lundi 30 mai 2022

jacques halbronn En astrologie prévisionnelle , on a besoin d'un début et d'une fin pour circonscrire le temps imparti

jacques halbronn En astrologie prévisionnelle , on a besoin d’un début et d’une fin pour circonscrire le temps imparti Nous avions déjà abordé la question des orbes en astrologie, mais nous voudrions, cette fois, insister sur la nécessité de fixer des limites précises au commencement et à la fin d’une phase, d’une période, étant entendu que plus on aura de facteurs à prendre en compte, plus la tâche semblera impraticable. Si l’on a que peu de facteurs, l‘on sera en mesure d’établir un point de départ et un point d’arrivée, sans solution de continuité. Alpha Oméga. Passage de l’axe équinoxial à l’axe solsticial comme repères fixes à la différence de la planéte qui est mobile, comme son nom l’indique.(astre errant) en grec πλανήτης, planetês.(latin planeta). La notion ^même de retour, de révolution implique, suppose l’existence d’un point fixe, d’un port d’attache vers lequel on revient périodiquement et dont on s’éloigne tout aussi périodiquement. Certes, l’on pourrait en principe se contenter d’un seul cycle comme celui de Saturne-Neptune mais comment ne pas s’intéresser aux autres combinatoires planétaires? Et dans ce cas, quelle dimension de temps, accorder à un cycle donné, parmi d’autres? C’est ainsi qu’André Barbault semble avoir été tenté de relier le cycle Saturne Neptune à une année précise, ce qui laissait à supposer qu’à la fin de la dite année, l’on pouvait changer de cycle. Autrement dit, le cadre de l’année civile semble bien avoir rempli le rôle imparti au besoin de fixié. Barbault semble donc associer le cycle à l’année et c’est ainsi qu’il décrit l’impact du cycle en se servant des années. L’année 1989 serait ainsi l’année d’ »un cycle Saturne Neptune encore que d’autres cycles puissent pointer sur cette année là comme le cycle Saturne- axe solsticial de la Terre. Cette solution « annuelle » nous semble bien contestable de par son caractère réducteur en termes de temps. Il est vrai que 36 ans, temps imparti au retour de Saturne sur Neptune, c’est quand même un peu long. On peut évidemment recourir à l’opposition à mi-parcours mais Barbault semble avoir renoncé à une telle solution, pour des raisons que nous avons exposées ailleurs. Pourtant le découpage en 4 (carré; opposition) aurait pu être choisi avec des phases de 9 ans environ.(-36/4) et dans ce cas, chaque période aurait couvert l’espace temps nécessaire pour atteindre l’aspect suivant; de la conjonction au carré, du carré à l’opposition et ainsi de suite plutot que de se limiter au cadre de l’année civile! Encore aurait il fallu introduire quelque forme de dialectique et d’alternance. La question de l’aspect d’opposition n’aura pas été bien gérée par Barbault: était-ce un aspect assimilable au carré ou à la conjonction? Dans le premier cas, on aurait une redondance, le carré précédant et suivant une opposition. Mais Barbault n’était pas disposé à assimiler l’opposition à une conjonction, ce qui ressort du graphique de son indice cyclique qui englobe carré et opposition face à la conjonction seule capable de faire « descendre » l’indice et donc de créer une tension associée par Barbault à une guerre mondiale Réflexions sur l'astrologie mondiale Pourtant, le cycle de saisons offrait une telle possibilité en distinguant nettement équinoxialité et solsticialité; ce qui impliqait d’assimiler l’opposition à une conjonction, puisque se situant sur un seul et même axe. D’ailleirs, dans les signes opposés sont tous deux masculins ou féminins, impairs ou pairs alors que les signes en quadrature sont de genre opposé. Ils se font face, comme en miroir. D’où l’idée de demi-cycle, de la conjonction à l’opposition et vice versa avec pour chaque demi-cycle une dialectique avec le carré. La durée d’une période correspondrait ainsi au temps nécessaire pour qu’une planéte aille de la conjonction -(ou de l’opposition) au carré. Une conjonction aurait d’effet jusqu’au carré et non sur une année civile! Tout comme un carré aurait d’effet jusqu’à l’opposition ou jusqu’à la conjonction. JHB 29 05 22