mercredi 27 juillet 2022

Jacques Halbronn Pour une révolution copernicienne en Astrologie.

Jacques Halbronn Pour une révolution copernicienne en Astrologie. On a longtemps cru que le XXe siècle verrait la fin des tribulations séculaires de l'astrologie et ce dès la fin du XIXe siècle et jusqu'aux années quatre vingt du siècle dernier. C'est ainsi qu'au milieu du XXe siècle, d'aucuns annonçaient des temps nouveaux. On pense à un Dom Néroman dans les premières pages de son Traité d'Astrologie Rationnelle (1943), attendant du passage de Neptune dans un nouveau signe un tel avénement. Les travaux statistiques de Michel Gauquelin (à partir de 1955) répondraient-ils à une telle attente, prenant la suite d'un Paul Choisnard ? Néroman décéda en 1953 et n'eut pas l'occasion d'en prendre connaissance à la différence d'un Volguine. Quant à André Barbault, il se mit à tout chambouler dix ans plus tard avec le graphique de synthèse sous tendu par son indice cyclique, censé être la clef de la prévision "mondiale", avec l'annonce d'une troisiéme guerre mondiale pour le début des années 80, lui qui avait raté la plus grande crise de l'après guerre (1961-62) qui lui était passée sous le ne, le prenant au dépourvu. Souvent un échec en entraine un autre en sens inverse en une sorte de cercle vicieux! Autant de médecins autour du chevêt d'une astrologie malade, chacun avec son reméde miracle, de Rudhyar (cycle de la lunaison) à Jean-Pierre Nicola (RET) ou à Dorsan (sidéralisme) Avec le recul des 20 premières décennies du XXIe siècle, l'on s'efforcera, ici, de diagnostiquer non seulement le mal dont souffre l'astrologie mais les insuffisances de ceux qui prétendaient pouvoir lui sauver la mise et plus largement les carences dans la formation des chercheurs en astrologie, à savoir au niveau des écoles d'astrologie et des colloques. On traite actuellement l'astrologie de pseudo-science mais il faudrait aussi parler de ses pseudo-colloques, de ses pseudo revues qui ne forment pas à l'esprit critique, aux vrais échanges. Le début du XXe siècle avait laissé espérer que les avancées scientifiques et techniques remarquables de l'époque viendraient apporter le soutien providentiel dont l'astrologie avait besoin. Il est vrai que lorsque Gauquelin apporta ses résultats, d'aucuns y virent la confirmation de leur pratique du thème natal au lieu d'en tirer toutes les conséquences. Autrement dit, la seule chose qui intéresse l'astrologue actuel, c'est que l'on vienne confirmer sa pratique existante. Une amie astrologue nous avouait que la recherche en astrologie ne faisait sens que dans la mesure où elle venait confirmer la pratique usuelle de l'astrologie, qui était une affaire entendue une fois pour toutes. La plupart des astrologues n'attendaient rien des chercheurs en astrologie et se tournaient vers les découvertes des astronomes et en 1930, l'arrivée de Pluton dans le paysage du systéme solaire serait la preuve que certaines pièces du puzzle avaient jusque là manqué. Nous même, en 1976, dans Clefs pour l'astrologie, proposions de compléter avec deux transplutoniennes (Proserpine et Vulcain, noms proposés par Jean Carteret) encore inconnues des téléscopes mais nécessaires à une astrologie à base 12. (cf Lisa Morpurgo et sa Nouvelle Astrologie, Hachette 1974) Avec le recul, cette fuite en avant, cette tentation, dans le sillage de l'astronomie (depuis la fin du XVIIIe siècle) ne ferait qu'enfoncer l'astrologie; Il fallait en prendre le contre-pied en nous demandant ce dont l'astrologie avait vraiment besoin pour fonctionner en suivant le principe de parcimonie minimale du rasoir d'Occam. Comme avec Copernic qui déplaçait le centre du systéme de la Terre vers le Soleil, il fallait s'en tenir à un seul curseur et à une division de l'écliptique non pas en 12 mais en 4, à l'instar des Quatre Saisons. On en revenait à un modéle bien connu (les 12 signes solaires), celui d'un facteur mobile unique, le "prometteur", pointant successivement et alternativement une série significateurs si ce n'est que le curseur ne pouvait être le Soleil avec son cycle annuel divisé en 12 mais Saturne 30 fois plus lent, découpant des "saisons" de 7 ans.(cf en 1994, L'Astrologie selon Saturne) JHB 27 07 22

Jacques Halbronn L'impact astrologique se situe en milieu de phase.

Jacques Halbronn L'impact astrologique se situe en milieu de phase. Il semble qu'il existe un certain consensus dans le milieu astrologique, au nom de quelque exigence de précision, à vouloir que l'événement attendu, annoncé, prévu, se produise grosso modo au même moment et en tout cas dans l'année terrestre/solaire concernée. Un exemple qui aura marqué durablement les esprits concerne 1989, lorsque Saturne s'est conjoint à nouveau avec Saturne; cette fois au début du signe solsticial du capricorne, ce qui coincidait par ailleurs au passage de Saturne sur l'axe solsticial (en astrologie EXOLS) André Barbault avait en 1955 dans Défense et Illustration de l'Astrologie indiqué 1989 comme prenant la suite-36 ans après- de la conjonction des mêmes astres en 1953.. Et de fait, l'année 1989 fut marquée par des événements remarquables comme la chute du Mur de Berlin en novembre de cette année là. On peut certes supposer que si cela avait eu lieu au début de 1990; cela aurait été tout de même validé mais se pose la question de l'orbe prévisionnel qui doit être, semble -t-il, assez limité, aux yeux de la plupart des astrologues. Cependant, avec le recul, 1989 n'aura peut être pas été aussi décisif qu'on aura pus le croire au premier abord même si l'on comprend que l'on ait pu être marqué par les événements du moment. Entendons par là que le meilleur était à venir avec notamment l'effondrement de l'URSS en 1991, dont on a célébré récemment, le trentième anniversaire. Certes, il est toujours possible de déclarer que 1991 ne s'explique que par 1989 mais la causalité n'est pas si évidente ou nécessaire que cela et pour notre part, nous optons pour un certain climat avec un maximum d'effet au bout d'un certain temps, sans qu'il faille chercher une cause événementielle unique même si la cause proprement astrologique l'est. Autrement dit, il aurait été plus raisonnable de déclarer en 1989 qu'il faille s'attendre à des phénoménes plus remarquables encore à venir. Pour nous, c'est le milieu de la phase qui est central et ni le début ni la fin de la phase, ne serait-ce que ces deux poins extrémes se confondent avec la phase précédente et la phase suivante, ce qui est assez fâcheux. Le postulat de début de phase aura en effet entrainé à certains dysfonctionnements prévisionnels. C'est ainsi que la crise de Berlin et de Cuba (1961-62) n'aura pas été annoncée par Barbault même rétrospectivement. Le milieu de phase est la meilleur formule prévisionnelle en Astrologie EXOLS et en astrologie traditionnelle, il conviendrait probablement d'adopter une marge d'au moins un an pour que l'essai soit transformé sinon l'on risque d'annoncer prématurément la réalisation pleine et entière d'une prévision. Autrement dit une mauvaise appréciation d'un événement du fait que l'on n'aura pas su le mettre en perspective par rapport à ce qui va suivre ne sera pas du meilleur effet. On pense à la technique des mi-points de nos voisins allemands, ce qui va dans le sens de la recherche du juste milieu. JHB 26 07 22

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