jeudi 2 septembre 2021

Jacques Halbronn Epistémologie. La preuve et la démonstrarion, deux approches de la Science

Jacques Halbronn : Epistémologie. La preuve et la démonstration : deux approches de la "Science" Que penser de celui qui demande des "preuves" de ce que l'on avance? Est ce de sa part un signe de rigueur ou bien dune certaine impuissance à penser par soi même? La plupart de ceux qui s'occupent d'Histoire nous semblent appartenir à ces chasseurs de preuves., quitte à les fabriquer ou à se voir berner par la production de oontrefaçons. Ils sont aisément victimes de supercheries littéraires puisqu'ils ne sont pas en mesure de développer une argumentation critique de qualité. A l'opposé de ces amateurs de "preuves" tangibles, nous trouvons le monde des "vrais" scientifiques qui sont sensibles à la force des arguments apportés quand bien même n'y aurait-il pas de "preuve" de ce qui est avancé. Les gens de la preuve parleront alors de "spéculations", ce qui sera, dans leur bouche, l'annonce d'une condamnation sans appel. Entre ces deux populations, c'est un dialogue de sourds et il est recommandé quand on opte pour un directeur de thèse de savoir sur quel pied danser car cela risque fort sinon le pourrissement de la relation, du fait d'une certaine incompréhension mutuelle, chaque protagoniste étant déçu par l'autre. L'homme de la preuve attendait que l'on s'en tienne aux "faits", aussi invraisemblables soient ils alors que l'homme de la "demonstration" exigera que l'on évite les invraisemblance au regard d'un certain "bon sens " (Descartes) s aussi renseignées soient-elles. Dans le cas des études nostradamologiques ou dans celui des études ptolémaiques, au regard de l'étude des textes, il y a ceux qui ont une approche "factuelle" et apologétique et ceux qui préconisent une méthode archéologique et critique si bien que les uns et les autres resteront sur leurs positions indéfiniment parce qu'il leur manquera toujours quelque chose chez leur interlocuteur. Selon nous, les tenants des "preuves" ont fort peu confiance dans la "raison" raisonnante qui interroge les données disponibles pour les dépasser et les transcender. Ils se soutiennent entre eux dans leur résistance aux "thèses" qui "vont trop loin", comme pour un nageur qui se tient à distance du bord, de la rive. Ils attendent LA preuve "irréfutable", le document "imaginé" par les gens de la démonstration et dont ils font le pari qu'il n'existe pas et qu'ils n'auront donc pas à se plier face à un "raisonnement". On retrouve là la dialectique déduction/induction. Dans les deux corpus évoqués, celui de Nostradamus et celui de Ptolémée, l'un touchant au prophétisme astrologique , l'autre aux rapports astrologie.astronomie, les hommes de la "démo" pourfendent les constructions des "faussaires", imitant les quatrains des almanachs de Nostradamus, et rédigés dans le contexte de la Ligue face au futur Henri IV alors que les tenants de la "preuve" ne veulent pas croire à une telle imposture et n'entendent pas se contenter d'arguments "spécieux". Pour cc qui est de Ptolémée, le débat que nous avons lancé depuis peu vise à déconstruire le dispositif des Dignités planétaires figurant dans la Tétrabible en montrant que le dit dispositif ne peut qu'être une version tardive, altérée, quand bien même ne retrouverait-on pas la dite présentation reconstituée selon une argumentation structurelle et géométrique. Pour les gens de a démonstration, la "raison" prime sur les "traces", les "ruines", qui nous sont parvenues. Comme on l'a dit, d'entrée de jeu, les historiens appartiendraient plutôt au type "preuve" qu'au type "démo" alors que dans le domaine de des sciences dites dures, la qualité de l'argumentation, son élégance -selon le rasoir d'Occam- est honorée et applaudie. On a bien là la manifestation de deux "tempéraments", de deux modes de fonctionnement cérébral, que l'on retrouve dans nos travaux en anthropocosmologie., à savoir que tantôt la mémoire ( solsticialité) est suractivée et tantôt c'est l'intelligence (équinoxialité). Mais d'un point de vue cyclique, nous pensons qu'il y a alternance de ces deux modes de pensée et qu'il est vain d'aller à contre-courant d'une "mode" tendanst à être consensuelle, pour un temps donné.. JHB 02 09 21

Patrice Guinard sa thèse marquée par sa fréquentation de la Biblliotheca Astrologica

ASTROLOGIE : LE MANIFESTE 1/2. Un nouveau Modèle pour ... http://cura.free.fr › ... LA SCIENCE FACE À L'ASTROLOGIE - Le Ternaire de la Connaissance - Un Modèle ... Jacques de Billy et Jean François, par le gassendiste François Bernier, ... Patrice Guinard - Wikipédia https://fr.wikipedia.org › wiki › Patrice_Guinard Artiole Wikipedia éPatrice (Hervé) Guinard, né en 1957, est un philosophe, seiziémiste. Il a soutenu une thèse de doctorat à moins qu'il ne se veuille dix septièmiste à l'occasion si l'on en croit sa thèse, reprise dans son "Manifeste" (site CURA..free.fr)" "Qu'en résulte-t-il de la nature de l'astrologie ? Elle n'est pas une science, car elle n'est pas soumise au principe de vérification ; ses modèles ne sont pas "falsifiables" [42b], quoiqu'ils le sont davantage que les énoncés de la littérature popperienne. Elle n'est pas une religion, car elle ne soutient aucun dogme révélé, ni aucune croyance particulière, et ne requiert ni clergé, ni temple, ni rituel. Elle n'est pas une philosophie, car elle relativise la valeur d'une rationalité dont l'ultime critère de certitude est l'évidence. Mais elle est à la fois un certain type de science, de religion et de philosophie, c'est-à-dire une conception du réel qui requiert des techniques de repérage empruntées à l'astronomie, et qui suppose la conviction de la résonance et du retentissement des rythmes de l'environnement géo-solaire sur le psychisme. C'est une forme spécifique de rationalité admettant comme condition préalable la différenciation structurelle d'une matrice archétypale. Elle ne ressortit ni à la raison expérimentale, ni à la foi, ni à la raison discursive, mais à la raison matricielle. [Il semblerait qu'elle apparaisse comme une religion, qu'elle se manifeste en tant que métaphysique, qu'elle soit une science critique dans son essence, une "quasi-science". C'est en raison de sa triple nature [43b] et parce qu'elle a été perçue, au niveau de la connaissance, comme une rivale de la philosophie, du christianisme et de la science, qu'elle a été successivement combattue par le scepticisme grec, par les Pères de l'Église, et par le rationalisme moderne. En effet le statut épistémologique de l'astrologie a varié selon l'optique de ses opposants. Pour les sceptiques Carnéade et Sextus Empiricus, elle est combattue au sein d'une critique générale de la connaissance et de la science, alors que les apologistes chrétiens Tatien et Tertullien l'abominent conjointement à la philosophie et au paganisme polythéiste grecs. A la naissance du rationalisme anti-astrologique moderne, représenté en France par le philosophe mécaniste Pierre Gassendi, par les jésuites Jacques de Billy et Jean François, par le gassendiste François Bernier, par l'historien Jean-Baptiste Thiers, par le sceptique Pierre Bayle, ou encore par l'abbé Laurent Bordelon, elle est rattachée au domaine de l'irrationnel et du superstitieux. ] C'est à l'avènement du monisme mécaniste que s'élabore la notion de raison moderne, conglomérat idéologique auquel participent la science naissante, la philosophie matérialiste et la religion chrétienne, et qui s'est perpétué jusque dans l'exégèse historique contemporaine. [La condamnation sans procès de l'astrologie se reproduit naturellement, et conjointement au déclin de la métaphysique et de la spiritualité, sous les "Lumières" rationalistes, par l'obscurantisme positiviste, puis dans la grisaille de la pensée unique du XXè siècle. En l'espace de quatre siècles, la perception de l'astrologie change de statut à mesure des transformations du consensus et des impératifs idéologiques : non plus erreur, mais illusion au XVIIIè siècle, idiotie au XIXè, absurdité au XXè.] " Or, toutes ces références à l'anti-astrologie du XVIIe siècle ne sont autres que le résultat de sa fréqentation assidue de la Biblitheca Astrologica et de son directeur.(ce qui est attesté par le registre des emprunts à la dite Bibliotheca Astrologica