mardi 31 mai 2022

jacques Halbronn Astrologie. Des interférences entre cyclologie scientifique et calendriers électoraux

jacques halbronn Astrologie. Des interférences entre cyclologie scientifique et calendriers électoraux Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour que les sociétés « démocratiques » optent pour un balisage scientifique et objectif du temps social? Revenons sur les événements de l’année 1995 avec l’élection de Chirac et le mouvemlent social de la fin de l’année, en protestation contre le « plan Juppé » et dans la foulée en 1997, la dissolution de l’Assemblée Nationale suivie d’ une nouvelle période de cohabitation. Tout au long de 1995, notre Humanité se trouva en fin de phase solsticiale (de 7 ans) et ce n’est que dans le cours de l’année suivante que Saturne devait passer sur l’axe équinoxiale. Autrement dit, tout ce qui se produisit en 1995 s’inscrivait dans une phase solsticiale, ce qui expliquerait la victoire de la Droite aux élections présidentielles, l’Assemblée Nationale datant de 1993 et favorable à la dite Droite, d’où une cohabitation à la fin du second mandat de 7 ans de Mitterrand. Nous avions dès 1994 indiqué toute l’importance à attendre de 1995, en situant cette année dans une série comportant 1968 mais aussi 1789 (Etats Généraux, en mai,Prise de la Bastille en juillet, Fuite de Varennes 1791) et 1848, entre autres (cf L’Astrologie selon Saturne) et de fait, encore de nos jours, l’on compare 1995 à 1968.(cf la récente émission « Le Jour J » de Flavie Flament) . Nous avons également montré ailleurs qu’il y avait un passage compliqué entre 1789 et 1791. Le point sur lequel il nous importe ici d’insister touche au calendrier électoral. Il est clair que le hiatus entre cyclologie astrologique et calendrier électoral est source de confusion. Il n’est pas souhaitable qu’une élection ait lieu en fin de phase de 7 ans! Nous rappellerons une série de problémes liés à un tel décalage entre le calendrier « institutionnel/.constitutionne) et périodes saturniennes (en astrologie EXOLS) On commencera avec le général De Gaulle pour les années 1958-59 et 1965-68. Dès 1967, soit peu de temps après la réélection du général, en phase solsticiale, l’on passa en phase équinoxiale, ce qui ne pouvait que générer une crise non pas du aux astres mais au hiatus entre deux cyclicités aux fondements radicalement différents, l’une qui était le fait des dieux créateurs de notre environnement cosmique et l’autre le fait des hommes. MAis le probléme s’était déjà posée lors du retour de De Gaulle au pouvoir, du fait de la crise algérienne. En 1958, on était en phase équinoxiale, c’est à dire qu’il n »était pas encore question de se séparer de l’Algérie si ce n’est que dès le début de 1959, on passa en phase solsticiale, d’où un revirement à propos de l’Algérie « Française » (d’où l’OAS) -Le « je vous ai compris » de juin 58 (cf article Wikipedia) d’un De Gaulle dernier président du conseil de la IVe République.. Prenons un troisiéme cas, celui de François Mitterrand dans les années 70-80. En 1978, eurent lieu des élections législatives qui auraient pu donner lieu à une première cohabitation, sous Giscard d’Estaing. On était alors en phase solsticiale et c’est durant cette phase que fut élaboré le « Programme Commun » entre PS, PC, rejoint par les Radicaux (Fabre). On notera que cette période n’est pas propice à la Gauche -comme nous l’avons montré abondamment, ailleurs), ce qui conféra au dit programme une teneur qui ne correspondrait pas à ce qu’allait déterminer la phase équinoxiale débutant en octobre 1980, à la veille de l’élection présidentielle. Rappelons que pour nous, la solsticialité est un temps de séparation – c’est l’inverse du cas de figure abordé avec De Gaulle. Ce document établi en 1972, en fin de phase équinoxiale sous tendait la candidature de Mitterrand en 1974 face à Giscard et la campagne des législatives de 1978. En 1972, l’enjeu équinoxial concernait avant tout le rapprochement historique PC-PS , cette « Union de la Gauche ». Mais au cours de la phase solsticiale qui suivit, il s’agira d’une radicalisation, d’une volonté de rupture avec la logique capitaliste et c’est sur cette base que Mitterrand sera élu en 1981, alors même que l’on était repassé en phase équinoxiale, phase qui implique un certain dépassement des clivages, ce qui se traduira par le tournant de la rigueur de 1983, mettant en porte à faux les positions tenues au cours de la période solsticiale révolue. On terminera ce tour d’horizon avec le cas d’Emmanuel Macron, que nous avons déjà eu l’occasion de traiter ailleurs avec un double écueil, le passage de 2016 à 2018 et celui qui se profile entre 2022 et 2025. Dans le premier cas, nous assistons à une campagne présidentielle en période équinoxiale, qui avait permis à François Hollande de l’emporter. Mais sous le quinquennat, la nouvelle élection allait se dérouler en cette même période équinoxiale, alors que l’alternance des phases avait été respectée à partir de la mort de Pompidou en 1974, lors d’un changement de phase. Macron sera donc élu dans ce même contexte socialisant, dans une continuité, lui qui avait été ministre de Hollande. La phase équinoxiale tend à estomper les clivages comme en 1972 et cela explique une stratégie de conciliation de la gauche et de la droite chez Macron si ce n’est que dés le début de 2018, l’on passait en phase solsticiale, comme en 1995 (d’où les Gilets Jaunes, dès la fin de cette année 2018) NO COMMENT! JHB 31 05 22

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