mercredi 13 juillet 2022

Levi Brackman L'astrologie est elle cachère?

sur Chabad;org L'astrologie est elle cachère? par Levi Brackman Prédire l’avenir est une affaire qui tourne. Depuis les astrologues de la presse populaire jusqu’aux consultants de haut niveau, il y a toute une armée de professionnels prêts à profiter de notre désir insatiable de connaître l’inconnu. C’est vrai que, parfois, lorsque l’on songe à certains grands changements dans sa vie, on peut être tenté de jeter un coup d’œil à son thème astrologique. Y a-t-il quelque chose de mal à cela ? Une personne intelligente peut-elle croire à l’astrologie sans se sentir ridicule ? Vous allez peut-être être surpris mais sachez que les rabbins du Talmud ont attribué une crédibilité considérable à l’astrologie. Le Talmud enseigne, par exemple, que « dès l’entrée du mois de Adar, on doit augmenter dans la joie. Rav Papa a dit : “Nous apprenons de là qu’un Juif doit éviter une procédure avec des Gentils au mois de Av, car son Mazal est mauvais. Il doit s’efforcer de reporter le procès jusqu’au mois de Adar, lorsque son Mazal est bon.” »1 Le mot hébraïque employé par le Talmud, Mazal , est habituellement traduit par « chance » mais, littéralement, il signifie « constellation ». L’astrologie est non seulement un facteur à prendre en considération lorsque l’on fait des projets, mais elle a également une influence sur la nature humaine. D’après le Talmud, celui qui naît sous le signe du Soleil atteindra la grandeur et celui qui naît sous Vénus deviendra riche et immoral. Naître sous le signe de Mercure confère la sagesse et une mémoire puissante alors que naître sous le signe de la Lune attire des malheurs. Saturne est signe de frustration, Jupiter, signe de vertu et celui qui naît sous l’influence de Mars deviendra soit chirurgien, soit sacrificateur, nous dit-on.2 Chaque année, l’anniversaire de cette naissance est considéré par les rabbins comme un jour où le destin est fortement influencé par l’astrologie.3 Ceci étant dit, vous conviendrez qu’il y a une incohérence de taille dans tout cela : si, comme nous le découvrons, l’astrologie est une donnée incontournable dans la pensée rabbinique, nous savons néanmoins pertinemment que la loi juive nous demande de ne pas recourir aux prédictions et aux conseils des astrologues.4 Pourtant si l’on admet que l’astrologie est une science vraie, quel mal peut-il y avoir à s’en servir ? Cette apparente contradiction peut se résoudre avec la parabole midrachique suivante : Un roi conquit un jour une nouvelle province. Les élites de ce pays décidèrent alors qu’il était opportun d’établir des relations avec les nouvelles autorités. Certains cherchèrent à se lier aux nobles, d’autres aux chevaliers et d’autres encore aux ministres. Le plus sage d’entre eux déclara « Je vais tâcher de me lier au roi lui-même.» Son argument était que «Tous les ministres, les chevaliers et les nobles peuvent tomber en disgrâce. Le roi, cependant, restera toujours le roi. »5 Suivant le même schéma, poursuit le Midrache, il est des personnes qui attribuent aux constellations certains pouvoirs et, par conséquent, leur vouent un culte. Les croyants monothéistes, cependant, savent que D.ieu est l’unique détenteur de tous les pouvoirs et que toutes les forces de la Création ne sont que différentes expressions de Son pouvoir. Dans la mesure où tout ce qui existe est assujetti aux lois de la causalité, il est exact que le mois de Adar est de façon naturelle un mois d’influence bénéfique et que l’anniversaire de chacun est pour lui un jour propice. Cependant, l’utilisation de l’astrologie pour choisir le comportement à adopter face à l’inconnu est une démarche qui peut aisément nous conduire à croire et ressentir que la nature évolue de façon purement autonome et que les sphères célestes ont un pouvoir indépendant de la volonté de D.ieu. Tout ceci n'est, en réalité, que la manifestation de la volonté divine. C’est pourquoi la prière est tellement importante : la confrontation quotidienne avec le monde matériel tend à nous faire admettre que la vie est déterminée par les lois de la nature. La prière nous rappelle que la nature est contrôlée par D.ieu en permanence. Le message est clair : la nature et ses lois – y compris les vérités astrologiques – ont une influence sur nos vies. Elles nous exposent à des circonstances propices ou moins propices et imprègnent nos personnalités de divers traits de caractères et autres tendances. Cependant, en reconnaissant que le véritable pouvoir n’est pas dévolu à la « nature » mais réside exclusivement entre les mains du Créateur du ciel et de la terre, nous pouvons briser tous les déterminismes et nous élever au dessus de la nature en nous attachant à Lui.6 NOTES 1. Talmud, traité Taanit 29a-b. 2. Talmud, traité Chabbat 156a. 3. Cf. Talmud de Jérusalem, Roch Hachana 3, 8. au sujet de Amalek qui envoya combattre contre Israël des soldats dont l’anniversaire tombait ce jour afin qu’ils aient un ascendant sur les Israélites. 4. Talmud, traité Pessa’him 113b. 5. Midrache Rabbah sur Eikhah, chap. 3. 6. C’est pour cette raison que certains rabbins ont complètement invalidé l’astrologie comme le grand législateur et philosophe Maïmonide (Rabbi Moché ben Maïmone 1138-1204). Voir son Epitre au Yémen au chap. 3 et son commentaire sur la Michna, traité Avoda Zara 4,7. Il doit également être clair que cet article ne cautionne nullement "l’astrologie" moderne publiée dans les "horoscopes" de la presse populaire qui n’a plus grand chose à voir avec l’ancienne science de l’astrologie mentionnée dans le Talmud. par Levi Brackman Rav Levi Brackman est le directeur de Judaism in the Foothills et l’auteur de nombreux articles sur les sujets d’actualité. © Copyright, all rights reserved. If you enjoyed this article, we encourage you to distribute it further, provided that you comply with Chabad.org's copyright policy.

Que dit la Bible de l'astrologie et du Zodiaque? Les Chrétiens peuvent ils étudier l'astrologie?

GOT QUESTIONS : Que dit la Bible de l’astrologie et du zodiaque ? Les chrétiens peuvent-ils étudier l’astrologie ? RÉPONSE La Bible a beaucoup de choses à dire sur les étoiles. Le plus fondamental est que Dieu les a créées. Elles manifestent sa puissance et sa majesté, car le ciel est l’« œuvre de ses mains » (Psaume 8.3, 19.1). Il connaît leur nombre et le nom de chacune d’entre elles (Psaume 147.4). La Bible enseigne aussi que Dieu les a organisées en groupes reconnaissables, qu’on appelle constellations. Job 9.9, 26.13, 38.31-32 et Amos 5.8 en mentionnent trois : la Grande Ourse, Orion et les Pléïades. Dieu « serr[e] le[ur]s liens » et les fait apparaître « au moment voulu ». Job 38.32 parle aussi des « Mazzaroth », le plus souvent traduites par « constellations ». Beaucoup pensent qu’il s’agit là d’une référence aux douze constellations du zodiaque. Les hommes suivent et étudient les constellations depuis des millénaires. Les Égyptiens et les Grecs connaissaient le zodiaque et s’en servaient pour indiquer les saisons plusieurs siècles avant Christ. De nombreuses théories sur les constellations du zodiaque existent, notamment qu’elles seraient une illustration du plan de rédemption de Dieu. Par exemple, la constellation du Lion peut être considérée comme une image céleste du Lion de la tribu de Juda (Apocalypse 5.5) et celle de la Vierge comme un rappel que Christ est né d’une vierge. La Bible n’accorde toutefois aucun « sens caché » aux constellations. La Bible dit que les étoiles, ainsi que le soleil et la lune, sont des « signes pour marquer les époques » (Genèse 1.14), c’est-à-dire les saisons. Ils sont aussi des repères géographiques dont les hommes se sont servis à travers l’histoire pour s’orienter sur le globe. Dieu se sert des étoiles pour illustrer sa promesse de donner à Abraham une descendance nombreuse (Genèse 15.5). Dès lors, chaque fois qu’Abraham regardait le ciel étoilé, cela lui rappelait la bonté et la fidélité de Dieu. Le jugement dernier sera accompagné de phénomènes astronomiques (Ésaïe 13.9-10, Joël 3.15, Matthieu 26.29). L’astrologie est une « interprétation » de l’influence supposée des étoiles (et des planètes) sur la destinée humaine. Il s’agit d’une fausse croyance. Les astrologues de la cour du roi de Babylone ont été humiliés par le prophète Daniel (Daniel 1.20) et étaient bien incapables d’interpréter le rêve du roi (Daniel 2.27). Dieu dit que les astrologues seront brûlés lors du jugement de Dieu (Ésaïe 47.13-14). L’astrologie est une forme de divination que la Bible condamne clairement (Deutéronome 18.10-14). Dieu a interdit aux Israélites d’adorer et de servir « les corps célestes » (Deutéronome 4.19), mais cela ne les a pas empêchés de tomber dans ce péché plusieurs fois dans leur histoire (par ex. en 2 Rois 17.16), ce pourquoi Dieu les a jugés. Les étoiles doivent nous émerveiller et nous rappeler la puissance, la sagesse et l’infinité de Dieu. Nous devons nous en servir pour marquer les temps et pour nous rappeler de la fidélité de Dieu. Ce faisant, nous reconnaissons le Créateur du ciel. Notre sagesse vient de Dieu, pas des étoiles (Jacques 1.5). La Parole de Dieu, la Bible, nous guide dans notre vie (Psaume 119.105).

Jacques Halbronn Guide des Egarés. Le double malentendu à propos de l'astrologie. Les textes et les astres. De la Tétrabible aux transsaturniennes.

jacques halbronn Guide des Egarés. Le double malentendu à propos de l’astrologie: les textes et les astres De la Tétrabible aux transstaurniennes. Parmi les « chercheurs » en Astrologie (RA), nous avons deux catégories, l’une s’est mise en tête de fouiller des textes plus ou moins anciens, au sein de la littérature astrologique, l’autre qui scrute le Ciel dans l’espoir d’y trouver les « clés » de l’astrologie. Ces deux voies sont certainement l’une et l’autre respectables si ce n’est qu’ »elles débouchent généralement sur une forme d’indigestion. La première conduit à risquer de se perdre dans le dédale de la « tradition » astrologique alors que la seconde prendra tout ce qui est dans le ciel pour argent comptant. Prenons le cas de la Tétrabible attribuée à Claude Ptolémée (d’Alexandrie, IIe siècle après JC), faut il adopter tel quel tout ce qui y figure? On pense notamment au dispositif des domiciles planétaires concernant le « Septénaire » avec la formule des doubles dominations, sauf dans le cas des luminaires (cancer-lion). Nous avons montré que Saturne avait été rajouté et qu’au départ, il s’agit d’un sénaire. Mais, même les luminaires posent probléme et c’est là toute la question des curseurs et des prometteurs dans leurs rapports avec les significateurs fixes ( Petit rappel: wikipedia » Le point fixe est appelé le significateur et le point, que l’on dirige vers ce point fixe, est nommé le prometteur. »). Cette vérité nous a été conservé avec la technique des « directions » mais est passée sous les radars quand on aborde le « septénaire » lequel ne comporte pas ou plus la séparation entre ces deux catégories, comme si toute planéte pouvait, à tour de rôle jouer le rôle de prometteur et de significateur! Pourtant, déjà dans le dispositif de la Tétrabible, on note que les luminaires constituent la base d’un axe de symétrie qui va jusqu’à Saturne, à l’autre extrémité du Zodiaque. NOus avons montré qu’il fallait toujours se référer au 4 et c’est bien à 4 astres que nous avons affaire au centre du dispositif: Mercure- Vénus-Mars Jupiter qu’il est loisible de connecter avec les saisons, les éléments, les carrés etc. Ces 4 astres ne sont pas des prometteurs mobiles (comme les luminaires) mais des significateurs fixes, ils correspondent tout simplement aux deux axes équinoxiaux (Mars- Vénus, Bélier-balance) et solsticiaux (Jupiter-Mercure, sagittaire-gémeaux). A ces deux prometteurs, il convient d’ajouter Saturne dont le cycle de 4×7 ans est de loin le plus intéressant au regard d’une astrologie appliquée à la vie de la Cité. Prenons à présent le travail de Jean Pierre Nicola (né en 1928 comme Michel Gauquelin) lequel a préféré s’adresser directement à l’astronomie moderne avec ses transsaturniennes qu’il a mises en équations, dans les années soixante sous le sigle RET (représentation, transcendance, Existence) Pour Nicola et les adeptes de l’astrologie conditionnaliste, le ciel est comme un livre ouvert, fourni par la Nature. Chaque planéte se définit par sa distance au soleil, sa vitesse de révolution. et cela doit permet, en principe, d’en cerner leur signification propre, des plus rapides (à partir du R) aux plus lentes (vers le T) Il n’est nullement question, dans un tel modéle, de prometteurs et de significateurs, ces deux catégories étant de facto interchangeables. Il faudrait aussi citer le cas d’André Barbault (1920-2019) lequel fait abstraction du découpage des saisons et ne jure que par les aspects qui se forment entre planétes, à commencer par les » conjonctions ». Il est vrai qu’au regard du systéme solaire, le phénoméne des saisons apparait comme bien secondaire. Dans son indice cyclique, Barbault regroupe en vrac cinq planétes, de Jupiter à Pluton, donc engflobe trois transsaturniennes, inconnues de la Tétrabible, dont il reléve les configurations successives, tout en laissant sur la touche les astres les plus rapides (de la Lune jusqu’à Mars). On aura compris que pour cette « Ecole française » de l’après guerre, la dialectique prometteurs-significateurs ne se pose pas. Pourtant, l’astrologie des médias aura popularisé le rôle de prometteur-curseur du Soleil passant d’un signe zodiacal à l’autre, ce qui en donne 12 manifestations bien distinctes. A l’inverse, avec Nicola, on a dix planétes (Lune plus trois groupes de trois planétes, dont le Soleil dans le groupe le plus rapide). Certains astrologues ont proposé de diriger non pas un astre mais le Milieu du Ciel servant ainsi de curseur traversant les 12 maisons astrologiques (le Fatum de Dom Néroman, années trente-quarante du siècle dernier, voir aussi Dane Rudhyar) En conclusion, nous dirons qu’il faut avoir l’oeil à l’instar d’un enquéteur avec sa loupe. Tout le systéme prometteurs-significateurs a bien été préservé dans ses grandes lignes si ce n’est qu’il est complétement noyé par un usage abusif des planétes qui occupent une place démesurée par rapport à leur véritable importance en raison de cette conviction si répandue selon laquelle toutes les planétes du systéme solaire doivent être utilisées par l’astrologie non pas comme symboles mais comme signaux. Or, il importe de distinguer les planétes -prometteuses (Lune, Soleil, Saturne) qui ont leurs cycles respectifs et les planétes signifiantes activées par les prometteuses, et qui relévent en fait plus de la mythologie, du panthéon, que de l’astronomie. Que les astronomes aient utilisé ces divinités pour baptiser et baliser le systéme solaire ne saurait nous abuser (cf les travaux sur Manilius). En outre, le fait qu’à partir de la fin du XVIIIe siècle, les astronomes aient puisé dans le vivier mythologique pour nommer les « nouvelles » planétes inconnues des Anciens -et les premiers astéroides- aura conduit un Jean Pierre Nicola et un André Barbault à les intégrer dans leurs dispositifs respectifs dans l’idée, chez Barbault que le nombre de planétes devait correspondre à celui des signes zodiacaux à la façon d’une table de Mendeleev. JHB 13 07 22

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jacques Halbronn Le syncrétisme biblique, d'Israel à Jésus

jacques Halbronn Le syncrétisme biblique, d'Israel à Jésus. Ce qui entretient une certaine confusion, lors de la lecture de la Bible tient à la coexistence de plusieurs récits et narratifs que l'on aura tenté d'harmoniser voire d'unifier. Le premier, sur lequelnous avions déjà fréquemment insisté tient à la rivalité historique entre deux royaumes, celui dissident du Sud (Judée) et celui légitime du Nord (Israel). Les Prophétes vont exhorter Israel à renoncer à son hérésie avec leur "Ecoute Israel" Or, avec Jésus, l'on retrouve, dans les Evangiles une même ambivalence, autour de Jésus, de sa vocation, de sa mission de son destin. Est-il le roi des Juifs ou s'agit-il du Roi d'Israel? C'est dans les deux premiers chapitres de l'Evangile selon Mathieu, que l'image d'un Jésus, Roi des Juifs,- donc au début du Nouveau Testament- se dessine: Rex judaerum "cum ergo natus esset Iesus in Bethleem Iudaeae in diebus Herodis regis ecce magi ab oriente venerunt Hierosolymam Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem," 2:2 dicentes ubi est qui natus est rex Iudaeorum vidimus enim stellam eius in oriente et venimus adorare eum et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer. Maiis dans les verset qui suivent, il est question de "mon peuple Israél"' en même temps que l'on y traite de Betléhem en Judée. 2:6 et tu Bethleem terra Iuda nequaquam minima es in principibus Iuda ex te enim exiet dux qui reget populum meum Israhel Par ailleurs, dès le commencement de la dite Evangile, se présente une généalogie foisonnante qui montre une filiation royale chez Jésus :01 GENEALOGIE DE JESUS, CHRIST, fils de David, fils d’Abraham.02 Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,03 Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram L'ouvrage débute ainsi Mathieu I "liber generationis Iesu Christi filii David filii Abraham", ce qui est à rapprocher de Genèse V: זֶה סֵפֶר, תּוֹלְדֹת אָדָם: בְּיוֹם, בְּרֹא אֱלֹהִים אָדָם, בִּדְמוּת אֱלֹהִים, עָשָׂה אֹתוֹ. 1 Ceci est l'histoire des générations (Tolodoth) de l'humanité. Lorsque Dieu créa l'être humain, il le fit à sa propre ressemblance. Si l'on admet nptre thèse selon laquelle le Livrte de la Genése ne commença d'abord que par ce que l'on en connait en tant que chapitre V, le mot Toldoth - lié à Léda, la naissance, la génération, la "genése", l'enfance, l'on notera l'infuence de la Genése sur Mathieu Tout cela se présente à la naissance même de Jésus alors que celui-ci ne s'est pas encore lancé-puisqu'il vient seulement de naitre- dans se relation avec les "brebis perdues de la maison d'Israel". C'est pourquoi, nous avons le droit de nous demander si deux histoires ne se sont pas entremêlées tout comme dans l'Ancien Testament, certains développements relévent des références propres à Israel et non à Judah. Soit. cet enfant promis à la royauté judéenne, par sa généalogie, se sera voué à la question israélite dont il devient le Messie. Il s'agirait aussi de savoir si sa condamnation et son éxécution relèvent du premier ou du second scénario étant entendu que pour les Chrétiens, il faudrait savoir s'il s'agit de Jésus "roi des Juifs" (INRI) ou de Jésus "Messie des Israélites" (Actes des Apotres, Evangile de Jean, chapitre iV), c'est à dire des non Juifs. Au bout du compte, il conviendrait de savoir s'il y a eu reconnaissance de l'un ou de l'autre de ces leaders ou d'aucun par les populations concernées. Archives Evangile de Jésus selon Mathieu, Ch. 1 " 01 GENEALOGIE DE JESUS, CHRIST, fils de David, fils d’Abraham. 02 Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, 03 Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, 04 Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, 05 Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, 06 Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, 07 Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, 08 Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, 09 Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, 10 Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, 11 Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone. 12 Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, 13 Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, 14 Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, 15 Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, 16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. 17 Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations." Mathieu Chapitre II 01 Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem 02 et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » 03 En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. 04 Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. 05 Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : 06 Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » 07 Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; 08 puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » 09 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. 10 Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. 11 Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. JHB 13 07 17