Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mercredi 3 novembre 2021
Jacques Halbronn Astrologie. La triangulation planéte étoile axe saisonnier
Jacques Halbronn Astrologie. La triangulation planéte-étoile-axe saisonnier.
Wikipedia: « En géométrie et trigonométrie, la triangulation est une technique permettant de déterminer la position d’un point en mesurant les angles entre ce point et d’autres points de référence dont la position est connue, et ceci plutôt que de mesurer directement la distance entre les point »
Les astrologues sont partagés par la question de la dualité émission- réception. Certains supposent que les astres agissent sans notre participation active, comme si le récepteur ne jouait qu’un rôle passif, ce qui leur évite de réfléchir à la façon dont nous captons les astres dans le Ciel, ce qui risquerait, pensent-ils, de les entrainer trop loin, le probléme se posant déjà avec les statistiques Gauquelin. D’autres préférent parler d’aptitudes dont nous disposerions pour nous connecter avec ce qui se passe « en haut »en raison d’une forme de « seconde vue », subconsciente.
Pour notre part, nous suggérons un processus de triangulation planéte-étoile-axes équinoxiaux et solsticiaux, ce qui est à la base de notre Astrologie EQSOLS. Le probléme des axes saisonniers, c’est que ce ne sont pas des corps célestes et cela vaut d’ailleurs aussi pour l’Ascendant sauf s’il coincide avec le lever d’une planéte, ce qui est loin d’être toujours le cas à moins d’admettre de prendre en compte une étoile fixe, bien plus fréquente à l’horizon que ne l’est la planéte. Or, l’on sait que les astrologues ont tendance à ne pas se référer aux étoiles fixes, même pour l’école dite sidéraliste qui se contente de noter l’Ayanamsa, en supposant que la constellation du Bélier incarne une fois pour toutes les valeurs « printanières », « vernales ».
On est ainsi placé face à un dilemme: soit se référer aux étoiles, soit se référer au cycle des saisons, avec dans les deux cas, un probléme: les étoiles sont des corps célestes mais extérieurs à notre systéme solaire et les axes saisonniers, le point vernal ne sont pas « visibles » dans leur corporéité. C’est un tel dilemme qui aura durablement bloqué nos travaux sur le plan théorique.
Nous en sommes finalement arrivés à la notion de triangulation selon laquelle notre cerveau serait en mesure de suivre le cours d’une planéte et ses aspects avec les axes saisonniers, en se servant des étoiles fixes, en associant systématiquement 4 étoiles fixes- par un processus d’instrumentalisation- avec les 2 équinoxes et les 2 solstices. Par instrumentalisation (cf notre texte » La pensée astrologique », in L’Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin, Ed Artefact, 1986), nous entendons une utilisation qui ne correspond pas à la nature du facteur considéré mais au rôle qu’on lui confère.
On notera que l’astrologie actuelle n’est pas parvenue, contrairement à ce qu’elle affirme volontiers, à se démarquer des constellations (cf notre étude sur le dodécaisme, sur NOFIM). Elle ne raisonne pas véritablement selon le processus saisonnier en ce qu’elle préfére diviser le cycle d’une planéte en 12 plutôt qu’en 4, alors que le 12 derive à l’évidence ici du 4, chaque saison se trouvant divisée en 3 secteurs- le 12 étant par ailleurs associé au cycle soli-lunaire qui aura servi à structurer le ciel étoilé en constellations. Depuis 1976 (Clefs pour l’astrologie), nous avons proposé un modéle basé sur les aspects planéte-axes saisonniers et les astrolougues ont fait la sourde oreille alors qu’ils acceptaient les aspects planéte/planéte et les aspects planétes/signes. Ce qui nous permet d’affiirmer que dans l’inconscient collectif des astrologues, ils restent marqués par les constellations bien plus que par les saisons, dualité qui explique la diversité des définitions du Zodiaque..
JHB 03 11 21
Jacques Halbronn La durée d'impact des conjonctions en Astrologie : 3 mois, 1 an ou 7 ans?
jacques Halbronn La durée d’impact des conjonctions astrologiques : 3 mois, 1 ans ou 7 ans?
Un débat qui en vaut la peine est celui de la durée impartie à une configuration, à une conjonction. Pour André Barbault, à lire, par exemple, un article paru débat 1954 dans « Destins », une conjonction aurait un impact sur un an et chaque année serait marquée par des configurations spécifiques. C’est ainsi que 1953 serait l’année « Saturne Neptune » et 1954 l’année ( Uranus Jupiter). La question des « orbes » est apparemment une affaire bien délicate chez les astrologues, et qui varie énormément selon les « méthodes », les « écoles ». Or, l’on conçoit aisément que tout cela risque fort peser sur la qualité du prévisionnel. Quant à la notion de « phase », de « période », elle est aussi vouée à des approches différentes voire incompatibles entre elles. Pour Barbault, la notion de période est des plus floues car pour qu’il y ait période, il faut qu’il y ait un commencement et une fin.
Nous dirons que tout se passe dans bien des cas comme si l’année terrestre faisait référence, d’où les révolutions solaires annuelles. Mais est ce bien raisonnable? Pour notre part, nous penchons pour des périodes de 7 années. c’est à dire 7 fois une année terrestre. Précisons que 7 ans, c’est grosso modo le quart d’une révolution sidérale de Saturne. Mais pourquoi diviser par 4, demanderont certains. Parce que nous avons 4 saisons, générées par les axes équinoxiaux et solsticiaux, qui constituent une clef essentielle du décryptage cyclique en astrologie et ont une réalité scientifique bien plus évidente que le découpage arbitraire en 12 (signes ou constellations, selon les doctrines en présence)
On pourrait dans ce cas, si l’on divise par 4 le cycle « solaire », c’est à dire terrestre, arriver à des périodes de 3 mois, soit la durée d’une saison, ce qui est un peu court mais mais par ailleurs un an ne respecte pas la division en saisons bien différenciées si bien qu’une durée de 7 ans nous semble être, de loin, la solution optimale pour circonscrire la durée d’une phase, à savoir le quart d’un cycle complet, surtout si l’on ne se sert que d’une seule planéte. Et là encore, il y a débat car l’astrologue qui entend se servir de plusieurs planétes va rencontrer moult difficultés, ce qui le conduira à devoir impartir à chaque planéte un espace limité au point de ne retenir que le moment même où se produit la configuration, renonçant par là à toute périodisation cyclique (cf Roger Hecquet et son ACB)
Les adversaires de l’astrologie devraient par conséquent prendre conscience des différents paramétres susceptibles de diviser les astrologues au lieu de vouloir croire à un savoir figé, ce qui est évidemment plus commode tout comme le chasseur qui rêverait d’une proie restant indéfiniment immobile!
JHB 03 11 21
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