vendredi 27 août 2021

Jacques Halbronn Pour une astrologie de la Cité

jacques Halbronn Pour une astrologie de la Cité Posté par nofim le 27 août 2021 Pour une astrologie de la Cité par Jacques Halbronn Pour la plupart des astrologues, tout ce qui existe au niveau des planétes du systéme solaire, y compris la division en 12 signes voire en 12 « maisons » doit trouver son pendant sur notre Terre. On est là sous a loi des astronomes/ Nous proposons, pour notre part, la démarche inverse savoir commencer par comprendre comment s’organise la Cité puis rechercher dans le Cie ce qui en serait le pendant. Or on sera d’accord pour reconnaitre que la Cité nous est plus familière, plus proche que ne l’est le Ciel Qu’est ce que cela change?, nous dira-t-on. Cela veut dire que nous ne devons prendre du Ciel que ce qui est en analogie avec la Cité et non l’inverse. Cela signifie que nous avons à opérer un tri et ne pas tout prendre de ce qui est au ciel en vrac! Que soulagement de pouvoir se dire que les astrologues ne sont pas obligés d’utiliser toutes les planètes tout comme nous ne sommes pas obligés de consommer tout ce qui pousse sur terre! Nous proposons donc de libérer l’astrologie d’une telle contrainte par rapport à l’astronomie. Bien plus, il y a bel et bien un risque d’inflation, de complexification à outrance car si l’astrologie est si complexe n’est ce pas à cause ‘d’un tel impératif supposé? Or, quand on propose de ne pas tout prendre de ce que nous offre si généreusemsent l’astronomie, les astrologues sont les premiers à se lamenter comme si le sort de l’astrologie dépendait fatalement d’une telle allégeance, oubliant que depuis belle lurette, les astronomes ont coupé les ponts avec les astrologuex – on peut parler d’un divorce et autant profiter de cette opportunité, en en tirant le meilleur parti.. André Barbault aura tenté de partir de certaines données historiques pour « remonter » vers le Ciel (Les astres et ‘Histoire, Paris Pauvert, 1967) en s’en tenant à cinq planétes, de Jupiter à Pluton , laissant sur la touche les plus rapides (Lune soleil, Mercure, Vénus, Mars) Il partit des Deux Guerres »Mondiales » du XX siècle dans l’espoir d’édifier une nouvelle Astrologie Mondiale.. Or, la guerre mondiale ‘n’est pas une donnée constante dans l’Histoire de l’Humanité/ L’approche sociologique semble bien préférable qui traite des forces qui structurent nos sociétés depuis des millénaires, à savoir la Lutte des Classes, la formation des empires/ C’est ce que nous avions exposé il y a maintenant 45 ans dans Clefs pour l’Astrologie (E Seghers) et dont Barbaut rendit compte à sa manière dans la revue l’Astrologue, ce qui lui valut de perdre un procés en appel pour diffamation par voie de presse/ Une astrologie de la Cité, pour la Cité, doit traiter des forces centripétes et donc de synchronicité. C’est parce que nous sommes mus simultanément par de mêmes pulsions, sur les mêmes longueurs d’onde, que cela fait société. Il n’est donc pas utile de nous intéresser astrologiquement aux contingences individuelles qui ne sont que des épiphénoménes et donc fi du thème natal lequel crée un appel d’air pour toujours plus de facteurs à combiner. On lira à ce sujet De la psychanalyse à l’astrologie. Ed Seuil 1961 comme le type de raisonement à éviter. Dans l’Astrologie selon Saturne en 1994 il y a un quart de siècle , nous proposions de nous intéresser qu’à une seule planète Saturne sans chercher à la combiner avec une autre planée – et surtout pas à une planéte invisible à l’oeil nu. Des périodes de 7 ans étaient au passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux alternativement, soit la base dune anthropocosmologie articulant une planéte sur le cyc terrestre des saisons. Les phases équinoxiales favorisaient la nouveauté tandis que les phases solsticiales excitaient les fonctions mémorielles. Il nous sembla évident que Saturne ne pouvait avoir des phases différentes selon la planéte avec laquelle elle serait en cycle comme le proposait Barbault pour Saturne-Neptune alors que le cycle Jupiter Saturne – qui fut si à la mode au Moyen Age e t à la Renaisace -produisait un autre découpage et tout à l’avenant. Jusqu’à présent aucun penseur de l’astroogie n’avait osé proposer un modéle aussi simple mais aussi élégant (selon le rasoir d’Occam). Meme Kepler avait certes voulu déletster lastrologie de tout un fatras de dispositifs mais il ne fallait pas toucher aux planétes! Au XVIIe siècle, les astrologues comme Morin de Villefranch furent sommés de révolutionner l’astrologie mais ils échouèrent et cela fut le signal de sa disgrâce alors que l’astronomie à la même époque avait connu sa révolution copernicienne. JHB 27 08 21

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