lundi 10 juin 2024

jacques halbronn Astrologie Comment et combien l'Astrologie contemporaine du XXe siècle se sera fourvoyée

Jacques halbronn Astrologie. Comment et combien l'astrologie contemporaine du XXe siècle se sera fourvoyée. On fera ici le bilan de toutes les fausses pistes qui auront marqué l'astrologie du siècle dernier en notre qualité de représentant assez remarquable de celle du XXIe siècle. C'est avec le recul que l'on est à présent en mesure de faire le point sur toutes les fausses pistes dans lesquelles elle s'engagea tout au long du XXe siècle. On commencera par l'affaire des planétes "télescopiques" (Uranus, Neptune, Pluton mais aussi les astéroides également invisibles à l'oeil nu). qui auront fini par envahier de bout en bout l'astrologie mondiale d'un André Barbault (Cycle Saturne-Neptune, indice cyclique) tout comme l'intégration des transsaturniennes dans le RET d'un Jean Pierre Nicola. Nous mêmes nous fumes impactés dans les années 70 par cette perspective mendélévienne, d'un complément salutaire de l'astrologie traditionnelle, allant jusqu'à prendre en compte l'hypothèse de transplutoniennes, à l'instar d'une Lisa Morpurgo, remaniant les maitrises planétaires en vue de disposer d'autant de planétes que de signes zodiacaux. Dans les années 40, les défenseurs de l'astrologie, comme Brahy ou Reverchon, se référaient volontiers aux "rayons cosmiques" et autres radiations comme censée valider la théorie astrologique, faisant appel à la totalité de l'Univers, bien au delà de notre systéme solaire, ce qui devait, dans leur esprit, intégrer l'astrologie au sein de la cosmologie et des grands espaces. Il nous faut parler des travaux statistiques de Michel Gauquelin autour de 5 planétes, Vénus, mars, Jupiter, Saturne et la Lune. Non pas que nous remettions en question leur validité mais parce qu'il s'agit là d'une astrologie primitive, liée au mouvement diurne et ignorante des révolutions planétaires. Bien des astrologues ont pu croire que de tels travaux valideraient la pratique du thème natal mais on était loin du compte car cela ne concernait pas les positions planétaires au niveau zodiacal; Bien pis, il s'agissait là d'une approche catégorielle, par profession et nullement d'une astrologie individuelle! L'astrologie du XXIe siècle, quant à elle, se veut ergonomique, elle se polarise sur une élite jouant le rôle d'interface entre le Ciel et les hommes. Elle a une approche dualiste à l'instar de la dialectique entre le petit nombre de planétes et le grand nombre d'étoiles, les uns jouant un rôle actif, moteur, les autres n'étant que des repéres, faisant de la figuration. Seul le couple Lune- Saturne est censée dans cette optique, jouer le rôle de curseur, role longtemps dévolu au soleil passant d'un signe à l'autre. Cette astrologie s'inscrit dans ce qu'on appelle un "intelligent design", un dessein intelligent. On n'est plus dans le cas d'une astrologie "naturelle", marquée par un environnement cosmique se révélant progressivement mais dans celui d'un plan, d'une architecture, d'un jardin à la française, n'offrant aucune surprise, aucun deus ex machina et accessible à tous. Ce qui signifie la fin des astrologues chargés de dresser la carte du ciel, rôle déjà menacé par l'informatique. L'astrologie du XXIe siècle est vouée à devenir une "chose publique" que nul n'est censé ignorer, elle n'a plus rien d'hermétique, se substituant aux fantaisies constitutionnelles qui prétendent structurer le temps depuis le XVIIIe siècle.. JHB 10 06 24

Jacques halbronn autour de l'ouvrage de Jacques s Reverchon L'astrologie est elle contraire à la raison? Ed Cahiers Astrologiques, Nice 1949 Sous titre; « Réponse à M. Paul Couderxc éminent astronome et rationaliste distingué »Polémique avec André Barbault

Jacques halbronn autour de l'ouvrage de Jacques s Reverchon L'astrologie est elle contraire à la raison? Ed Cahiers Astrologiques, Nice 1949 Sous titre; « Réponse à M. Paul Couderxc éminent astronome et rationaliste distingué »Polémique avec André Barbault La mode, à l’époque, était aux « rayons cosmiques », ce qui pouvait sembler promettre une certaine validation à terme de l’idée d’astrologie. (p.9) Reverchon traite notamment de la question des constellations sans oublier la précession des équinoxes? « On se trouve, écrit-il, en présence de deux facteurs distincts: 1° les constellations relativement fixes et l’influence particulière des zones stellaires qu’elles représentent 2° l’influence du soleil apparent au cours du cycle annuel (saisons), les phases de ce cycle étant déterminées par les passages successifs aux équinoxes et aux solstices (dont les axes se déplacent lentement et de façon périodique sur le champ des constellations » L’auteur poursuit » Il s’est trouvé que les anciens astrologues ont pu établir une analogie d’influence, une corrélation régulière et suivie entre les signes et les constellations zodiacales, corrélation qu’ils ont traduite en donnant au signe le nom de la constellation ayant approximativement même valeur astrologique » Or, selon nous, l’astrologie ne se sera intéressée aux constellations que pour siituer les étoiles fixes correspondant ponctuellement aux axes saisonniers, du fait de la précession des équinoxes; Or; Reverchon ne parle que des constellations et non pas des étoiles fixes lesquelles peuvent passer d’une constellation à une autre, la constellations n’étant qu’un cadre. En tout état de cause, il n’est pas question, pour nous; d’accorder d’autre rôle à l’arrière plan stellaire que celui de repére commode pour étudier le passage de Saturne sur les axes saisonniers, étant entendu que pour nous, ce passage concerne les signes fixes et non les signes cardinaux. L’auteur reste lié au thème natal (p. 17). On sait ce qu’auront apportée, quelques années plus tard, en 8* 1955, les travaux statistiques du jeune Michel Gauquelin, lesquels s’appuient sur des données sociologiques plutôt que psychologiques; ce qui implique une simplification; une réduction draconiennes et ce n’est que dans un deuxiéme temps, que l’on passe du sociologique au psychologique, ce qui est au coeur de la dialectique induction, déduction/. wikipedia « En épistémologie on appelle induction le raisonnement par lequel on passe du particulier à l’universel ou, plus précisément, de la connaissance des faits à celle des lois. La déduction est le raisonnement inverse, par lequel on tire de nouvelles propositions à partir des axiomes et propriétés démontrées. Dans le cas de la méthode hypothético-déductive, la déduction est le moment du raisonnement où à partir d’une proposition que l’on pose comme hypothèse, on déduit les résultats que l’on devrait avoir si l’hypothèse était vraie(ces résultats attendus peuvent maintenant être confrontés aux résultats de l’expérience : tous les résultats qui ne correspondent pas à ceux attendus sont considérés comme non concluants). Le raisonnement par l’absurde est aussi un raisonnement déductif, car, d’une proposition que l’on suppose vraie on en déduit les implications jusqu’à tomber sur une contradiction, or la déduction est fondée sur le principe de non-contradiction, donc la proposition supposée vraie ne peut qu’être fausse (..) On peut dire que la déduction est analytique car elle développe les conséquences d’une loi tandis que l’induction peut être dite synthétique en tant qu’elle confronte entre eux plusieurs faits et a créé une connaissance nouvelle à partir de cette confrontation ». Pour notre part, nous pensons que le systéme astrologique tel qu’il a pu se concevoir rationnellement, ne pouvait que se centrer que sur un nombre limité de facteurs, ceux ci pouvant servir d’interface avec un ensemble bien plus vaste, non directement connecté. D’où l’importance que nous accordons au « leadership », véritable courroie de transmission entre les astres et la masse de l’Humanité. Pour reprendre le titre de Reverchon, la ‘raison’ ne saurait admettre une action des astres sur l’ensemble de l’Humanité, ce que l’auteur n’avait visiblement pas compris. Par la suite, Reverchon. plus de 25 ans plus tard, s’en prendra à l’astrologue André Barbault dans « Valeur des Jugements et Pronostics Astrologiques (Value of the Astrological Judgements and Forecasts) » Reverchon y concluait; »En définitive, pour les deux séries prévisionnelles, un bilan désastreux : ce qui était annoncé ne s’est pas produit, ce qui est arrivé n’était pas prévu. » Selon nous, la prévision astrologique exige de déterminer des périodes offrant une certaine homogénéité évenementielle et non des moments ponctuels. Entendons par là que sur une durée suffisamment longue on doit trouver des situations assez semblables. Or, Barbault aura préféré, par souci de « précision », fournir des années et non des périodes.Cela lui aura réussi pour l’annonce de 1989, mais il aurait été mieux inspiré de couvrir une période de plusieurs années, ce qui lui aurait permis d’englober le démantélement de l’URSS deux ans plus tard qu’il devra expliquer avec des paramétres différents, ce qui fait désordre! On peut lire ainsi chez un de ses éditeurs : »En 1955, dans un ouvrage intitulé Défense et illustration de l’astrologie, André Barbault annonçait trente-quatre ans à l’avance une » échéance capitale » pour l’URSS en 1989″. Or, la véritable échéance pour l’URSS ne se situera pas en 1989, comme on sait! Est ce qu’à aucun moment, Barbault aura annoncé un déclin de l’URSS pour cette période? Tout laisse à penser que cela devait être, dans son esprit, le triomphe du communisme, d’où l’importance qu’il accorda à l’opposition Saturne Neptune pour 1971 date à laquelle l’URSS aurait du dépasser les USA sur le plan économique..

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