Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mardi 21 mars 2023
jacques halbronn Nosradamus Le lien entre sa prose et les quatrains qui en dérivent.
jacques halbronn Nostradamus . Le lien entre sa prose et les quatrains qui en dérivent
Nous compléterons-20 ans après - notre étude de 2002 (Ed Ramkat) "Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus en ce qui concerne la genése complexe de l'Epitre à Henri II.
Il convient de distinguer trois temps.
I La première épitre de 1556 Nous l'avions reproduite en 2002 mais Ruzo en avait déjà fourni des éléments photographiés dans son Testament de Nostradamus (Rocher 1982, traduit de l'espagnol).
II Cette épitre inspirera évidemment les rédacteurs de l'Epitre placée en tête du second volet des "Prophéties".
III Mais tout laisse à penser que cette présence de l'Epitre à Henri II remaniée a du se substituer à une Epitre au pape Pie IV (cf sur cette épitre un premier article paru dans la revue Réforme Humanisme Renaissance, dès 1991), initialement prévue pour être placée en tête du dit second volet.( http://cura.free.fr/dico-a/1404-1562.html)
En effet, nous avons montré (cf notre post doctorat, EPHE 2007 sur le dominicain Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle) que les quatrains des almanachs ( les "présages"), qui avaient servi de référence, de modéle pour la production des quatrains centuriques étaient issus des textes en prose de Nostradamus. Le lexique des quatrains des almanachs recoupe très largement celui de la prose des années correspondantes. (cf notre mise en ligne du post doc sur la plateforme SCRIBD. On trouvera notre thèse à la Bibliothèque du Warburg Institute de londres et à la Bibliothèque Saulchoir des Dominicains, à Paris;
Quand on étudue les soures des quatrains 76 et 77 de la Centurie VIII, en tête du second volet, on tombe sur des passages qui ne sont compréhensibles que par rapport à un texte en prose. En ce qui concerne les liens entre la prose des préface et des épitres, on trouvera dans la Préface à César des éléments se retrouvant dans les premiers quatrains de la première Centurie (;https://editions-arqa.com/2011/03/02/28-2-2011-nostradamus-l-etude-negligee-des-epitres-centuriques-en-prose/
Un seul terme suffit à emporter notre conviction, celui de "macelin" qui ne s'entend que si on le rapport à l'Epitre de Nostradamus à Pie IV puisqu'il s'agit d'une référence à Marcelin, devenant macelin, comme l'indique Nostradamus, si on ôte le 'r". Dès lors que l'on aura remplacé l'Epitre à Pie IV par une prétendue Epitre de 1558 à Henri II, ce terme "macelin" devient initelligible tout comme la mention de 27 années qui vise 1594 si l'on sait que Nostradamus faisait naitre ce personnage en 1567.
JHB 21 03 23
jacques halbronn Astrologie EXOLS La phase solsticiale est marquée par un recul. De Gaulle 1961, Chirac 2003n Obama 2013
jacques halbronn Astrologie EXOLS La phase solsticiale est marquée par un recul De Gaulle 1961, Chirac 2003, Obama, 2013
La phase équinoxiale est le temps des déceptions par rapport à une personnalité dont on attendait plus de courage. Nous prendrons trois exemples étalés sur plus d’un demi-siècle et qui auront durablement frappé les esprits.
En 1958 De Gaulle devenu président du conseil va déclarer un « Je vous ai compris » qui est perçu comme une volonté de « tenir bon » sur l’Algérie Française et le référendum sur l’autodétermination sera vécu comme une trahison par les « Pieds noirs »On est en phase solsticiale depuis 1956 et en 1962, ce seront les Accords d’Evian..
En 2003, Jacques Chirac,réélu l’année précédente, refuse de suivre les Américains quant à l’intervention en Irak et l’on se souvient du discours de Dominique de Villepin, devant l’ONU. Ce sera fort mal vécu par nos « alliés » historiques outre Atlantique. A nouveau, on est en phase solsticiale, depuis 2001.
En 2013, situation inverse, c’est Barak Obama qui renonce à intervenir en Syrie, en dépit de ses engagements, ce qui lui sera fortement reproché par la France. Encore un coup de la phase solsticiale. On pourrait également citer le cas de Menahem Begin qui acceptera de rétrocéder le Sinai à l’Egypte d’Anouar El Sadat, à la suite de la Guerre du Kippour (1973). C’est encore l’effet solsticial qui avait joué.
Chaque fois, on aura assisté à un dégonflement, à un recul.
Inversement, en phase équinoxiale, certains acteurs seront actuellement, en 2023, salués pour leur courage, comme actuellement en ce qui concerne l’affaire Ukrainienne. La phase équinoxiale révéle notamment une certaine incompétence qui avait prévalu en phase solsticiale laquelle succède à une phase équinoxiale en perte de vitesse avec son cortége de déceptions et de désaveux.
Cela vaut tout autant, d’ailleurs, dans la sphère privée où des promesses ne seront pas tenues, en phase solsticiale, car les gens se seront trop avancés et reviendront sur leurs engagements, par manque d’audace.
De telles reculades conduisent à un discrédit des personnages dominants, ce qui constitue une chance pour des protagonistes aux états de service moins prestigieux qui seront d’autant plus manipulables qu’ils auront été instrumentalisés en jouant sur leur vanité.
JHB 21 03 23
jacques halbronn Linguistique Pour une restauration du traitement oral du mode féminin en français à partir de l'anglais
Jacques halbronn Linguistique Pour une restauration du traitement oral du mode féminin en français à partir de l’anglais
A noyte grand mère maternelle , autrice d’un traité d’orthographe. (cf sa norice sur Wikipedia « Claude Jonquière »)
En un temps où l’on essaie à tout prix de différencier la forme (inclusive) féminine en français (écrivain/écrivaine etc), il nous semble nécessaire de faire le point sur la prononciation française du féminin ainsi que de l’adverbe qui se construit sur une base féminine (précieux, précieuse, précieusement) mais aussi du pluriel de l’indicatif à la troisiéme personne, qui sont autant de formes « longues » par rapport au masculin qui serait marqué par une contraction et notamment par un processus de diphtongation alors que le féminin tendrait à dé-diphtonguer. Il conviendrait de rétablir notamment la forme orale du « ent » -totalement disparue en français oral et nous prendrons pour exemple la prononciation anglaise de l’adjectif « différent » et du substantif « différence ». Cette occultation de l’écrit en « nt » conduit à un déséquilibre facheux pour la conjugaison française puisque « il chante » s’entend comme « ils chantent ». Cette étude pourrait faire l’objet d’un mémoire universitaire. Nous dirons que l’anglais aura conservé la forme féminine du français mais manqué sa forme masculine notamment sous l’angle de la diphtongation. En ce sens, il y aurai complémentarité entre l’emprunt de l’anglais au français et l’évolution du français conduisant à un traitement déficient du féminin.
I La formation de l’adverbe en français
Il ressort que le français forme ses adverbes à partir de l’adjectif mis au féminin comme pour grand qui donne grande et grandement ou haut/haute/hautement si ce n’est que le français ne rend pas correctement la prononciation de l’adjectif au féminin ni celle de l’adverbe, puisque dans les deux cas, il maintient une diphtongue et ne réalise pas sa résolution en restituant le son « n », « mangé » par la dite diphtongue. Il en est de même pour le substantif comme gouvernement, parlement qui est correctement rendu en anglais et incorrectement en français, la forme « ment » n’étant pas censée être diphtonguée.
II la prononciation de la troisiéme personne du pluriel de l’indicatif
Comme il a été dit plus haut, d’où des formes « muettes » en « ent », qui sont tout à fait aberrantes et ne suivent aucune régle pertinente puisque le « ent » n’est ni diphtongué ni non diphtongué, une solution bancale ayant de facto fini par s’eimposer. Prenons le verbe penser à l’infinitif, qui a été immortalisé par le cogito cartésien: je pense donc je suis et qui à l’écrit donne « ils pensent ». Tout sonne faux ici car la diptongue du singulier ne devrait pas faire entendre le « s » de je pens (qu’il faudrait d’ailleurs écrire « je pens » puisque pour nous c’est le sujet qui détermine la prononciation et non la présence ou l’absence du « e » après la consonne, comme cela est enseigne couramment. Au pluriel « ils pensent » devrait se prononcer en résolvant la diphtongue et en rendant le « n » occulté par celle ci comme dans l’exemple donné plus haut pour le « en »de différent(e). Cela vaut aussi pour le passé simple: ils mangèrent où le « ent » ne saurait ni être muet comme cela se pratique actuellement ni diphtongué. Quid des formes en « ont » à commencer par le verbe avoir? Il (elle) a au singulier, ils ont au pluriel. ou bien il est , ils sont . On pense à la chanson « Ainsi font, font, font les petites marionnettes etc » On a le cas de « il prend », « ils prennent » qui marque bien le rapport diphtongue – non -diphtongue. Il ressort que le son « on » n’est pas acceptable au pluriel, lequel doit absolument faire « sonner » la lettre « n ».
III l’anglais gardien de la forme féminine du français oral.
On aura compris que, selon nous, l’anglais aura perpétué les formes dé-diphtonguées du français oral comme pour « gentle » que l’on connait bien dans « gentleman ». On est parti de « gentil » qui donne au féminin « gentille » mais la diphtongue au féminin est irrecevable au masculin. Or l’anglais ne prononce pas « gentil » selon la régle française de diphtongation tout comme le français ne prononce pas correctement le féminin qu’il ne sait plus dé-diphtonguer.
On aura remarqué que l’échec dans la prononciation différenciée du féminin rejaillit sur celle du masculin. Des formes comme « je pense », « je mange » comportent des diphtongues censées occulter la consonne finale et peu importe que figure in finé un « e » car ce n’est pas là la bonne régle.
IV Autres exemples de dé-diphtongation en français.
Le passage de nation à national, du verbe à l’adjectif se réalise par une dé-diphtongation du nom au niveau de l’adjectif. De même pour violon et violoniste, espion et espionner. C’est dire que la dédiphtongation est bel et bien la régle sur le plan de la dynamique lexicale.
V Les formes diphtongables tombées en désuétude
Comment se fait -il qu’en français on trouve des diphtongues au pluriel qui n’ont pas de correspondant au singulier? Ainsi, on trouve, ils ont face à ‘il a « , ils font face à il fait etc alors que toute forme doit comporter une double prononciation variant selon le contexte. Selon nous, il s’agit là d’une dégradation du systéme, ce qui peut s’expliquer éventuellement par un alignement de l’écrit sur l’oral lorsque la forme orale n’est pas identifiée en tant que diphtongue, d’où l’absence de la lettre « n » qui est un facteur constitutif de la diphtongation. On note qu’en anglais, l’article indéfini est rendu soit sous la forme ‘an » devant une voyelle et « a » devant une consonne, ce qui montre la volatilité du « n ». Reprenons l’exemple donné plus haut : ‘ils mangent » doit avoir une double prononciation à partir d’une forme écrite unique. Tantôt, l’on diphtonguera, tantôt on ne le fera pas et l’on fera résonner le « n » occulté en cas de diphtongue, ce que l’on retrouve au participe présent « mangeant » qui devrait valoir pour l’indicatif présent.
JHB 20 03 23
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