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dimanche 6 octobre 2024
DAVID SCHROCK En quel sens Jésus Christ était-il un prophéte tel que Moïse? (Le paralléle).
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DAVID SCHROCK "En quel sens Jésus Christ était-il un prophète tel que Moïse?
JÉHOVAH Dieu ne ment pas (Tite 1:2; Hébreux 6:18). En conséquence, les prophéties contenues dans sa Parole, la Bible, sont dignes de confiance et vraies. Elles s’accomplissent à coup sûr.
Parmi ces prophéties divinement inspirées, il en est une, consignée par le prophète hébreu Moïse, qui concerne le Messie. Citant les paroles de Jéhovah, il a écrit: “Je leur susciterai [aux Israélites] du milieu de leurs frères un prophète tel que toi [Moïse], et je mettrai vraiment mes paroles dans sa bouche, et assurément il leur dira tout ce que je lui commanderai.” — Deutéronome 18:17, 18.
L’apôtre Pierre a appliqué cette prophétie à Jésus Christ, lorsqu’il a déclaré: “Moïse, en effet, a dit: ‘Jéhovah Dieu vous suscitera d’entre vos frères un prophète semblable à moi. Vous devrez l’écouter selon tout ce qu’il vous dira.’” (Actes 3:22). De fait, Jésus lui-même a dit: “Si, en effet, vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car celui-là a écrit de moi.” (Jean 5:46). En quel sens Jésus et Moïse étaient-ils semblables?
Un début de carrière identique
Moïse et Jésus ont tous deux échappé à un massacre de très jeunes enfants mâles. Moïse, alors qu’il n’était qu’un nourrisson, a été caché au milieu de roseaux sur les berges du Nil et a ainsi pu être épargné lorsque Pharaon a ordonné le massacre des bébés mâles israélites. Tout petit, Jésus a aussi échappé au meurtre des enfants mâles âgés de deux ans et au-dessous, qui a eu lieu dans Bethléhem et tout son territoire. Ce massacre avait été ordonné par le roi Hérode le Grand, qui était, comme Pharaon, un ennemi de Dieu et de son peuple. — Exode 1:22 à 2:10; Matthieu 2:13-18.
Moïse et Jésus étaient l’un et l’autre doux et humbles. Bien qu’il ait été élevé comme un fils à la cour d’un puissant roi d’Égypte, Moïse s’est avéré être “de beaucoup le plus humble de tous les hommes qui étaient sur la surface du sol”. (Nombres 12:3.) Pareillement, Jésus était le puissant prince Michel dans les cieux, mais il a fait preuve d’humilité en venant sur terre (Daniel 10:13; Philippiens 2:5-8). De plus, il a témoigné de la compassion à autrui et a pu dire: “Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes.” — Matthieu 11:29; 14:14.
Pour servir Jéhovah, Moïse et Jésus ont tous deux laissé derrière eux une position en vue et de grandes richesses. Moïse a renoncé à la richesse et à une position prestigieuse en Égypte pour se mettre au service de Jéhovah et de Son peuple (Hébreux 11:24-26). De même, Jésus a abandonné une position hautement favorisée et des richesses au ciel dans le but de servir Dieu et Son peuple sur la terre. — 2 Corinthiens 8:9.
Moïse et Jésus ont tous deux été les oints de Dieu. Le prophète Moïse était l’oint de Jéhovah pour servir la nation d’Israël. Comme l’a dit l’apôtre Paul, Moïse “estima l’opprobre [d’être le] Christ [l’oint] comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte”. (Hébreux 11:26; Exode 3:1 à 4:17.) À quel moment Jésus est-il devenu le Christ, c’est-à-dire l’Oint? À l’occasion de son baptême, lorsqu’il a été oint de l’esprit saint, ou force agissante, de Dieu. À la Samaritaine, qui se trouvait près de la source de Jacob à Sychar, et au grand prêtre israélite qui le jugeait, Jésus a déclaré être le Messie, ou Christ. — Marc 14:61, 62; Jean 4:25, 26.
Moïse comme Jésus ont jeûné pendant 40 jours. Au début de sa carrière de porte-parole de Dieu, Moïse a jeûné pendant 40 jours sur le mont Sinaï (Exode 34:28). Alors qu’il commençait sa carrière de Messie promis, Jésus a jeûné 40 jours dans le désert et a ensuite résisté aux tentations de Satan. — Matthieu 4:1-11.
Tous deux ont glorifié Jéhovah
Jéhovah s’est servi tant de Moïse que de Jésus pour magnifier Son saint nom. Dieu a dit à Moïse d’aller vers les Israélites au nom de ‘Jéhovah, le Dieu de leurs ancêtres’. (Exode 3:13-16.) Moïse a représenté Dieu devant Pharaon — qui a été gardé en vie pour qu’il voie la puissance de Jéhovah et pour que le nom du Créateur soit proclamé par toute la terre (Exode 9:16). De la même manière, Jésus est venu au nom de Jéhovah. Par exemple, il a dit: “Je suis venu au nom de mon Père, mais vous ne me recevez pas.” (Jean 5:43). Jésus a glorifié son Père, a manifesté le nom de Jéhovah aux hommes que Dieu lui avait donnés et l’a fait connaître sur toute la terre. — Jean 17:4, 6, 26.
Par la puissance divine, Moïse et Jésus ont tous deux accompli des miracles qui glorifiaient Dieu. Moïse a accompli des miracles pour prouver qu’il était envoyé par Jéhovah (Exode 4:1-31). Dieu s’est servi de lui pour ouvrir la mer Rouge, et celui-ci a continué, pendant toute sa carrière, à accomplir des miracles qui glorifiaient Jéhovah (Exode 5:1 à 12:36; 14:21-31; 16:11-18; 17:5-7; Psaume 78:12-54). De façon identique, Jésus a glorifié Dieu en accomplissant de nombreux miracles. À tel point qu’il a pu dire: “Croyez-moi: je suis en union avec le Père, et le Père est en union avec moi; sinon, croyez à cause des œuvres mêmes.” (Jean 14:11). Entre autres miracles, il a apaisé une violente tempête de vent, ce qui a calmé la mer de Galilée. — Marc 4:35-41; Luc 7:18-23.
Autres similitudes importantes
Moïse comme Jésus sont associés à un approvisionnement miraculeux de nourriture. Moïse était prophète de Jéhovah lorsque de la nourriture a été miraculeusement fournie aux Israélites (Exode 16:11-36). Pareillement, dans la Bible on peut lire deux récits relatant comment Jésus a miraculeusement nourri des foules. — Matthieu 14:14-21; 15:32-38.
La manne qui descend du ciel a un rapport à la fois avec Moïse et avec Jésus. Moïse était le guide des Israélites lorsqu’ils ont reçu de la manne venue, en quelque sorte, du ciel (Exode 16:11-27; Nombres 11:4-9; Psaume 78:25). De façon comparable, mais bien plus importante, Jésus a donné sa propre chair comme de la manne descendue du ciel, pour que l’humanité obéissante reçoive la vie. — Jean 6:48-51.
Moïse et Jésus ont tous deux libéré des humains de l’esclavage. Dieu a utilisé Moïse pour délivrer les Israélites du joug des Égyptiens, afin qu’ils deviennent Son peuple libre (Exode 12:37-42). De même, Jésus Christ libère ses disciples. Il va encore affranchir l’humanité obéissante de l’asservissement de l’organisation de Satan le Diable, ainsi que du péché et de la mort. — 1 Corinthiens 15:24-26; Colossiens 1:13; 1 Jean 5:19.
Moïse et Jésus ont tous deux été des médiateurs d’une alliance. Moïse a été le médiateur de l’alliance de la Loi, conclue entre Jéhovah Dieu et les Israélites (Exode 19:3-9). Jésus est le Médiateur de la nouvelle alliance, contractée entre Dieu et l’Israël spirituel. — Jérémie 31:31-34; Luc 22:20; Hébreux 8:6-13.
Le pouvoir de juger a été remis et à Moïse et à Jésus. Moïse servait de juge et de législateur à l’Israël selon la chair (Exode 18:13; Malachie 4:4). Jésus est Juge, et a donné ses lois et ses commandements à l’Israël spirituel de Dieu (Galates 6:16; Jean 15:10). Il a lui-même dit: “Le Père ne juge absolument personne, mais il a remis au Fils tout le jugement, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.” — Jean 5:22, 23.
Dieu a confié tant à Moïse qu’à Jésus la direction de Sa maison. Dans l’Israël antique, Moïse s’est montré fidèle à la tête de la maison de Dieu (Nombres 12:7). Pareillement, Jésus a été établi à la tête des fils de la maison spirituelle de Jéhovah et s’est montré fidèle à sa fonction. Effectivement, Jésus “a été fidèle à Celui qui l’a constitué tel, comme Moïse aussi l’a été dans toute Sa maison. Car celui-là est jugé digne de plus de gloire que Moïse, dans la mesure où celui qui construit la maison a plus d’honneur que la maison elle-même. (...) Moïse a été fidèle dans toute Sa maison comme serviteur, en témoignage des choses qui devaient être énoncées par la suite, mais Christ a été fidèle sur Sa maison comme Fils. Et nous sommes Sa maison si nous gardons ferme jusqu’à la fin notre franchise et la gloire que nous tirons de l’espérance”. — Hébreux 3:2-6.
Il existe même des similitudes entre la mort de Moïse et celle de Jésus. Comment cela? Eh bien, Jéhovah a enlevé le corps de Moïse afin d’éviter que les hommes le profanent ou l’idolâtrent (Deutéronome 34:5, 6; Jude 9). De la même façon, Dieu a fait disparaître le corps de Jésus et n’a pas permis qu’il voie la corruption, afin qu’il ne devienne pas une pierre d’achoppement pour la foi. — Psaume 16:10; Actes 2:29-31; 1 Corinthiens 15:50.
Prêtons attention aux prophéties
Nous venons d’examiner quelques-unes des façons dont Jésus Christ s’est montré un prophète semblable à Moïse. Les paroles que Dieu avait adressées à Moïse concernant la venue de ce prophète se sont merveilleusement réalisées!
Incontestablement, Jéhovah a tenu sa promesse et a fait apparaître un prophète tel que Moïse. La réalisation des paroles consignées en Deutéronome 18:18 se voit dans la vie et les actions de Jésus Christ. Et un tel accomplissement nous donne une raison d’avoir confiance en la réalisation des autres éléments prophétiques consignés dans la Parole de Dieu. Prêtons donc toujours attention aux prophéties de la Bible."
jacques halbronn Astrologie, politique et théologie. La dualité Président de la République/ Premier Ministre et Dieu-Messie
Jacques halbronn Astrologie, politique et théologie. La dualité Président de la République/Premier Ministre et Dieu-Messie
Nous avons déjà eu l'occasion de souligner toute l'importance que revêt la nomination d'un Premier Ministre mais cela vaut non seulement pour la Ve République mais aussi pour la IVe République notamment au cours de la période 1956-58 qui en constitue la fin et qu'il convient de mettre en paralléle avec la période actuelle- à 68 ans d'intervalle (environ 10x 7 ans ou 20 fois 3 ans et demi), étant donné que les configurations astrales, au regard du moins de notre Astrologie saturnienne et son découpage en périodes de 3 ans et demi- sont analogues, dans un cas Saturne se situant en Sagittaire et dans l'autre en Poissons, soit deux signes mutables, favorables à un pouvoir capable de prendre ses responsabilités.
Le bicéphalisme Président de la République/ Premier ministre (sous la IVe Président du Conseil) n'est pas sans évoquer, pour nous, le chapitre III du Livre de l'Exode, quand le "dieu" d'Israel s'adresse à Moïse en l'envoyant vers son peuple.
La variable, ce n'est pas le Président de la République mais bien la personne qu'il décide de mettre en avant en espérant avoir fait le bon choix. En ce sens, nous ditons que le Président de la République joue le rôle de Dieu et que le personnage ainsi nommé celui de l'envoyé vers un certain peuple. Cette désignation est largement indépendante du résultat des élections et tient compte d'abord des rapports de force au sein de l'Assemblée Nationale et du contexte sociopolitique du moment. Libre au Président de la République de changer de Président du Conseil ou de Premier Ministre, ce qui permet au président de rester en place par delà de tels changements de personnel politique, à l'instar d'un monarque si ce n'est que le nombre de ses mandats est limités (désormais il ne peut rester à son poste plus de 10 ans (deux quinquennats) de suite, alors qu'avant cela pouvait atteindre 14 ans (deux septennats). Ce n'est donc pas au président d de la République de changer mais au Premier Ministre (Président du Conseil)!, Autrement dit, les envoyés de Dieu peuvent se succéder et sont sur un siége éjectable tout comme le sont les personnages désignés par le Président de la République, ce qui permet de ne pas être prisonnier de quelque calendrier constitutionnel.
On a certes des exemples, sous la Ve République, de Premiers Ministres imposés au Président de la République du fait d'élections législatives, en 1986, 1993, 1997, quand une majorité absolue s'impose d'elle même. Mais quand ce n'est pas le cas, le Président jouit d'une certaine liberté de décision et c'est heureux, vu que le verdict des élections est tout à fait aléatoire. En 2024, l'on sait qu'aucun groupe ne sera parvenu à accéder à une telle majorité absolue. Et c'est dans ce sens qu'il convient de comprendre l'article de la constitution sur la désignation toujours temporaire par le Président de la République d'un premier ministre , à un instant T. Il reste qu'au regard de l'ordre divin qui n'a que faire de ce que les humains auront pu concocter dans leurs diverses constitutions, dans le temps et dans l'espace, c'est bien le Premier Ministre qui est censé correspondre à la conjoncture en vigueur à laquelle le président de la République doit se plier, quitte à accepter le changement cyclologique, quand bien même n'en aurait il point consciemment connaissance.
C'est dire toute l'importance de l'attelage Président de la République/ Premier Ministre ( ou Président du Conseil, sous la IVe République) en analogie avec l'attelage Dieu/Messie (prophéte), ce qui se retrouve d 'ailleurs dans le cas des monarchies parlementaires: on pense à la période "victorienne" en Grande Bretagne, au XIXe siècle. (avec Disraéli et Gladstone) Sous la IVe République, en raison même de la diversité de l'échiquier politique (accentué par la proportionnelle ou le scrutin à un seul tour en GB), le Président de la République était bel et bien le "maitre des horloges", ce qu'il semble que l'on ait oublié de nos jours. Le rôle de René Coty en 1958 obtenant de Charles de Gaulle qu'il se présente, avec succés, à ce statut de président du Conseil (le dernier de la IVe République) aura été bien souvent oublié.
JHB 06 10 24
Le Président de la République René Coty et la nomination des Présidents du Conseil sous la IVe République, de Guy Mollet à De Gaulle, (1956-1958)
René Coty et les nominations des présidents du Conseil sous la IVe République, de Guy Mollet à De Gaulle, 1956-1958
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/la-direction-du-gouvernement-n-avait-pas-ete-offerte-a-m-mendes-france-en-1956-ecrit-un-collaborateur-de-l-ancien-president-du-conseil
Au cours de l'émission de télévision " Face à face ", lundi dernier, M. Guy Mollet, répondant à une question, avait indiqué, ainsi que nous l'avons rapporté, qu'il était devenu président du conseil en 1956 parce que l'autre leader du Front républicain. M. Pierre Mendès-France, avait refusé de prendre la tête du gouvernement. (Le Monde avait d'ailleurs, dans une note de la rédaction, relevé cette affirmation.) L'hebdomadaire du P.S.U., Tribune socialiste, publie à ce sujet un article de M. Harris Puisais, collaborateur très proche de M. Mendès-France en 1956 comme aujourd'hui, qui écrit : " À aucun moment, ni Guy Mollet ni le président Coty n'ont mis Mendès-France devant une telle demande, face à de telles responsabilités.
" La vérité est autre.
" Au lendemain des élections, il y eut effectivement une entrevue entre Mendès-France et Guy Mollet. On commenta les résultats du scrutin, déplorant qu'ils n'aient pas été aussi favorables qu'on l'eût souhaité (le nombre des élus, du fait de la loi électorale, n'était pas en proportion du nombre de voix gagnées). On se préoccupa de l'évolution inquiétante de la situation algérienne. Enfin, les deux chefs de parti envisagèrent la constitution du nouveau gouvernement, dont de toute manière l'initiative appartenait au président Coty. Ils tombèrent d'accord sur la nécessité de mener une action énergique en Algérie en vue de parvenir à la fin du conflit.
" Dans cette perspective, il leur apparut important d'obtenir l'appui de formations - telles que le M.R.P. - qui, durant la campagne électorale, s'étaient prononcées dans ce sens. Il leur apparut difficile que Mendès-France obtint ce soutien.
" Ils envisagèrent alors les deux hypothèses de la direction du gouvernement par Mendès-France ou par Guy Mollet, celui-ci paraissant avoir plus de chances d'obtenir le soutien du M.R.P.Contexte : une crise politique exceptionnelle : 28-29 mai 1958
Le 29 mai 1958, en fin de matinée, l’Élysée annonce que le président de la République René Coty va adresser un message aux deux Chambres du Parlement. Ce message aux parlementaires est tout à fait exceptionnel de la part d’un chef de l’État sous la Quatrième République. C’est la gravité du contexte politique qui conduit René Coty à sortir de l’habituelle réserve du président de la République.
En mai 1958, René Coty est directement confronté à la plus difficile des sept crises ministérielles qu’il a connues depuis son investiture par les parlementaires le 16 janvier 1954 (Sous la IIIe République et la IVe République, le chef de l’État est élu pour sept ans par les députés et les sénateurs). La guerre en Algérie est alors entrée dans une phase critique sous la pression des militaires. Félix Gaillard, président du Conseil, doit démissionner en avril 1958 après avoir accepté une médiation internationale consécutive au bombardement d’un camp du FLN à Sakiet Sidi Youssef (Tunisie). Le président Coty a toutes les peines du monde à trouver un nouveau président du Conseil capable de réunir une majorité parlementaire. Quand le nom de Pierre Pflimlin commence à circuler, les militaires à Alger s’opposent à la nomination de ce député démocrate-chrétien qui se dit favorable aux négociations avec le FLN. À Alger, le 13 mai 1958, le général Massu forme un Comité de Salut Public pour exercer une pression sur les parlementaires et préparer en sous-main le retour du général de Gaulle.
René Coty n’entend pas s’y soumettre et nomme Pierre Pflimlin président du Conseil, une décision qui entraîne en réaction la mise en place de l’opération militaire « Résurrection » : à Alger et en Corse, des unités de soldats parachutistes préparent un putsch à Paris. Confronté à la pression militaire d’Alger, des gaullistes et à la perte progressive de ses soutiens parlementaires, Pierre Pflimlin remet sa démission à René Coty le 28 mai 1958. Le même jour, un défilé impressionnant des syndicats et des partis de gauche proteste contre la possibilité d’un retour de De Gaulle (Ill. 1 manifestation des gauches). La situation politique et militaire est alors extrêmement tendue.
De son côté, René Coty estime que seule l’autorité du général de Gaulle peut éviter une guerre civile. Mais, la situation est bloquée. La veille, en apprenant la démission de Pierre Pflimlin, le Chef de l’Etat a demandé au président de l’Assemblée nationale, André Le Troquer, et au Conseil de la République, Gaston Monnerville, de rencontrer le Général.
L’entrevue, organisée dans la nuit du 28 au 29 mai, doit permettre de négocier les termes de l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle. C’est un échec. Les deux émissaires refusent les exigences du Général : investiture hors de sa présence, les pleins pouvoirs pour un an, la mise en congé du Parlement pour la même durée, l’exigence de soumettre aux Français une nouvelle constitution. Pour Monnerville et Le Troquer, le risque est trop grand de voir de Gaulle établir une dictature.
C’est l’impasse. De Gaulle rentre à Colombey. Il écrit à son fils que l’opération militaire « Résurrection » - auquel il est étranger et même opposé - va être déclenchée et que son retour est impossible. Le Troquer et Monnerville gagnent aussitôt l’Élysée et rendent compte de leurs conclusions au président de la République, à une heure du matin, ce 29 mai. René Coty, dos au mur, se résout à frapper un grand coup.
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