Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 12 janvier 2025
jacques halbronn Réflexions autour de La Story de la langue française par Jean Pruvosy
jacques halbronn Réflexions autour de '"La story de la langue française' par Jean Pruvost,Ed Tallandier 2020
Il y a plusieurs critères pour apprécier l'impact d'une langue, son rayonnement. On peut compter le nombre de ses locuteurs, la quantité d'emprunts lexicaux à telle langue par d'autres langues. Mais pour notre part, il convient d'appréhender une langue comme un systéme, comme un creuset (melting pot) plus ou moins pertormants, garants de son unité, de sa cohérence, de son homogénéité. Or, semble privilégier la question des emprunts d'où son sous titre "Ce que le français doit à l'anglais et aux autres langues... et vice versa" C'était l'approche qui était la notre, il y a une quarantaine d'années! (cf Jacques Halbronn Retour sur son travail en linguistique avec Louis Jean Calvet (1985-1989 Paris V Descartes. Il s'agit d'une thèse "avortée", du fait de l'un des rapporteurs, datée de 1989 : Jacques Halbronn" Langue et Culture. Essai de description critique du systéme du français à la lumière des relations interlinguistiques (numérisé sur la plateforme SCRIBD 470 pages)
Depuis ce temps là, nous avons compris toute l'importance du passage de l'écrit à l'oral - point qui semble avoir été négligé par l'auteur. Or, le "systéme" d'une langue apparait du fait de cette dialectique, c'est ce qui lui permet de digérer, d'intégrer la diversité des apports centrifuges qui se seront succédé et d'en garantir l'unité.
Le français est probablement une des langues qui transmute le plus nettement l'écrit en oral en ce qu'il prend beaucoup de libertés avec l'écrit, ce qui conduit à des rapprochements étonnants entre des mots perçus comme nettement distincts à l'écrit comme dans le cas des finales en é, er, es, ez (et autrefois ed), et,, qui s'entendront pareillement.. A contrario, une langue qui n'aurait pas cultivé une telle aptitude à la décantation ne serait pas en mesure de maintenir une telle unité. Dès lors, la question des emprunts devient assez secondaire puisque le français opére un processus alchimique de réduction.
Par ailleurs, Pruvost n'aura pas suffisamment insisté sur l'empreinte grammaticale, morphologique du français . On pense aux finales en "ed" des verbes anglais, sur le modéle de l'ancien français.(le ed devenant par la suite en français é, l'écrit, ici, s'alignant - bien à tort, sur l'oral. De même le marqueur de pluriel en "s" du français n'a rien de germanique et va affecter cependant la quasi totalité des noms anglais, ce qui est paradoxal, vu qu'à l'oral, la finale "se" ne s'entend pas le plus souvent en français, ce qui souligne l'incapacité de l'anglais à comprendre le mode d'emploi du français. La piste étymologique n'est pas la plus intéressante, ce qui importe c'est ce qu'on fait du matériau premier, ce qu'il devient!
Le probléme des emprunts au français, c'est qu'ils sont souvent défaillants. Comprenons que le français apparait comme une langue remarquable aux étrangers mais qu'ils ne savent pas vraiment pourquoi et ils vont se polariser sur le lexique alors que celui-ci obéit à des codes de prononciations exigeant une certaine initiation. C'est ainsi que le traitement des voyelles et des consonnes reléve d'un "jeu" très spécial consistant à privilégier alternativement des "clusters" de voyelles et des clusters de consonnes. A la différence de la plupart des langues où l'on passe de l'oral à l'écrit, le français exige de procéder à l'inverse, ce qui implique un certain sevrage,une forme de circoncision en quelque sorte - puisqu'il est question d'ablation de sons - pour l'enfant qui aura commencé à apprendre à parler sur le tas!
JHB 12 01 25
Jacques halbronn Commentaires sur son ouvrage Régénération/médiation. Essais s'épistémologie (c 2022)
jacques halbronn Commentaires sur son ouvrage "Régénération/médiation. Essais d'épistémologie" (c 2022)
On s'efforcera ici de faire le point sur l'avancée de nos travaux, depuis 7 ans environ. Certes, sur un grand nombre de sujets, les recoupements avec nos publications actuelles ne manquent pas mais c'est justement pourquoi il importe de signaler certaines différences ou divergences, notamment en ce qui concerne l'Astrologie. Il y a notamment un exposé de notre Astrologie de l'époque qui n'est plus du tout actuel. Nous le reproduisons : " quatre grands principes (...)
1 Un seul facteur planétaire (Jupiter) dont le cycle est celui dicté par le système solaire et non un mélange de plusieurs cycles, ce qui conduit à conférer à chaque planéte une multitude de cycles.
2 un seul facteur lié aux données de naissance, l'ascendant lui-même associé à un ensemble d'étoiles fixes et non de planées; L'Ascendant est activé par les relations géométriques (aspects) successives entretenues avec Jupiter. Unité de temps
3. Une seule population, celle de l'ensemble des leaders, répartis entre une pluralités de groupes, de communautés, rayonnant sur le reste de la Sociétés. Unité de lieu
4 Une seule dynamique, celle du pouvoir avec un début, celui du participe futur (sic) féminin et une culmination au bout de 3 ans et non une kyrielle de fonctions en lien avec chaque dieu de la mythologie. Unité d'action"
Nos observations: nous avons abandonné la piste de l'Ascendant et de tout ce qui a trait au thème natal et c'est bien Saturne qui retient notre attention exclusive et non Jupiter. Actuellement, nous sommes revenus à une division en 4 quadrants divisés en trois sections et nous ne pratiquons plus la division en 8 mais bien en 12, sur la base de quadruplicités (signes cardinaux, fixes et mutables). Chaque quadrant couvre 7 ans, à diviser en trois parties égales, ce qui n'a rien de très original. Nous continuons, plus que jamais,à penser que seule une petite partie de l'Humanité est impactée directement par le systéme solaire. Quand cette "élite" est à son summum, en phase cardinale, elle produit une puissante verticalité. Mais dès que Saturne passe en signe "fixe", cette verticalité va s'émousser, ce qui va profiter à la masse et pis encore, lors du passage de Saturne en signe mutable. On reproduira ici un historique de nos travaux, tel qu'il figurait ans le dit ouvrage d'il y a 7 ans :
"Sur plus de 40 ans, nous avons envisagé:, au cours d'une fort longue quête, plusieurs hypothèses : division du cycle Saturne par le passage sur les axes des équinoxes et des solstices (Clefs pour l'astrologie Paris, Seghers 1976),Nous sommes ensuite passés au passage de Saturne sur les 4 étoiles fixes royales ou encore au retour de Saturne sur sa position natal. A contrario Barbault opta pour une combinatoire planétaire, soit un monoplanétarisme de synthèse, résultante des cycles de 5 planétes alors que nous prenions une approche uniplanétaire, ce qui permettait de préserver la structure numérique à base 7" Nous pensons, actuellement, que l'astrologie observe une mathématique rigoureuse avec des phases qui se succédent à l'instar d'une horloge, ce qui correspond à notre théologie technologique qui se passe des "influences" environnementales et qui instrumentalise à sa guise - c'est l'arbitraire du signe- les rapports entre les différents objets dont elle a à traiter. Pour nous, le systéme solaire est un livre ouvert, une pierre de Rosette qui nous délivre un certain message à décrypter, avec la récurrence de certains nombres comme le 28/7 communs à la Lune et à Saturne ou comme le 84 qui se compte en années terrestres pour Uranus mais qui est aussi à rapprocher des 840 jours, à savoir 7 jours/3/
En ce qui concerne le judaïsme, nous le considérons comme fortement marqué par du syncrétisme et les Juifs eux mêmes se qualifient d'Israël, à la fois par référence à l'Etat Hébreu mais aussi comme synonyme, carrément, de Juif à telle enseigne que le centre de l'office est constitué par le "Ecoute Israel"! Nous parlons désormais d'israélo-christianisme pour souligner la filiation entre les représentations propres à la "Maison d'Israel" et celle du christianisme. Rappelons que Jésus est allé guider les populations en marge de l'espace "judéen" tout comme Moïse sera allé; dans sa fuite, à la rencontre des Fils d'Israel. On trouve également de fort points communs entre Jésus et Isaac, tous deux confrontés à la question du sacrifice. L'office religieux synagogal a intégré en un seul et même ensemble des thèmes issus des différents courants tant israélite que judéen/ Pour nous les véritables "commandements" divins ("mitzwoth) ne correspondent pas au Décalogue mais au respect des lois céléstes qui ne sont pas pour autant celles de la "Nature". D'où notre théologie à trois niveaux : celle d'un Dieu premier, celle d'un Dieu venu formater notre Humanité et celle d'une société qui entend, par l e biais du Droit Constitutionnel, se donner ses propres lois quitte à substituer à une véritable cyclologie, une division totalement arbitraire du temps.. Pour nous, la technique reléve d'une autre épistémologie que la Nature en ce qu'elle obéit à un certain plan et il s'agit d'en découvrir le mode d'emploi alors que la Nature est ne suit pas un schéma déterminé dès le départ..
Dialectique entre textologie et anthropologie. Comment l'une fécpnde l'autre et vice versa. Mise en perspective des travaux de l'auteur sur le savoir astrologique. (jusqu'en 2021) Titre original :
Jacques Halbronn Une anthropologie du Temps"Téléchargez comme ODT, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
JHB 11 01 25
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