samedi 22 juillet 2023

Jacques halbronn Judaisme; Décalage entre l'hébreu et le français da...

Jacques Halbronn Judaisme. La disparition de Juda dans la traduction f...

Jacques halbronn Liturgie. Autour du "Emet Yatsiv" et de ses traductions. Israel et Juda.

jacques halbronn Liturgie juive. Autour du « Emet Yatsiv » et de ses traductions . Isarel et Juda Nous nous étions élevés contre la récitation du Shéma Israel dans les synagogues, durant le Shabbat (vendredi soir et samedi matin) mais nous n’avions pas encore prise toute la mesure du probléme, à savoir la référence constante du mot Israel dans la liturgie shabbatique.On s’intéressera à un texte situé entre la récitation du Shéma Israel et la Amida (récitation silencieuse. L’on se concentrera sur la partie finale « Mi Kemokha » Ci dessous, description en anglaise: ; Nous donnerons pour exemple les seules mentions d’Israel dutant l’Office du Vendredi soir Bénédictions avant le Shéma » Tu aimes ton peuple Israel d’un amour éternel » alors que le texte hébreu emploie la forme « Beith Israel », qui signifie Maison d’Israel. La traduction française est ici biaisée. Dans le texte même du Shéma,on reprend in fine un passage du Livre des Nombres Ch XV versets 37-41): l’Eternel parla en ces termes à Moise: » Parle aux enfants d’Israel » ‘Beney Israel » Passons au texte qui fait immédiatement suite à la récitation du Shéma. ‘L’Eternel est notre Dieu et il n’y en a pas d’autre. Et nous Israel sommes son Peuple »(Amo) Pendant la Amida ( texte lu en silence), Eternel notre Dieu, accueille favorablement ton peuple d’Israel » Ci dessous un passage particulièrement syncrétique » Puissent monter, venir (..)devant to notre souvenir; le souvenir de nos pères,, le souvenir de ton serviteur David,, le souvenir de Jérusalem, Ta ville sainte et le souvenir de ton peuple Israel » On y parle du « Retouy à Sion » Or, le Royaume d’Israel s’était consititué contre la dynastie de David et avait remplacé Jérusalem par le Mont Garizin. Passons au « Kaddish » Final de l’Office du Vendredi soir : « la venue du Messie pour Israel et pour l’humanité » et enfin: « Ce jour pour Israel est lumière et joie C’est le repos du Shabbat »(Yom Zé le Israel »/ Passons à présent à l’Office du Samedi matin lequel comporte la lecture des péricopes du Livre de la Genése et arrêtons nous sur les textes faisant suite à la récitation du Ecoute Israel présentés sous le nom de Emet Veyatsiv Article Wikipedia (en anglais) Emet Veyatsiv The structure that appears in most siddurim is as follows Emet Veyatziv is the first paragraph. The word emet (truth) is appended onto the Shema, and veyatziv appears as the first word. In the Western Ashkenazic rite, when a Zulat is recited, a shorter form of this prayer is recited instead of the regular form. Al Harishonim is the second paragraph. It focuses on the truth of redemption. In both the Eastern and Western Ashkenazic rites, when a Zulat is recited, a special form of this prayer is recited instead of the regular form. Ezrat Avoteinu is the third paragraph, and is an elaboration on the Exodus from Egypt The blessing ends with the paragraph Mi Komokha, ending with the blessing Ga’al Yisrael (Who Redeemed Israel) On s’intéressera à la partie finale (Mi Komokha) et particulièrement à ses traductions françaises: on en trouve deux versions différentes pour le vendredi soir et pour le samedi matin, mais on s’en tiendra à la version longue du samedi matin: « nul n’est comparable à toi, Seigneur magnifique en sainteté, insensible à la fletteria, opérant des merveilles. Les Hébreux que Ta main puissante retira de la servitude, entonèrent jadis un chant nouveau sur les bords de la mer Rouge. Ainsi les serviteurs repétèrent: le Seigneur notre Dieu régne éternellement, O, Rocher d’Israel, viens au secours de tous ceux qui l’implorent. Beni sois-tu, Seigneur, libérateur d’Israel et de tous les opprimés » Mais dans d’autres livres de prière plus anciens, comme les Prières Journalières à l’usage des Israelites du rite Ashkenaze (Durlacher , 1955), on trouve un autre traduction » Rocher d’Israel, vole au secours d’Israel. Délivre, selon la promesse, Juda et Israel O libérateur ton nom est Eterne Tsevaoth, Saint d’Israel, Eternel, libérateur d’Israel » En se référant au texte hébreu, il est clair que c’est la deuxiéme tradiction qui est de loin la plus fidéle; la première, ici, ne comporte pas la moindre mention de Juda alors que ce nom figure en vis à vis du texte français. On diit en conclure que la suppression dans la dite traduxtion du mot « Juda » serait assez révélatrice d’une intention de biaiser le texte, ce qui ets facilité par le fait que sont rares sont ceux en mesure de compare l’hébreu au franaçais car tantôt ils se focalisent sur l’hébreu, tantôt ils prennent connaissance de sa version française, ce qui les empeche de mettre le doigt sur un tel hiatus; Dans le texte du Samedi matin, on s’intéressera à une variante à savoir la mention « maison d’Israel »-Beyt Israel » qui cohabite avec « peuple d’Israel »: « üissions nous et toute la maison d’Israe être mentionns et inscrits dans le livre de vie (…) Béni soit tu Eternel qui donne la paix à ton peuple d’Israel ». Cete exoression « maison d’Israel » nous fait penser à la déclaration de Jésus: (:https://vieespoiretverite.org/propheties/12-tribus-d-israel/israel-and-judah/) « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » Jérémie XXXI32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur coeur que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Tout se passe comme si dans la version française du Emet Veyatsiv, il n’était même plus question de réunir les deux « maisons » qui n’en feraient finalement plus qu’une sous le seul nom d’Israel. On pense à la prophétie de Jérémie Jérémie Chapitre III יח בַּיָּמִים הָהֵמָּה, יֵלְכוּ בֵית-יְהוּדָה עַל-בֵּית יִשְׂרָאֵל; וְיָבֹאוּ יַחְדָּו, מֵאֶרֶץ צָפוֹן, עַל-הָאָרֶץ, אֲשֶׁר הִנְחַלְתִּי אֶת-אֲבוֹתֵיכֶם. 18 A cette époque, la maison de Juda (Beyt Yehouda)ira se joindre à la maison d’Israël (Beyt Israel), et ensemble elles reviendront du pays du Nord au pays que j’ai donné comme héritage à vos ancêtres. Ot; le texte de Jérémie comporte des décalages en son chapitre XXXI d’un verset à l’autre. Au verset 30, on parle des deux « maisons » mai au verset 32 il n’est plus question que de « l’alliance (que) je conclurai avec la maison d’Israël » ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה–בְּרִית חֲדָשָׁה. 30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, לא לֹא כַבְּרִית, אֲשֶׁר כָּרַתִּי אֶת-אֲבוֹתָם, בְּיוֹם הֶחֱזִיקִי בְיָדָם, לְהוֹצִיאָם מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם: אֲשֶׁר-הֵמָּה הֵפֵרוּ אֶת-בְּרִיתִי, וְאָנֹכִי בָּעַלְתִּי בָם–נְאֻם-יְהוָה. 31 qui ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les tirer du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont rompue, eux, alors que je les avais étroitement unis à moi, dit le Seigneur. לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם. 32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur coeur que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple Selon nous, il semble bien que la traduction libérale de Emet Veyatsiv soit d’inspiration judéo-chrétienne en penchant pour une lecture unitaire au bénéfice de la maison d’Israel, ce qui expliquerait éventuellement le choix même du nom de l’Etat Hébreu, en rappelant que le plan de partage de la Palestine, en novembre 1947 n’attribuait pas Jérusalem au nouvel Etat., le situant dans une zone « internationale ». On sait que la guerre aura conduit à ce que la vieille ville de Jérusalem, avec le Mur des Lamentations, passe sous le contrôle arabe.(jusqu’en 1967) On notera que le MJLF emploie le terme « juif », ce qui renvoie à Juda alors que l’ULIF se sert du terme Israélite. Il est possible qu’il existe un lien entre l’usage du terme « Israélite » et la référence à Israel pour désigner les Juifs, ce qui expliquerait son processus biaisé de traduction que le MJLF aura maintenu par inadvertance.. Bibliographie Littérature consistoriale Prières d’un coeur israelite Livre d’offices Recueil de prières et de méditations. 1853, Strasbourg, Paris Prières journalières à l’usage du rite askenaz; Libraiie Durlacher 1955 Littérature libérale. Union Libérale Israélite(ULI). Rituel des prières journalières (tefiloth kol hashana (bNF 16 B 585) c 1907 Siddour Taher Libénou, Prières pour les jours de semaine, le shabbath, les fêes mineures e ainsi que les différentes occasions, 1997 Siddour Yedid Nefesh Prières pour le Shabbath AJTM 2009