Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
samedi 27 avril 2024
jaqques halbronn La méthodlogie de ses "Mathématiques Divinatoires" 1983
jacques halbronn La méthodologie de ses "Mathématiques Divinatoires" -1983
Cela fait une quarantaine d'années que nous publiâmes ces "Mathématiques Divinatoires", titre étrange au demeurant, explicité par aucun sous titre ni même une quatriéme de couverture. L'ouvrage n'en est pas moins, à ce jour, largement répértorié sur Google. Il comporte une préface de Jean Charles Pichon en date de 1980. On s'intéressera à notre "Introduction", sous titrée " La science divinatoire" et que l'on pourrait comparer à une autre introduction parue trois ans plus tard intitulée "La pensée astrologique" (in réédition de l' Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin, Ed Artefact). Ce terme de "mathématiques" pose une problématique et débouche sur une méthodologie. D'emblée, d'ailleurs, nous parlons de "systémes divinatoires" et nous indiquons que l'on n'a pas à trancher quant à leur valeur par le biais d'applications pratiques. C'est là tout un programme. Nous citons Robert Jaulin pour ce qui est de la géomancie. Par la suite, dans le cadre de l'ethnométhodologie d'Harold Garfinkel (cf notre DESS Le milieu astrologique, ses structures et ses membres, avec Yves Lecerf de 1995, à Paris VIII), nous rencontrerons la notion d'ethno-savoir (cf notre article sur le web;
Ethno-savoir et divination
UNE APPROCHE LINGUISTIQUE ET ETHNOGRAPHIQUE DE LA DIVINATION
A l'époque, dans ces années 80, nous étions engagés dans un cadre universitaire ( Lille III et Paris V Descartes) dans des travaux de linguistique et notamment à propos de la corruption des dispositifs, liés à l'emprunt, à la transmission et nous intitulâmes un de nos mémoires "Linguistique de l'erreur et épistémologie populaire". Nous traitions de la pathologie des épistémés. Entreprise de démystification, écrivions nous dans nos M.D. (p. 15)
On pourrait parler d'un "pari", à savoir que par delà le caractère assez confus et épars des traditions, il y aurait un tableau d'un seul tenant, à l'instar d'un puzzle. A nous de restituer, de reconstituer un tel tableau, de démontrer son existence au prisme d'une mathématique, ce qui ravalait la pratique à une application bien plus qu'à une observation empirique sans appel revendiquée par les praticiens se targuant d'être des fils d'une expérience accumulée.
La question qui se pose est celle de la détection de l'erreur. Il semble qu'il faille un talent particulier pour la mettre en évidence au sein d'un systéme si tant que celui-ci existe bel et bien; Car s'il n'y a pas systéme, il n'y a pas preuve de l'erreur. Cercle vicieux! Le praticien ou le locuteur peuvent véhiculer indéfiniment des techniques et plus celles-ci seront opaques, plus ils auront de mérite à les faire "marcher" Une trop belle ergonomie ne met pas en valeur l'opérateur car cela mettrait le savoir" à la portée de tous". Une astrologie trop transparente dans sa formulation serait quelque part contre-productive, génératrice de chomage comme dans le cas de la disparition des chauffeurs avec la démocratisation de la machine et cela vaut pour la machine à écrire et l'ordinateur aux dépens des sténo-dactylos!
En ce qui concerne les langues, un de nos terrains d'investigation préférés, il y a évidemment de la résistance face à toute tentative de reconstitution de leurs fonctionnements. D'aucuns n'hésiteront pas à soutenir que tous ces savoirs sont le fruit d'évolutions et non de corruptions et qu'il n'y aurait aucune bonne raison de les réformer, c'est à dire de restituer leur "forme" première. C'est pourquoi nous avons développé la notion d'anthropolinguistique, c'est à dire l'idée selon laquelle nos sociétés ont beaucoup à apprendre de la connaissance de ces plans originels dès lors qu'ils nous donneraient la clef de leurs fonctionnements, ce qui n'est pas rien: Un savoir corrompu corrompt. Une langue incohérente abrutit, est toxique pour le cerveau.
. C'est ainsi que nous avons pu montrer que le féminin devait être reformaté par le masculin: transmutation du plomb en or, selon un processus alchimique de réduction, de décantation, d'abréviation, qu'il y avait plus de consonnes que de voyelles dans l'alphabet, les voyelles venant compléter les consonnes, les parachever, tout comme l'équinoxe vient réguler le solstice, le Surmoi, le ça.
JHB 27 04 24
Jacxques halbronn Réflexions autour de l'Astrologie Pratique de Nicholas Campion
jacques halbronn Réflexions autour de l'Astrologie Pratique de Nicholas Campion (France Loisirs, '1988 )
Il est intéressant d'étudier comment l'on présente l'astrologie à l'étranger et notamment Outre Manche. Campion avait participé en 1992 à notre ouvrage "La vie astrologique il y a cent ans" avec Patrick Curry (Ed Trédaniel) On s'en tiendra à l'Introduction. En fait, ce qui est exposé ici est typique de cette astrologie du siècle dernier, laquelle en reste à l'exposé d'un certain langage, d'une certaine pratique (Le titre anglais est 'The practical Astrologer" ) On nous sert donc toute une panoplie articulée sur le thème natal comme si l'Astrologie se réduisait à la carte du ciel du citoyen lambda. Dès 1976, il y aura bientôt 60 ans, dans Clefs pour l'Astrologie, nous avions, dans un esprit d'écologie intellectuelle, déclaré dès la 4e de couverture "condamner une certaine astrologie qui a pour nom horoscopie et qui est axée sur le seul moment aléatoire de la naissance.". C'est d'ailleurs cette prise de position distanciée et critique qui avait séduit le responsable de la collection, Luc Decaune, la préférant à celle que lui avait soumis à l'époque André Barbault (dont le texte sera repris sous le titre de "Connaissance de l'astrologie" (Ed Seuil) L'ouvrage connaitra un certain succés dans une traduction espagnole "Las claves de la Astrologia" (Madrid, EDAF, 1978). Il se centrait sur l'astrologie mondiale qui nous semblait devoir être le fer de lance de l'astrologie mais qui n'allait pas dans le sens d'une astrologie de la personnalités à la Rudhyar; D'ailleurs, à cette occasion, nous réussissions un joli coup prévisionnel en annonçant pour 1988 une remise en cause des ensembles coloniaux, impériaux, ce qui se confirmera en 1988-91.
Par ailleurs, nous nous intéressions à la question des maitrises planétaires, non point pour les conseiller aux praticiens telles quelles comme le fait Campion mais en montrant que le dispositif en avait été corrompu, rejoignant en cela Lisa Morpurgo qui avait publié dans sa Nouvelle Astrologie (ed Hachette 1974) sur ce domaine. Mais la question qui se posait était celle de l'origine d'un tel dispositif. Nous l'abordions un peu à la façon d'un Champollion face à la Pierre de Rosette, essayant d'en comprendre le mode d'emploi et il nous faudra plusieurs décennies pour y parvenir. Ce qui ressort, c'est que c'est bien sous cette forme corrompue que les maitrises auront été utilisées, appliquées, ce qui prouvait que l'astrologie pratique était parfaitement incapable de décéler des erreurs, des incohérences. Au bout du compte, nous finirions par comprendre que ce dispositif ne visait pas à qualifier les planétes mais les signes et qu'il englobait à la fois les facteurs moteurs et les secteurs qu'ils impactent successivement cycliquement. Autrement dit, au milieu du dispositif, il y avait un quatuor Mercure, Vénus, mars et Jupiter qui ne traitaient pas des planétes mais des dieux en rapport avec les 4 saisons, un axe Mars- Vénus et un axe Mercure-Jupiter. Aux extrémités seulement avait-on affaire à des "moteurs", avec le couple Lune Saturne, liés par le nombre 28. Autrement dit, nous rejetions pas la plupart des planétes du systéme solaire dont selon nous l'astrologie n'avait nullement besoin pour fonctionner, tout comme une société humaine peut tout à fait se reproduite avec un très petit nombre de mâles fécondant un grand nombre de femelles! En cela l'astrologie était en phase avec l'antthropologie.
Quant à l'origine d'un tel dispositif, nous avions très tôt envisagé une origine supérieure, une révélation faite à notre Humanité d'un certain nombre de lois célestes, rejetant la thèse d'une astrologie née de l'observation, comme semble l'entendre Campion. Nous pronions donc un ésotérisme de l'astrologie au sens d'un savoir initiatique et non empirique.
JHB 27 04 23
jacques halbronn Bible. Ces traductions qui occultent des clivages majeurs : Dieu, Fils de l'Homme, Israélite etc
jacques halbronn Bible Ces traductions qui occultent des clivages majeurs. Dieu, fils de l'homme, Israélite
Il est important de pouvoir se référer à la version originale pour éviter de rendre par une même appellation ce qui est visiblement distinct dans la source. C'est ainsi qu'Elohim ne saurait être traduit par "Dieu" dès lors que le tétragramme est restitué sous ce même nom. Le dieu "Yahwé" est selon nous une invention des Enfants d'Israel (Beney Israel); Il se présente à l'Hébreu Moîse, au chapitre III du livre de l'Exode, donc bien après le récit de la Création élohiste;(Genése I)
Mais là encore il y a risque de confusion puisque les Hébreux ne sont pas assimilables aux Beney Israel, comme on peut le voir dans les premiers chapitre de l'Exode; Moîse nait en milieu "hébreu" et c'est le mot "ivri" qui désigne son peuple et c'est cet hébreu qui est envoyé par Yahwé vers son peuple à lui, Yahwé. Quand Moise dit à pharaon : Laisse partir mon peuple", il parle au nom de Yahwé et non à titre personnel! Cette situation peut semble ambigue mais elle caractérise pleinement la présence juive au monde et cela vaut évidemment pour un Jésus préoccupé par le sort des brebis perdues de la maison d'Israel, le terme Israel ne visant aucunement les Hébreux ou la maison royale de judah. Le terme "juif" ne saurait, pour sa part, désigner indistinctement les ressortissants de ces deux maisons ennemies.
Quant aux termes "fils de Dieu" et "fils de l'homme", ils doivent également être maniés avec précautions; Fils de l'hommme, dans le texte hébraïque, c'est "Fils d'Adam" et peut-on traduire, comme c'est si souvent le cas, Adam par "homme", terme on ne peut plus vague; En revanche, si par Adam, l'on désigne une certaine lignée, une dynastie, une telle précision fera sens; Pour nous, les hébreux sont les "fils d'Adam" (Beney Adam) tout comme le Israélites, sont les "fils de Jacob- Israel"
Quid enfin de la formule "fils de dieu" si volontiers appliquée à Jésus? Si l'on admet qu'Adam est "fils de Dieu", c'est à dire d'Elohim -et non pas de Yahwé- Jésus en tant que descendant d'Adam l'est également comme il est rappelé dans l'Evangile selon Luc. Tous les Hébreux et non les Israélites sont des "adamites",fils 'Elohim, Cela nous améne à la question : d'où sortent ces Israélites? Selon nous, ce sont des populations autochtones asservies par le conquèrant hébreu et qui feront sécession à la mort de Salomon, voulant secouer leur joug. La lecture de la Bible ne peut que rendre perplexe puisque le nom même de Yahwé apparait déjà dans le Livre de la Genése dès le milieu du chapitre II associé à celui d'Elohim. Autrement dit, on ne saurait se fier aveuglément au texte biblique qui a été probablement remanié à Alexandrie par des Israélites. D'ailleurs, Yahwé, dans Exode III reprend à son compte la généalogie " Abraham, Isaac et Jacob" quand il s'adresse à Moîse dont on peut penser que c'est une invention proprement israélite sous tendant le dispositif des 12 tribus, dont 10 constitueront le royaume d'Israel. Dans ce récit de la Genése, on donne à Jacob le surnom d'Israel. C'est dire que la Genése prépare l'Exode tout comme les prophétes sont censés annoncer jésus "Christ" comme cela est rappelé dans les Evangiles. L'astuce consiste à faire annoncer cela par des textes supposés antérieurs et approuvés par les Hébreux,roulés dans la farine!
En 1992, parut dans la collection "Les énigmes de l'Univers" un ouvrage intitulé "signé Dieu"" par Roger de Lafforest et Jacques Langlois. Mais ces auteurs comprennent le mot Dieu à l'échelle de l'univers alors que pour nous Dieu , dans le cadre de ce que nous avons appelé la "théologie restreinte", Elohim (qui est un pluriel en hébreu tout comme Shamayim,les cieux) se limite aux entités gardiennes de notre humanité et de son encadrement céleste immédiat. Le sous titre de l'ouvrage" A la recherche d'un code numérique exprimant la loi d'harrmonie qui régit le monde" est également ambigu: quel est ce "monde"? Apparemment, c'est l'ensemble de l'univers dans l'esprit de ces auteurs qui n'ont pas compris qu'il fallait user de deux poids deux mesures et ne pas tout mélanger! D'ailleurs, ces auteurs ne font pas référence à l'astrologie et c'est bien là que le bât blesse car l'astrologie ne fait sens qu'au prisme de cette théogonie restreinte. C''est ainsi que pour nous le couple Lune Saturne est le coeur même de notre approche, puisque la Lune est notre satellite et que ses chiffres de base sont identiques à ceux de Saturne sur la base d'un jour pour un an.(28/4) Etrangement, nos auteurs qualifient ce "Dieu" d'artiste (p. 168), ce qui convient tout à fait à notre idée d'Elohim et d'un dessein intelligent. Au fond, ces auteurs produisent une sorte de syncrétisme, une cote mal taillée entre un dieu biblique et un dieu de type big bang. .
JHB 27 04 24
Jacques halbronn Déontologie de la prévision astrologique
Jacques halbronn Déontologie de la prévision astrologique.
Il nous apparait que Barbault quand il pointe 1989 dès les années cinquante n'a pas la moindre idée de ce qui se produira à cette date si ce n'est que cela impactera le monde communiste (dont il est proche, puisqu'il publie dans la presse de ce parti certaines de ses prévisions à l'époque).
Déontologiquement, cela pose un probléme car le moins que l'on puisse faire en matière de prévision astrologique est de signaler des précédents significatifs. Certes, le cycle Saturne Neptune en conjonction pointe la Révolution d'Octobre 1917 mais qu'est ce que cela nous dit sur 1989? Il y aura du changement, certes, mais dans quel sens? Toutes les options restent ouvertes dans le propos de Barbault : un renforcement ou bien un affaiblissement? Tout le monde est d'accord pour considérer que ce qui s'est passe dans les années 1988-91 aura plutôt affaibli que renforcé l'emprise soviétique. Est ce que Barbault avait un tel scénario en tête, on peut sérieusement en douter. (cf notre étude sur Internet;
André Barbault et l'histoire du communisme
En comparaison, nous citerons nos propos contenus en 1976 dans Clefs pour l'astrologie( Ed Seghers) qui sont autrement plus clairs que les vaticinations de Barbault lequel attendait en 1981 un événement qui n'aura pas lieu et qui en 1989 n'attendait plus un événement qui eut lieu, mais comme on a vu, en restant terriblement dans le vague à moins qu'au contraire, il était sous entendu, allait de soi dans son esprit, que cela devait être un temps fort et positif pour la cause communiste. Rappelons que Barbault avait annoncé en 1964 un rattrapage des USA par l'URSS à l'opposition Saturne Neptune qui ne se manifestera point, ce qui aura conduit Barbault à aller élaborer un autre modéle, l'indice cyclique. sans attendre même 1971. Il arrive ainsi que l'on déclare forfait parce que l'on ne croit plus à une théorie avant même qu'elle ait été démentie. (cf notre texte André Barbault. Nouveau bilan de ses prévisions André Barbault et l’idée de conjonction en Astrologie Mondiale (Droit de réponse à un article de L'Astrologue)
Lisons donc notre étude sur le cycle de Saturne sur l'axe solsticial (Cancer-capricorne) dans nos Clefs de 1976 (p. 158_159)! " La courbe de Saturne parait concerner les changements territoriaux 'apparition ou disparition d'Etats, changement de frontière)soit des domaines éminemment concrets (..) A partir de 1959 (..)on voit des dizaines de nouveaux Etats apparaitre en l'espace de quelques années". Soit 30 ans avant 1989, ce qui reléve d'une cyclicité saturnienne en mode solsticial. Barbault aurait pu s'inspirer de nos travaux mais pour lui les Clefs étaient sa bête noire, qu'il attaqua dans la revue L'Astrologue, dès leur parution, pour des raisons exposées par ailleurs, ce qui lui valut en 1978 une condamnation pour diffamation.
JHB 27 04 24
jacques halbron Sur sa conférence de Aalen, Eté 1975 sur Saturne et le colonialisme 1960- 1988-2016
jacques halbronn sur sa conférence de Aalen, Eté 1975 sur Saturne et le colonialisme.
En 2025, cela fera un demi-siècle que nous serons intervenus au Congrès Ebertin, à Aalen (RFA)- nous y étions déjà venus en 1971, dans le cadre de l'ISAR de Julinne Mullette Sturm. Cet exposé articulé autour de Saturne, était l'expression de notre fascination, très tôt, pour le démantélement des empires et à l'inverse pour leur formation; Nous y présentames une sinusoïde illustrant ce processus dialectique avec une courbe successivement montante et descendante, découpée par le passage sur les axes équinoxiaux et solsticiaux. En 1976, paraitraient Clefs pour l'Astrologie. Avec le recul, les années 1989-1991 (avec la dislocation de l'URSS) nous apparaissent comme emblématiques de cette thématique de la dissolution des empires! En effet, il nous semblait que l'astrologie mondiale devait se baser sur des mouvements géopolitiques remarquables,à telle enseigne que le déplacement serait son principal cheval de bataille. Il est vrai que dans les années Cinquante, l'empire colonial français donnait des signes de décomposition qui avaient frappé le jeune éléve que nous étions, passionné par l'évolution des atlas de géographie. En 1994, vingt ans plus tard, nous consacrerons une étude spéciale à Saturne "L'astrologie selon Saturne" et force est de constater que nous avons été porteur plus que quiconque, de l'idée d'une astrologie saturnienne, laquelle n'avait nullement besoin d'un autre astre, contrairement aux travaux d'André Barbault. Néanmoins, Barbault aura montré le chemin d'une simplification du modéle, puzzle astrologique, non pas en se centrant sur une seule planéte mais sur des combinatoires.(Saturne/Neptune, indice cyclique) avec des fortunes diverses au niveau du passage de la théorie à la pratique.En 1976, dans la première édition de Clefs pour l'astrologie, notre "grande courbe de Saturne (pp. 158-159) pointe 12 ans à l'avance, l'année 1988 avec l'entrée de Saturne en capricorne, à la toute fin de l'année. Cela correspond notamment à la situation polonaise et au phénoméne Solisarnosc:
Wikipedia
En Pologne "le mécontentement populaire est de plus en plus fort : en mars 1988, des manifestations étudiantes se déclenchent. À partir du 25 avril, la Pologne connaît de très importantes grèves ouvrières : malgré la répression policière, les manifestations se succèdent. À l'été 1988, une nouvelle vague de grèves, plus importante, parcourt les mines du pays. Le gouvernement est contraint de faire appel à Lech Wałęsa comme négociateur pour calmer les grèves. Le 18 décembre, Wałęsa forme les Comités citoyens Solidarité (Komitet Obywatelski Solidarność) : Solidarność sort de l'illégalité.La situation politique en Pologne donne le coup d'envoi à la chute des régimes communistes en Europe. Du 6 février au 4 avril 1989, le gouvernement mène avec l'opposition les pourparlers dits de la Table ronde polonaise (en). Un accord est finalement atteint, prévoyant des élections législatives libres, ainsi qu'un amendement de la constitution entraînant le retour au bicamérisme avec la création d'un Sénat, et la création d'un poste de président de la République, pour lequel Wojciech Jaruzelski est le seul candidat autorisé. Le 4 juin, les élections voient le triomphe de Solidarność, dont les candidats remportent 99 % des sièges au Sénat et 35 % des sièges à la Diète. Wojciech Jaruzelski, candidat unique, est élu président de la République par le parlement avec une seule voix de majorité, de nombreux parlementaires de Solidarność ayant émis des votes blancs ou nuls. Solidarność refuse tout accord de coalition avec le Parti ouvrier unifié polonais. Jaruzelski est contraint de nommer Premier ministre Tadeusz Mazowiecki, qui est investi le 19 août par la Diète à une écrasante majorité. À partir de l'automne 1989, les régimes du bloc de l'Est tombent les uns après les autres. En décembre, le Parlement polonais élimine de la constitution toute référence au rôle dirigeant du parti, le pays reprenant le nom officiel de république de Pologne (Rzeczpospolita Polska). Le 30 janvier 1990, le Parti ouvrier unifié polonais s'auto-dissout. Wojciech Jaruzelski, privé de tout pouvoir, démissionne : le 23 décembre 1990, Lech Wałęsa est élu président de la République, dans un scrutin tenu cette fois au suffrage universel." On connait la suite au niveau de l'URSS en 1991, avec sa dislocation. Il convient donc de ne pas chipoter sur la prévision pour 1989 et le pronostic Barbault de 1955. D'abord, le découpage en années est arbitraire et il n'y a pas de frontière rigide entre la fin de 1988 et le début de 1989. Les événements ont commencé dès 1988 (cf supra) et se poursuivront jusqu'en 1991. Dans a réédition de nos Clefs en 1993, donc au lendemain de cette période, nous ferons le point (pp. 135- 137) avec une "table des phases de Saturne pour le XXe siècle " Le bloc communiste se maintient jusqu'à la phase solsticiae qui va le faire éclater." On conclura à propos du terme "colonialisme" et on ne saurait contester la dimension coloniale et impériale de la Russie, tout comme d'ailleurs celle de la France, laquelle avait connu le même sort trente ans plus tôt donc avec Saturne en même position autour notamment de l'"Union Française". Sur le web:
L’année 1960 est considérée comme « l’année des indépendances ». Mais celles-ci ont été précédées par celle de l’Indochine, après une guerre meurtrière, par celles du Maroc et de la Tunisie, accompagnées de violences et de conflits, et il faudra encore deux années, après 8 ans de guerre, pour que l’Algérie accède à l’indépendance." 1960, soit 28 ans avant 1988, un cycle sidéral complet de Saturne. Il ne semble pas que Barbault ait relié les deux "colonialismes" car son cycle de 36 ans n'était pas en mesure de les connecter/ Avec le recul, Barbault aurait pu opter pour le modéle Saturne/cycle saisonnier et renoncer à son modéle Saturne-Neptune d'autant qu'en 2016, avec le Brexit, 28 ans après 1988, cela aurait fait sens : 1960-1988-2016! Soit 56 (8x7) ans entre 1960 et 2016
JHB 27 04 24
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