Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
lundi 22 janvier 2024
jacques halbronn Linguistique Restituer la dialectique Ecrit Oral. Discours de la méthode
jacques halbronn Linguistique. Restituer la dialectique Ecrit/oral. Discours de la méthode .
L'écrit nous renseigne -t-il sur l'oral alors même que celui-ci n'est pas enregistré. Seuls les écrit restent, dit l'adage. Cela se présente à deux niveaux . D'une part, lorsque l'écrit s'est aligné sur l'oral et de l'autre, quand la structure de l'écrit met sur la piste de son oralisation
I. Alignement de l'écrit sur l'oral
Un cas classique est l'usage de l'accent et de l'apostrophe en français. Normalment, cela n'est pas nécessaire quand on connait les régles de prononciation mais face à des locuteurs non initiés à de telles finesses, cela aura pu sembler souhaitable. C'est ainsi que la forme "ed" du participe passé s'est imposée à l'écrit alors que l'on aurait pu et du se passer de recourir à un tel expédient. La preuve d'un tel usage est attestée par l'emprunt anglais qui n'a pas adopté le "é" et a gardé le 'ed". L'inconvénient d'une telle pratique apparait lors du passage du masculin au féminin du fait de la suppression du "d". En espagnol, encatado donnera au fémnin encantado alors qu'en français enchanté donnera enchantée, ce qui est une solution phonologique pauvre. En revanche, la consonne final du participe se maintient en français pour certaines conjugaisons: par exemple, inscrit (e).
II Préparation de l'oral dans l'écrit.
Dans le cas des diphtongues, notamment, la présence du couple voyelle plus n est un indice fort quant à une pratique de la diphtongaison même lorsque celle-ci n'est plus réalisée à l'oral. Dans l'exemple signalé plus haut, comment devait se prononcer "encantado"? Nous pensons que cela préparait le terrain à une diphtongue, laquelle a disparu à l'oral tout comme d'ailleurs en anglais pour les mots d'origine française.
Le cas de l'allemand est assez remarquable avec les formes en "ein": le nein de l'allemand ne diphtongue plus à la différence du "non" français tout comme le "ein" par rapport au "un" français. On pourrait également signaler le "mein" allemand à rapprocher du "mien" français. Se pose aussi la question du féminin lequel n'a pas accés à la diphtongaison, ce qui constitue déjà en soi un marqueur de genre. L'usage du "e" fait obstace à la diphtongaison : un et une, humain et humaine etc.
III L'emprunt archaisant
C'est le cas, notamment en anglais, où des états anciens du français (tant à l'oral qu'à l'écrit) se sont maintenus alors même que le français actuel les aura perdus On pense au participe passé en "ed" ou à la prononciation des formes en "ble" comme possible où le chainon permettant d'accéder à possibilité n'est plus en vigueur oralement à savoir "possibel". Il ne s'agit là nullement d'une invention de l'anglais ou d'une corruption mais d'une conservation correcte qu'il conviendrait de restituer en français
JHB 22 01 24
Jacques halbronn La notion duelle de "Kasher"
Posté par nofim le 22 janvier 2024
jacques halbronn La notion duelle du « Kasher »
Dans le Deutéronome, il est recommandé aux Hébreux de ne pas se laisser impacter par les pratiques environnantes. Ces pratiques ne sont pas convenables pour eux mais peuvent tout à fait être en vigueur par les autres populations. En ce sens, un tel interdit est relatif. Le judaisme n’a pas vocation à condamner les autres pratiques mais entend ne pas les suivre. En ce sens, nous dirons dans le cas de l’astrologie qu’il peut exister une astrologie kashère et une astrologie qui ne l’est pas et force est de constater que l’on fait trop souvent l’amalgame, jetant ainsi le bébé avec l’eau du bain. Or, par un processus mimétique, les populations colonisées, envahies, entendent s’aligner sur la doctrine des dominants en affirmant que le dieu des Hébreux doit nécessairement être le même que le leur et c’est un piége dans lequel nombre de Juifs sont tombés. Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. D’où des formes excessives qui circulent complaisamment dans la présentation du Dieu des Hébreux tels que » roi du monde » (Melekh haOlam) alors que dans le Deutéronome, il est bien indiqué qu’il existe d’autres croyances à ne pas adopter par les Hébreux; Quel dilemme!
JHB 20 01 24
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