mercredi 6 juillet 2022

jacques Halbronn Epistémologie de la Lingustique. Comparaison latin-français-anglais.

jacques halbronn Epistémologie en linguistique. Comparaison Latin-français-anglais Pour nous résumer, nous dirons que le français est du latin amélioré et l'anglais du français dégénéré. Il existe en effet tout un débat sur les relations entre ces trois langues. D''aucuns voudraient voir dans le français du latin, ce qui leur permet de dire que les emprunts de l'anglais concernent le latin et non le français. Il importe de comprendre comment les langues évoluent en insistant sur le fait que les langues sont au coeur de la "culture" opposée à la "nature", en ce sens que notre humanité est capable de les retravailler, de les élaborer alors que ce n'est pas le cas pour son rapport au "Ciel", "hors de portée" qu'"il ne peut modifier qu'en l'instrumentalisant/ Nous dirons que le français correspond à un perfectionnement du latin, à un aboutissement et que l'anglais a adopté le français et non pas le latin du fait même de ce perfectionnement. Inversement, l'anglais nous apparait comme une corruption, à une détérioration du français. Cela donne une sorte de courbe de Gauss (en forme de cloche) avec une montée et une descente. Un tel schéma diachronique peut s'appliquer à toutes sortes de domaines, ce qui reléve dans bien des cas d'un processus mimétique mal compris dans le cas du rapport de l'anglais au français et au contraire d'une approche critique du français par rapport au latin. L'opposition entre mimétisme et critique nous semble plus pertinente que celle plus classique entre apologétique et critique. La démarche mimétique consiste à se conformer avec plus ou moins de bonheur à un modéle- dans tous les sens du terme-sans oser chercher à l'améliorer, ce qui ne signifie pas que cela ne donnera pas - involontairement- un résultat décalé par rapport à l'original. A contrario, la démarche critique serait pleinement consciente de vouloir conduire un projet de réforme, de transformation. Nous dirons que psychologiquement, les deux démarches n'ont pas le même fondement et que le passage du stade mimétique au stade critique correspond assez bien à l'esprit du Discours de la Méthode (Descartes) D'aucuns s'interrogerons quant à l"idée même de langue "corrompue'. Cela reléve , dans notre démarche, d'une pathologie de l'épistémé (cf nos écrits sur le site hommes et faits.com). Certes, les langues sont elles vouées à "évoluer" mais on a vu que cela peut se faire au sens de perfectionnement comme au sens de dégradation, de dégénérescence. Cette question est cruciale au regard de l'Histoire, de la genése des langues, notamment du fait des emprunts et des mimétismes plus ou moins bien menés. Il est d'ailleurs remarquable que l'on confonde souvent approche critique et méconnaissance de l'objet étudié, ce qui explique d'ailleurs que les étrangers évitent de critiquer une langue de crainte d'etre traités d'ignorants. Il faut, au vrai, être bien "droit dans ses bottes" pour courir un tel risque et toute fragilité du fait de ses origines peut impacter, hypothéquer une démarche, au point de la rendre impuissante. JHB 06 06 22

jacques Halbronn La figure du Messie (Mashiah) comme Sauveur des faibles et des opprimés

jacques halbronn La figure du Messie (Mashiah) comme Sauveur des faibles et des opprimés. Selon nous, la notion de Messie est une invention des scribes du Royaume du Nord. D’ailleurs, la présentation de la mission du roi de Perse Cyrus dans le Déutéro Isaie -ajout au Livre d’Isaie d’où son nom) l’atteste et quelques versets plus loin, il est bien signalé que cela vise les gens d’Israel et de Jacob (dont le pseudonyme est Israel, dans la Genése) א כֹּה-אָמַר יְהוָה, לִמְשִׁיחוֹ לְכוֹרֶשׁ אֲשֶׁר-הֶחֱזַקְתִּי בִימִינוֹ לְרַד-לְפָנָיו גּוֹיִם, וּמָתְנֵי מְלָכִים, אֲפַתֵּחַ–לִפְתֹּחַ לְפָנָיו דְּלָתַיִם, וּשְׁעָרִים לֹא יִסָּגֵרוּ. 1 Ainsi parle l’Eternel à son Oint -(Mashiho), à Cyrus je l’ai pris par la main pour mettre les nations à ses pieds et délier les ceintures des rois, pour ouvrir devant lui les battants et empêcher que les portes lui soient fermées : ב אֲנִי לְפָנֶיךָ אֵלֵךְ, וַהֲדוּרִים אושר (אֲיַשֵּׁר); דַּלְתוֹת נְחוּשָׁה אֲשַׁבֵּר, וּבְרִיחֵי בַרְזֶל אֲגַדֵּעַ. 2 »Je marcherai devant toi, j’aplanirai les hauteurs, je briserai les portes d’airain et abattrai les verrous de fer. ג וְנָתַתִּי לְךָ אוֹצְרוֹת חֹשֶׁךְ, וּמַטְמֻנֵי מִסְתָּרִים: לְמַעַן תֵּדַע, כִּי-אֲנִי יְהוָה הַקּוֹרֵא בְשִׁמְךָ–אֱלֹהֵי יִשְׂרָאֵל. 3 Je te donnerai des trésors enfouis dans les ténèbres, des richesses cachées dans des lieux secrets, pour que tu saches que je suis l’Eternel, le Dieu d’Israël, qui t’appelle par ton nom. ד לְמַעַן עַבְדִּי יַעֲקֹב, וְיִשְׂרָאֵל בְּחִירִי; וָאֶקְרָא לְךָ בִּשְׁמֶךָ, אֲכַנְּךָ וְלֹא יְדַעְתָּנִי. 4 C’est en faveur de mon serviteur Jacob, d’Israël mon élu, que je t’ai appelé par ton nom, que je t’ai décerné un titre, bien que tu ne me connusses pas. On sait qu’historiquement (ailleurs dans l’Ancien Testament), en réalité, ce sont les gens de Judée, emmenés en captivité à Babylone) et non d’Israel qui ont été ramenés à Jérusalem. Quant à la référence à Moise (Jean, Ch V, 46) « Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit etc » Or, selon nous, le Livre de l’Exode qui met en scéne Moise (un calque de Cyrus) est au coeur de la Bible revue et corrigée par les Israélites/ cf notre sur le chapitre IV de l’Evangile selon Jean »Scio quia Messias venit qui dicitur Christus » Il est remarquable que de nos jours, le Messie ait été adopté par les Juifs qui attendraient sa venue, son avénement. . Ils auront selon nous adopté une formulation d’origine israélite. Nous avons noté dans un précédent texte que la messianité est évoquée quand Jésus entre en contact avec le monde samaritain, lui même pensant qu’il est le Messie attendu par cette population ostracisée par les « Juifs » tout comme Moise l’Egyptien est venu libérer les esclaves (‘Exode). Il est clair que par la suite, lorsque les Judéens furent soumis à bien des tribulations, ils se rapprochèrent de l’imagerie israélite du Messie. (cf « Depuis quand existe-t-il un messianisme juif ? » par Mireille Hadas-Lebel) En conclusion, il est bien clair que l’idée de Messie du temps de Jésus, donc avant la destruction du Second Temple (70 après JC)était le fait des populations septentrionales, de cette Galilée vers laquelle Jésus s’était dirigé d’où cette formule souvent mal comprise » Je suis venu pour les brebis perdues de la maison d’Israel » où la plupart des Chrétiens voient une référence à ces « Juifs « perdus »! Ce qui constitue un contre sens flagrant. (cf aussi l’Epitre aux Ephésiens) Mais on ne saurait trop insister sur le fait que la Bible telle que nous la connaissons est puissamment marquée,tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testaments)d’une empreinte Israélite, ce qui débouchera sur le nom même du nouvel Etat Hébreu en 1948 et sur l’affirmtion que le « Ecoute Israel » s’adresse aux Juifs alors qu’il s’adresse aux Israélites, d’où notre recommandations d’une présence chrétienne à la Synagogue de façon à ce que cette injonction des prophétes leur soit adressée. JHB 06 06 22

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