jeudi 17 août 2023

jacques halbronn L'errorisme américain La part du diable.

jacques halbronn L’errorisme américain. La part du Diable. Le terme « erroriste » a déjà été employé en Argentine et désigne une sort de protestation. Sur Internet « L’errorisme vient du mot erreur. Le concept d’errorisme nous vient d’Argentine..C’est un mélange réjouissant d’activisme urbain, de performances frondeuses, de théâtre de rue et de chômage heureux. Le système considérant que toute personne ne le respectant pas ou ne rentrant pas dans le moule est une erreur, les militants erroristes acceptent et revendiquent ce rejet de leur comportement par le système. 1. L’Errorisme base son action sur l’idée que l’erreur est le principe ordonnateur de la réalité. 2. L’Errorisme est une philosophie trompeuse, un rituel de la négation, une organisation désorganisée. Le quiproquo comme perfection, l’erreur comme réussite. 3. Le champ d’action de l’Errorisme embrasse toutes les pratiques qui tendent vers la libération de l’être humain et du langage. 4. Confusion et surprise – Humour noir et absurde sont les outils préférés des Erroristes. 5. Les lapsus et les actes manqués sont un délice erroriste. L’arTerrOriste : un art du caillou dans la chaussure, un art du grain de sable. L’arterrOriste : un art qui mord et qui fuit.. L’arterrOriste : un groupe de musique, un graffiti , un pochoir, une intervention…… L’arTerrOriste : un générateur d’erreurs. » Notre position se veut anti-erroriste et nous nous sommes intéressés depuis les années 80 à la notion d’erreur. (cf notre mémoire de 1987, sous la direction de Louis Jean Calvet, auteur notamment de « Linguistique et colonialisme » ititulé LINGUISTIQUE DE L’ERREUR ET EPISTEMOLOGIE Scribd https://fr.scribd.com › document › jacques-HALBRONN-…) L’errorisme voit dans l’erreur, en quelque sorte, une dimension « créative » (cf notre Eloge de l’erreur.dans le Collectif Éloge de la souffrance, de l’erreur et du péché – Anne Rose, Kieser, Halbronn, Ed Lierre & Coudrier 1990)(cf René guénon, L’Erreur spirite -) Celui qui imite mal, qui copie mal peut ainsi prétendre transcender son incompétence et présenter un pis aller comme un dépassement.(cf jacques halbronn . « Les Etats Unis, terre promise des syncrétismes. ») En vérité, l’imitateur est condamné à l’erreur, c’est son inévitable lot, qui est marque au coin de la corruption, de l’altération. Selon notre idée de la cyclicité, il y a la part du diable, ce qui renvoie à l’Antéchrist… La fabrication du diable ou pourquoi a-t-on besoin du diable ? Actes de la journée publiés aux Presses de l’université de Saint-Étienne Organisé par : Christian JÉRÉMIE Marie-Joëlle LOUISON-LASSABLIÈRE Yona DUREAU « Cette Journée d’études est destinée à constituer une synthèse diachronique et pluridisciplinaire sur la fabrication du diable. Il ne s’agit pas d’écrire une histoire de la figure diabolique : de nombreux ouvrages ont déjà été publiés sur la question. La démarche souhaitée consistera à cerner les différents usages dévolus au diable, autrement dit sa place dans l’écriture et dans la pensée. Est-il un contradicteur indispensable à la dialectique, une entité abstraite commode pour expliquer l’inexplicable, un personnage associé au fantastique ou une nécessité théologique ? On s’interrogera sur l’imaginaire qui produit la figure du diable : n’est-il qu’une vue de l’esprit ? L’écriture (voire l’Écriture) suffit-elle à le faire exister ? Jusqu’où le diable est-il le reflet de l’époque qui l’a conçu ? Qui engendre le diable et dans quel but ? Qui y recourt ? » Signalons un Colloque en 1997 auquel nous avons participer: (Actes parus Ed Dervy) DIRECTION : Jean-Claude AGUERRE, Antoine FAIVRE ARGUMENT : »Que Satan existe, la question est résolue de manière affirmative par la foi chrétienne ». Cette affirmation, tirée du liminaire de la revue Les Etudes Carmélitaines sur Satan (25/05/1948) est surchargée, dans l’exemplaire de la Bibliothèque Nationale, d’un rageur « NON ! » lui-même suivi d’un virulent « SI ». Le prince des enfers conserve ainsi à notre époque une place irréductible. Mais, plus la curiosité pousse le chercheur à se pencher sur lui, plus le personnage du Diable s’évanouit, ne laisse que d’incertaines traces dans les textes canoniques, perd en consistance.S’il reste insaisissable comme entité, le Diable n’en demeure pas moins repérable comme fonction. C’est cette fonction qui sera ici interrogée. L’historien, le théologien, le psychanalyste seront invités à établir ce que la fonction, le signifiant Diable, met en acte dans notre société. Nous mettrons à la question les textes canoniques, les écrits des mystiques, les manifestations de l’inconscient, les traces dans les arts pour dégager ce que l’ange déchu aux noms multiples, le singe de Dieu, exerce encore comme ministère, la manière dont il s’insère dans une structure et quelles marques il imprime dans notre monde. » Pour notre part,,le christianisme se situe du côté du Diable et de l’Erreur. Cycliquement, il y a un temps imparti à l’erreur et à l’illusion mais qui est contrebalancé par un temps de ressourcement,(voir nos travaux sur les notions d’Equinoxialité et de Solsticialité) d’où deix périodes de même durée, de sept années. Le Tsadiq, le « Juste », le « philosophe » est celui qui est capable, chargé de signaler (le Tikoun) l’erreur (cf le dialogue entre Dieu et Abraham au sujet de Sodome, Livre de la genése) On pense aussi au Livre de Job. Nous avons récemment réalisé que les syncrétismes majeurs que nous avions signalés convergeaient vers un seul et même territoire, celui des Etats Unis d’Amérique du Nord, d’où notre formule pour les désigner à savoir « terre promise des syncrétismes », triple syncrétisme, linguistique, religieux et cyclique avec chaque fois des faux semblants se projetant vers le futur alors que pour nous le Tsadiq est celui qui restaure le plan divin dans sa conception première.

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