mardi 30 novembre 2021

Jacques Halbronn Epistémologie de la Recherche Astrologique (R.A.) Astrologie et anti-astrologie au prisme du biais cognitif

Jacques Halbronn Epistémologie de la Recherche Astrologique (R.A.). Astrologie et anti-astrologie au prisme du biais cognitif. Le biais cognifitif caractérise un certain parti pris aussi bien pro que anti. Il consiste à ne conserver que les facteurs allant dans le sens d'une certaine démonstration. On négligera tout ce qui ne "colle" pas avec l'objectif poursuivi et l'on retiendra tout ce qui vient conforter son point de vue. Dans les deux cas, l'on observe une certaine précipitation dans les conclusions tant positives que négatifs, selon le biais adopté. Cette précipitation se manifeste par l'absence de "double check", tant dans un sens que dans un autre. Autrement dit, on ne prendra pas la peine de vérifier, de recouper tant ce qui est positif quand le biais est négatif que ce qui est négatif quand le biais est positif. D'expérience, l'on sait que souvent une première impression ou expérience ne tiendra pas face à de nouvelles recherches, ce qui montre que l'on aura été victime de quelque forme de contingence. Un bon systéme peut avoir des ratés et un mauvais systéme peut être sauvé par quelque coincidence. Nous aborderons deux cas de figure: I tenir compte des variables Le rejet d'un systéme en bloc est difficilement acceptable. Cela fait penser à quelqu'un qui n'y connait rien en mécanique et qui abandonne un véhicule parce qu'il ne "marche" pas alors qu'il suffirait d'intervenir sur telle ou telle pièce pour que cela fonctionne. Il importe donc que le critique "en bloc" fasse la preuve de sa connaissance de la dite "mécanique" à savoir qu'il soit capable d'expliquer la cause d'une panne, en jouant sur les diverses variables, ce dont généralement le dit critique est bien incapable. II tenir compte de l'excés de précision ou d'imprécision Un autre cas de figure explique l'échec comme la réussite d'un diagnostic ou d'un pronostic en raison d'une mauvaise formulation, soit un excés ou une absence de précision. Dans le cas d'André Barbault, en ce qui concerne 1989, on observe une précision insuffisante quant à la nature de l'événement à venir. Or, selon notre approche, un cycle comporte alternativement des phases contradictoires, ce qui exige de la part de l'astrologue qu'il opte entre le type d'évenementialité attendu. Tout prouve, selon nous, qu'en 1953-55, quand l'année 1989 fut avancée, que Barbault entendait que 1989 verrait la victoire du bloc communiste. Or, le moins que l'on puisse dire, c'est que ce ne fut pas le cas. Ici, la précision visait le bloc communiste mais l'imprécision touche à ce qui lui arriverait, le premier point masquant le second. Mais l'on peut aussi signaler une trop grande précision qui aura conduit, cette fois, à l'échec. Toute la question est de savoir à quel seuil de précision et d'imprécision l'astrologie doit accéder, ce qui est un vaste débat épistémologique. Parmi les astrologues, beaucoup rejettent les ""orbes" au nom d'une insuffisance de précision (cf. l'AC B de Roger Héquet). Or, cela reviendrait à réduite la saison du printemps, au 0° Bélier alors que le printemps s 'étend jusqu'au 0° Cancer, du moins dans l'hémisphère Nord. Là encore, on pense à André Barbault qui semble avoir une vision très étroite de l'impact d'une configuration avant de basculer en sens inverse avec son indice cyclique, passant d'une extréme à l'autre entre 1964 (La crise mondiale) et 1967 (les astres et l'Histoire) JHB 30. 11. 21