur » Les Initiés », de l’An Mille à nos jours de Jean Jacques Beidu (Robert Laffont, 2018)
On s’arrêtera sur la notice que l’auteur consacre à Nostradamus. Beidu cite d’ailleurs l’un de nos ouvrages (p/ 354) à savoir Papes et prophéties. ed Axiome, 2005) dans lequel nous traitions de Nostradamus mais surtout du pseudo Malachie et de sa Prophétie des papes, c’est certainement dans les années 1590 qu’il faut situer un âge d’or du prophétisme en vue de peser sur l’élection de tel pontife ou de tel prince.. L’auteur fait référence probablement à nos études consacrées au couronnement d’Henri IV en 1594 . On doit cependant se demander si tel commentateur de Nostradamus n’identifiait pas ce prince à l’Antéchrist annoncé dans son épitre au Pape Pie IV étant entendu que Nostradamus n’aurait pas été en mesure d’être lui-même en phase avec cette période et de toute façon, il s’agit de textes de circonstance bien postérieurs à la vie de Nostradamus. On regrettera que Beidu entérine le fait que Nostradamus aurait publié ses Prophéties de son vivant, alors qu’il s’agit d’une production posthume et de quatrains qui ne sont certainement pas de son cru. Si Nostradamus eut du succés de son temps, ce n’est certainement pas du à ses centuries de quatrains mais plutôt à ses publications annuelles qui servirent d’ailleurs aux faussaires. Les quatrains de ces almanachs parus de son vivant sont à l’origine du concept de centuries de quatrains. On regrettera donc que Beidu présente comme donnée biographiques des parutions du temps de la Ligue, 20 ans après sa mort. On sait notamment que certains quatrains furent des versifications de la Chemin des Guides de France de Charles Estienne et il est fâcheux, tout de même, qu’on laisse entendre que Michel de Nostredame ait recouru à de tels expédients besogneux. (cf nos Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus, Ed Ramkat, 2002). L’ironie veut que certains imitateurs de Nostradamus aient été récupérés par les faussaires, comme un Antoine Crespin. L’obstacle pour ceux qui se risquent à traiter de Nostradamus est bien de ne pas parvenir à séparer le bon grain de l’ivraie et d’attribuer à Nostradamus ce qui n’est pas de son fait.
. En ce qui concerne les auteurs sélectionnés, on reléve des absences, comme celle d’Etteilla à la fin du XVIIIe siècle (cf L’astrologie du Livre de Toth, Ed Trédaniel, 1993), et pour le « grand Siècle », un Jean Baptiste Morin (de Villefranche) (cf notre édition de ses Remarques Astrologiques (1654) mais il est possible que Beidu n’ait pas classé les études consacrées à l’astrologie ou au Tarot dans la catégorie des « Initiés » et des « grandes traditions ésotériques »(4e de couverture) On trouve certes à propos de Campanella ‘(p.474) un paragraphe intitulé « Astrologue du pape ». En revanche le IVe Livre de la République de Jean Bodin sur les astres et la politiques n’est pas référés, lui qui eut une polémique avec l’astrologue toulousain Auger Ferrier (cf J. Halbronn, « La traduction anglaise des « Jugements astronomiques sur les nativitez » d’Auger Ferrier », Mémoire de DEA, Departement Anglais, Université Lille III, 1981
PS Réflexions sur le "Nostradamus s'en va-t-en guerre 1914-1918 " de Jean Yves Le Naour , Préface Jay Winter. Ed Hachette, 2008
Saluons la parution de cet ouvrage fruit d'une recherche bibliographique remarquable mais totalement ignorant de nos propres travaux parus successivement en 1992 et 1995 (Ed Trédaniel, Collection La Grande Conjonction). La Vie astrologique, il y a cent ans d'Alan Léo à Barler et La Vie astrologique, années trente cinquante de Maurice Privat à Néroman. L'auteur "docteur en histoire contemporaine" ne semble pas davantage avoir pris connaissance de nos publications sur Nostradamus ( Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus, Ed Ramkat 2002) mais le titre est à prendre au niveau symbolique car on y traite des Centuries que très accessoirement.
JHB 24 05 24
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